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Actualité de l'astronomie du 24.11.2020 / La Chine envoie une mission express de retour d’échantillons sur la Lune.
- Par dimitri1977
- Le 25/11/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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La Chine envoie une mission express de retour d’échantillons sur la Lune
Rémy Decourt
Journaliste
Publié le 24/11/2020
C'est fait ! La sonde Chang'e 5, qui doit rapporter des échantillons de la surface de la Lune, a été lancée hier soir. Elle doit atterrir dans la journée de vendredi. Les échantillons seront de retour sur Terre d'ici seulement quelques semaines, vers la mi-décembre. Une mission express qui démontre le niveau de maturité et de maîtrise atteint par la Chine dans le domaine de la robotique et des technologies spatiales.
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Hier soir, un lanceur Long March 5 a lancé la sonde Chang'e 5 à destination de la Lune. Le décollage a eu lieu à 21 h 31, heure de Paris, depuis la base de lancement de Wenchang située sur l'île de Hainan. Notez que pour cette mission, l'Agence spatiale européenne fournit une assistance technique en matière de télécommunication et de surveillance de la sonde à l'aide de son réseau de l'espace profond.
Chang'e 5 devrait atterrir dans la journée de vendredi à proximité de Mons Rümker dans l'océan des Tempêtes, la plus grande des mers lunaires où de nombreux engins soviétiques et américains se sont posés ainsi que la mission Apollo 12 en novembre 1969. Environ deux kilogrammes de poussières et cailloux lunaires, dont de la matière située jusqu'à deux mètres de profondeur, devraient être recueillis et rapportés sur Terre à la mi-décembre.
Une mission de retour d’échantillons de la face cachée en cours de préparation
Une mission express qui s'explique par les choix techniques des responsables de la mission qui n'ont pas souhaité doter la mission de dispositif particulier pour résister au froid lunaire. Toute la mission de Chang'e 5 sera donc réalisée lors d'une seule journée lunaire qui dure tout de même un peu plus de 29 jours terrestres. Un panorama du site d'atterrissage sera réalisé ainsi que des clichés de la zone d'où seront récupérés les échantillons afin de fournir aux scientifiques des informations sur le contexte géologique du site.
Décollage de la fusée Long March 5, transportant le module lunaire Chang'e-5, du centre spatial de Wenchang, dans le sud de la Chine, le 24 novembre 2020. © STR, AFP
Après avoir réussi le premier alunissage sur la face cachée de la Lune avec Chang'e 4 qui s'est posé dans le cratère Von Kármán en janvier 2019, c'est un autre exploit technique que la Chine s'apprête à réaliser. Cela dit, au niveau mondial, cette mission n'est pas une première. Dans le passé, neuf missions ont rapporté sur Terre des échantillons lunaires, mais c'était il y a bien longtemps : on compte les six missions Apollo de la Nasa entre 1969 et 1972, et trois missions Luna de l'ex URSS (sur les 24 lancées entre 1959 et 1976) réussiront ce pari technologique (Luna 16, Luna 20 et Luna 24).
La fusée Long March 5 acheminée vers son pas de tir au centre spatial de Wenchang, dans le sud de la Chine, le 17 novembre 2020. © STR, AFP, Archives
Si la mission réussit, la Chine utilisera la sonde Chang'e 6, construite en back-up de Chang'e 5, pour une mission de retour d'échantillons inédite de la face cachée de la Lune en 2023-2024. Cette sonde, dont la plateforme est identique à celle de Chang'e 5, embarquera Dorn, un instrument scientifique et démonstrateur technologique conçu et fabriqué par le Cnes en coopération avec des chercheurs de l'Irap. Dorn a pour objectif d'étudier le radon, un gaz libéré par le sol et de démontrer la faisabilité de cette expérience pour étudier l'exosphère (la très fine « atmosphère » lunaire) lors d'une future mission.
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Actualité de l'astronomie du 24.11.2020 / Mars a été le théâtre d'inondations géantes il y a 4 milliards d'années.
- Par dimitri1977
- Le 25/11/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Mars a été le théâtre d'inondations géantes il y a 4 milliards d'années
Nathalie Mayer
Journaliste
Publié le 24/11/2020
Modifié le 25/11/2020
[EN VIDÉO] Colonisation spatiale : des abris naturels se cachent sous la surface de Mars et de la Lune Une récente étude renforce l'idée selon laquelle les tunnels de lave présents sous la surface de Mars et de la Lune constitueraient un excellent abri pour les futurs explorateurs spatiaux.
En attendant l'arrivée sur Mars du rover Perseverance, les astronomes continuent d'exploiter les précieuses données transmises par le rover Curiosity. Aujourd'hui justement, celles-ci montrent que la planète rouge -- ou en tout cas, le cratère Gale -- a été, par le passé, le théâtre de méga-inondations.
Cela fait désormais huit années que le rover de la Nasa Curiosity explore le cratère Gale et le mont Sharp qui se dresse en son centre. Il a permis aux astronomes de découvrir que des lacs et des ruisseaux ont coulé là par le passé à cet endroit. Aujourd'hui, de nouvelles données indiquent que le cratère a connu, il y a environ quatre milliards d'années, une période de méga-inondations.
Les chercheurs de l’université Cornell (États-Unis) ont en effet identifié des formations géologiques caractéristiques : des sortes de vagues géantes ou d'antidunes -- comme ils les appellent -- d'une hauteur d'environ neuf mètres et espacées de quelque 450 mètres. Le même genre de formations qui est apparu sur Terre lors de la fonte des glaces qui s'est produite il y a deux millions d'années.
Image composite — en fausses couleurs — de formations sur le mont Sharp. Les données du rover de la Nasa suggèrent que la région a été le théâtre, par le passé, de méga-inondations. © Nasa, JPL-Caltech
Une planète habitable
Ainsi les astronomes avancent que ces inondations sur Mars ont pu être provoquées par la fonte de la glace suite à un impact de météorite. Une forte libération de chaleur. Mais aussi, une libération de dioxyde de carbone (CO2) et de méthane (CH4) prisonniers jusque-là des réservoirs glacés de la Planète rouge. De la vapeur d'eau, des dégagements de gaz. Il n'en a pas fallu plus pour donner lieu à une courte période de conditions chaudes et humides sur Mars.
Il y a quelques jours, le rover Curiosity prenait ce selfie depuis le site nommé « Mary Anning ». Alors même qu’il quittait une région qui, les astronomes le pensent, présentait par le passé, des conditions favorables au développement de la vie. © Nasa, JPL-Caltech, MSSS
Des pluies torrentielles se sont potentiellement abattues sur l'ensemble de la planète. Du côté du cratère Gale, cette eau s'est ajoutée aux eaux des rivières descendant du mont Sharp. Résultat : des crues éclair qui ont laissé pour traces, les antidunes observées aujourd'hui par les astronomes. « À cette époque, Mars était habitable. Était-elle habitée ? C'est une question à laquelle nous espérons que Perseverance -- le dernier rover de la Nasa qui arrivera sur Mars le 16 février 2021 -- répondra », commente Alberto Fairen, astrobiologiste, dans un communiqué de l’université Cornell.
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Actualité de l'astronomie du 24.11.2020 / Sentinel-6, la nouvelle génération de satellites européens de surveillance des océans.
- Par dimitri1977
- Le 24/11/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Sentinel-6, la nouvelle génération de satellites européens de surveillance des océans
Rémy Decourt
Journaliste
Publié le 23/11/2020
[EN VIDÉO] SpaceX : lancement du satellite Sentinelle-6 de la Nasa et de l'Esa, futur gardien du niveau de la mer Le satellite d'observation des océans Sentinelle-6 Michael Freilich a été lancé depuis la Californie à bord d'une fusée SpaceX Falcon 9 le 21 novembre 2020. Le satellite recueillera des données sur le niveau de la mer et son évolution dans le temps, afin d'aider les scientifiques du monde entier à surveiller l'élévation du niveau de la mer, suivre les tendances climatiques, améliorer les prévisions d'ouragans, et surveiller et comprendre les courants océaniques. © NASA-JPL/Caltech
Sentinel-6A Michael Freilich, également appelé Jason CS (continuité de service), a été lancé ce week-end à bord d'un lanceur Falcon 9 de SpaceX. Ce satellite du programme européen Copernicus de la Commission européenne observera en permanence le niveau moyen des océans, un des meilleurs indicateurs du changement climatique.
Samedi, un lanceur Falcon 9 de SpaceX a lancé avec succès, depuis la base de l'US Air Force de Vandenberg en Californie (États-Unis), le satellite Sentinel-6A Michael Freilich du programme européen Copernicus. Fruit d'une coopération entre les États-Unis et l'Europe, ce satellite altimétrique de surveillance des océans a été placé à 1.336 mètres d'altitude d'où il pourra, notamment, mesurer avec une précision inédite le niveau des mers.
Comprenant deux satellites identiques, la mission permettra de poursuivre la série ininterrompue de mesures de haute précision des océans depuis l'espace ; celle-ci a été entamée il y a presque trente ans avec Topex-Poseidon, première grande mission altimétrique franco-américaine lancée en août 1992. Sentinel-6B, le deuxième satellite de la mission, sera lancé en 2026, toujours dans un souci de garantir la continuité des données.
Voir aussi25 ans d'altimétrie spatiale pour surveiller les océans
Cette mission n'est pas seulement scientifique. Elle est utile aux prévisionnistes de la météorologie. Les données des satellites Sentinel-6 permettront d'améliorer les prévisions des phénomènes météorologiques à fort impact et des phénomènes climatiques largement influencés par les océans, comme les canicules, les cyclones tropicaux et les étés ou hivers particulièrement chauds ou froids.
Les satellites Sentinel-6 A et B sont construits à l'identique par Airbus. Chaque satellite emporte la même charge utile, qui compte 6 instruments scientifiques, afin d'assurer la cohérence des mesures. L'instrument principal de chaque satellite, l'altimètre radar Poseidon-4, sera fourni par Thales Alenia Space, le leader mondial en altimètre spatial. Eumetsat, l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques, prendra le contrôle des opérations du satellite et sera responsable des opérations courantes ainsi que du traitement et de la diffusion des données altimétriques.
L'élévation de la mer surveillée quotidiennement
Les principaux apports de Sentinel-6A Michael Freilich pour la surveillance des océans sont :
Indicateur du niveau de la mer. Sentinel-6 va contribuer à la surveillance du niveau de la mer.
Des modèles d'océan à plus haute résolution. Sentinel-6 va permettre de décrire les structures océaniques plus finement notamment sur les côtes.
Des prévisions de la circulation océanique plus précises. Sentinel-6 va contribuer à réduire les erreurs de prévision de la hauteur de mer de 10 à 20 %.
Une référence pour les autres altimètres satellitaires. Les satellites Sentinel-3 ABCD vont être inter-calibrés grâce à Sentinel-6A Michael Freilich.
Le satellite Sentinel-6A Michael Freilich du programme européen Copernicus dans une des salles blanches de la base de l’US Air Force de Vandenberg en Californie, aux États-Unis. Sentinel-6 a été lancé le 21 novembre 2020 à bord d'un lanceur Falcon 9 de SpaceX. © ESA
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Actualité de l'astronomie du 24.11.2020 / Le « fossile » d’une grande galaxie déterré au cœur de la Voie lactée.
- Par dimitri1977
- Le 24/11/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Le « fossile » d’une grande galaxie déterré au cœur de la Voie lactée
Nathalie Mayer
Journaliste
Publié le 23/11/2020
[EN VIDÉO] Voie lactée : la simulation de la formation d'une galaxie Ce film montre une simulation informatique d'une galaxie comme la Voie lactée. Le film avance rapidement à travers le temps simulé, depuis 13 milliards d'années dans le passé à aujourd'hui. La galaxie principale se développe au fur et à mesure que de nombreuses petites galaxies fusionnent avec elle. Héraclès ressemble à l'une des petites galaxies qui ont fusionné avec la Voie lactée au début du processus. © Ted Mackereth, EAGLE
Dans notre Univers, les galaxies se forgent à coups de collisions titanesques. En témoignent quelques fossiles généralement retrouvés sur les extérieurs. Mais des chercheurs viennent de tomber sur les restes d'une galaxie en plein cœur de notre Voie lactée. La collision semble s'être produite il y a dix milliards d'années.
Héraclès, nous le connaissons un peu plus sous le nom d'Hercule, tout simplement. Il est le fils de Zeus, reconnu pour sa force et son courage. C'est probablement parce que c'est aussi celui qui a finalement accédé à l'immortalité que les astronomes du Sloan Digital Sky Survey (SDSS, États-Unis) ont choisi de donner son nom à une galaxie un peu particulière. Une galaxie dont le fossile vient tout juste d'être repéré au cœur même de la Voie lactée.
Selon les données des chercheurs, des analyses détaillées de la composition chimique et des mouvements de dizaines de milliers d’étoiles, Héraclès aurait heurté notre galaxie au tout début de son histoire, il y a dix milliards d'années. Aujourd'hui, ses restes représenteraient environ un tiers du halo sphérique de la Voie lactée.
Malgré la dimension impressionnante du fossile, les astronomes ne l'avaient encore jamais remarqué. Car les observations vers cette région centrale de notre Galaxie sont difficiles. Elles sont voilées par des nuages de poussière interstellaire. Mais l'objectif de la collaboration Apogee sur laquelle reposent les travaux des chercheurs du SDSS, justement, est de mesurer les spectres des étoiles dans le proche infrarouge plutôt que dans le visible, obscurci par les poussières.
Sur cette vue d’artiste, les anneaux rouges montrent la localisation de la galaxie fossile Héraclès au cœur de notre Voie lactée, avec la position du Soleil en jaune. © Danny Horta-Darrington, Université John Moores de Liverpool, NASA, JPL-Caltech et SDSS
La Voie lactée, une galaxie particulière
« Sur les dizaines de milliers d'étoiles que nous avons examinées, quelques centaines avaient des compositions chimiques et des vitesses remarquablement différentes, explique Danny Horta, astronome, dans un communiqué du SDSS. Ces étoiles sont si différentes qu'elles ne peuvent provenir que d'une autre galaxie. En les étudiant en détail, nous pouvons retracer l'emplacement précis et l'histoire de cette galaxie fossile ».
Rappelons que les galaxies de notre Univers se construisent à force de collisions. Ainsi les chercheurs ont déjà découvert les restes de plusieurs galaxies dans le halo externe de la Voie lactée. Les traces des collisions plus anciennes, en revanche, sont à chercher dans les régions centrales. Des régions enfouies plus profondément dans le disque de notre Galaxie.
Le fait que les étoiles de l'ancienne Héraclès représentent un tiers de la masse du halo de la Voie lactée montre à quel point cette collision a dû constituer un événement majeur de la formation de notre Galaxie. De quoi, possiblement, en faire une galaxie encore plus exceptionnelle que nous ne le pensions. Parce que c'est la nôtre, bien sûr. Mais aussi parce qu'en général, les galaxies spirales sont réputées pour connaître des enfances assez calmes. Peut-être que le « Milky Way Mapper » - le nouveau projet du SDSS - et ses mesures des spectres de dix fois plus d'étoiles encore - dans l'infrarouge et le visible - apportera-t-il bientôt quelques précisions à ce sujet.
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Actualité de l'astronomie du 24.11.2020 / Civilisations extraterrestres : plus de 26 millions de technosignatures détectées en quatre heures.
- Par dimitri1977
- Le 24/11/2020
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Civilisations extraterrestres : plus de 26 millions de technosignatures détectées en quatre heures
Nathalie Mayer
Journaliste
Publié le 23/11/2020
Modifié le 24/11/2020
[EN VIDÉO] L'Odyssée interstellaire : et si l'on découvrait une forme de vie extraterrestre évoluée ? Il est déjà possible d'imaginer scientifiquement, dans les grandes lignes, comment serait construit un vaisseau interstellaire autorisé par les lois de la physique et de la technologie. Après 50 ans de voyage en direction d'une étoile dans la banlieue proche du Soleil, l'intelligence artificielle, gérant la mission d'un tel navire, pourrait explorer une exoterre avec des drones pour y faire non seulement la découverte d'une vie ailleurs mais aussi d'une vie intelligente comme le montre cet extrait du documentaire L’Odyssée interstellaire, diffusé sur Arte.
Une technosignature, c'est un signal émis par une technologie. En extrapolant, par une civilisation intelligente. C'est pourquoi les chercheurs les scrutent à travers la Voie lactée. En quelques heures seulement, ils viennent d'en détecter plus de 26 millions ! D'où proviennent-elles ?
Parmi les outils déployés par les scientifiques dans l'espoir de trouver des civilisations extraterrestres intelligentes quelque part dans la Voie lactée, il y a celui qui consiste à chercher des signaux émis par leurs technologies. Des technosignatures, comme disent les chercheurs. Des astronomes de l’université de Californie rapportent aujourd'hui en avoir détecté plus de 26 millions en dirigeant le Green Bank Telescope vers 31 étoiles similaires à notre Soleil !
Après analyse toutefois, les chercheurs concluent que pas une seule de ces technosignatures ne provient en réalité d'une civilisation lointaine. Toutes sont d'origine... terrestre ! Ce que les astronomes qualifient d'interférences radioélectriques (RFI) émises par nos satellites, nos avions, nos systèmes de communication, nos téléphones mobiles ou même, nos fours à micro-ondes.
The Arecibo Message is 46 light years away from Earth today, farther than any of the 800 nearest stars. It is travelling at the speed of light on its way to the Hercules Globular Cluster (M13). @NAICobservatory @SETIInstitute #SETI #Technosignatures #Astrobiology
Alors que le message envoyé par le radiotélescope d’Arecibo en 1974 à destination d’une potentielle civilisation extraterrestre continue sa route dans l’espace, les astronomes tentent d’identifier des technosignatures qui signaleraient la présence de civilisations extraterrestres intelligentes. © @ProfAbelMendez, Twitter
Améliorer les algorithmes
Une déception, d'une part. Mais une satisfaction d'autre part. Car l'étude a au moins permis aux chercheurs d'affiner leurs algorithmes. Les RFI, en effet, sont susceptibles d'obscurcir les potentiels signaux que nous pourrions recevoir d'une civilisation extraterrestre. Compte-tenu de la quantité colossale de données à traiter -- les 26 millions de technosignatures ont été enregistrées en seulement quatre heures d'observation --, mieux vaut pouvoir compter sur un excellent taux de détection des signaux.
Ainsi, sur 26.631.913 technosignatures, 26.588.893 ont immédiatement été classées parmi les interférences radioélectriques par les algorithmes. Soit pas moins de 99,84 %. Mais il en restait toujours 43.020 à trier. Comme la plupart tombaient dans la fourchette des RFI, elles ont été classées comme telles. Et les chercheurs ont étudié ensuite un à un les 4.539 signaux restants. Tous provenant de plusieurs directions du ciel et donc, selon eux, indéniablement issus de sources anthropiques.