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SONDE CASSINI

  • Grand final de Cassini : les derniers moments

    Cassini s'est bien désintégrée dans l'atmosphère de Saturne. Fin d'une longue mission autour de la planète aux anneaux et de ses lunes, débutée il y a 13 ans. Découvrez ses dernières images. Nicolas Altobelli, le responsable scientifique pour l'ESA de la mission Cassini, nous explique les raisons de ce suicide dans la planète géante.

    Adieu Cassini et merci ! La mission partie de la Terre il y a 20 ans, vient de s'achever officiellement. La sonde spatiale fait désormais partie de Saturne. Seul reste entier le petit module Huygens, descendu sur Titanen janvier 2005.

    À 13 h 55, heure de Paris, quelque 83 minutes après que le vaisseau soit entré dans l'atmosphère de Saturne, le dernier signal émis est arrivé sur les écrans du centre de contrôle de la Nasa. La destruction est confirmée.

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    La disparition du pic au centre a signé la fin de la mission Cassini. © Nasa

    La disparition du pic au centre a signé la fin de la mission Cassini. © Nasa 

    L’héritage de Cassini

    Cassini nous laisse un héritage immense. Toutes les données que la sonde a collectées durant ses 13 années d'exploration de Saturne et de ses lunes sont loin d'avoir été toutes étudiées. Bien des découvertes attendent encore les chercheurs en plus de celles, pour beaucoup surprenantes, qui ont déjà été faites.

    Jusqu'au bout, Cassini a travaillé. Huit instruments fonctionnaient encore jusqu'à sa désintégration. Des données inédites attendent les scientifiques de la mission.

    Encore bravo à toutes les équipes de cette mission qui rappelons-le, a été imaginée au début des années 1980.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Dernière image de Saturne avant le grand plongeon

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 13 h 45

    Voici la dernière image de Saturne prise par Cassini. L'image brute a été traitée.

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    Dernière photo de Cassini. L'image brute a été traitée par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major

    Dernière photo de Cassini. L'image brute a été traitée par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major 

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    Cassini a plongé dans Saturne

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 12 h 51

    À 12 h 31, Cassini a plongé dans l'atmosphère de Saturne. La sonde doit être détruite à présent. Le dernier signal émis par Cassini devrait arriver sur Terre vers 13 h 54, heure de Paris, après un voyage de quelque 83 minutes à la vitesse de la lumière.

    Revivez le plongeon de Cassini dans Saturne dans cette simulation de la Nasa. © Nasa, JPL

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    Position actuelle de Cassini

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 12 h 08

    Position de Cassini au-dessus de Saturne, quelques minutes avant sa destruction. Voici la vue qu'elle avait à ce moment précis. Son antenne est dirigée vers la Terre. Elle a été reconfigurée pour qu'elle transmette immédiatement les données recueillies. Celles-ci sont très précieuses étant donné sa proximité avec l'atmosphère de la planète géante. Il lui reste moins de 77.000 km à parcourir. La vitesse du vaisseau varie entre 104 et 110.000 km/h.

    Cassini se rapproche de plus en plus de Saturne. © Nasa, JPL

    Cassini se rapproche de plus en plus de Saturne. © Nasa, JPL 

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    Dernier portrait de Saturne

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 11 h 43

    Portrait de Saturne réalisé à partir des images brutes de Cassini prises le 13 septembre. La sonde était alors en route pour son plongeon dans l'atmosphère de la planète géante.

    En route vers Saturne pour son grand plongeon. Images de Cassini prises le 13 septembre, traitées et assemblées par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major

    En route vers Saturne pour son grand plongeon. Images de Cassini prises le 13 septembre, traitées et assemblées par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major 

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    Cassini : dernières images de Titan

    Article initial publié le 15 septembre à 10 h 25

    La grande mission de Cassini va s'achever dans moins de 3 h 30. La sonde qui explore Saturne est ses mondes depuis 13 ans et deux mois est désormais à moins de 180.000 km de la géante gazeuse, où elle va se désintégrer, ce vendredi 15 septembre 2017, après 12 h 30, heure de Paris, à environ 1.900 km au-dessus des sommets des nuages. On imagine la fierté et l'émotion que doivent ressentir les équipes qui ont participé à cette grande aventure spatiale commencée il y a plus de deux décennies.

    Une des toutes dernières images de Titan prise par Cassini. © Nasa, JPL-Caltech, SSI

    Une des toutes dernières images de Titan prise par Cassini. © Nasa, JPL-Caltech, SSI 

    Parmi les toutes dernières images que nous envoie le vaisseau qui est sur sa trajectoire suicide, Titan à qui il a fait ses adieux le 11 septembre. À venir dans les prochaines heures, les ultimes photos et mesures de Cassini. Dans sa ligne de mire : Saturne.

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    À quoi va servir le plongeon de Cassini dans Saturne ?

    Article de Rémy Decourt publié le 8 septembre 2017

    Le plongeon dans Saturne de la sonde Cassini est dangereux pour le vaisseau spatial mais la décision a été mûrement réfléchie. Nicolas Altobelli, le responsable scientifique pour l'Agence spatiale européenne de la mission Cassini, nous explique les raisons de ce choix et le retour scientifique attendu.

    Le 15 septembre, il en sera terminé de Cassini. Ce plongeon dans Saturne a été « décidé par l'ESA et la Nasa pour se débarrasser proprement de la sonde de façon à nous conformer aux règles de la protection planétaire », nous explique Nicolas Altobelli, le responsable scientifique pour l'ESA de la mission Cassini. Ces règles stipulent de ne pas contaminer d'autres mondes d'une façon qui compromettrait de futures études scientifiques sur d'éventuelles traces de vie, actuelles ou éteintes.

    C'est pourquoi les deux agences spatiales ne veulent pas risquer de perdre le contrôle de Cassini qui risquerait de s'écraser sur la surface d’Encelade ou celle de Titan« deux lunes dotées d'une habitabilité potentielle ». Et ce risque est bien réel. De façon surprenante, les sondes spatiales n'ont pas de jauge pour mesurer la quantité de carburant restante. Le niveau des réservoirs est toujours estimé à partir de calculs et les opérateurs au sol ne le connaissent jamais précisément. Le défi est donc de terminer la mission avant que le risque d'une panne sèche ne devienne trop important

    Vue d'artiste de la sonde Cassini lors de son entrée dans l'atmosphère de Saturne à 3.000 kilomètres de la surface de référence, où règne une pression de 1 bar. © Nasa, JPL

    Vue d'artiste de la sonde Cassini lors de son entrée dans l'atmosphère de Saturne à 3.000 kilomètres de la surface de référence, où règne une pression de 1 bar. © Nasa, JPL 

    Cassini devrait émettre durant une minute pendant son plongeon

    Cette fin de mission qui se terminera par un plongeon dans Saturne, les responsables « la préparent depuis plusieurs mois ». Jusqu'aux derniers instants de la sonde, « les orbites ont été optimisées pour garantir un retour scientifique important ». Lors de sa toute dernière orbite, Cassini pointera son antenne vers la Terre pour envoyer ses données « lorsqu'elle entrera dans l'atmosphère et durant sa descente ». Le dernier survol de Titan (le 127e !), à plus de 100.000 kilomètres, doit permettre aux contrôleurs au sol de mesurer assez précisément la duréede la communication avec la Terre dès que la sonde aura débuté son plongeon final.

    Le point d'entrée de Cassini dans l'atmosphère se situe à 3.000 kilomètres d'altitude au-dessus d'une surface de référence, arbitrairement choisie, où la pression atmosphérique est d'un bar (celle qui règne sur Terre au niveau de la mer). « Ce bar de pression est la surface de référence pour une planète gazeuse. » D'après les derniers calculs, la Nasa et l'ESA s'attendent à recevoir des données pendant « au moins une minute » et pensent que Cassini descendra jusqu'à environ 1.500 kilomètres au-dessus de cette surface de référence avant que le signal ne soit perdu.

    À ce moment-là, la caméra ne fonctionnera plus, elle aura acquis ses dernières images quelques heures auparavant. Seuls le magnétomètreet les analyseurs de gaz, de plasma et de micro-météorites fonctionneront, pour mesurer « le champ magnétique de la planète » et renseigner sur « la composition des couches atmosphériques traversées ».

    Après cette dernière émission de données, le pointage de l'antenne grand gain vers la Terre sera rapidement perdu. À cause de sa vitesse, 35 kilomètres par seconde, et du frottement de l'atmosphère sur la structure de l'engin spatial (pas du tout aérodynamique), « la sonde va très vite se déstabiliser puis finira par se désintégrer dans l'atmosphère ».


    Grand final de Cassini : les 5 derniers tours de la sonde autour de Saturne

    Article de Jean-Luc Goudet publié le 15/08/2017

    Lundi prochain, la sonde Cassini va entamer une série de cinq orbites rapprochées, les dernières avant le grand plongeon final du 15 septembre qui la verra disparaître au cœur de Saturne. En s'approchant très près de la haute atmosphère et des nuages, elle va l'observer comme elle ne l'avait encore jamais fait. L'engin spatial, qui a quitté la Terre en 1997, utilise son carburant jusqu'à la dernière goutte pour travailler...

    Le dernier chapitre du « Grand final », dernière phase de la longue mission Cassini-Huygens, débutée en avril, s'ouvre ce week-end avec la première des cinq dernières orbites rapprochées autour de Saturne. Lundi 14 août, à 18 h 22 heure de Paris, la sonde de la Nasa, inscrite sur une trajectoire elliptique, passera à seulement 5.990 km du bord interne de l'anneau et survolera les plus hauts nuages de la géante gazeuse, à une hauteur comprise entre 1.630 et 1.710 km.

    À cette faible distance, l'atmosphère est très ténue, mais présente. L'engin spatial devra allumer ses propulseurs pour maintenir sa route. Il lui reste encore un peu de propergol (de l'hydrazine), ce qui permet ces ultimes survols avant le plongeon final dans Saturne, le 15 septembre prochain.

    La sonde Cassini va frôler Saturne avant son suicide

    Cassini au plus près de l’atmosphère de Saturne

    Durant ce Grand final, troisième extension de la mission commencée autour de Saturne en 2004, Cassini poursuit ses observations. Pour les scientifiques, c'est un bonus : il n'était nullement certain, au lancement de la sonde en 1997, qu'elle travaille jusqu'en 2017. Elle est même en pleine possession de ses moyens. Le sous-système d'imagerie (ISS, pour Imaging Science Subsystem) va scruter dans l'anneau D de curieux « traits », comme ceux déjà observés et résultant de l'impact de petits astéroïdes.

    La haute atmosphère sera l'objet d'attentions particulières. Le spectromètre infrarouge (CIRS, Composite Infrared Spectrometer) mesurera les températures et du gaz sera prélevé. Le spectromètre de masse INMS (Ion and Neutral Mass Spectrometer) l'analysera, comme il l'avait fait pour les panaches d’Encelade, tandis que, simultanément, le radar, en mode passif, observera l'atmosphère, notamment pour y repérer des concentrations d'ammoniac.

    Photos : Les plus belles images du monde de Saturne vu par Cassini

    La petite Peggy deviendra-t-elle une lune ?  Sur cette image saisie par Cassini le 15 avril 2013, on distingue sur le bord de l'anneau A la possible formation d’une petite lune que les astronomes ont surnommée Peggy. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Daphnis fait des vagues dans les anneaux de Saturne  Bien que minuscule — 8 km de longueur —, Daphnis a une force d’attraction suffisante pour perturber les petits grains qui composent les anneaux au milieu desquels elle se fraie un chemin. La petite lune se balade dans l’espace de Keeler, à l’intérieur de l’anneau A de Saturne. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne à l’approche de l’été  L’hémisphère nord de Saturne le 25 avril 2016, à l’approche du solstice d’été pour le « seigneur des anneaux » en mai 2017 (l’année de Saturne dure 29 années terrestres). Au cours de ses 13 années d’exploration, la sonde Cassini a pu voir la planète géante passer de l’hiver au printemps, dans l’hémisphère nord et de l’été à l’automne, dans l’hémisphère sud. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne et ses anneaux, portrait rapproché  Le 19 janvier 2007, l'orbite de Cassini l'a éloignée de Saturne. De ce lointain poste d'observation, la sonde, arrivée depuis près de deux ans et demi, prend un cliché de la planète aux anneaux devenu célèbre. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    La Terre, Vénus et Mars vues de Saturne  Le 19 juillet 2013, la sonde spatiale Cassini profita d’un passage dans l’ombre de Saturne pour photographier à contre-jour les anneaux, quelques satellites naturels, Mars, Vénus et la Terre. Notre planète apparaît comme un « pâle petit point bleu » selon l'expression de l’astronome Carl Sagan. Il faisait jour et beau en Europe ce jour-là : vous êtes sur la photo. © Nasa, JPL-Caltech, SSI 

    Le grand panorama des anneaux de Saturne  Saturne doit principalement sa renommée et sa beauté à ses anneaux de glace. Innombrables, ils se distinguent en cinq principaux groupes séparés par des vides plus ou moins importants. Cette image mosaïque en couleur naturelle fut prise par Cassini le 26 novembre à une distance de 1,1 million de km. La composition embrasse les anneaux sur une largeur de 65.700 km. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Dans les anneaux de Saturne, l'hélice Blériot  Des structures évoquant une hélice bipale, invisibles depuis la Terre, ont été observées au sein des anneaux. Ici, l'une des plus célèbres, baptisée Blériot, en l'honneur de l'aviateur français connu pour avoir réussi la première traversée de la Manche en avion en 1909. Ce sont des perturbations parmi les minuscules particules formant les anneaux, comme des vagues. Plus ou moins stables, elles mesurent plusieurs centaines de kilomètres. En leur centre doit se trouver un tout petit satellite, dont la dimension doit être comprise entre 1 et 2 km, invisible sur la photographie. © Nasa, JPL-Caltech, SSI 

    Gros plan sur les anneaux de Saturne  Voici une partie des anneaux de Saturne, situés entre 98.600 et 105.500 km de la géante gazeuse, dans le groupe de l’anneau B. Ils sont composés d’une multitude de particules (notamment de glace d’eau) de petite taille. Leur densité est variable. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    D'étranges frises sur le bord des anneaux  À l’approche de l’équinoxe en 2009, l’éclairage solaire dévoile des structures insoupçonnées en marge de l’anneau B. Les reliefs s’élèvent jusqu’à 2,5 km au-dessus du plan des anneaux. Il est probable que de minuscules lunes circulant entre les anneaux A et B en perturbent régulièrement les bordures. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Au-dessus de Saturne  Magnifique portrait de Saturne, deuxième plus grosse planète du Système solaire, photographiée le 10 octobre 2013 lors d’un survol polaire de la sonde Cassini. L’image mosaïque fut retravaillée par un grand fan de la mission et astronome amateur, Gordan Ugarkovic. On distingue le grand hexagone qui occupe le pôle nord. La région est éclairée (c’est alors le printemps dans l’hémisphère nord). Côté anneaux, on peut observer les principales séparations : la division de Cassini, de Hencke, Maxwell et Colombo. © Nasa, JPL, Space Science Institute, Gordan Ugarkovic 

    Le célèbre hexagone du pôle nord de Saturne  Première vue complète de l'immense structure avec six faces de courants-jets présente au pôle nord de Saturne. Surnommée l'« hexagone », elle s'étend jusqu'à 70° de latitude. L'équinoxe de printemps dans l'hémisphère nord, qui a débuté en 2009, permet au pôle nord de la planète géante d'être enfin exposé au Soleil. Ces images en fausses couleurs ont été capturées par la sonde spatiale Cassini. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Université de Hampton. 

    Gros plan sur l’hexagone du pôle nord de Saturne  Gros plan sur le pôle nord de Saturne. L’image a été prise par Cassini le 8 septembre 2017. La grande structure hexagonale s’étend jusqu’à 70° de latitude et ses côtés mesurent environ 13.800 km. Sa période de rotation est de près de 10 h 40. Le pôle sud, quant à lui, ne présente pas de système hexagonal. © Nasa,JPL-Caltech, SSI, Kevin M. Gill 

    Une tempête géante sur Saturne  Trois mois après son apparition remarquée dans l’hémisphère nord de Saturne en décembre 2010, la tempête provoquée par les changements de saison poursuivait son expansion dans la haute atmosphère. Cassini l'a observée jusqu'en 2011. Depuis la Terre, une tempête semblable avait été observée il y a trente ans, c'est-à-dire une année saturnienne. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Les geysers d'Encelade  Courant 2005, les scientifiques remarquent la présence de geysers sur le limbe du petit satellite naturel Encelade (environ 500 km). Les analyses ultérieures montreront qu’il s’agit de particules de glace. Surgit alors l’hypothèse qu’il existe un océan d’eau liquide sous sa surface gelée. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Premier survol de Titan par la sonde Cassini  Arrivée le 30 juin 2004, la sonde Cassini entreprit son premier survol de Titan le 26 octobre de la même année. Sur cette image mosaïque retravaillée pour réduire les effets de l’atmosphère, on distingue à droite, une région brillante nommée Xanadu. Les scientifiques n’avaient pas encore caractérisé les étendues de méthane liquide. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Première image de la surface de Titan  Développée par l’Agence spatiale européenne (Esa), la sonde Huygens qui a voyagé jusqu’à Saturne en compagnie de Cassini, toucha le sol de la lune Titan le 14 janvier 2005, après une descente de près de 2 h 30 afin d’étudier son atmosphère. Photographiés à une distance d’environ 85 cm, les blocs visibles au premier plan sont davantage des galets que des rochers. Leurs rondeurs a suggéré aux scientifiques une érosion. © Nasa, Esa, JPL, Université de l’Arizona 

    Encelade, une lune potentiellement habitable  Parmi les grandes découvertes de Cassini figurent les geysers d’Encelade (500 km de diamètre). Depuis 2005, les observations et les mesures de la sonde ont permis aux chercheurs de supposer que la petite lune abrite un vaste océan d’eau liquide sous sa surface de glace qui, comme on peut le voir, se fissure. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Encelade et ses geysers  Sur cette image capturée par Cassini le 13 octobre 2009, on peut voir une partie d’Encelade directement illuminée par le Soleil et une autre éclairée par la lumière du Soleil réfléchie par Saturne. Jaillissant du pôle sud de cette lune glacée, des geysers d’eau. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Les deux plus grandes lunes de Saturne  Les deux plus grandes lunes de Saturne alignées : au premier plan, Rhéa (1.528 km) et, à l’arrière-plan, Titan (5.150 km). Le 16 juin 2011, Cassini était alors à 1,8 million de km de la première et à 2,5 millions de km de la seconde. Les deux lunes arborent deux surfaces très différentes. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Japet, une terre de contraste  Images composite des deux hémisphères de Japet capturées par Cassini respectivement en 2004 et 2007. Cette petite lune de Saturne de 1.471 km de diamètre arbore à sa surface une indéniable dichotomie : des terrains aussi sombres que le charbon (environ 40 % de sa surface) contrastant avec d’autres aussi clairs que la neige. Le grand bassin d’impact Engelier (vue de droite, en bas) mesure 504 km de diamètre. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    L’ombre de Mimas sur les anneaux de Saturne  Cette image a été prise par Cassini le 8 avril 2009 à 1,1 million de km de distance. La petite lune Mimas (396 km) qui gravite autour de Saturne dans le « vide » de la fameuse division de Cassini, projette son ombre sur les anneaux autour d’elle. La scène a pu être possible en raison de l’équinoxe d’août 2009 (ils se déroulent tous les 15 ans) qui approchait. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Pan, une soucoupe volante autour de Saturne  Deux vues du curieux Pan, un satellite qui tourne près de Saturne (à moins de 134.000 km du centre de la planète), au milieu de la division Encke de l'anneau A. Ce petit corps de 35 km de diamètre maximal pour 23 km de hauteur est formé de particules glacées, les mêmes que celles formant l'anneau où il se trouve, et qu'il accumule à son équateur, ce qui lui donne cette allure de soucoupe volante. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    La petite Peggy deviendra-t-elle une lune ?  Sur cette image saisie par Cassini le 15 avril 2013, on distingue sur le bord de l'anneau A la possible formation d’une petite lune que les astronomes ont surnommée Peggy. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Daphnis fait des vagues dans les anneaux de Saturne  Bien que minuscule — 8 km de longueur —, Daphnis a une force d’attraction suffisante pour perturber les petits grains qui composent les anneaux au milieu desquels elle se fraie un chemin. La petite lune se balade dans l’espace de Keeler, à l’intérieur de l’anneau A de Saturne. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne à l’approche de l’été  L’hémisphère nord de Saturne le 25 avril 2016, à l’approche du solstice d’été pour le « seigneur des anneaux » en mai 2017 (l’année de Saturne dure 29 années terrestres). Au cours de ses 13 années d’exploration, la sonde Cassini a pu voir la planète géante passer de l’hiver au printemps, dans l’hémisphère nord et de l’été à l’automne, dans l’hémisphère sud. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne et ses anneaux, portrait rapproché  Le 19 janvier 2007, l'orbite de Cassini l'a éloignée de Saturne. De ce lointain poste d'observation, la sonde, arrivée depuis près de deux ans et demi, prend un cliché de la planète aux anneaux devenu célèbre. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

     

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