gelées

  • LE 3.05.2020: Actualité Météo / La Chaîne Météo · Quelques gelées ont été observées dans l'est de la France

    La Chaîne Météo

     

     

    Quelques gelées ont été observées dans l'est de la France, entre la Champagne et l'Alsace ce matin. Le ciel clair de la nuit a favorisé le fort rayonnement.

     

     

    L’image contient peut-être : nuage, ciel et texte

     

     

    SOURCES LA CHAINE METEO

  • LE 1.05.2020: Actualité Météo / Climat de mai : entre gelées tardives et premières vagues de chaleur

    Chaque début de mois, La Chaîne Météo vous présente les principales caractéristiques climatiques qui règnent à cette époque de l'année en France métropolitaine. En mai, le pays commence à rentrer progressivement en été avec les premières vagues de chaleur estivales possibles. Mais le froid n’est pas terminé, et les gelées tardives sont redoutées. Voici ce que peuvent vous réserver les mois de mai en France.

    La météo en mai revêt une grande importance. C’est le mois des « ponts », des Saints de Glace, appréhendés par les jardiniers, c'est aussi le mois de la floraison des fruitiers, des gelées tardives et des orages de grêle, qui peuvent mettre à mal la vigne. En mai faites ce qu’il vous plait, durant ce mois météo qui n’est pas de tout repos.

    Températures de mai : un mois de contrastes

     

    En mai, les premiers coups de chaud durant la journée deviennent plus estivaux. La France atteint la barre des 30°C, statistiquement entre le 4 et le 9 mai, et les vagues de chaleur sont déjà possibles, à l'instar de mai 1922, marqué par 7 jours consécutifs à 30°C à Paris et Bordeaux. Mais les nuits sont encore assez fraîches, ce qui permet de rester à l'abri des canicules, avec même des gelées tardives qui peuvent se produire à la faveur de nuits dégagées. 

     

    Enfin, cette prolongation du froid est matérialisée  par la période du 11 au 13 mai, bien connue par les jardiniers sous le nom des Saints de Glace. Selon cette croyance, il peut geler jusqu’à cette période, bien que les statistiques ne le démontrent pas vraiment. Mais cela n’enlève rien à la possibilité de gelées tardives qui peuvent se produire jusqu’aux alentours du 20 mai en plaine. Les températures présentent donc de fortes amplitudes, aussi bien au sein d’une même journée, entre la fraîcheur matinale et la chaleur diurne, tandis que les records de froid et de chaleur s’étagent de -9,8°C à Mouthe (Jura) le 1er mai 1960 à 36,2°C à Dax (Landes) le 30 mai 1996.

    Les extrêmes relevés en mai depuis 1900

     

          Températures minimales                                                   Températures maximales

    -9,8°C à Mouthe (Jura) le 1er mai 1960                         36,2°C à Dax (40) le 30 mai 1996

    -5,6°C à Epinal (88) le 11 mai 1949                               35,1°C à Biscarrosse (40) le 16 mai 2002

    -4,4°C à Charleville (08), 18 mai 1991                           34,8°C à Paris le 29 mai 1944

    -4,4°C au Puy (43) le 15 mai 1995                                 33,5°C à Vichy (03) le 28 mai 2017

    -4,2°C à Romorantin (41) le 7 mai 1957                         29,6°C à Landivisiau (29), 28 mai 2017

     

    Principales vagues de chaleur en mai depuis 1900

    - 1922 : une vague de chaleur débute le 23 mai avec des records de chaleur et, parfois, plus de 7 jours supérieurs à 30°C (Paris, Bordeaux). On a relevé jusqu’à 34°C à Valencienne (Nord) et 36°C à Paris.

    - 1943 : vague de chaleur à la mi-mai, avec 32°C à Lille et 34°C à Chartres.

    - 1944 : mois de mai chaud et très sec. On relève à la fin du mois 34°C à Lille et 36°C à Chartres.

    - 1945 : vague de chaleur du 12 au 17 mai, avec jusqu’à 36°C à Montpellier et 32°C à Paris.

    - 1947 : la fin mai devient très chaude, à l’aube d’un des étés les plus chauds jamais enregistrés en France. On relève 33°C à Paris et 35°C à Reims (51).

    - 1990 : le mois de mai est exceptionnellement chaud et sec. Dès le début du mois, la barre des 25°C est dépassée sur l’hexagone, et on atteint les 30°C en Bretagne.

    - 1992 : du 14 au 17 mai, un pic de chaleur atteint 34°C à Bordeaux.

    - 1999 : le mois est chaud et orageux. On atteint 30,7°C à Colmar le 27.

    - 2000 : un mois estival. On atteint 29,6°C à Strasbourg le 11.

    - 2011 : avec un écart de + 2,4°C à la normale, il s’agit du mois de mai le plus chaud depuis 1900.

    - 2017 : du 25 au 28 mai, de nombreux records de chaleur sont battus, les plus anciens datant du début du siècle : 32,8°C à Nantes (44), 32,9°C à Auxerre (89) et 33,5°C à Vichy (03).

     

    Principales vagues de froid et de gel tardif en mai depuis 1900

    - 1902 : neige en région parisienne

    - 1910 : neige en plaine du 9 au 12. Des flocons tombent jusqu’à Toulouse.

    - 1923 : la neige tombe dans l’extrême nord et en Belgique le 10 alors qu'il avait fait 33°C à Strasbourg le 5.

    - 1935 : chutes de neige remarquables en France et en Angleterre. A Paris, la neige du 18 mai (4 cm) est la plus tardive jamais observée.

    - 1941 : le gel du début mai (jusqu’à -3°C) détruit de nombreuses récoltes maraîchères.

    - 1945 : il neige presque partout : Brest, Bordeaux, Pau, Montélimar. A Paris, il tombe 6 cm de neige (10 cm en banlieue) le 1er mai. Le gel abime la végétation qui était en avance, et les arbres perdent parfois leurs feuilles.

    - 1949 : il fait froid jusqu’au 12 mai avec des gelées généralisées et parfois fortes, jusqu’à -5,6°C à Epinal (Vosges).

    - 1953 : du 8 au 13 mai, de fortes gelées se produisent, avec jusqu’à -7°C dans la plaine du Forez, dans la Loire. Le gel cause des dégâts considérables aux vignobles, notamment le Beaujolais.

    - 1955 et 1957 : les mois de mai sont froids avec des épisodes de gel jusqu’au 20 mai, comme le 23 mai 1955 où il fait jusqu’à -2,4°C à Metz.

    - 1960 : le début du mois est froid avec du gel à la faveur du ciel nocturne dégagé. On relève -9,8°C à Mouthe (Jura), et -3,4°C à Vichy, -2,6°C au Mans (72).

    - 1961 : la fin du mois est froide avec du gel jusqu’à -2°C à Nevers, -1°C à Caen, et localement -8°C dans le Limousin.

    - 1967 : neige jusque sur la plage du Touquet et -2°C à Lille.

    - 1979 : du 1er au 9 mai, il fait froid avec du gel, de la neige et des pluies verglaçantes. On relève entre 0°C et -2°C sur plus de la moitié du territoire (-2°C à Nancy, -1°C à Evreux).

    - 1985 et 1987 : la neige tombe sur le Massif Central en 1985 (12 cm de neige à Millau dans l’Aveyron) puis sur la moitié nord de la France du 3 au 5 mai 1987.

    - 1997 : les 7 et 8 mai, après la chaleur du début du mois, la neige tombe à gros flocons en Normandie et en Touraine (5 cm à Tours) avec du gel de 0° à -2°C.

    - 2010 : les 4 et 5 mai, le froid envahit la France, jusqu’à Carcassonne. Les Pyrénées sont très enneigées. Il neige sur le Limousin le 5 mai.

    - 2013 : la 2ème quinzaine de mai est froide avec un week-end de la Pentecôte épouvantable. On observe de la neige plus ou moins fondue le 23 mai au nord de la Seine (Rouen). Les gelées entre 0°C et -1°C sont fréquentes, jusqu’en Bretagne.

    - 2019 : un mois de mai très frais avec des records datant de 1979 le 6 mai avec -0,2°C à Brest (record), -2,4°C à Beauvais (60) et -7,4°C à Barcelonnette (04).

    Les mois de mai ont gagné + 3°C depuis les années 1990

     

    Pour les mois de mai, le réchauffement climatique contemporain que connaît la France depuis le milieu du 20ème siècle s’est surtout manifesté depuis la décennie 1990, avant de se stabiliser. Si la hausse a été rapide et durable dès 1988, il est intéressant de noter à quel point les mois de mai étaient frais et humides avant, et à quel point ils sont devenus chauds et estivaux ensuite.

    Enfin, si l'on s'intéresse aux printemps (mars, avril et mai), notons qu'ils ont été majoritairement plus froids que la moyenne jusqu’aux années 2000, puis se sont considérablement réchauffés par la suite, avec un gain d'environ +3°C entre les printemps des années 1980 et ceux des années 1990.

    Paradoxalement, ce phénomène s’est accompagné d’un risque de dégâts liés aux gelées tardives plus marqué, car la végétation prenant de l’avance devient plus sensible aux coups de froid qui continuent de se produire sporadiquement.

    Ensoleillement : un soleil bientôt au zénith

     

    En mai, le soleil cogne déjà fort. Il est aussi haut dans le ciel que début août, et les premiers coups de soleil et insolations peuvent être dangereux. Les jours s'allongent encore d’environ 1h30 mais ce rythme commence à ralentir à l’approche du mois de juin et du solstice d’été. Le dégradé nord-sud devient également plus net, entre les régions au nord de la Loire, plus affectées par les débordements nuageux issus de la Manche, et les régions méditerranéennes, qui commencent à entrer dans l’été. Les heures d’ensoleillement sont assez homogènes, et en dehors du quart sud-est, la différence nord-sud reste modeste. Les nuages orageux, qui se développent surtout les après-midi et le soir, et principalement en montagne, affectent peu la durée d’insolation sur l’hexagone, même s'il est à noter une nuance qui se creuse entre les littoraux, plus ensoleillés, et  les arrière-pays montagneux, ou s'accrochent les nuages.

    Précipitations : premières offensives orageuses

     

    Les orages montent en puissance en mai, dynamisés par l’accentuation de la chaleur au niveau du sol et le froid dans la haute atmosphère, ce qui entraîne une forte instabilité. Ces différences de températures provoquent aussi  de fortes chutes de grêle. Ces orages font du mois de mai souvent le mois le plus arrosé sur notre pays. Même si le nombre de jours avec des précipitations reste dans la moyenne annuelle (9 jours), les cumuls sont souvent importants.

    Ce rebond des précipitations est particulièrement net sur les régions continentales : plaine d’Alsace, plaine de Limagne ou encore le lyonnais. A Strasbourg et Clermont-Ferrand, les précipitations atteignent le double de ce qu’il tombe en février, avec environ 80 mm mensuels. En revanche, pour les régions au climat océanique (de la Bretagne à l’Aquitaine), les différences avec les mois précédents ne sont pas très marquées. Enfin, dans le sud-est, les précipitations s'atténuent et la région se prépare à la sécheresse estivale.

    Principaux épisodes pluvieux et orageux en mai depuis 1900

    - 1856 : le Rhône connaît une crue majeure, qui reste encore une référence de nos jours. 

    - 1922 : le 13 mai Montpellier est recouvert de 10 à 30 cm de grêle en raison d'un puissant orage. 

    - 1982 : le 17 mai, l’île de France subit des coulées de boue et le 31 mai

    - 1992 : dans la nuit du 31 mai au 1er juin, un orage d’une rare violence se produit sur Paris, déversant jusqu’à 192 mm en 6 heures dans la Capitale. 

    - 1999 : le 30 mai, un orage extrême traverse l’Ile de France avec des rafales de vent à 120 km/h et de la grêle. On déplore 3 morts et de nombreux blessés.

    - 2000 : le 10 mai, un orage stationnaire lâche plus de 150 mm d'eau entre Barentin et Fécamp et fait une victime. Cet orage fait suite à une série d’années meurtrières en Haute-Normandie : le secteur de Fécamp avait déjà subi un orage exceptionnel entraînant des « crues éclairs » en mai 1998.

    - 2001 : le 4 mai, des pluies diluviennes s’abattent sur le Pays Basque. La Nivelle dépasse sa côte d’alerte. 

    - 2003 : le 31 mai, un très violent orage de grêle paralyse le nord et l'est de Paris avec 50 cm de grêle dans les 18ème et 19ème arrondissements.

    - 2005 : le 17 mai, des orages stationnaires provoquent des inondations brutales à Hyères (83), faisant 1 mort. On relève des intensités horaires exceptionnelles et des cumuls jusqu’à 188 mm 

    - 2008 : la fin du mois est marquée par deux épisodes orageux très actifs dans les Hautes-Alpes, avec des cumuls jusqu’à 220 mm. Plusieurs kayakistes sont noyés dans la Durance. 

    - 2012 : plusieurs épisodes orageux remarquables balaient la France avec des inondations à Rennes, dans le sud-est (120 mm à Marseille et 140 mm à Ajaccio), puis dans l’est, où Nancy est inondée avec de lourds dégâts (95 mm en 3 heures). 

    - 2013 : plus de 100 mm tombent du 1er au 6 mai en Bourgogne, avec de nombreuses inondations.

    - 2016 : plusieurs vagues orageuses intenses frappent la France, d'ouest en est. Les orages, parfois très électriques, font aussi des victimes par la foudre

    - 2016 : du 28 au 31 mai, des inondations majeures se produisent en Île de France et dans les Hauts de France. Les cours d’eau réagissent rapidement, provoquant des crues centennales sur le Loing qui  dépasse son niveau de crue de janvier 1910 à Montargis (45). L’onde de crue se propagera vers la Seine, qui connaîtra un pic historique en juin. En même temps, des pluies orageuses provoquent des cumuls de pluie remarquables dans les Hauts de France, avec jusqu’à l’équivalent de toute la pluviométrie mensuelle en l’espace de 2 jours.

    - 2018 : le mois de mai est record en termes de foudroiement depuis le début des relevés de Météorage. De nombreuses vagues orageuses balaient la France. On retiendra les orages de grêle sur Paris, les inondations survenues dans l’ouest (notamment la Bretagne), le Jura et dans le sud-ouest, où la grêle cause de gros dégâts aux vignobles.

     

     

    SOURCES LA CHAINE METEO

  • LE 14.04.2020: Actualité de météo / Météo du mardi 14 avril : soleil et fraîcheur, quelques gelées le matin

    Après un lundi de Pâques un peu instable, le soleil revient ce mardi sur quasiment tout le pays. En se dirigeant vers l'extrême sud, le temps est plus mitigé, avec quelques averses entre les Pyrénées et la Corse. Le vent du Nord-est accentue la sensation de fraîcheur, et même de froid le matin au nord de la Loire.

    A retenir:

    Le retour du soleil.

    La bise qui accentue la fraîcheur dans le nord du pays avec quelques gelées le matin

    Un temps instable dans l'extrême sud avec des averses en Corse et sur les Pyrénées

    Contexte général:

    Un anticyclone se développe sur les îles britanniques et permet au soleil de revenir. Il rejette la dépression présente lundi sur le golfe de Gascogne vers les Baléares qui apporte un temps instable avec des averses des Pyrénées à la Corse.

    Détails par régions :

    De la Bretagne aux Hauts-de-France et de la Vendée au Val de Loire jusqu'au Grand Est en passant par le Bassin parisien, le soleil s'impose. La fraîcheur est de retour ce matin avec 1 à 7°C au lever du jour et un risque de gelées blanche de l'intérieur de la Normandie au Nord-Pas-de-Calais jusqu'aux Ardennes et la Lorraine. L'après-midi, on attend de 10°C seulement en bord de Manche à 16°C dans les terres, un niveau de mi-mars. La bise accentue la sensation de fraîcheur, surtout le matin où il fait même froid !

    Des Charentes et de la Gironde à la Bourgogne-Franche-Comté et à l'Auvergne Rhône-Alpes, après la dissipation de quelques nuages bas le matin, le soleil domine largement. Les températures maximales s'échelonnent de 17 à 21°C.

    Du Languedoc à la Provence-Alpes-Côte d'Azur, le soleil s'impose. Le mistral se lève et souffle à 70 km/h en rafales. Après un lundi frais à cause des nuages et des pluies, les températures remontent nettement l'après-midi en Roussillon.

    Sur les Pyrénées et la Corse, le temps est un peu plus mitigé en raison d'une dépression centrée sur les Baléares qui apporte un ciel chargé et quelques averses l'après-midi.

    Conseil du météorologue:

    Pensez à vous habiller chaudement le matin à cause du froid accentué par la bise dans le nord. Méfiez-vous également des gelées blanches au lever du jour entre la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes. En Corse et dans les Pyrénées, c'est le parapluie qui peut vous être utile à cause des averses.

     

     

     

     

     

    SOURCES CHAINE METEO

     

  • Le 15.04.2019:Gelées : sévère coup de froid pour les vignes et fruitiers

    La nuit dernière, de nouvelles gelées parfois très sévères ont touché les arbres fruitiers et vignobles, occasionnant d'importants dégâts dans les vignobles du Val-de-Loire, de Bourgogne et du Beaujolais ainsi qu'en Champagne.

    Le printemps 2019 est marqué par des conditions météo particulièrement fluctuantes, notamment en terme de températures avec des périodes de grande douceur en alternance avec des coups de froid récurrents en ce mois d'avril. Rien d'exceptionnel car ces grandes variations de températures sont une des caractéristiques du printemps mais la végétation en avance est particulièrement sensible aux gelées de printemps.

    Gelées : quelles régions les plus touchées ?

    Vendredi, comme prévu de faibles gelées (0 à -2°C) sous abri ont été observées dans de nombreuses régions. A noter la valeur remarquable de Brest-Guipavas avec -1,9°C à 0,4°C du record mensuel de froid observé le 11 avril 1978 avec -2,3°C. C'est en Basse-Normandie, dans les vallées du Massif-Central et dans le nord-est qu'on a relevé ponctuellement les valeurs les plus basses avec -3,5°C à Loudon-Lieury dans le Calvados, -4,8°C à Aubusson dans la Creuse et -5°C à Auberive en Haute-Marne.

    Samedi matin, il a gelé sur le 2/3 de la France avec des températures  de -1 à -6°C de la Normandie au Grand-Est au Massif central.

    C'est ce dimanche matin que les gelées ont été les plus étendues et les plus marquées car la masse d'air d'origine polaire est toujours présente sur notre pays. Et comme le vent de nord-est a faibli, il a accentué le froid. Ainsi, les températures se sont abaissées entre -3 et -6 degrés du nord-est au centre-est avec des dégâts considérables sur les arbres fruitiers et les vignobles. La minimale a atteint -9°C à Mourmelon-le-Grand dans la Marne.

    Pour la 2ème fois depuis ce début de mois d'avril, il a fait très froid du nord au centre de la France. 

    Après une nuit de dimanche à lundi encore très froide dans l'est, les températures repartiront à la hausse avec un flux qui s'orientera au secteur sud à sud-est. Le risque de gel en plaine disparaitra complètement à partir de mardi.

    Gel : les vignobles de Saint-Emilion sous haute vigilance

    Les viticulteurs des grands crus de l'appellation Saint-Emilion sont sur le pied de guerre en cette fin de semaine. Ils surveillent de près la baisse des températures nocturnes pour être prêt à parer au moindre risque de gel qui endommagerait leurs vignobles. Plusieurs propriétés ont pris des dispositions en préparant des éoliennes chauffantes ou des brûlots pour réchauffer les rangs de vignes. Selon un arrêté préfectoral de 2017, les viticulteurs se doivent de faire une déclaration en mairie et de prévenir les pompiers.

    Gel : des dégâts constatés dans les vignobles de l'ouest et du centre-est

    Dans la nuit du 3 au 4 avril, des gelées de 0 à -4°C sous abri ont concerné les régions du nord-ouest et du centre-ouest. Dans certaines vignes du Val-de-Loire très abritées on a même localement atteint -5°C. Pour les vignes de l'Anjou et du pays nantais, c'est la 3ème fois en 4 ans que le vignoble est touché par des gelées destructrices observées pendant le mois d'avril. Dans certains secteurs, les dégâts pourraient atteindre 80% du vignoble mais en général les pertes sont évaluées entre 20 et 70%. Dans le secteur des rouges, les vignobles de Bourgueil et Chinon ont été durement touchés.

    Les vignobles de Champagne et Bourgogne ont été touchés à leur tour par les gelées dans la nuit du 4 au 5 avril. On observé -1 à -2°C sous abri en Bourgogne et localement jusqu'à -4°C en Champagne. Les dégâts diffèrent en fonction des secteurs et de l'exposition des parcelles. A une période où les bourgeons des vignes sont en pleine éclosion (débourrement), les vignes sont particulièrement sensible au gel. A noter que la mise en place de chaufferettes et de feux de pailles ont pu limiter les méfaits du gel dans certains vignobles.

    Abricotiers des Barronnies : 40% des fruitiers touchés par le gel

    F.Bec, président du syndicat de valorisation de l'abricot des Baronnies, estime qu'une cinquentaine d'exploitations des vallées de l'Ouvèze et de l'Ennuyée ont été touchées ce qui représenterait une perte de 40% du volume d'une récolte habituelle. Les températures s'étaient abaissées à -4°C dans certains fonds de vallées abritées.

  • Le 14.04.2019:Froid remarquable : les -10°C frôlés ce dimanche matin

    Les températures ont fortement baissé ce week-end en raison de l'orientation du vent au nord-est. Les gelées sont de retour, parfois de façon marquée, au moment où la végétation est particulièrement sensible à cette époque de l'année. Voici ce qu'il faut savoir.

    Avec la descente d'une masse d'air arctique issue de Scandinavie de l'air froid concerne la France ce week-end. Cet air froid a conditionné le retour des gelées.

    Fortes gelées

    Déjà la semaine dernière, des températures proches de -3°C avaient obligé certains viticulteurs du Val de Loire a utiiser des chaufferettes entre les vignes afin de limiter les dégâts du gel. Depuis, les températures sont remontées dans les moyennes de saison, mais ont à nouveau chuté vendredi passé.

    Un vent de nord-est, descendant de Scandinavie, a envahi la France, et plus généralement l'Europe de l'ouest. Les orages sont repoussés dans l'extrême sud-est de notre pays et en Italie, tandis qu'un temps plus sec s'impose ailleurs. Dans cette configuration, la bise limite la hausse diurne des températures, qui sont 5°C sous les moyennes ce dimanche, malgré la présence de belles éclaircies. Le jour le plus "froid" de cet épisode de fraîcheur débuté vendredi... c'est aujourd'hui, le dimanche des Rameaux.

    Les gelées nocturnes restent marquées jusqu'à lundi matin, avant un rapide redoux l'après-midi. Ainsi, à la faveur d'un ciel nocturne plutôt dégagé sur les régions du centre et du nord, les températures sont descendues entre -2°C et -7°C selon les régions. Très localement, des records de froid décadaires ont été enregistrés, notamment sur le Val de Loire et sur le Grand-Est avec -9°C à Mourmelon-le-Grand (51) ce dimanche matin.

    Des températures en "montagnes russes"

    Les températures de ce week-end se rapprochent localement des valeurs records : le gel tardif en première quinzaine d'avril survient en moyenne une fois tous les trois ans, avec, parfois, des rigueurs dommageables à l'arboriculture : ainsi, les années 1986, 1991, 1997, 2003, 2006 et 2017 ont connu des températures s'abaissant jusqu'à -6°C en plaine (Reims, Nancy et même dans l'intérieur provençal), provoquant alors des dégâts aux vignes et aux vergers.

     

    Après ce week-end très frais, les températures vont vite grimper dès demain lundi en raison de l'orientation du vent au sud, faisant remonter de nouvelles averses orageuses. Les températures, jouant aux montagnes russes, dépasseront alors les niveaux de saison à partir de mardi jusqu'à Pâques.