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LE 22.01.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Paradoxe de Fermi.
- Par dimitri1977
- Le 22/01/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Paradoxe de Fermi
Laurent Sacco
Journaliste
Le paradoxe de Fermi est un argument que l'on invoque lorsque l'on s'interroge sur la possibilité de l'existence d'une civilisation extraterrestre technologiquement avancée dans la Voie lactée. Il fait l'objet de beaucoup de débats mais étant donné les données actuelles fournies par l'exobiologie - à savoir la découverte des molécules organiques dans les nuages moléculaires et l'existence de très nombreuses exoplanètes potentiellement habitables dans la Voie lactée -, il est difficile d'imaginer que cet argument ne constitue pas une objection extrêmement sérieuse sur l'existence de ces civilisations. Pour le moins, elles seraient très rares et peu durables.
L'argument, selon la légende plus ou moins documentée, remonte à l'année 1950. Alors qu'ils sont occupés à concevoir la bombe à hydrogène, Enrico Fermi et Edward Teller déjeunent avec quelques collègues à Los Alamos. La conversation porte sur la possibilité que les Ovnis - qui commencent à défrayer la chronique aux États-Unis - soient effectivement des engins extraterrestres capables de franchir le mur de la vitesse de la lumière.
Les estimations de Fermi
Habitué aux estimations rapides des ordres de grandeur en physique, Fermi n'aurait pas tardé à évaluer le temps qu'il faudrait à une civilisation croissant dans la Galaxie, selon une loi exponentielle, pour en coloniser toutes les étoiles, et cela même en se déplaçant à une infime fraction de la vitesse de la lumière. Ce faisant, il a sans doute établi rapidement à ce moment-là une équation analogue à la célèbre équation de Drake du programme Seti.
Sa conclusion semble sans appel, si une telle civilisation existait, elle devrait être là ! Comme Fermi n'a rien publié à ce sujet, nous ne savons pas vraiment ce qu'il avait en tête. Toujours est-il que ce que nous appelons aujourd'hui le « paradoxe de Fermi » prend incontestablement une de ses sources majeures dans un article publié en 1975 par l'astrophysicien états-unien Michael H. Hart. Les raisonnements de base du paradoxe de Fermi y sont exposés ainsi que les diverses conclusions auxquelles ils conduisent.
Enrico Fermi était le dernier théoricien qui connaissait toute la physique de son temps en plus d’être un grand expérimentateur. On lui doit des contributions à la théorie de la relativité générale, la théorie de la désintégration bêta et bien sûr la création de la première pile atomique. Vers la fin de sa vie, il a travaillé sur l’origine des rayons cosmiques en proposant des mécanismes d’accélération. © DP
Une formulation moderne du paradoxe de Fermi
Sous une forme un peu plus développée, l'argument du paradoxe de Fermi est généralement aujourd'hui exposé de la façon suivante.
Il faudrait moins de 100 millions d'années pour qu'une civilisation capable d'atteindre une fraction non négligeable de la vitesse de la lumière (ce qui n'est pas impensable lorsque l'on considère des projets comme Daedalus utilisant des explosions thermonucléaires) ait visité toutes les étoiles de la Voie lactée. Cela suppose notamment que de chaque planète partent de nouvelles missions d'exploration et de colonisation, ce qui conduirait en quelque sorte à une réaction en chaîne (une première planète donnerait deux vaisseaux, qui avec deux autres planètes en donnerait quatre, etc.).
Or, l'âge de la Voie lactée est supérieur à 10 milliards d'années ce qui devrait avoir permis l'apparition de nombreuse civilisations extraterrestres dans la Galaxie depuis des milliards d'années. Elles auraient largement eu le temps de créer un empire galactique dont la Terre ferait partie depuis très longtemps, avant même la naissance de l'humanité. Au minimum, les constructions issues d'empires successifs dans la Voie lactée devraient être partout autour de nous dans le Système solaire.
Cette conclusion est valable même si les civilisations se contentent de ne coloniser qu'une portion de la Voie lactée, à condition bien sûr qu'elles apparaissent en grand nombre et durent assez longtemps. On est donc conduit à penser que l'apparition d'une civilisation technologiquement avancée est fort rare ou pour le moins qu'elle disparaît en général avant de pouvoir se lancer dans le voyage interstellaire.
Depuis des décennies, les tenants des contacts entre E.T. et humains se démènent pour échapper à la conclusion pessimiste issue de l'argument baptisé « paradoxe de Fermi ». Ils supposent par exemple que les civilisations avancées sont bien là mais qu'elles ne se montrent pas afin d'éviter un choc culturel. Le raisonnement est fallacieux puisque le paradoxe de Fermi suppose que la Terre devrait avoir été colonisée bien avant l'apparition de l'homme.
On peut penser aussi que ces civilisations sont rapidement devenues des super IA repliées sur elles-mêmes dans un monde virtuel infiniment plus intéressant que le monde réel, délaissant toute envie de coloniser la Voie lactée.
Source: https://www.futura-sciences.com/
Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/exobiologie-paradoxe-fermi-16354/?fbclid=IwAR0UQIN8ryg_Kpozvf-I7awtOHb4EPaXtgsaMWShmgI8AlSozYFP33Fmkxg#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura -
LE 21.01.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ L'exoplanète WASP-12b sera bientôt avalée par son étoile
- Par dimitri1977
- Le 21/01/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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L'exoplanète WASP-12b sera bientôt avalée par son étoile
Laurent Sacco
Journaliste
On savait que l'exoplanète WASP-12b, une Jupiter chaude, était condamnée à chuter sur son étoile mais des incertitudes sur le temps qui lui restait à vivre demeuraient. On sait maintenant que ce temps est de 3 millions d'années seulement, un temps très court à l'échelle de l'évolution des galaxies, et que le phénomène de migration observé est bien dû à des forces de marée comme prédit il y a environ 25 ans.
Lorsque les Suisses Michel Mayor et Didier Queloz ont annoncé en octobre 1995 la découverte de 51 Pegasi b, découverte qui leur a valu le prix Nobel de physique en 2019, la surprise fut grande. La première exoplanète connue de l'humanité autour d'une étoile de la séquence principale était tout le contraire de ce que l'on attendait et de ce que l'on cherchait. Il s'agissait d'une géante gazeuse du type aujourd'hui appelé « Jupiter chaude », c'est-à-dire une exoplanète d'une taille comparable à celle de Jupiter dans le Système solaire mais qui, de façon surprenante, se trouvait très éloignée de son point de formation supposé, au point d'être si proche de son étoile hôte que sa température d'équilibre de surface dépassait les 1.200 degrés kelvins.
La théorie de la formation des géantes gazeuses implique qu'elles naissent dans des régions froides des disques protoplanétaires, au-delà de la fameuse ligne des glaces, là où les poussières sont entourées d'une gangue de glace d'eau et d'autres composés volatils gelés comme le monoxyde de carbone ou le méthane. Il faut donc faire intervenir des migrations planétaires pour expliquer l'existence des très nombreuses Jupiters chaudes détectées par la suite. Mais qui dit migration dit aussi qu'il est possible que certaines exoplanètes ont pu être avalées par leurs étoiles hôtes, peut-être très tôt après leur formation. On se demande d'ailleurs si le jeune Soleil n'aurait pas détruit de cette manière plusieurs superterres.
Le Système solaire est un laboratoire pour étudier la formation des planètes géantes et l'origine de la vie que l'on peut utiliser conjointement avec le reste de l'Univers, observable dans le même but. MOJO : Modeling the Origin of JOvian planets, c'est-à-dire modélisation de l'origine des planètes joviennes, est un projet de recherche qui a donné lieu à une série de vidéos présentant la théorie de l'origine du Système solaire, et en particulier des géantes gazeuses par deux spécialistes réputés, Alessandro Morbidelli et Sean Raymond. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Laurence Honnorat
WASP-12b est un exemple de Jupiter chaude dont on estimait déjà il y a 10 ans qu'elle était à l'agonie mais il restait des incertitudes quant au temps qui lui restait avant d'être engloutie par l'étoile WASP-12. Comme Futura l'expliquait dans le précédent article ci-dessous, l'exoplanète devait encore avoir 10 millions d'années à vivre mais des mesures plus précises effectuées par des astronomes états-uniens lui donnent maintenant 3 millions d'années de sursis seulement. La taille de l'orbite de WASP-12b que l'on observe à environ 1.400 années-lumière du Soleil dans la constellation du Cocher est en train de diminuer, comme les chercheurs l'expliquent dans un article en accès libre sur arXiv.
Mais quelle est l'origine de ce phénomène ? La réponse, comme souvent en astronomie lorsqu'il s'agit de modification de la taille d'une orbite, la gravitation.
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Des forces de marée dissipatives
En effet, WASP-12b est si proche de son étoile qu'elle boucle son orbite en seulement 26 heures, de sorte que les forces de marée sont très importantes entre les deux corps célestes. Ils se déforment mutuellement de la même façon que la Lune soulève les océans terrestres en créant un renflement. Si la Terre était une planète océan sans rotation, de sphérique elle deviendrait alors ellipsoïdale. C'est le cas de WASP-12b mais il se crée aussi des déformations dans son étoile hôte de sorte qu'apparaissent comme sur Terre des ondes de marée au sein de l'étoile, ce que trahit une légère distorsion de la forme de l'étoile et une oscillation de sa surface.
Une vue d'artiste de WASP-12b déformée par les forces de marée de son étoile. © Nasa Visualization Technology Applications and Development (VTAD)
Tout calcul fait, l'étoile se comporte comme un corps élastique qui est malaxé, et du fait de forces résistant à ces déformations, il se produit une libération de chaleur importante à l'intérieur de l'étoile. C'est un phénomène similaire qui conduit Io, la lune de Jupiter, à être si spectaculairement volcaniquement active.
Mais qui dit chaleur dit énergie, qu'il faut bien prendre quelque part, en l'occurrence, dans l'énergie cinétique de WASP-12b qui va donc continuer à migrer vers son soleil, de la même façon que les forces de frottement d'un satellite orbitant dans la partie ténue de l'atmosphère de la Terre vont le conduire à entrer en collision avec notre Planète bleue.
De façon intéressante, ce taux de dissipation de l'énergie de l'exoplanète renseigne sur le taux de dissipation de chaleur dans son étoile, lequel dépend de la théorie de la structure stellaire. Ce qui nous permet d'obtenir de nouvelles informations sur les lois de cette structure en mesurant la vitesse à laquelle la taille de l'orbite de WASP-12b diminue au cours du temps.
Mais le résultat le plus intéressant dans la nouvelle évaluation du temps qui reste à vivre pour WASP-12b n'est peut-être pas là. Bien sûr, ce phénomène de dissipation par les forces de marée avait été prédit depuis quelques décennies pour les Jupiters chaudes et c'est une bonne chose que l'on puisse le mettre en évidence pour la première fois.
Toutefois, il indique aussi plus généralement que les migrations des Jupiters chaudes peuvent se poursuivre jusqu'à devenir si proches de leurs étoiles que les forces de marée vont les dépouiller d'une large part, voire de la totalité de l'enveloppe qui entoure un cœur rocheux, faisant apparaître d'abord une mini-Neptune chaude et ensuite une superterre.
CE QU'IL FAUT RETENIR
- La découverte des Jupiters chaudes a été une surprise il y a 25 ans et elle a forcé les astrophysiciens à prendre en compte de l'importance des migrations planétaires dans la formation et l'évolution précoce des systèmes planétaires.
- Une des théories impliquant ce phénomène vient de recevoir une confirmation dans le cas de l'exoplanète WASP-12b et elle implique qu'elle sera avalée par son étoile dans 3 millions d'années environ.
- En effet, les forces de marée que crée cette Jupiter chaude dans son étoile hôte dissipent son énergie mécanique sous forme de chaleur et conduisent donc la taille de son orbite à diminuer inexorablement.
- Les forces de marée de l'étoile en retour devraient la dépouiller de son atmosphère pour faire peut-être apparaître d'ici là une superterre, pour le moins une mini-Neptune chaude.
POUR EN SAVOIR PLUS
Wasp-12b, une exoplanète à l'agonie...
Article de Laurent Sacco publié le 03/03/2010.
Six milliards de tonnes à la seconde ! C'est la masse de gaz s'échappant de l'exoplanète Wasp-12b selon des chercheurs du Kavli Institute for Astronomy and Astrophysics (KIAA) à l'Université de Pékin. Cette Jupiter chaude n'en a que pour une dizaine de millions d'années avant de disparaître. C'est la première fois que l'on observe la mort d'une planète...
En 15 ans, depuis la découverte de la première exoplanète, notre vision de la planétologie a radicalement changé. On connaît déjà pas loin de 400 systèmes planétaires dans la Galaxie et la formation des planètes, bien que plus complexe et plus riche qu'on ne l'imaginait, est finalement un processus aussi banal que la formation des étoiles. Pour l'apparition de la vie, la question demeure ouverte mais on a de plus en plus de raisons de penser qu'il doit en être de même. Pour ce qui est de l'apparition d'une vie intelligente, en revanche, on en est encore réduit à des spéculations.
Depuis sa découverte, l'exoplanète Wasp-12b intriguait les astrophysiciens. Elle est située à environ 1.400 années-lumière dans la constellation du Cocher et se trouve en orbite très rapprochée autour d'une étoile semblable au Soleil. Il lui suffit en effet d'un jour pour achever sa révolution autour de son étoile hôte à une distance 75 fois plus petite que celle séparant la Terre et le Soleil.
Or, avec sa masse une fois et demie plus importante que Jupiter, les premiers modèles astrophysiques lui donnaient une taille très similaire à celle de Jupiter. Mais les observations s'obstinaient à lui donner, elles, un volume six fois plus important. Quelle pouvait bien être la cause de ce désaccord ?
Chauffage interne et atmosphère gonflée
On savait, bien sûr, que l'atmosphère de la planète était surchauffée, donc dilatée, en raison de sa proximité à son étoile. Mais cette explication était problématique et insuffisante. Il semblerait bien que la solution ait finalement été trouvée et elle fait intervenir les forces de marée, très importantes à une aussi faible distance de l'étoile.
Avec de telles forces de marée, non seulement la planète doit adopter comme forme d'équilibre celle d'un ballon de rugby mais, surtout, elle doit subir un processus de chauffage interne similaire à celui à l'origine de l'activité volcanique d'une super Io. C'est cette dissipation d'énergie sous forme de chaleur qui ferait gonfler considérablement l'atmosphère de la planète et expliquerait les 2.500 °C de sa surface.
Il en résulterait aussi une perte de masse spectaculaire, toujours à cause des forces de marée : six milliards de tonnes à la seconde !
Selon l'astrophysicienne Shulin Li, du KIAA, Wasp-12b n'aurait plus qu'une dizaine de millions d'années à vivre avant que sa masse ne soit entièrement engloutie par son étoile. Pour le moment, les gaz arrachés à la Jupiter chaude constituent un disque de matière tombant en spiralant vers l'étoile Wasp-12.
Remarquablement, une analyse fine de l'orbite de Wasp-12b indique qu'il doit exister dans ce disque une exoplanète de type super-Terre. À cette distance de l'étoile, il doit probablement s'agir d'une super Io. Un article sur cette découverte a été publié dans Nature et sur arXiv.
Source: https://www.futura-sciences.com/
Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-exoplanete-wasp-12b-sera-bientot-avalee-son-etoile-22819/?fbclid=IwAR35baTSfupoOVMiwXcopZrisrbjbuuEytQzU0VQlQ54GEOt0ycoifkmWKE#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura -
LE 21.01.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ L'étoile Altaïr a enfin un modèle pour sa rotation rapide.
- Par dimitri1977
- Le 21/01/2020
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L'étoile Altaïr a enfin un modèle pour sa rotation rapide.
L'étoile Altaïr, que l'on peut admirer l'été, est connue pour sa rotation très rapide. Pour la première fois, sa modélisation à deux dimensions a pu être réalisée, en incorporant les observations les plus pointues. Et elle révèle qu'Altaïr est bien plus jeune que prévu par des estimations antérieures.
Située à seulement 17 années-lumière de la Terre, Altaïr est une voisine. Étoile de première grandeur dans la constellation de l'Aigle -- avec Véga et Deneb, elle forme les « trois belles de l'été » aussi connues sous le surnom de « triangle de l’été » -- , elle a attiré l'attention des astronomes par sa vitesse de rotation extrême, plus de 100 fois supérieure à celle du Soleil. L'effet centrifuge est tel que son rayon polaire est 20 % plus petit que son rayon équatorial. L'étoile a donc été la cible privilégiée des interféromètres travaillant dans le proche infrarouge depuis la première estimation de son aplatissement par G. van Belle en 2001. L'amélioration successive des techniques interférométriques a permis ensuite d'aboutir à une très bonne image de sa surface.
L'observation d'Altaïr a donc fait durant les deux dernières décennies d'immenses progrès, qui contrastent toutefois avec la faiblesse des modèles la décrivant. On peut cependant comprendre pourquoi : les modèles couramment utilisés pour décrire les étoiles sont à symétrie sphérique et peinent à tenir compte d'un aplatissement centrifuge important.
La rotation rapide d'Altaïr lui donne une forme aplatie. © Ming Zhao, University of Michigan.
Altaïr n’aurait que 100 millions d’années !
Le progrès décisif accompli par une équipe de chercheurs issus du Laboratoire Lagrange (CNRS, Université Côte d'Azur, Observatoire de la Côte d'Azur), du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique (Lesia, Observatoire de Paris-PSL, CNRS, Sorbonne Université / Université Paris Diderot) et de l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP, Université de Toulouse, CNRS, IRAP) a été d'utiliser deux dimensions d'espace pour modéliser Altaïr.
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Ce modèle a été calculé par le code Ester développé à l'Irap, code qui incorpore tous les effets d'une rotation rapide. Les données des instruments interférométriques Pionier et Gravity du VLTI-ESO associées à des données spectroscopiques et sismologiques plus anciennes ont alors permis d'aboutir à un modèle de concordance qui satisfait toutes les contraintes observationnelles connues. Grâce au modèle, nous évaluons maintenant la masse d'Altaïr à 1,86 fois celle du Soleil et donnons une nouvelle estimation de son âge, qui passe de un milliard d'années selon les modèles sphériques à environ 100 millions d'années !
Cette nouvelle jeunesse d'Altaïr aura des conséquences sur notre connaissance de la formation des étoiles au voisinage du Soleil. Plus largement, cette modélisation réussie ouvre la porte à une compréhension plus fine des étoiles massives réputées être les créatrices de métaux dans l'Univers.
Source: https://www.futura-sciences.com/
Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/etoile-etoile-altair-enfin-modele-rotation-rapide-79233/?fbclid=IwAR1Kxeihwp41v3U-em0TzrLR6218jBKZm5fb4dIkRmwGEdq96dfIkY7Bjso#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura -
LE 21.01.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ détermine si la pleine Lune nous rend vraiment fous.
- Par dimitri1977
- Le 21/01/2020
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Pourquoi croyons-nous encore à la «folie» pendant une pleine lune?
La science détermine si la pleine Lune nous rend vraiment fous.
Par Kate Golembiewski | Publication: mercredi 21 août 2019
SUJETS CONNEXES: LA LUNE
La Pleine Lune est associée à un comportement aberrant depuis des siècles.
Aron Visuals / Unsplash
On l'appelle parfois «l'effet Transylvanie». Dans le ciel sombre, les nuages se déplacent, révélant la lueur argentée mystérieuse de la Pleine Lune, et les gens sur Terre en dessous deviennent fous. C'est une histoire qui est répétée par les médecins, les enseignants et les policiers. La science, cependant, dit quelque chose de différent.
Blâmer la Pleine Lune pour un comportement étrange est une tradition séculaire. Au premier siècle de notre ère, le philosophe romain Pline a suggéré que la pleine lune a provoqué la formation de rosée, ce qui a conduit à une augmentation de l'humidité dans le cerveau et qui, a-t-il dit, a conduit à la folie.
L'idée que la Pleine Lune rend les gens fous ne s'est pas démodée avec les toges, cependant - dans les années 1700, un expert juridique britannique et un juge ont écrit: «Un fou, ou non composé mentis, est proprement celui qui a des intervalles lucides, appréciant parfois ses sens et parfois non et cela fréquemment en fonction des changements de la lune. »(Le mot lunatique , en passant, vient du latin luna: lune.)
Dans les années 1970, un livre populaire a postulé que, tout comme la Lune contrôle les marées, son attraction gravitationnelle affecte le ballottement fluide dans le cerveau humain. Même aujourd'hui, vous pourriez entendre des histoires sur les salles de classe d'étudiants qui se conduisent mal et des personnes blessées dans des accidents bizarres autour de la Pleine Lune. Mais il y a un gros problème avec toutes ces théories: elles ne sont pas vraies.Fièvre de la pleine lune
Pendant des décennies, les chercheurs se sont penchés sur les dossiers hospitaliers et les buvards de police, et maintes et maintes fois, ils ont trouvé la même réponse - la Pleine Lune ne semble pas être associée à des choses plus étranges qui se produisent que d'habitude. Pas de remontée des naissances, pas de règles menstruelles synchronisées et pas de folie.
«Je ne suis pas au courant d'une seule découverte reproduite dans la littérature selon laquelle il existe un lien entre la pleine lune et un comportement étrange», explique Scott Lilienfeld, professeur de psychologie à l'Université Emory. Souvent, les études qui font cette affirmation ne résistent pas à l'examen. Dans un article, les chercheurs ont postulé qu'il y avait plus d'accidents de voiture pendant la pleine lune. Plus tard, ils l'ont rétracté après avoir réalisé que beaucoup de ces pleines lunes étaient le week-end, quand plus de gens sont sur la route. Mais malgré le manque de preuves, beaucoup de gens croient encore que la pleine lune rend les choses… étranges.
Mais malgré le manque de preuves, beaucoup de gens croient encore que la pleine lune rend les choses… étranges.The Rising Moon , du peintre britannique Samuel Palmer.
Galerie nationale d'art
Rationalisation de la folie
On ne sait pas exactement d'où vient la superstition. Mais pour défendre les croyants de la «folie», la Lune exerce une certaine influence sur la Terre , de la traction des marées aux cycles d'accouplement des coraux et des vers luisants. Il n'est pas surprenant que les gens se demandent si la Lune pourrait également façonner leur vie.
Lilienfeld note qu'il pourrait y avoir une certaine corrélation au travail, sinon nécessairement une causalité. Avant l'éclairage artificiel, la Pleine Lune aurait pu garder les gens éveillés la nuit, y compris les personnes atteintes de maladies mentales qui sont exacerbées par le manque de sommeil. Le ciel brillant aurait pu les conduire à quitter leurs maisons et à se rassembler, dit Lilienfeld, "Et cela a peut-être provoqué une agitation."
Mais peu importe d'où venait l'idée, il était probablement facile pour les gens de trouver des preuves de leur suspicion que de mauvaises choses étaient arrivées lorsque la Lune était pleine. «Nos cerveaux ont tendance à être prédisposés à voir des modèles, même s'ils n'existent pas réellement», explique Lilienfeld. "Une fois que les gens ont une idée dans leur tête que la Pleine Lune est liée à des comportements étranges, [...] ils peuvent finir par chercher, même involontairement, des cas où il y a une Pleine Lune et quelque chose d'étrange se produit." Nous ne le faisons pas faites attention aux pleines lunes sans incident, mais les étranges se distinguent.
Ce mode de pensée, où nous accordons une attention particulière aux choses qui pourraient être dangereuses ou importantes, est un exemple de ce que les psychologues appellent le biais cognitif. Cela pourrait être intégré à notre façon de penser, comme moyen de se préserver. Si vous marchez dans la forêt et un serpent en forme de quelque chose jaillit à vous, vous sauter hors de la voie dans le cas où il est un serpent. Mais le plus souvent, vous venez de marcher sur un bâton. Il est cependant logique d'évoluer, juste au cas où - notre cerveau fonctionne sur un modèle «mieux vaut prévenir que guérir». Il en va de même pour garder un œil sur la pleine lune.
Et tandis que les biais cognitifs pourraient nous protéger d'une branche / d'un serpent, des superstitions telles que l'attribution de pouvoir à la pleine lune pourraient nous protéger d'une manière différente.
"Le monde est très effrayant, et le monde est imprévisible, et cela peut nous donner un plaisir, un soulagement, de penser que le monde n'est pas aussi incontrôlable, pas aussi imprévisible que nous pourrions le croire", dit Lilienfeld. "Que cela s'applique à la Pleine Lune, je ne sais pas, bien que je soupçonne que tout ce qui nous donne le sentiment que nous pouvons prédire quelque chose pourrait nous fournir une mesure de réconfort psychologique." Les choses se brisent, les gens se brisent, et c'est plus agréable de penser que c'est la faute d'une mauvaise lune qui se lève que le monde est juste un endroit étrange, peu importe à quoi ressemble le ciel.Source: http://www.astronomy.com
Lien: http://www.astronomy.com/news/2019/08/why-do-we-still-believe-in-lunacy-during-a-full-moon?utm_source=asyfb&utm_medium=social&utm_campaign=asyfb&fbclid=IwAR1Ffs_Nzslfc5G5sAkmKw9iUM16lUX_xllfrHpbUBq66kn1Mp9izEEDXPE -
LE 21.01.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/SpaceX : succès du test en vol du système d'abandon de la capsule Crew Dragon
- Par dimitri1977
- Le 21/01/2020
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SpaceX : succès du test en vol du système d'abandon de lancement de la capsule Crew Dragon
Rémy Decourt
Journaliste
SpaceX a testé avec succès le système d'abandon de lancement de la capsule Crew Dragon lors d'un vol spectaculaire qui simulait une panne du lanceur. Il s'agissait de la dernière étape avant que la Nasa autorise un vol habité à destination de la Station spatiale internationale, qui pourrait avoir lieu ce printemps.
Initialement prévu hier, mais reporté à aujourd'hui en raison de vents défavorables et d'un océan trop agité pour permettre les opérations de récupération de la capsule en sécurité, le test d'abandon de lancement a été réalisé avec succès ce dimanche après-midi, à 16 h 30 (heure de Paris). La réussite de ce test était indispensable pour la Nasa qui a besoin d'un véhicule pour effectuer les rotations des équipages de la Station spatiale internationale (ISS), depuis qu'elle a décidé de ne plus acheter des places à bord des capsules russes Soyouz.
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Toutes les séquences du test se sont déroulées à merveille
La capsule, inhabitée, a décollé à bord d'un lanceur Falcon 9 dont l'étage principal avait auparavant été utilisé à trois reprises. Toutes les séquences du test se sont déroulées à merveille. De l'arrêt des moteurs, qui a provoqué l'explosion du lanceur, à la séparation de la capsule et du déploiement des parachutes à l'amerrissage, sans oublier la phase de contrôle d'altitude qui a permis de stabiliser la capsule et de l'amener sur une trajectoire de retour au sol, la capsule Crew Dragon a réalisé un sans-faute. Ces prochains jours, SpaceX et la Nasa vont vérifier la multitude de paramètres enregistrés lors de cet essai, notamment les « chocs » qui se produisent au moment de la séparation, de l'ouverture des parachutes et de l'amerrissage, pour s'assurer que les astronautes à bord ne seront pas trop secoués.
En toute logique, la Nasa devrait certifier le système de transport spatial de SpaceX (le lanceur et la capsule) et autoriser un premier vol habité à destination de l'ISS avec à bord les astronautes de la Nasa, Bob Behnken et Doug Hurley, pour une mission de 14 jours. La date de ce vol, prévu au printemps 2020, sera communiquée ultérieurement. Il pourrait avoir lieu dans deux mois comme l'indiquent des médias américains.
Aujourd'hui, 19 janvier 2020, le test d'abandon de lancement de la capsule Crew Dragon de SpaceX a été réalisé avec succès. © SpaceX
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Un système d'abandon de lancement qui cumule plusieurs heures d'essais au sol et en vol
Si c'est la première fois que SpaceX testait son système d'abandon de lancement avec un lanceur, il faut savoir que ce système a été testé à de multiples reprises depuis 2014. En 2015, une séquence complète a permis de valider le concept depuis un banc de test. À ce jour, plus de 700 tests des moteurs SuperDraco du Crew Dragon ont été réalisés ainsi que 80 tests de parachutes, dont 10 tests complets, c'est-à-dire avec les trois parachutes, de la dernière version du système de parachutes (Mark 3). En avril 2019, lors d'un test préparatoire à cet essai en vol, la capsule qui devait le réaliser a explosé au sol. SpaceX a identifié l'origine de la panne et apporté les améliorations nécessaires.
POUR EN SAVOIR PLUS
SpaceX : ne manquez pas le vol d'essai spectaculaire et crucial de la capsule Crew Dragon
Article de Rémy Decourt publié le 18/01/2020
Dix mois après le vol inaugural et réussi d'une capsule Crew Dragon (Demo-1, mars 2019), SpaceX s'apprête à réaliser un vol d'essai spectaculaire pour tester son système d'abandon de lancement. Ce test est la dernière étape imposée par la Nasa pour montrer que la capsule Crew Dragon, de SpaceX, est capable de transporter des astronautes à bord de la Station spatiale internationale en toute sécurité. S'il réussit, le premier vol habité du Crew Dragon pourrait avoir lieu dès cet été.
Pour démontrer la capacité du Crew Dragon de SpaceX à se séparer en toute sécurité du Falcon 9 dans « le cas peu probable d'une urgence en vol » tiennent à souligner SpaceX et la Nasa, un essai en vol du système d'abandon de lancement de la capsule sera réalisé samedi. Il est à suivre en direct à 14 h 00 (heure de Paris) sur le site Internet de SpaceX et celui de la Nasa. Ce test en vol est un « quitte ou double » pour la Nasa et SpaceX. Un échec plongerait les deux partenaires dans la tourmente et clouerait au sol pendant plusieurs mois, voire plus d'un an, ce système de lancement. À contrario, si le test réussit, la capsule devrait transporter au cours de l'été 2020 les astronautes de la Nasa, Bob Behnken et Doug Hurley, à bord de l'ISS pour une mission de 14 jours.
S'assurer que tout fonctionne avant de faire monter des astronautes à bord
Contrairement aux capsules Soyouz et Shenzhou, qui utilisent une tour d'extraction (aussi appelée tour de sauvetage) pour se séparer et s'éloigner sans risque du lanceur en cas d'urgence pendant les opérations au sol, lors de la mise à feu ou pendant son ascension, le Crew Dragon de SpaceX utilise un ensemble de deux types de moteurs intégrés à la capsule. Ce système d’abandon de lancement compte huit moteurs SuperDraco et seize moteurs Draco. D'une puissance de 73 kilonewtons de poussée, les SuperDraco, à ergols liquides, ne servent qu'à l'éventuelle éjection de la capsule en cas de défaillance du lanceur. Quant aux Draco, avec une poussée de 400 newtons, ils sont seulement utilisés pour les manœuvres orbitales et les corrections d'attitude.
Après le décollage, le Falcon 9 suivra une trajectoire qui imitera une mission du Crew Dragon à destination de la Station spatiale internationale correspondant aux environnements physiques que le lanceur et la capsule rencontreront lors d'une ascension normale. L'abandon de lancement est prévu 1 minute et 30 secondes après le décollage, à MaxQ, c'est-à-dire l'un des moments les plus difficiles du lancement. Lors du décollage, et au fur et à mesure de l'ascension du lanceur, la vitesse et la densité de l'air se combinent pour exercer une pression sur le lanceur dont l'intensité maximale est atteinte environ une minute après le décollage.
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À ce moment là, les neuf moteurs Merlin de l'étage principal du Falcon 9 s'arrêteront tandis que les moteurs SuperDraco de la capsule s'allumeront jusqu'à épuisement de leur carburant. Près de l'apogée, la partie inférieure de la capsule, sur laquelle sont installés des panneaux solaires et des radiateurs, se séparera. Les moteurs Draco se mettront en route de façon à contrôler l'attitude de la capsule et l'amener sur une trajectoire de retour au sol. Après quoi, les parachutes se déploieront pour permettre un atterrissage en douceur dans l'océan Atlantique près des équipes de récupération de SpaceX et de L'U.S. Air force.
Quant au lanceur, il ne pourra pas être récupéré. SpaceX prévoit qu'il se brise en plusieurs morceaux qui tomberont dans l'océan Atlantique où ils seront récupérés.
Source: https://www.futura-sciences.com/
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