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  • LE 23.11.2020: Actualité de la météo/ Météo du lundi 23 novembre : grisaille au nord, ciel tout bleu au sud A 11H28

     

     

    Demain 146

     

    Ce lundi 23 novembre, les conditions évoluent peu par rapport à dimanche, avec toujours de nombreux nuages dans le nord et davantage de soleil au sud. Avec le gel matinal, des brouillards givrants se sont formés dans le Centre-Est et localement dans la vallée de la Garonne.

    A retenir

    - le temps, toujours contrasté entre le nord et le sud du pays

    - les gelées, en atténuation par rapport à dimanche matin

    - des nuages bas et brouillards matinaux, parfois givrants, plus lents à se dissiper que dimanche

    -  quelques bruines ou crachins possibles entre le nord de la Bretagne et les Ardennes

    Contexte général

    La France demeure sous influence anticyclonique. Néanmoins en marge de perturbations circulant sur les îles britanniques, des nuages débordent toujours sur le nord du pays et apportent quelques faibles bruines éparses. Les brouillards présents le matin dans le val de Saône et les plaines d'Aquitaine ont parfois un peu de mal à se lever en raison de l'absence de vent.

    Détails par régions

    De la Bretagne à la Normandie jusqu'aux Hauts-de-France et au nord de l'Alsace-Lorraine  en passant par le bassin parisien et la Champagne-Ardenne, les nuages dominent très nettement. et peuvent s'accompagner de quelques bruines, notamment ce matin. Il fait moins froid que dimanche avec en moyenne 9°C ce matin puis jusqu'à 12°C l'après-midi, une température globalement de saison.

    Des Pays de la Loire au sud de l'Alsace en passant par val de Loire, le ciel demeure voilé et parfois très nuageux. Les gelées sont plus limitées que dimanche matin. L'après-midi, il fait de 8 à 11°C, de la plaine d'Alsace au pays nantais.

    Du nord de l'Auvergne-Rhône-Alpes à la Bourgogne au Jura, la matinée se déroule sous un ciel voilé mais avec de nombreux brouillards givrants dans le val de Saône jusqu'en banlieue lyonnaise. L'après-midi, le soleil domine facilement. Les gelées sont fréquentes ce matin, avec -3 à 0°C en plaine. L'après-midi il fait frais ou froid en val de Saône avec seulement 6°C, région plongée dans le brouillard mais jusqu'à 12°C dans la région de Grenoble ou clermontoise.

    Partout ailleurs, il fait beau mais avec des nuances. Dans les plaines d'Aquitaine et certaines vallées du Massif central, les brumes et les brouillards peuvent se montrer localement tenaces et parfois givrants comme à Agen où il faisait -1°C et retarder ainsi le retour du soleil. Ce matin, les gelées sont fréquentes avec -3 à 0°C. L'après-midi, il fait assez doux sous 12 à 16°C, un peu moins sous les nuages récalcitrants de la vallée de la Garonne. En Corse, il fait plus doux avec localement des pointes vers 17 à 18°C.

     

    SOURCES LA CHAINE METEO

  • Actualité de l'astronomie du 23.11.2020 / Vie extraterrestre : elle a besoin d'éléments radioactifs, mais pas trop non plus !

    Vie extraterrestre : elle a besoin d'éléments radioactifs, mais pas trop non plus !

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

    Capture exoplanet

    Publié le 15/11/2020

    Parce qu'ils sont produits par des événements cosmiques rares, l'uranium et le thorium se retrouvent en des quantités très variables d'un système stellaire à l'autre. Et des chercheurs notent aujourd'hui que les abondances de ces éléments radioactifs à longue vie pourraient jouer un rôle crucial dans l'habitabilité des planètes rocheuses.

    Pour évaluer l'habitabilité d’une planète, les astronomes se basent essentiellement sur ce qu'ils en connaissent de notre exemple particulier. Ainsi la présence d'eau liquide est évidemment considérée comme un incontournable. Aujourd'hui, des chercheurs de l’université de Californie à Santa Cruz (États-Unis) suggèrent que l'abondance d'uranium et de thorium -- des éléments radioactifs à vie longue -- apparaît, pour une planète rocheuse, comme un facteur clé de cette habitabilité.

    Les chercheurs expliquent en effet que sur Terre, la décroissance des éléments radioactifs tels que l'uranium et le thorium fournit suffisamment de chaleur pour, d'une part, entraîner la tectonique des plaques et d'autre part, générer un champ magnétique persistant. « Il a longtemps été spéculer que le chauffage interne de la Terre entraîne la tectonique des plaques, ce qui crée un cycle du carbone et une activité géologique comme le volcanisme, qui produit une atmosphère », précise Natalie Batalha, astrophysicienne, dans un communiqué. « Et la capacité de retenir une atmosphère est liée au champ magnétique -- qui par ailleurs nous protège directement des vents solaires et des rayons cosmiques --, qui est également entraîné par le chauffage interne. »

    Lorsque l'abondance en uranium et en thorium est trop importante, les simulations montrent que la planète ne parvient pas à maintenir un effet dynamo. Les éléments radioactifs se retrouvent en effet dans le manteau. Cette chaleur excédentaire agit comme un isolant qui empêche le noyau de monter suffisamment en température pour que des mouvements convectifs produisent un champ magnétique. Une activité volcanique trop importante nuit également au développement de la vie. À l'inverse, lorsqu'uranium et thorium se font trop rares, la planète apparaît comme géologiquement morte.

    Sur cette illustration, la planète du milieu est une planète semblable à la Terre dans son abondance d’uranium et de thorium. En haut, une planète présentant plus d’éléments radioactifs. En bas, une planète géologiquement morte. © Melissa Weiss, Université de Californie

    Sur cette illustration, la planète du milieu est une planète semblable à la Terre dans son abondance d’uranium et de thorium. En haut, une planète présentant plus d’éléments radioactifs. En bas, une planète géologiquement morte. © Melissa Weiss, Université de Californie 

    Des éléments radioactifs pour cibler les systèmes planétaires d’intérêt

    Pour poursuivre leurs travaux, les chercheurs doivent désormais envisager de développer leurs modèles et de rentrer dans les détails de la question. Ils doivent aussi identifier les régions où les éléments radioactifs mentionnés sont créés. Notamment lors de collision d’étoiles à neutrons, des événements somme toute relativement rares.

    Les astronomes peuvent compter sur la spectroscopie pour accéder à l'abondance des différents éléments qui constituent une étoile. L'europium est l'un des éléments faciles à observer dans les spectres stellaires et justement, il est créé par le même processus qui donne naissance à l'uranium et au thorium. Il peut donc servir de traceur de la variabilité de ces éléments dans les étoiles de la Voie lactée.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-vie-extraterrestre-elle-besoin-elements-radioactifs-mais-pas-trop-non-plus-84166/?fbclid=IwAR2S94RTa-SEmLKIEtCX3PFkG1P_ScL6J5MU94SCK14-lvCOXf_laV40kW0&utm_content=bufferb9b47&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • Actualité de l'astronomie du 23.11.2020 / VIDEO. Revivez le lancement du satellite Sentinel-6.

    VIDEO. Revivez le lancement du satellite Sentinel-6

     

    Par Sciences et Avenir avec AFP le 23.11.2020 à 11h17

    Lancement réussi pour le satellite du programme Copernicus de l'Union Européenne dédié à la surveillance de la hauteur des océans.

    Sentinel-6

    Lancement du satellite Sentinel-6, samedi 21 novembre 2020.

    ESA/NASA/SPACEX

    Le satellite Sentinel-6 Michael-Freilich, du programme Copernicus de l'Union Européenne, a été lancé avec succès samedi 21 novembre 2020 en fin d'après-midi. Il a décollé à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de Vandenberg en Californie. Sa mission sera d'observer les océans. 

    Surveiller le niveau des mers

    Sentinel-6a, c'est son autre nom, est le cinquième et dernier-né d'une lignée de veilleurs du niveau de la mer, depuis 1992 et la mission franco-américaine Topex/Poseidon, une machine développée par le Centre national d'études spatiales (CNES) et la Nasa. Quant la première mission de mesure Topex/Poséidon apportait une précision de quelques centimètres, Sentinel-6a atteint le centimètre grâce à une batterie d'instruments de pointe.

    Le satellite, de la taille d'une petite voiture, dont Airbus Defense and Space a assuré le développement, intègre un altimètre radar, Poséidon-4, fabriqué par Thales Alenia Space France. Il émet une onde vers la surface de la mer, et calcule le temps, donc la distance, qu'elle met pour lui revenir. Reste à calculer précisément la position du satellite. Comme l'a expliqué à l'AFP Selma Cherchali, cheffe du programme des sciences de la Terre au CNES, qui apporte son soutien technique à la mission, les performances de cet altimètre "passent en particulier par la précision de la restitution de l'orbite" du satellite. Elles reposent sur une technique développée par le CNES, appelée Doris, et deux systèmes américains fournis par la Nasa-JPL.

     

    Lancement de Sentinel-6. Crédit : Nasa/JPL.

     

     

    Océan digital

    Sur presque trente ans, le niveau moyen de la mer a augmenté d'environ 8 cm. Un chiffre en apparence minime mais traduisant des effets environnementaux et climatiques d'ampleur, comme la fonte des glaciers et banquises et le réchauffement climatique. "Ce qui est très important est d'être capable de regarder les accélérations, les évolutions (du niveau des océans, ndlr), pour voir si certains scénarios de rupture du changement climatique, qui sont en cours dans l'Arctique en particulier, vont se réaliser", a dit Alain Ratier, directeur d'Eumetsat, l'agence européenne d'exploitation des satellites météorologiques. Elle est avec son équivalent américain, la NOAA, un des partenaires de la mission.

    Sentinel-6a est une des composantes du programme européen d'observation de la terre Copernicus. Il vient compléter, pour les océans, la gamme d'observations déjà fournies par les deux satellites Sentinel-3. Leurs données sont d'accès libre et présentées à l'utilisateur final par le délégataire de la commission européenne, Mercator Ocean, a expliqué son directeur Pierre Bahurel, lors d'un point de presse avant le lancement. Elles sont intégrées, avec des données comme la température ou la salinité de l'eau, dans un "modèle de description d'océan digital avec une vingtaine de variables essentielles pour générer des produits qui vont servir une grande gamme d'applications", a-t-il dit. Des produits proposés à ses 25.000 abonnés, et téléchargés à parts égales par les secteurs privé, public-opérationnel et académique-scientifique.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/video-revivez-le-lancement-du-satellite-sentinel-6_149355

  • Actualité de l'astronomie du 22.11.2020 / Avec l'élection de Joe Biden, les candidatures sont ouvertes pour la tête de la Nasa.

    Avec l'élection de Joe Biden, les candidatures sont ouvertes pour la tête de la Nasa

     

    Par Sylvie Rouat le 20.11.2020 à 11h54

    A la suite de l'élection de Joe Biden à la présidence des Etats-Unis, Jim Bridenstine, l'actuel administrateur de la Nasa a annoncé sa démission. Kendra Horn, madame Espace au Congrès, brigue le poste.

    Kendra Horn

    Au pupitre, Kendra Horn. La présidente du sous-comité de l'espace au Congrès américain souhaite succéder à Jim Bridenstine à la tête de la Nasa.

    ZACH GIBSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP

     

    La victoire de Joe Biden à l"élection présidentielle américaine de 2020 n’est toujours pas reconnue par Donald Trump que déjà les pions de l'échiquier politique commencent à bouger. Notamment dans le domaine spatial. Au lendemain de l'élection, l'actuel administrateur de la Nasa, Jim Bridenstine, nommé par le milliardaire républicain et moteur du retour à la Lune d'ici quatre ans, a annoncé sa démission après l'investiture du nouveau président démocrate, le 20 janvier 2021. Bingo ! Dès le 16 novembre 2020, une première candidature pour le remplacer a émergé : Kendra Horn, présidente du sous-comité de l'espace au Congrès américain a exprimé médiatiquement son intérêt à jouer un rôle dans l'administration Biden pour les questions spatiales. Et pourquoi pas à la tête de la Nasa ? Tel est son souhait.

     

    L'administration Trump, généreuse pour le spatial

    Si le rêve de Kendra Horn devenait réalité, elle aurait en charge un programme spatial qui a bénéficié ces dernières années des mannes de l'administration Trump, pour qui le spatial était l'une des faces de la « grandeur » américaine. Le budget de la Nasa est ainsi passé de 19,65 milliards de dollars en 2017 à 22,629 milliards de dollars en 2020. Ce qui a permis d'élaborer le programme Artemis, qui vise à ramener des astronautes sur la Lune d'ici 2024 (date butoir unanimement considérée comme impossible à tenir). Le lanceur lourd SLS -  version 21e siècle de Saturn V, la fusée du programme lunaire Apollo - est en chantier, comme la capsule de vol habité Orion. Ces deux segments essentiels du programme devraient faire leurs premiers essais dans les prochains mois (2021, voire 2022). Compte tenu de l'énorme investissement humain et financier de ces deux éléments dans ce programme, il est peu probable qu'ils soient menacés.

     

    La politique américaine en matière de vols habités survit difficilement aux changements de présidence

    Kendra Horn aurait également en charge d'édifier l'organisation de l'US Space Force, une composante militaire du spatial décidée par Trump comme sixième branche des forces armées et financée par le Pentagone. Ce programme est regardé comme une fanfaronnade de l'administration Trump par les démocrates : l'US Air Force assure en effet déjà tous les rôles de cette nouvelle branche de l'Armée. Supprimer cette décision pourrait être un moyen simple de faire des économies­, à l'heure du Covid-19. L'avenir des projets spatiaux sous l'ère Biden demeure donc incertain : le nouveau président élu est en effet demeuré atone sur le sujet durant sa campagne. L'histoire a aussi montré que la politique américaine en matière de vols habités survit difficilement aux changements de présidence. La bonne nouvelle, c'est que Joe Biden souhaite se réinvestir dans l'accord de Paris sur le climat, "une urgence" a-t-il déclaré. La Lune ou la survie de l"humanité, c'est probablement tout choisi pour les Démocrates !

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/exploration/qui-pour-diriger-la-nasa-sous-la-presidence-de-joe-biden_149297