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  • Actualité de l'astronomie du 04.01.2021 / Des images inédites des échantillons de Ryugu.

    Des images inédites des échantillons de Ryugu

     

     

    Céline Deluzarche

    Journaliste

     

    Publié le 31/12/2020 à 11h30

    Noël a eu lieu un peu plus tôt cette année pour l'agence spatiale japonaise : la sonde Hayabusa-2 a déposé sur Terre le 6 décembre une petite capsule contenant les échantillons de l’astéroïde Ryugu. Quelque 5,4 grammes de petit grains noirs ont ainsi été récupérés par les scientifiques, bien au-delà du 0,1 gramme requis pour une analyse. L'agence spatiale japonaise vient de dévoiler les images des conteneurs où l'on peut voir des petits cailloux noirs semblables à du charbon. Après la chambre A à la mi-décembre, les chambres B (vide) et C ont été ouvertes le 21 décembre.

    Les grains de la chambre C, plus gros que ceux de la chambre A (l'un des fragments les plus gros mesure jusqu'à 1 centimètre), ont été récoltés lors du second atterrissage de la sonde, ce qui suggère qu'il s'agit de matériel plus profond éjecté lors de la création du cratère.

    La chambre A contient de la poussière noire de petite taille. © Jaxa

    La chambre A contient de la poussière noire de petite taille. © Jaxa 

    Une autre grosse surprise s'est glissée dans la chambre C : un objet « artificiel » dont la nature est encore indéterminée. « Son origine est en cours d'investigation, mais une source probable est de l'aluminium gratté sur la surface de l'échantillonneur du vaisseau spatial lorsque le projectile a été tiré pour briser la roche lors de l'atterrissage », explique l'agence Jaxa.

    C'est la première fois que des fragments d'un astéroïde primitif carboné seront analysés sur la Terre. Ils devraient nous apporter des informations sur la formation du Système solaire et sur la nature de la matière carbonée primitive.

    La chambre C contient un objet artificiel qui ressemble à un bout d’aluminium. © Jaxa

    La chambre C contient un objet artificiel qui ressemble à un bout d’aluminium. © Jaxa 

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/asteroide-ryugu-images-inedites-echantillons-ryugu-3715/?fbclid=IwAR3aJU2fGM0faSJvhKvdR-mWsyu_mDJog3WC0cF-fwvJc8LZxtHAKR-XrfI&utm_content=buffera4854&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • Actualité de l'astronomie du 04.01.2021 / Cette exoplanète « excentrique » aide les astronomes à débusquer l'introuvable planète 9.

    Cette exoplanète « excentrique » aide les astronomes à débusquer l'introuvable planète 9

     

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    L’image contient peut-être : nuit, texte qui dit ’L'exoplan baptisée HD 106906 circule ur une orbite impr obable autour d'une étoile double 336 années-lumière de Terre. Elle offre indices celle que ppell la planète 9 cherchent depuis plusieurs années aux confins notre Système solaire. M Kornmesser, ESA Fermer 日’

    Publié le 03/01/2021

    Pour expliquer les orbites chaotiques de planètes naines aux confins du Système solaire, les astronomes envisagent depuis plusieurs années l'existence d'une « planète 9 ». Elle échappe toutefois toujours aux observations. Mais aujourd'hui, les chercheurs ont mis la main sur une exoplanète dont le comportement se rapproche de celui théorisé pour la « planète 9 ». De quoi apporter un peu plus de crédibilité à l'hypothèse.

    Aux confins de notre Système solaire se joue une histoire étrange. Une série de planètes naines naviguent sur des orbites perturbées. Pour expliquer le phénomène, les astronomes ont avancé l'idée de l'existence dans la région d'une « planète 9 ». Une planète de 10 fois plus grande que la Terre, se déplaçant sur une orbite très excentrique. Mais qui reste hypothétique, car échappant toujours à toute observation.

    Aujourd'hui, l'histoire pourrait avoir fait un pas vers son dénouement. Grâce à des données extrêmement précises recueillies par le télescope spatial Hubble et par la mission Gaia, des astronomes semblent avoir mis la main sur une exoplanète qui se comporte comme ils imaginent que la fameuse « planète 9 » pourrait le faire.

    Elle porte le nom de HD 106906 b. Elle a été découverte en 2013, à 336 années-lumière de la Terre, du côté de la constellation de la Croix du Sud. Sa masse est estimée à quelque 11 fois celle de Jupiter. Ce qui est bien plus que la masse supposée de la « planète 9 ».

    Ce qui rapproche cette exoplanète de la mystérieuse inconnue de notre Système solaire, c'est qu'elle orbite à une distance de sa paire d'étoiles hôtes de 737 unités astronomiques, soit 737 fois la distance entre la Terre et le Soleil ou 25 fois la distance entre Neptune et le Soleil ! Et les chercheurs montrent aujourd'hui que son orbite se révèle en plus très inclinée -- d'un angle compris entre 36 et 44° --, très excentrique -- avec une période de pas moins de 15.000 ans -- et externe au disque de débris qui entourent lesdites étoiles. De quoi montrer que l'hypothèse de la « planète 9 » est possible. Que de telles planètes éloignées peuvent exister et se former dans les 10 premiers millions d'années de la vie d'une étoile.

    Cette image du télescope spatial Hubble montre une orbite possible de l’exoplanète baptisée HD 106906 b, en dehors du disque de débris circumstellaires — l’équivalent de notre ceinture de Kuiper — de son système. Ce disque est, lui-même, déformé, sans doute par des tiraillements gravitationnels induits par la planète. © Nasa, ESA, Meiji Nguyen/UC Berkeley, Robert De Rosa/ESO et Paul Kalas/UC Berkeley et SETI Institute

    Cette image du télescope spatial Hubble montre une orbite possible de l’exoplanète baptisée HD 106906 b, en dehors du disque de débris circumstellaires — l’équivalent de notre ceinture de Kuiper — de son système. Ce disque est, lui-même, déformé, sans doute par des tiraillements gravitationnels induits par la planète. © Nasa, ESA, Meiji Nguyen/UC Berkeley, Robert De Rosa/ESO et Paul Kalas/UC Berkeley et SETI Institute 

    Le jeu des interactions gravitationnelles

    Pour expliquer la configuration actuelle du système HD 106906, les astronomes se reposent sur des images obtenues par l'imageur de planètes Gemini (Chili) du disque de débris entourant les étoiles hôtes de l'étonnante exoplanète. Ils avancent que celle-ci a dû se former bien plus près de ses étoiles. À seulement trois fois la distance Terre-Soleil. Puis « quelque chose s'est produit très tôt -- des interactions gravitationnelles propres au système stellaire binaire -- qui a projeté la planète vers l'extérieur avant que des étoiles de passage -- les astronomes ont identifié trois candidates probables -- stabilisent son orbite et l'empêche de quitter son système d'origine », explique Paul Kalas, chercheur à l'université de Californie, dans un communiqué.

     

    “ Comme une machine à remonter le temps “

    « C'est un peu comme si nous étions face à une machine à remonter le temps, qui nous permet de voir ce qui aurait pu se passer dans notre jeune Système solaire », ajoute-t-il dans le communiqué de l'équipe du télescope spatial Hubble. Des interactions avec Jupiter auraient en effet pu éjecter une planète vers l'extérieur. Mais avec une telle force qu'elle se serait probablement retrouvée à errer dans l'espace, comme une planète vagabonde. Sans l'intervention d'étoiles de passage qui pourrait l'avoir stabilisée sur une orbite éloignée de celles de toutes les planètes du Système solaire pour la muer en « planète 9 ».

    « Si une planète se cache derrière les perturbations observées sur les orbites des objets transneptuniens, elle doit avoir une orbite excentrique inclinée par rapport au plan du Système solaire », confirme Robert De Rosa, membre de l'équipe de l'Observatoire européen austral (Chili). Les astronomes attendent désormais avec plus d'impatience encore, les données que pourra fournir sur HD 106906 b, le futur télescope spatial James Webb.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-cette-exoplanete-excentrique-aide-astronomes-debusquer-introuvable-planete-9-84684/?utm_content=bufferba2dc&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1N2cGXPEbzl6mwG5s31f0Jk1CM5rEL0u3G4O1EsHFVKsueQPPz6A7P-Uk

  • Actualité de l'astronomie du 04.01.2021 / Combien y a-t-il d’étoiles dans la Voie lactée ?

    Combien y a-t-il d’étoiles dans la Voie lactée ?

     

    Xavier Demeersman

    Journaliste

    L’image contient peut-être : nuit, ciel et plein air, texte qui dit ’La Voie lactée photographiée par Serge Brunier © Serge Brunier, Apod’

    Publié le 03/01/2021

    Les étoiles sont sans doute des milliards dans notre Galaxie, la Voie lactée. Mais combien exactement ?

    Par une belle nuit claire, dans d'excellentes conditions n'impliquant aucune pollution lumineuse, un être humain peut compter jusqu'à 3.000 étoiles dans le ciel.

    VOIR AUSSICombien d'étoiles peut-on voir à l'œil nu ?

    Mais cela n'en représente qu'une poignée à l'échelle de toute la Galaxie de 100.000 années-lumière de diamètre. En effet, la grande majorité des étoiles qui la peuplent nous échappent : beaucoup sont trop faibles, trop petites, trop lointaines et aussi cachées par d'épais nuages de poussière... Pour l'essentiel, elles sont massées dans la Voie lactée, la nuée laiteuse qui traverse la voûte céleste.

    La Voie lactée photographiée au-dessus du désert d'Atacama, au Chili, où sont installés plusieurs grands observatoires. Seule une petite fraction des étoiles qui peuplent notre Galaxie sont visibles à l’œil nu. La plupart sont regroupées dans la nuée blanche de ce gros serpent d’étoiles, indistinctes individuellement, et aussi cachées par des nuages de poussière. © ESO, Luis Calçada, Herbert Zodet

    La Voie lactée photographiée au-dessus du désert d'Atacama, au Chili, où sont installés plusieurs grands observatoires. Seule une petite fraction des étoiles qui peuplent notre Galaxie sont visibles à l’œil nu. La plupart sont regroupées dans la nuée blanche de ce gros serpent d’étoiles, indistinctes individuellement, et aussi cachées par des nuages de poussière. © ESO, Luis Calçada, Herbert Zodet 

    Entre 100 et 400 milliards de fois la masse de notre Soleil

    Compter individuellement les étoiles de la Voie lactée est donc un défi impossible à relever. (Idem d'ailleurs pour les autres galaxies que nous devisons.) Aussi ne reste-t-il plus aux astronomes qu'à évaluer leurs populations en s'appuyant sur la masse de ces gigantesques structures. Mais cela ne résout pas tout, car une galaxie n'est pas faite uniquement d'étoiles...

    Il faut au préalable soustraire la matière noire ordinaire éparpillée partout dans la Galaxie -- celle-ci comprend les nuages de poussière sombres, les trous noirs, les naines brunes, la multitude de corps célestes qui entourent les étoiles (planètes, astéroïdescomètes...), etc. -- et la matière noire exotique, dont la nature demeure inconnue.

    Enfin, une fois retirée, on obtient, pour notre Voie lactée, une valeur au minimum de 100 milliards de masses solaires et au maximum de 400 milliards. Mais, évidemment, toutes les étoiles ne sont pas identiques à notre Soleil (en l'occurrence une naine jaune).

    À l'image d'une grande forêt, il y a une diversité des espèces, des végétaux de toute taille et de tout âge... Et ce sont les étoiles les plus petites, comme les naines brunes et les naines rouges qui sont les plus nombreuses. En revanche, les plus grosses, massives et chaudes, sont beaucoup plus rares.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/galaxie-y-t-il-etoiles-voie-lactee-6915/?utm_content=buffer21dc7&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR2X7ATeJfQuv59aCPtqZKVclS7LTCbzetXFcM4IsUXep0yXHbYlcewVqoE

  • Actualité de l'astronomie du 03.01.2021 / Porto Rico annonce investir 8 millions de dollars dans la reconstruction du télescope d'Arecibo,

    Porto Rico annonce investir 8 millions de dollars dans la reconstruction du télescope d'Arecibo

     

    Par Marine Benoit le 31.12.2020 à 14h40

    Par la voix de sa gouverneure Wanda Vazquez, l'île de Porto Rico a annoncé l'allocation de 8 millions de dollars à la reconstruction de l'Obervatoire d'Arecibo, dont le télescope géant s'est tristement effondré le 1er décembre dernier.

    Porto Rico veut reconstruire Arecibo

    Une vue aérienne montrant les dommages subis par l'Observatoire d'Arecibo, à Porto Rico, le 1er décembre 2020. Le radiotélescope qui a notamment servi de lieu de tournage dans un James Bond s'est effondré lorsque sa plateforme de réception de 900 tonnes est tombée de 140 mètres et s'est écrasée sur l'antenne parabolique située en-dessous.

    RICARDO ARDUENGO/AFP

    Le gouvernement portoricain a annoncé lundi 29 décembre 2020 l'allocation de 8 millions de dollars pour reconstruire l'Observatoire d'Arecibo, l'un des plus grands radiotélescopes monodisques du monde, qui s'est effondré début décembre sous l’oeil ému des scientifiques et du grand public qui l’affectionnaient. Le gouvernement de l'île a également déclaré la zone de l'Observatoire "zone historique".

     

    Le gouvernement américain et le secteur privé également à la rescousse

    Lors d'une cérémonie à La Fortaleza, le siège du gouvernement de l'île, la gouverneure Wanda Vazquez a déclaré que l'effondrement du télescope offrait "une grande opportunité pour le reconcevoir", tout en tenant compte des leçons apprises et des recommandations de la communauté scientifique afin qu’il puisse durer dans le temps. Mme Vazquez a déclaré qu'elle et son administration souhaitaient que l'installation redevienne un centre de recherche international comme un pôle d’attraction touristique (chaque année, plus de 100.000 touristes se rendaient sur le site). Les 8 millions de dollars comprendraient également des fonds pour réparer les dommages environnementaux causés par l’effondrement. Des opérations de consolidation et de nettoyage ont d’ailleurs déjà commencé sous la supervision de la Fondation nationale des sciences (NSF), propriétaire de l’Observatoire.

    LIRE AUSSIVIDEO. LES IMPRESSIONNANTES IMAGES DE L'EFFONDREMENT DU TÉLESCOPE D'ARECIBO

    Selon Wanda Vazquez, le gouvernement fédéral américain et le secteur privé devraient également soutenir l’effort financier nécessaire à sa nouvelle conception, à sa reconstruction et à son fonctionnement une fois remis en service. Depuis le désastre, plus de 100.000 signatures ont été recueillies sur une pétition pour sa reconstruction. Le document devrait être transmis à la Maison Blanche.

    57 ans de découvertes

    Le 1er décembre dernier, le télescope s’était effondré après que deux câbles soutenant les 900 tonnes d’instruments du télescope au-dessus de la parabole de 305 mètres de diamètre avaient rompu, respectivement le 10 août et le 6 novembre. La Fondation nationale des sciences avait ainsi été contrainte d’annoncer le démantèlement de la structure, après 57 ans de recherche et d'investigation scientifiques. Les accès au télescope étaient interdits depuis, et seuls des drones inspectaient la structure. 

    Parmi les accomplissements marquant d’Arecibo, on citera la détection des premières preuves indirectes d'ondes gravitationnelles en 1974, une réalisation qui valut un prix Nobel aux scientifiques impliqués. Ainsi que la découverte des premières exoplanètes en 1992.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/le-gouvernement-portoricain-annonce-investir-8-millions-de-dollars-dans-la-reconstruction-du-telescope-d-arecibo_150482

  • Actualité de l'astronomie du 31.12.2020 / Périhélie : ce 2 janvier 2021, nous serons au plus proche du Soleil.

    Périhélie : ce 2 janvier 2021, nous serons au plus proche du Soleil

     

    Par Coralie Lemke le 29.12.2020 à 14h17

     

    Suivant la période de l'année, la Terre est plus ou moins proche du Soleil. Le 2 janvier 2021, nous serons au point le plus proche de notre étoile.

    Périhélie

    Le périhélie de la Terre désigne le point de sa trajectoire où elle est la plus proche du Soleil.

    SEBASTIAN VOLTMER / NOVAPIX / LEEMAGE / AFP

    L'hiver a démarré le 21 décembre 2020, les températures baissent et pourtant, ce 2 janvier 2021, ce sera le jour où la Terre sera la plus proche du Soleil de toute l'année.

    Périhélie et aphélie

    Lorsque la Terre tourne autour du Soleil, elle n'accomplit pas un cercle parfait. L'orbite, la trajectoire de notre planète autour de l'astre solaire, est légèrement elliptique, c'est-à-dire de forme ovale. Par conséquent, la distance qui nous sépare du Soleil varie au cours de l'année. Lorsque la Terre est la plus éloignée, ce point particulier de l'orbite est appelé "aphélie" et lorsque la distance est minimale, comme en ce 5 janvier 2020, cela s'appelle un périhélie. 

    Schéma simplifié de l'orbite de la Terre autour du Soleil. Crédits : GifTagger / Wikipédia

    Aucune influence sur les saisons

    Ce 2 janvier 2021, la Terre se trouvera à 147.093.602 km de son étoile, soit au plus proche de l'astre. Une différence de cinq millions de kilomètres avec la distance la plus éloignée. Mais qui est imperceptible à l’œil nu. Cette variation n'a pas beaucoup d'influence sur les saisons non plus. Ces dernières sont définies par l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de l'orbite et par la position de la Terre par rapport au Soleil. En effet, l'axe de la Terre n'est pas parallèle à celui du Soleil, il est légèrement incliné. Par conséquent, quand l'hémisphère Nord est orienté vers le Soleil, l'ensoleillement est plus important. Ce qui donne l'été chez nous.

    Une date qui se décale au fil des ans

    Les dates d'aphélie et de périhélie sont calculées bien à l'avance. Les scientifiques ont constaté que les horaires de ces passages avancent d'une vingtaine de minutes chaque année. Ce décalage va s'accentuer d'années en années, si bien que dans un peu moins de 5.000 ans, la Terre sera au plus loin du Soleil au moment de l'équinoxe d'automne et dans un peu moins de 10.000 ans, au moment du solstice d'hiver. Le prochain aphélie aura lieu le 6 juillet 2021.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/le-perihelie-le-jour-ou-la-terre-est-la-plus-proche-du-soleil_140248