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LE 20.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Chassez les signaux extraterrestres dans la plus grande masse de données.

Chassez les signaux extraterrestres dans la plus grande masse de données jamais publiées par Seti

 

Journaliste

Depuis plusieurs années maintenant, le projet Breakthrough Listen est à l'écoute de signaux extraterrestres. À ce jour, aucune technosignature n'a été identifiée. Mais peut-être s'en cache-t-il dans la masse colossale de données livrées récemment au public. Prêts à chercher une aiguille dans une botte de foin ?

Breakthrough Listen, c'est un projet destiné à traquer les signaux extraterrestres. En juin 2019, l'équipe du projet dressait le bilan de ses trois premières années de chasse aux technosignatures. Des milliers d'heures d'observations sur des milliards de canaux de fréquence. Mais rien. Pas une seule trace d'un signal artificiel provenant des étoiles. Pas de quoi non plus décourager les chercheurs. Ils l'avaient déjà fait en juin dernier. Ils viennent de rendre publique une nouvelle batterie de données. Près de deux pétaoctets d'émissions radio, cette fois, en provenance du plan galactique et de la région centrale de notre Voie lactée.

Des données brutes, pour la plupart. Dans un spectre de fréquences comprises entre 1 et 12 gigahertz. Livrées avant même d'être passées au crible des astronomes professionnels. « Nous espérons que ces données révèleront quelque chose de nouveau et d'intéressant, que ce soit une autre vie intelligente dans l’Univers ou un phénomène astronomique naturel encore inconnu », commente Matt Lebofsky, administrateur, dans un communiqué de l’université de Berkeley (États-Unis).

Le saviez-vous ?

L’Institut Seti et l’observatoire national de radioastronomie (NRAO) ont également annoncé leur volonté d’ajouter des capacités spécifiques à la recherche de signaux extraterrestres aux radiotélescopes exploités par le NRAO. Et en premier lieu du côté du Très grand réseau Karl-G.-Jansky (VLA - États-Unis). Une interface destinée à offrir un accès sans précédent au flux de données produit en continu par le télescope pendant qu’il balaie le ciel.

Et ce n'est pas un hasard si elles se concentrent sur le centre de la Voie lactée. Les astronomes sont unanimes à ce sujet. C'est dans une région dense en étoiles que la probabilité de détecter un technosignal est la plus élevée. Au-delà de cela, « si une civilisation avancée voulait placer une balise quelque part, le centre galactique serait un bon endroit pour le faire, précise Andrew Siemion, dans le même communiqué. Il est extraordinairement énergique, donc on pourrait imaginer que si une civilisation avancée voulait exploiter beaucoup d'énergie, elle pourrait en quelque sorte utiliser le trou noir supermassif qui se trouve au centre de la Voie lactée ».

Grâce à un système baptisé Cosmic Seti (Commensal Open-Source Multimode Interferometer Cluster Search for Extraterrestrial Intelligence), les chercheurs pourront bientôt exploiter le VLA, Très grand réseau Karl-G.-Jansky (VLA - États-Unis) à la recherche de technosignatures 24 heures sur 24 et 7jours sur 7. © Alex Savello, NRAO

Grâce à un système baptisé Cosmic Seti (Commensal Open-Source Multimode Interferometer Cluster Search for Extraterrestrial Intelligence), les chercheurs pourront bientôt exploiter le  VLA, Très grand réseau Karl-G.-Jansky (VLA - États-Unis) à la recherche de technosignatures 24 heures sur 24 et 7jours sur 7. © Alex Savello, NRAO 

Une part infime de l’espace explorée

En parallèle, l'équipe de Breakthrough Listen a partagé son analyse d'un petit sous-ensemble de données. Les chercheurs se sont en effet penchés sur vingt étoiles proches de notre Système solaire et alignées avec le plan de l'orbite de la Terre de sorte qu'une civilisation avancée pourrait repérer le passage de notre Planète devant le Soleil. Par la méthode du transit, comme nous le faisons pour détecter

Il a ensuite fallu nettoyer les données de toutes les interférences humaines comme les ondes électromagnétiques émises par la téléphonie mobile, par les satellites ou encore par les systèmes GPS. Les chercheurs ont ainsi réduit environ un million de pics radio à quelques centaines seulement. De quoi assurer aux données exploitées une sensibilité telle qu'elle aurait dû permettre de détecter un émetteur d'une puissance similaire aux plus puissants émetteurs terrestres. Mais toujours rien. « Cela nous permet de fixer de nouvelles limites à nos recherches », se consolent les chercheurs.

Selon eux, l'espoir demeure car ce n'est qu'une infime part des endroits et des longueurs d'onde qui a pour l'heure été analysée. « De toutes les observations déjà faites, nous n'en avons probablement exploité que 20 à 30 %. Notre objectif n'est pas seulement d'atteindre les 100 % mais de procéder sur ses données à des analyses itératives », conclut Andrew Siemion.

Collaborez au Breakthrough Initiative en fouillant les deux pétaoctets de données mis à disposition par le Seti.

Illustration. Les chercheurs du programme Breakthrough Listen sont à la recherche de signaux susceptibles d’être émis par des civilisations extraterrestres qui nous rechercheraient eux aussi. © UC Berkeley, Breakthrough Listen

Illustration. Les chercheurs du programme Breakthrough Listen sont à la recherche de signaux susceptibles d’être émis par des civilisations extraterrestres qui nous rechercheraient eux aussi. © UC Berkeley, Breakthrough Listen 

Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/seti-institute-chassez-signaux-extraterrestres-plus-grande-masse-donnees-jamais-publiees-seti-64825/?fbclid=IwAR1z1lnOpZrrTCSVtJqAIXydTnDZTQHKg1wJmswTowBFLXNHCnnwjlKO9uY#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

 

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