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VOIE LACTÉE

  • LE 8.05.2020: Actualité de l'astronomie / Un puissant signal radio en provenance de la Voie lactée a été détecté pour la première fois.

    Un puissant signal radio en provenance de la Voie lactée a été détecté pour la première fois

     

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

    Publié le 04/05/2020

    La semaine dernière, les astronomes ont enregistré un signal radio intense en provenance de notre Galaxie. Un signal intense et extrêmement bref. De type sursaut radio rapide. Si cela se confirme, il s'agira là du premier sursaut radio rapide découvert provenant de la Voie lactée. Et d'une source identifiée comme un magnétar, qui plus est.

     

    Il se nomme SGR 1935+2154 et depuis quelques jours, il fait beaucoup parler de lui. SGR 1935+2154, c'est un magnétar, comprenez, une étoile à neutrons possédant un champ magnétique extrêmement intense. Il se trouve à 30.000 années-lumière seulement de la Terre. Dans notre Voie lactée, donc. Et ce 28 avril 2020, plusieurs observatoires ont enregistré de sa part, une émission radio d'une seule milliseconde. Mais une émission tellement intense qu'elle aurait pu être détectée depuis une autre galaxie.

    Markangelodelacruz27@markangelo_dc27

    A fast radio burst is detected from the Magnetar SGR 1935+2154, the first ever detected inside the Milky Way, and the first to be linked to a known source.http://www.astronomerstelegram.org/?read=13681 

    4

    07:13 - 29 avr. 2020

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    Le débat est ouvert, mais les astronomes imaginent aujourd'hui qu'il pourrait s'agir là de l'un de ses fameux sursauts radio rapides - ou FRB (Fast Radio Burst) comme les appellent les anglophones. Des centaines de ces FRB ont déjà été identifiés dans notre Univers sans pour autant que les astronomes parviennent à expliquer le phénomène. Des supernovæ aux collisions d'étoiles à neutrons en passant par des civilisations extraterrestres, les hypothèses vont bon train. Et cette observation exceptionnelle pourrait faire avancer les choses.

    C'est d'abord l'expérience canadienne de cartographie de l'intensité de l'hydrogène Chime), un radiotélescope interféromètre, qui a détecté, mardi dernier, un signal si puissant qu'il n'a pas pu être quantifié. Le projet Stare2 - pour Survey for Transient Astronomical Radio Emission 2 -, spécialement conçu pour détecter les FRB locaux, a lui aussi détecté le signal. Avec une densité de flux radiatif de plus d'un million de millisecondes jansky !

    Derek Fox@partialobs

    A Galactic magnetar just generated a bona fide, extragalactic-detectable, Fast Radio Burst (): >1.5 MJy*ms fluence as observed, equivalent to >7 mJy*ms at 149 Mpc https://twitter.com/astronomerstel/status/1255333833697878016 …

    ATel@astronomerstel

    ATel 13684: Independent detection of the radio burst reported in ATel #13681 with STARE2 https://ift.tt/3bKSkeQ 

    35

    05:14 - 29 avr. 2020

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    Harry Qiu@qiuhao_astro

    A Magnetar this week wasn't exciting enough, here's a Fast Radio Burst! http://www.astronomerstelegram.org/?read=13694 

    6

    01:35 - 2 mai 2020

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    Des magnétars à l’origine des sursauts radio rapides ?

    En général, les sursauts radios rapides nous arrivent avec une densité de flux radiatif de quelques dizaines de millisecondes jansky seulement. Cependant, une fois les corrections de distance appliquées, le signal reçu de SGR 1935+2154 correspondrait à un FRB de faible puissance. Mais les experts estiment que si un tel signal radio avait été reçu en provenance d'une autre galaxie, il aurait été classé parmi les FRB, sans hésitation.

    Ce qui déconcerte toutefois les astronomes, c'est qu'ils ont également observé, pour SGR 1935+2154, une émission dans les rayons X. Rien de surprenant, venant d'un magnétar. Mais un tel phénomène n'a jamais encore été observé pour des FRB extragalactiques. Peut-être tout simplement parce qu'il serait indétectable depuis notre Terre.

    Randy Hooks@1HubbleRadio

    ATel #13696: Insight-HXMT X-ray and hard X-ray detection of the double peaks of the Fast Radio Burst from SGR 1935+2154 http://www.astronomerstelegram.org/?read=13696  via @astronomerstel

    17:10 - 2 mai 2020

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    SGR 1935+2154 est placé sous étroite surveillance.

    Les astronomes continuent donc de surveiller SGR 1935+2154 de très près. Ils doivent notamment analyser son spectre d'émission au moment de la salve radio. Afin de le comparer à ceux enregistrés pour des FRB connus. S'ils coïncident, ce sera peut-être la preuve qu'une partie au moins des FRB sont dus à des magnétars. Mais cela n'exclura pas la possibilité qu'il existe d'autres sources. Car les FRB répertoriés jusqu'alors présentent des caractéristiques différentes qui pourraient très bien résulter d'origines différentes.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/sursaut-radio-rapide-puissant-signal-radio-provenance-voie-lactee-ete-detecte-premiere-fois-80854/?fbclid=IwAR0S-OdFPKTFyyoQWufjeJVdKzw79izPKAPyhsjmyTlyZQZ7-WHYRhROWE4#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 20.04.2020: Actualité de l'astronomie / L’Univers serait-il inhomogène ?

    L’Univers serait-il inhomogène ?

     

     

    Des observations d’amas de galaxies grâce à plusieurs satellites sensibles aux rayons X pourraient être interprétées dans ce sens, remettant en cause le principe fondateur de la cosmologie, en attendant confirmation.

    Il est des principes fondateurs qui pourraient un jour vaciller, et les cosmologistes ne se privent pas de les tester, c’est ce qui fait la force de leur discipline. Pour preuve, le travail mené par une équipe allemande à partir d’observations effectuées grâce à différents satellites sensibles aux rayons X, publié dans la revue . Ces astrophysiciens ont testé le fameux "principe cosmologique", à la base de la discipline du même nom. Il s’agit du fait que l’Univers est homogène et isotrope et n’a pas de direction privilégiée. Autrement dit, l’apparence de l’Univers ne devrait pas dépendre de la position de l’observateur.

    Amas de galaxies

    Les résultats de l’équipe allemande sont fondés sur des données qui proviennent de trois satellites : , et le fruit d’une collaboration menée par l’Allemagne. En tout, 800 amas de galaxies ont été observés grâce à ces satellites. Puisque le gaz très chaud des amas émet des flots de rayons X, les satellites X ont pu mesurer leur température. En principe, les amas ayant la même température, et situés à la même distance, devraient briller de la même manière… Or, selon la direction d’observation, ils présentent des luminosités différentes de 30%. Comme s’ils étaient situés plus près ou plus loin qu’attendu, ce qui ferait varier leur luminosité. Or, sachant que l’Univers est en expansion, cela pourrait signifier une variation de 15% du taux d’expansion selon les directions observées ! Alors que d’après le principe cosmologique, cette expansion devrait être identique dans toutes les directions. Si ce résultat est confirmé, il bouleverserait notre compréhension du Cosmos…

    Local ou global

    "Il y a d’autres hypothèses à examiner avant d’en arriver là", reconnaît Florian Pacaud, à l’ et co-signataire de . Car plusieurs effets pourraient expliquer ce résultat sans toutefois chambouler le principe cosmologique. D’abord il y a le coup de l’effet local. Car même si l’Univers est en expansion dans son ensemble… localement, le[...]

    Lire la suite sur:  https://www.sciencesetavenir.fr/espace/astrophysique/l-univers-serait-il-inhomogene_143543

     

    Source: sciencesetavenir.fr

     

  • LE 7.03.2020: Actualité de l'astronomie / La Voie lactée est voilée à cause d'une collision en cours avec une autre galaxie.

    La Voie lactée est voilée à cause d'une collision en cours avec une autre galaxie

     

    Journaliste

    L’image contient peut-être : nuit

    Voilà des années que les astronomes se demandent pourquoi notre Voie lactée est déformée. Des données de la mission Gaia (ESA) suggèrent aujourd'hui que la distorsion observée pourrait être causée par une collision en cours avec une autre galaxie.

    Depuis la fin des années 1950, les astronomes savent que le disque de la Voie lactée n'est pas plat. Il est courbé vers le haut d'un côté et vers le bas de l'autre. Une forme qu'ils ont tenté d'expliquer par l'influence de champs magnétiques intergalactiques ou d'effets de halo de matière noire. Mais aujourd'hui, des chercheurs de l'Agence spatiale européenne (ESA) avancent une autre hypothèse. Cette forme particulière serait le résultat d'une collision galactique en cours.

    Ces chercheurs ont en effet analysé les données fournies par la mission Gaia. Une mission dédiée à la mesure de la position, de la distance et du mouvement des étoiles. Et ils y ont découvert que la déformation de la Voie lactée se déplace avec le temps. Un peu comme une toupie qui vacille autour de son axe. Les astronomes parlent de phénomène de précession.

    Surtout, la vitesse à laquelle la déformation évolue - elle ferait un tour de la Voie lactée en 600 à 700 millions d'années - est plus rapide que ce que des champs magnétiques intergalactiques ou un halo de matière noire pourraient produire. De quoi encourager les astronomes à chercher du côté d'un phénomène plus puissant. Comme une collision galactique.

    Le disque de notre Voie lactée oscille un peu comme une toupie. © Stefan Payne-Wardenaar, ESA

    Identifier la galaxie responsable

    La mission Gaia avait déjà mis au jour des preuves de collisions entre la Voie lactée et d'autres galaxies, dans un passé récent ou lointain. Celles-ci ont été observées dans les modèles de mouvement de grands groupes d'étoiles. Même des milliards d'années après le cataclysme. Les astronomes attendent désormais la prochaine publication de données - prévue plus tard cette année ainsi que l'année prochaine - pour préciser leurs résultats.

    Car ils ignorent encore quelle galaxie pourrait être responsable de la déformation de la nôtre. Peut-être la galaxie naine du Sagittaire, une galaxie en orbite autour de la Voie lactée. Elle est supposée avoir traversé notre Galaxie plusieurs fois déjà. Et elle pourrait être en train d'être absorbée par la Voie lactée.

    Mais pas de risque pour nous. « À l'endroit où se trouve notre Soleil, l'amplitude de la distorsion est faible », explique Eloisa Poggio, chercheuse à l'observatoire astrophysique de Turin (Italie) dans un communiqué de l'ESA. « Nos mesures concernent surtout les parties extérieures du disque galactique, à 52.000 années-lumière du centre galactique, voire plus. »

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/voie-lactee-voie-lactee-voilee-cause-collision-cours-autre-galaxie-79850/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

     

  • LE 23.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Nouveaux indices qu’un trou noir géant se cache au centre de la Voie lactée.

    Nouveaux indices qu’un trou noir géant se cache au centre de la Voie lactée

     

    Journaliste

    Les trous noirs sont par définition plutôt difficiles à observer. Mais des chercheurs pensent aujourd'hui voir, dans les mouvements étranges d'un nuage de gaz, des indices de la présence d'un trou noir géant. Le tout dans le cœur de la Voie lactée.

     

    Capture trou noire 2

     

    La preuve formelle de l'existence de trous noirs géants n'a pas encore été faite. Mais quelques candidats ont été présentés par les astronomes. Il a ainsi été suggéré que plusieurs galaxies naines pourraient en abriter. Ou qu'il s'en cacherait au cœur de la Voie lactée. Et des chercheurs ont peut-être justement mis au jour un nouveau candidat dans notre Galaxie.

     

    Rappelons qu'il existe trois grandes catégories de trous noirs. Les astronomes appellent trous noirs de masse stellaire ceux dont la masse ne dépasse pas 100 fois la masse du Soleil. Pour entrer dans la catégorie des trous noirs supermassifs, un trou noir doit, en revanche, présenter une masse colossale de plus de 100.000 fois celle du Soleil. Entre les deux, autour de 1.000 à 100.000 masses solaires, se situeraient des trous noirs géants, que les astronomes qualifient aussi tout simplement d'intermédiaires.

    Et dans leur quête de ces objets insaisissables, l'attention de chercheurs de l'Observatoire astronomique national du Japon a été attirée par des mouvements inhabituels de nuages de gaz à proximité du centre de la Voie lactée. Les astronomes peinent encore à expliquer l'origine de tels nuages de gaz se déplaçant à grande vitesse. Parmi les hypothèses qu'ils avancent : celle que ces nuages orbitent autour d'objets quasi ponctuels de 10.000 fois la masse de notre Soleil.

    Pour étudier leur nuage de gaz, les chercheurs de l’Observatoire astronomique national du Japon ont exploité les capacités du Grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama (Alma) au Chili. © Alma (ESO, NAOJ, NRAO)

    Pour étudier leur nuage de gaz, les chercheurs de l’Observatoire astronomique national du Japon ont exploité les capacités du Grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama (Alma) au Chili. © Alma (ESO, NAOJ, NRAO) 

    Un résultat qui demande confirmation

    Les chercheurs imaginent donc que l'objet responsable de ces étranges mouvements de gaz au cœur de la Voie lactée pourrait n'être autre qu'un trou noir géant dormant. Un trou noir qui ne dévore pas de matière. Un trou noir qui n'est trahi par aucun rayonnement détectable. Il s'agirait ni plus ni moins que du cinquième candidat trou noir géant dans le centre de notre Galaxie.

    Un objet de 10.000 fois la masse du Soleil

    C'est plus précisément en étudiant HCN-0.085-0.094, un nuage de gaz se déplaçant à grande vitesse dans le centre de notre Galaxie, que les astronomes ont été alertés. Ce nuage se décompose en fait en trois amas de gaz. Et l'un d'entre eux semble tourbillonner - sans toutefois vouloir être accrété - autour d'un objet quasi ponctuel de 10.000 masses solaires.

    Pourtant, lorsque les astronomes pointent leurs instruments dans cette direction : rien. S'agit-il d'un trou noir géant ? Les chercheurs ne sont pas en mesure de l'affirmer avec certitude. Mais si c'était le cas, cela leur permettrait sans doute de mieux comprendre non seulement comment de tels trous noirs intermédiaires se forment - et même comment se forment les trous noirs supermassifs - ainsi que comment et en quelles proportions ils se répartissent dans la Voie lactée.

     

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • Au centre de la Voie lactée, un nuage de gaz semble tourbillonner autour d’un objet de 10.000 masses solaires.
    • Un objet qui reste invisible aux observations.
    • Les astronomes soupçonnent la présence d’un trou noir géant.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/trous-noirs-nouveaux-indices-quun-trou-noir-geant-cache-centre-voie-lactee-61253/?fbclid=IwAR10yhMKd8n4dO5D1DVSg-lcpHFY51YkjSlnsRjQKZQyiSypZJtG-dKnYSk#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 4.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Combien de galaxies sont dans notre groupe?

    Combien de galaxies sont dans notre groupe?

     

    Trois grandes galaxies et des dizaines de petites forment le groupe local.

    Par David J. Eicher  | Publication: lundi 1 juillet 2019

    SUJETS CONNEXES: LES PLUS GRANDS MYSTÈRES | GROUPE LOCAL | GALAXIES

    LocalGroup

    LE GROUPE LOCAL.  La plupart des galaxies voisines qui composent le groupe local sont des nains qui se regroupent autour des deux grandes spirales: M31 et la Voie lactée. Cette illustration donne des distances en années-lumière pour tous les membres établis.

    Astronomie : Roen Kelly

    Notre galaxie de la Voie lactée roule dans le groupe local de galaxies dans un coin relativement calme du cosmos. 

    Le vaste amas de galaxies de la Vierge, à environ 55 millions d'années-lumière, joue le centre-ville de nos boondocks. Le groupe de la Vierge possède 2 000 «univers insulaires» incroyables. Notre petit groupe local, en revanche, contient environ 50 galaxies confirmées et peut-être 30 galaxies non confirmées, pour la plupart des nains peu impressionnants.

    De nombreuses galaxies, peut-être la plupart, existent en si petits groupes dispersés dans le cosmos. Le groupe local s'étend sur près de 10 millions d'années-lumière et seules trois grandes galaxies s'y trouvent. La plus importante, la galaxie d'Andromède (M31), est une spirale expansive dont le magnifique disque s'étend sur 140 000 années-lumière. Ensuite, la Voie lactée, avec un disque s'étendant sur 120 000 années-lumière. La troisième spirale du groupe, la Galaxie Pinwheel (M33), mesure 60 000 années-lumière de diamètre. 

    Les autres membres du groupe local comprennent des irrégularités, des elliptiques et des galaxies naines de formes diverses, dont la plupart sont assez petites. Les deux grands gars du bloc, Andromeda et la Voie lactée, ont chacun un entourage de galaxies satellites. Andromède héberge les elliptiques M32 et NGC 205, l'elliptique nain NGC 147 et une flopée de galaxies sphéroïdales naines dont NGC 185 et Andromède I, II, III, V, VI, VII, IX et X - pour n'en nommer que quelques-unes.

    La Voie lactée contient les grands et les petits nuages ​​magellaniques, tous deux irréguliers, ainsi que de nombreuses galaxies naines. Les plus importants se trouvent à Boötes, Canis Major, Carina, Draco, Fornax, Sagittarius, Sculptor, Sextans, Ursa Major et Ursa Minor. 

    Les galaxies du groupe local sont probablement nées il y a plus de 13 milliards d'années lorsque les premiers amas de matière se sont accumulés en protogalaxies. Lorsque ces amas se sont comprimés, des étoiles se sont formées et ont allumé leurs feux de fusion nucléaire. Lorsque les premières étoiles et amas ont émergé de l'âge sombre d'un milliard d'années qui a suivi le Big Bang, le groupe local ne s'étendait que sur 600 000 années-lumière. Étant si proches les unes des autres, les galaxies ont fusionné plus souvent à l'époque. De telles fusions peuvent avoir construit la Voie lactée sur 100 protogalaxies ou plus.

    Ce processus continue: notre galaxie est en train de déchiqueter et de dévorer la galaxie sphéroïdale naine du Sagittaire, et elle finira par absorber les deux nuages ​​magellaniques. En outre, dans environ 4 milliards d'années, la galaxie d'Andromède et la voie lactée entreront en collision dans un choc de feux d'artifice qui, à terme, créera une seule galaxie désordonnée qui finira par s'installer comme un elliptique géant. 

    L'observation des galaxies du groupe local donne aux astronomes un microcosme - un laboratoire à portée de main qui représente l'univers dans son ensemble. Une substance que les astronomes appellent la matière noire représente 26% du contenu de l'univers, mais pour l'instant, personne ne sait ce que c'est. En utilisant une technique appelée lentille gravitationnelle, les astronomes ont parcouru le halo de la Voie lactée et exclu plusieurs candidats présumés. 

    De même, les astronomes utilisent les galaxies les plus proches pour étudier où se forment les trous noirs. Ce qu'ils ont trouvé dans notre voisinage galactique correspond bien aux observations dans des galaxies plus éloignées.

    Source: http://www.astronomy.com
    Lien: http://www.astronomy.com/magazine/greatest-mysteries/2019/07/49-how-many-galaxies-are-in-our-group?utm_source=asyfb&utm_medium=social&utm_campaign=asyfb&fbclid=IwAR18uiRQ_THnRjFPtaAQ263aze5_Ky6sk2AtUkUBoV6aygYQJZ3maQbYYIs