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Articles de dimitri1977

  • LE 13.09.2020 Actualité de l'Astronomie / Comment s'est formé le courant de Magellan qui s'étire autour de la Voie lactée ?

    Comment s'est formé le courant de Magellan qui s'étire autour de la Voie lactée ?

     

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

     

    L’image contient peut-être : nuit, texte qui dit ’Voici quoi ressemblerait courant Magellan s'il était visible dans Legg oLucchini, Université Visconsin ciel comme gaz 'écoulant des Nuages de Magellan. © Fermer 日’

    Publié le 10/09/2020

    Depuis plusieurs décennies, le courant de Magellan intrigue les astronomes. Cette immense structure cache en effet les secrets de l'histoire tourmentée qui se joue entre notre Voie lactée et ses galaxies voisines, les Nuages de Magellan. Aujourd'hui, des chercheurs révèlent une partie insoupçonnée du scénario. 

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     [EN VIDÉO] Galaxie : où se trouve la Terre dans la Voie lactée ?  Le satellite Gaia a cartographié plus d’un milliard d’étoiles. Grâce à ces données, cette vidéo de l'ESA nous transporte jusque dans notre quartier résidentiel au sein de la galaxie, à la découverte de quelque 600.000 étoiles qui nous entourent. Les plus brillantes et connues depuis le sol terrestre, telles Sirius, Betelgeuse, Véga, Aldébaran…, ont leur nom marqué. Le voyage se termine par un plongeon vers le Soleil (Sol), petite étoile à plus de 26.000 années-lumière du centre de la Voie lactée. 

    Le courant magellanique a été découvert en 1965. Un nuage de gaz colossal -- ou plus exactement, deux filaments de gaz -- qui suit la trajectoire de nos petites galaxies voisines, les Nuages de Magellan. Et qui s'accompagne de tourbillons comme ceux que l'on peut voir dans la fumée de cigarette.

    VOIR AUSSIRévélation sur les Nuages de Magellan : ils ne seraient pas des satellites de la Voie lactée !

    Il y a quelques années, des chercheurs ont expliqué l'existence de ce courant de Magellan par l'interaction entre les Nuages de Magellan qui tombent dans le halo de notre Voie lactée à une vitesse d'un million de kilomètres par heure et le gaz de ce halo dont la température atteint le million de degrés. Mais les modèles restaient incapables d'en expliquer la masse considérable : plus d'un milliard de fois celle de notre Soleil.

    Des astronomes de l’université du Wisconsin, à Madison (États-Unis), proposent aujourd'hui un nouveau scénario. Un halo de gaz chaud -- dont les chercheurs soupçonnent l'existence depuis les années 1990 -- entourant les nuages ​​de Magellan pourrait agir comme un cocon protecteur. Il protègerait, depuis des milliards d'années, nos galaxies voisines du halo de la Voie lactée. Mais, lorsque ces galaxies, plus petites, sont finalement entrées dans la sphère d'influence de notre Galaxie, des parties de ce halo ont été étirées et dispersées pour former le courant magellanique et la majeure partie de sa masse.

    Cette simulation commence il y a 550 millions d’années et se poursuit jusqu’à nos jours. Elle montre les Nuages de Magellan tombant sur la Voie lactée. Les données observationnelles sont montrées à gauche avec les points représentant le gaz ionisé. Les couleurs symbolisent la vitesse du gaz et la luminosité, sa densité relative. © Scott Lucchini, Université du Wisconsin

     

    Les observations de Hubble pour confirmer le modèle

    Les simulations des chercheurs montrent que le courant de Magellan a pu se former en deux étapes. D'abord, alors que les nuages de Magellan étaient encore éloignés de la Voie lactée. La plus grande des deux galaxies a aspiré le gaz de l'autre. Un gaz qui a finalement contribué à 10 à 20 % de la masse du courant magellanique.

    Puis, lorsque nos galaxies voisines ont commencé à tomber sur la nôtre, leurs couronnes galactiques ont cédé un cinquième de leur masse au courant de Magellan. Celui-ci s'est alors étiré par gravité pour prendre la forme d'arc que les astronomes lui connaissent.

    Cette simulation montre 1,34 milliard d’années de dynamique des Nuages de Magellan à l’approche de la Voie lactée. En haut, tous les gaz, y compris ceux de la couronne galactique ionisée à l’origine de la masse du courant de Magellan. En bas, seulement le gaz froid provenant des disques des Nuages de Magellan ainsi que les données d’observation. © Scott Lucchini, Université du Wisconsin

    Le modèle que proposent les chercheurs de l'université du Wisconsin est le premier à rendre compte de la masse du courant magellanique. Il explique aussi sa forme filamenteuse et pourquoi on n'y trouve pas d'étoiles. Pour confirmer ces hypothèses, reste désormais au télescope spatial Hubble la lourde tâche de voir les signatures révélatrices d'une couronne galactique autour des nuages de Magellan.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/univers-forme-courant-magellan-etire-autour-voie-lactee-48275/?utm_content=buffer46405&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1mCekuGm-uVQHWsOXlMCtI62VQzhubFx6BVjqet56Iy1nvbmQGOU9t678

  • LE 31.03.2020 Actualité de l'Astronomie / Vidéo : qui sont les satellites galiléens, les 4 plus grandes lunes de Jupiter ?

    Vidéo : qui sont les satellites galiléens, les 4 plus grandes lunes de Jupiter ?

     

     

    Xavier Demeersman

    Journaliste

     

     

    L’image contient peut-être : texte qui dit ’Magnifique panache au-dessus de lo photog par sonde Galileo en1 Nasa, JPL, DLR Fermer’

     [EN VIDÉO] Io, Europe, Ganymède et Callisto, les 4 plus grandes lunes de Jupiter  On vous présente en vidéo les satellites galiléens, les quatre plus grandes lunes de Jupiter, découvertes par Galilée début janvier 1610. Vous pouvez les observer danser autour de la géante gazeuse avec une paire de jumelles. 

    Impossible de manquer Jupiter dans le ciel cet été. Elle brille dès le crépuscule et reste visible jusqu'à 3 h du matin. Avec une paire de jumelles, vous pouvez l'admirer ainsi que ses quatre plus grandes lunes, les « satellites galiléens » : Io, Europe, Ganymède et Callisto. Voici leurs portraits en vidéo.

    Jupiter et Saturne sont très bien visibles le soir en ce moment, c'est elles qui irradient entre le sud-est et le sud. Deux fois plus éloignée de la Terre que la première, Saturne brille certes un peu moins. C'est en effet Jupiter, la grande « star » de l'été, celle qui flamboie la première après le coucher du Soleil. La plus grande planète du Système solaire, et aussi la première à s'être formée il y a 4,6 milliards d'années.

    VOIR AUSSIEn vidéo : découvrez les stars du ciel d'été à ne pas manquer

    Si vous avez des jumelles chez vous, surtout, foncez la contempler, elle et ses quatre plus grandes lunes. Et regardez de nouveau une ou deux heures plus tard, pour suivre le mouvement des quatre lunes. Elles dansent autour de la géante gazeuse. On dirait un système solaire miniature... Une remarque que s'était faite justement Galilée, en janvier 1610, quand il braqua sa lunette sur cet « astre vagabond ». Une telle observation depuis son balcon, à Florence, le renforçait dans sa conviction que la Terre n'est pas le centre de l'Univers.

    Le mathématicien et physicien fut le premier de l'histoire à regarder ces autres mondes. On peut imaginer la joie et l'enthousiasme qui ont dû le gagner devant cette découverte (et celles qui précédèrent ainsi que celles qui suivirent). Une révolution dans les idées.

    Image composite des quatre plus grandes lunes de Jupiter, les satellites galiléens. De gauche à droite en partant du haut : Europe, Callisto, Ganymède et Io. Ce dernier, volcanique, est le plus proche de la géante gazeuse. © janez volmajer, Adobe Stock

    Image composite des quatre plus grandes lunes de Jupiter, les satellites galiléens. De gauche à droite en partant du haut : Europe, Callisto, Ganymède et Io. Ce dernier, volcanique, est le plus proche de la géante gazeuse. © janez volmajer, Adobe Stock 

     

    La cour de Jupiter

    Galileo Galilei eut l'idée de nommer ce quatuor Medicea Sidera, les « étoiles médicéennes », pour flatter la richissime famille Médicis et ainsi attirer des capitaux pour ses recherches. Aujourd'hui, nous les appelons toutes, les « satellites galiléens » ou les « lunes galiléennes ».

    Le nom de ces dernières fait directement référence à la mythologie gréco-romaine. On retrouve ainsi nombre des personnalités (beaucoup de femmes) qui ont gravité, de gré ou de force, autour du puissant dieu de la foudre et sa cour. IoEuropeGanymède et Callisto sont donc les quatre principales, choisies par le sulfureux Zeus/Jupiter. Quatre points brillants visibles dans une lunette ou des jumelles.

    Position de Jupiter et Saturne cet été, en début de soirée. © SkySafari

    Position de Jupiter et Saturne cet été, en début de soirée. © SkySafari 

    Signalons enfin qu'elles ne sont pas seules, loin s'en faut : on en connaît à ce jour 79 ! 79 compagnes et compagnons forcés du maître de l'Olympe. Les dernières découvertes, principalement des mini-lunes, attendent encore de recevoir un nom.

    VOIR AUSSINouveaux indices que de l'eau jaillit de la surface d'Europe, lune de Jupiter

    Dans cette vidéo, nous vous présentons les quatre grandes « lunes galiléennes ». Quatre mondes différents, comme vous le verrez, difficiles à résumer en quelques phrases. Ils ont chacun leur particularité, sous l'influence conjuguée de la massive Jupiter et de leurs comparses.

    Explorez Europe avec votre souris. Europe est une lune passionnante qui abrite un océan global sous son épaisse coquille de glace. Un monde potentiellement habitable. © Nasa

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-video-sont-satellites-galileens-4-plus-grandes-lunes-jupiter-82605/?utm_content=buffer189dc&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1qolQ9fegCWlrmrq1qhh5ezxEOb5LNppdUCT0PqSDsAq_bE_F7fHTPyLs

  • LE 31.03.2020 Actualité de l'Astronomie / FRB 121102 : le mystérieux sursaut radio rapide est de retour… comme prévu.

    FRB 121102 : le mystérieux sursaut radio rapide est de retour… comme prévu

     

     

    Emma Hollen

    Journaliste scientifique

     

     

    L’image contient peut-être : nuit, texte qui dit ’Une vue 'artiste d'ur sursaut radio rapide localisé dans une galaxie spirale. de radioastronomie Danielle Futselaar, artsource Institutnéerlandais Fermer’

    Un sursaut radio rapide découvert en 2014 s'est récemment réveillé à nouveau, en accord avec les prédictions des astronomes. Avec sa réapparition, ceux-ci espèrent en apprendre plus sa périodicité et son origine.

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     [EN VIDÉO] Interview : qu’est-ce qu’une étoile de Planck ?  La relativité générale bute sur le Big Bang et les trous noirs, qui sont des « singularités ». Et si les trous noirs, à force de se contracter, pouvaient rebondir ? Et si notre univers était né de cette manière ? C'est l'hypothèse des « étoiles de Planck », que nous explique Aurélien Barrau, astrophysicien spécialisé en cosmologie et auteur du livre Des univers multiples. 

    Décrit en 2014 par l'astrophysicienne Laura Spitler sur la base de données collectées deux ans plus tôt à l'observatoire d'AreciboFRB 121102 surprend les astronomes par son étonnante régularité. Réglé comme un métronome, celui-ci connaît en effet une période d'activité d'environ 90 jours suivie d'environ 67 jours de silence, pour un cycle total de 157 jours ; une estimation proposée par le chercheur Kaustubh Rajwade et son équipe. Grâce à cette récurrence, les chercheurs ont pu remonter jusqu'à sa source : une galaxie naine située à 3 milliards d'années-lumière.

    Le retour de FRB 121102

    De nouvelles observations ont permis à Rajwade d'affiner son estimation de la périodicité de FRB 121102, pour arriver à un cycle de 161 jours. Le chercheur et ses pairs lui prédisent ainsi une période d'activité s'étendant du 9 juillet au 14 octobre 2020, qui sera suivie par un nouveau silence radio. Un autre chercheur, Pei Wang, de l'observatoire national d'astronomie en Chine, propose une périodicité de 156,1 jours basée sur ses observations et sur les résultats obtenus précédemment. Selon lui, la source de FRB121102 cessera d'émettre entre le 31 août et le 9 septembre. Les astronomes gardent donc leurs oculaires braqués dans sa direction, en attendant que les jours et mois à venir fournissent de nouveaux éléments de réponse.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Le mystérieux sursaut radio rapide semble avoir disparu

    Article de Nathalie Mayer, publié le 8 janvier 2020

    Observés pour la première fois il y a plus de dix ans, les sursauts radio rapides continuent d'intriguer les astronomes. D'autant que l'un d'entre eux, un sursaut radio rapide récurrent, semble bien avoir disparu des écrans radars ! 

    En quelques millièmes de seconde, ils libèrent autant d'énergie que le Soleil en une journée entière. Les sursauts radio rapides - aussi appelés FRB pour Fast Radio Bursts en anglais - sont de véritables énigmes pour les astronomes qui en ignorent encore les mécanismes sous-jacents. Encore plus lorsqu'ils s'avèrent récurrents. C'est le cas pour quelques rares d'entre eux. Un premier, découvert en 2012 et baptisé FRB 121102 (R1). Et un second, observé pour la première fois en 2018 et baptisé FRB 180814.J0422+73 (R2).

    C'est dans l'espoir de parvenir à mieux les caractériser que des astronomes de l'Institut néerlandais de radioastronomie (Pays-Bas) ont braqué le Westerbork Synthesis Radio Telescope (WSRT) en direction de ces deux sursauts radio répétitifs. Pendant pas moins de 130 heures pour R1 et quelque 300 heures pour R2. Et s'ils ont bien observé 30 sursauts du côté de R1, ils n'en ont pas observé un seul du côté de R2 !

    Plusieurs explications sont envisagées par les astronomes. La première : que R2 ait tout simplement cessé d'émettre des sursauts radio rapides. La deuxième : que R2 n'émet pas aux longueurs d’onde auxquelles WSRT observe. Un peu comme s'il émettait dans le rouge alors que le télescope ne voit que du bleu. Ou encore, la troisième : que R2 ait continué d'émettre des sursauts radio rapides, mais trop faibles pour être détectés.

    À l’aide du Westerbork Synthesis Radio Telescope (WSRT), les astronomes de l’Institut néerlandais de radioastronomie (Pays-Bas) espéraient localiser FRB 180814.J0422+73 (R2), mais celui-ci semble avoir mystérieusement disparu. © Onderwijsgek, Wikipedia, CC by-sa 2.5 nl

    À l’aide du Westerbork Synthesis Radio Telescope (WSRT), les astronomes de l’Institut néerlandais de radioastronomie (Pays-Bas) espéraient localiser FRB 180814.J0422+73 (R2), mais celui-ci semble avoir mystérieusement disparu. © Onderwijsgek, Wikipedia, CC by-sa 2.5 nl 

    Des sursauts radio rapides très différents

    Quoi qu'il en soit, les chercheurs en concluent que ces deux sursauts radio rapides récurrents sont très différents l'un de l'autre. Tant par leur luminosité que par leur fréquence de répétition ou même sans doute par d'autres paramètres.

    Les deux sursauts radio rapides pourraient notamment provenir de deux galaxies très différentes. D'autant qu'une autre équipe vient d'annoncer avoir localisé un autre FRB récurrent - appelé FRB 180916.J0158+65 - dans une galaxie spirale semblable à notre Voie lactée et située à environ un demi-milliard d'années-lumière de notre Terre. Alors que l'origine de R1 a été remontée jusqu'à une galaxie naine de forme irrégulière située à environ trois milliards d'années-lumière de notre Terre.

    Plus nous obtenons d'informations, plus nous avons de questions

    L'environnement dans lequel évolue FRB 180916.J0158+65 est également beaucoup moins extrême que celui dans lequel évolue R1. Ce qui rend certaines explications du phénomène imaginées par les astronomes moins probables. Les chercheurs espèrent maintenant que la prochaine génération de télescopes les aidera à résoudre le mystère de ces objets. « Notre objectif est de découvrir ce qu'ils sont. Mais pour l'instant, plus nous obtenons d'informations, plus nous avons de questions », conclut Leon Oostrum, chercheur à l'Institut néerlandais de radioastronomie.


    Un sursaut radio rapide répétitif venu de l'espace a été détecté par le radiotélescope Chime

    Les sursauts radio rapides, ces courtes bouffées d'ondes radio très énergétiques, sont déjà mystérieuses en soi. Elles sont encore plus déroutantes quand elles se répètent. Des astronomes viennent d'annoncer la découverte de FRB 180814.J0422+73, un sursaut radio rapide récurrent, le deuxième de l'Histoire. Douze signaux ponctuels ont également été détectés. Pas mal pour un début : le radiotélescope Chime, qui a enregistré ces sursauts, se montre indubitablement à la hauteur de toutes les attentes !

    Article de Futura avec l'AFP-Relaxnews paru le 12/01/2019

    Vue d'artiste de sursauts radio rapides ou FRB (Fast radio bursts) atteignant la Terre. © Jingchuan Yu, Beijing Planetarium

    Vue d'artiste de sursauts radio rapides ou FRB (Fast radio bursts) atteignant la Terre. © Jingchuan Yu, Beijing Planetarium 

    La chasse aux sursauts radio rapides, des flashs cosmiques dont l'origine reste toujours aussi mystérieuse, porte ses fruits. Des astronomes ont annoncé avoir détecté 13 nouveaux signaux, dont un qui se répète, à l'aide du radiotélescope Chime (Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment). Ce n'est que le deuxième sursaut radio rapide récurrent jamais enregistré, depuis la découverte de FRB 121102 par le radiotélescope d'Arecibo il y a quelques années.

    Les sursauts radio rapides ou FRB (Fast radio bursts) sont de courtes impulsions d'ondes radio, très énergétiques mais aussi très brèves : ils ne durent que quelques millisecondes. Depuis que leur existence a été mise en évidence en 2007, une soixantaine de sursauts ont été détectés, tous ponctuels. Ces phénomènes semblent trouver leur origine loin de la Voie lactée et ils émettent en une milliseconde autant d'énergie que le Soleil en 10.000 ans. Leur nature, quant à elle, demeure une énigme.

    Illustration de sursauts radio rapides détectés dans la voûte céleste. © NRAO

    Des origines encore ignorées

    La plupart des théories sur leur origine évoquent des évènements cataclysmiques se soldant par la destruction de leur source comme l'explosion d'une étoile donnant une supernova, une fusion d'étoiles à neutrons... Il a également été suggéré que ces signaux soient émis par des civilisations extraterrestres avancées, mais ceci est une autre histoire. Ces théories ont commencé à vaciller quand, en 2015 une succession de sursauts radio rapides ayant la même origine (FRB 121102) a été enregistrée par le puissant radiotélescope d'Arecibo, situé sur l'île de Porto Rico - notons que FRB 121102 a été observé pour la première fois en 2012 et que d'autres occurrences ont été détectées quelques années plus tard.

    Les astronomes enfoncent aujourd'hui le clou en annonçant la détection d'un nouveau signal qui se  répète. Appelé FRB 180814.J0422+73, le sursaut radio rapide semble prendre son origine à environ 1,5 milliard d'années-lumière de la Terre. La source pourrait être « un amas dense, comme un reste de supernova, ou encore un point situé près du trou noir central d'une galaxie », explique Cherry Ng, de l'université de Toronto, un des astronomes impliqués dans cette découverte.

    Une vue de nuit de Chime, le nouveau radiotélescope canadien. © Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment (Chime)

    Une vue de nuit de Chime, le nouveau radiotélescope canadien. © Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment (Chime) 

    1.000 sursauts radio de plus à la fin de l'année ?

    La détection de FRB 180814.J0422+73 et des douze autres FRB ponctuels, qui fait l'objet de deux études publiées dans la prestigieuse revue Nature (ici et ici), constitue un des premiers résultats du radiotélescope Chime, situé en Colombie-Britannique au Canada et inauguré fin 2017 (voir aussi l'article plus bas). Les signaux ont été détectés en seulement trois semaines d'observation entre juillet et août 2018, alors que le télescope ne fonctionnait pas encore à plein régime. En tout, ont été enregistrées six répétitions provenant de la source FRB 180814.J0422+73, qui a été étudiée un peu plus longtemps que les FRB ponctuels, jusqu'en octobre.

    Pour les cinquante scientifiques de la collaboration canadienne à l'origine de cette détection, cette deuxième succession de sursauts radio rapides permet de penser qu'il pourrait en exister d'autres. « Avec la cartographie quotidienne de l'hémisphère nord par Chime, nous allons sûrement trouver d'autres successions de sursauts au fil du temps », se réjouit dans un communiqué Ingrid Stairs, de l'université de Colombie-Britannique.

    « À la fin de l'année, nous aurons peut-être trouvé 1.000 sursauts de plus », a ajouté Deborah Good, de la même université. Après tout, les astronomes estiment qu'il pourrait se produire jusqu'à 10.000 FRB par jour et s'attendent à ce que Chime soit capable d'en détecter entre 2 et 50 quotidiennement (voire article ci-dessous).

    Multiplier les observations de ces signaux permettra de mettre le doigt sur la nature de leur source. « Il n'est pas encore clair si les sources qui génèrent des FRB répétitifs sont différentes de celles qui ne semblent en générer qu'un seul. Il est possible que ce que nous pensons être aujourd'hui des FRB ponctuels ne se répètent que très rarement mais qu'ils proviennent du même type de sources », avance Shriharsh Tendulkar, de l'université McGill à Montréal, coauteur de l'étude.

    Si l'origine de ces flashs d'ondes radioélectriques reste encore mal connue, pour le chercheur, il est « extrêmement improbable » qu'elles soient émises par des civilisations extraterrestres. Même s'il reconnaît que, « en tant que scientifique, il ne peut pas l'exclure à 100 % ».


    Sursauts radio rapides : le radiotélescope Chime pourrait les décrypter

    Article de Laurent Sacco, publié le 10/08/2018

    Les sursauts radio rapides sont mystérieux. Ils pourraient tout aussi bien avoir une explication dans le cadre de l'astrophysique connue qu'ouvrir une nouvelle ère en physique théorique, voire en exobiologie. Un nouveau radiotélescope canadien, nommé Chime, devrait détecter beaucoup de ces sursauts radio rapides et il a commencé à le faire. Réussira-t-il à les décrypter ?

    Chaque fois qu'une nouvelle fenêtre observationnelle s'est ouverte en astronomie, elle a conduit à faire des bonds majeurs dans notre connaissance du cosmos observable. Nous en avons deux exemples récents :

    Or, l'année dernière fut marquée par l'inauguration d'un nouveau radiotélescope d'envergure appelé « Expérience canadienne de cartographie de l'intensité de l'hydrogène », ou, en anglais, Canadian Hydrogen Intensity Mapping Experiment, et donc, en abrégé, Chime. C'est très précisément un radiotélescope interféromètre situé à l'Observatoire fédéral de radioastrophysique, en Colombie-Britannique, au Canada.

    Chime a plusieurs objectifs. Le premier, et le plus important sans doute, est de cartographier les masses d'hydrogène neutre à l'échelle au minimum intergalactique via la fameuse raie à 21 cm, une raie spectrale émise par cet atome et qui avait déjà permis de révéler la structure de notre Voie lactée. Le radiotélescope devrait nous permettre d'obtenir une carte de la distribution de cet hydrogène sur toute la sphère céleste, mais aussi dans le passé de l'univers, alors que celui-ci avait entre 2,5 et 7 milliards d'années.

    Or, c'est précisément vers la fin de cette période que les effets de l'énergie noire, ou, plus prosaïquement, que les effets de l'accélération de l'expansion du cosmos observable, ont commencé à se faire sentir. Enfin, les masses d'hydrogène doivent également garder les traces des fameuses oscillations acoustiques baryoniques (BAO), déjà observées avec les distributions de galaxies. Les études menées avec Chime pourraient donc nous apporter des connaissances précieuses sur la nature de l'énergie noire ainsi que sur la cosmologie primordiale.

    Une vidéo de présentation du radiotélescope Chime. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais apparaissent alors. Cliquez ensuite sur la roue dentée à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © McGill University

    Chime devrait détecter 2 à 50 FRB par jour

    La raie à 21 cm est aussi une raie à une fréquence de 1.420 mégahertz (MHz), mais comme elle est décalée vers le rouge par l'expansion de l'univers, elle tombe, pour nous, sur Terre, aujourd'hui, dans une bande de 400 à 800 MHz. Il se trouve que cette bande permet aussi d'étudier une autre énigme du cosmos : les sursauts radio rapides (Fast Radio Bursts, ou FRB en anglais).

    Rappelons que les sursauts radio rapides sont de brèves bouffées d'ondes radio (quelques millisecondes) découvertes en 2007 grâce à de nouvelles analyses d'archives de données collectées par le radiotélescope de Parkes, en Australie. Au début, les FRB n'ont pas été pris au sérieux et leur distance était inconnue. Nous savons maintenant qu'il ne s'agit pas de signaux parasites et qu'ils sont extragalactiques. Cela implique que la puissance dégagée par un phénomène aussi court doit être énorme pour être repérable d'aussi loin. Nous en connaissons quelques dizaines, actuellement répartis sur la voûte céleste, et un qui se répète, observé pour la première fois en 2012, d'où sa dénomination « FRB 121102 ».

    Statistiquement, il devrait s'en produire un millier par jour environ sur toute la voûte céleste pour un observateur sur Terre. C'est heureux, parce que nous ne savons toujours pas quelle est l'origine de ce phénomène, bien que des explications aient été avancées, comme celle d'explosions d'étoiles de Planck (des étoiles à neutrons proches d'un trou noir supermassif), voire carrément des civilisations extraterrestres avancées.

    Avec sa grande surface collectrice, son énorme champ de vision et sa large bande passante, Chime devrait permettre, selon les estimations des radioastronomes, de détecter 2 à 50 FRB par jour. Il devrait aussi donner immédiatement l'alerte en cas de corrélation possible avec un autre phénomène astrophysique notable, par exemple une supernova.

    Des chercheurs viennent d'annoncer dans The Astronomer's Telegram la détection par Chime du FRB avec la fréquence la plus basse connue jusqu'à présent, à savoir 580 mégahertz. Mais FRB 180725A, c'est son nom, n'est pas le premier observé par Chime depuis sa mise en service l'année dernière. Les progrès en direction d'une résolution de l'énigme des FRB pourraient être rapides et les conséquences spectaculaires : imaginons par exemple qu'il s'agisse bien d'étoiles de Planck !

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/univers-frb-121102-mysterieux-sursaut-radio-rapide-retour-comme-prevu-72346/

  • LE 31.03.2020 Actualité de l'Astronomie / Voyage vers Mars : l'Homme y survivrait-il ?

    Voyage vers Mars : l'Homme y survivrait-il ?

     

    Par Jonathan Sare, Futura

     

     

    Publié le 23/08/2020

    Un vol habité vers Mars comporte évidemment des enjeux techniques, mais aussi des enjeux sociaux et psychologiques auxquels on ne pense pas forcément au premier abord. Futura-Sciences a interviewé Charles Frankel, planétologue, pour qu'il nous parle des relations entre astronautes durant un vol habité de ce type.

    Presque deux ans en vase clos, c'est sans doute ce que devront supporter les colons martiens. Dans ce type de situation extrême, le moral des astronautes risque d'être mis à rude épreuve selon Charles Frankel. C'est pourquoi il faut, dès le recrutement, s'assurer de la solidité psychologique des candidats.

    Au-delà de ces enjeux, il existe aussi des obstacles biologiques, comme l'exposition des astronautes aux rayons cosmiques. Néanmoins, il semblerait, selon les dernières estimations, que cette dose reste dans des standards acceptables - à titre de comparaison, elle ne dépasserait pas celle reçue par un travailleur dans le nucléaire au cours de sa vie.

    © Futura-Sciences

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/videos/voyage-vers-mars-homme-y-survivrait-il-3107/?utm_content=bufferf5f8e&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR3a1m9N1XaL9xMkbPd0efe8K2MKVpa_fNDsFAaCJ27EhQKkCV3RBFSyjgA

  • LE 21.03.2020 Actualité de l'Astronomie / Une supernova aurait causé l’extinction de masse au Dévonien il y a 360 millions d’années.

    Une supernova aurait causé l’extinction de masse au Dévonien il y a 360 millions d’années

     

     

    Laurent Sacco

    Journaliste

     

     

    L’image contient peut-être : nuit et ciel, texte qui dit ’L'extinction de masse survenue fin du Dévonien restait inexpliquée. Des chercheurs de l'université de Southampton (Royaume- Uni) pensent u'elle provoquée une disparition brève de la couche d'ozone qui pourrait s'expliquer par l'explosion d'une voire F supernovae Quality Stock Arts, Adobe Stock’

    La Terre a connu plusieurs extinctions de masse, dont certaines ont été causées par des impacts d'astéroïdes ou par des éruptions volcaniques majeures. Celle du Dévonien pourrait avoir été provoquée par une disparition momentanée de la couche d'ozone, disparition produite par l'explosion d'une supernova très proche du Système solaire dans la Voie lactée.

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    Si un jour vous visitez la Gaspésie, une région du Québec donnant sur l'Atlantique Nord, ne manquez pas l'occasion d'aller visiter le parc de Miguasha, c'est l'un des plus importants sites paléontologiques de la Terre et, depuis 1999, c'est un site naturel du Patrimoine mondial de l'Unesco. Les fossiles qu'on y trouve dans les archives sédimentaires de la Formation d'Escuminac datent du Dévonien, il y a environ 380 millions d'années, au moment où la Vie dans les océans allait prendre une nouvelle dimension en préparant les ancêtres des premiers vertébrés qui allaient explorer les continents.

    Rappelons que le Dévonien est une période géologique s'étendant de -419 à -358 millions d'années environ. Son stratotype - l'affleurement qui sert de référence pour définir un étage géologique, c'est-à-dire un étage de l'échelle stratigraphique - se trouve dans le Devonshire en Angleterre. Une visite au musée de Miguasha ne pourra que vous confirmer que le titre « âge des poissons » décerné au Dévonien est bien justifié, tant les poissons ont atteint une diversité substantielle pendant cette période.

    Situé dans la région du Québec méridional, sur la côte sud-ouest de la péninsule gaspésienne, le parc national de Miguasha est un site paléontologique remarquable, considéré comme la meilleure illustration de la période du Dévonien ou « âge des poissons ». Datée de 380 millions d'années, la formation d'Escuminac, Dévonien supérieur, renferme cinq des six groupes de poissons fossiles associés à cette période. L'importance de ce site tient au fait qu'on y trouve la plus grande concentration de spécimens fossiles de poissons à nageoires charnues – en état exceptionnel de conservation – qui sont les ancêtres des premiers vertébrés terrestres respirant de l'air : les tétrapodes. © Les Productions Rivard

     

    Une couche d'ozone détruite à l'âge des poissons

    Mais pour les paléontologues, le Dévonien c'est aussi un mystère car il a visiblement été marqué par l'une des cinq extinctions massives de la vie animale et végétale enregistrées au cours de l'histoire de la vie sur Terre. Cette crise biologique est complexe, elle semble se produire en trois fois sur une durée d'environ 20 millions d'années et c'est pourquoi plusieurs causes ont été évoquées. L'une d'elles, comme l'expliquait Futura dans le précédent article ci-dessous, fait intervenir la disparition de la couche d'ozone de notre Planète bleue.

    Ce qui semble acquis en tout cas, c'est que cette extinction du Dévonien aboutit à la disparition de 19 % des familles et de 35 à 50 % des genres d'animaux marins, soit au total 75 % des espèces animales qui s'évanouissent de la biosphère il y a entre -380 et -360 millions d'années environ. Mais, voilà qu'aujourd'hui une équipe de chercheurs menée par Brian Fields, professeur d'astronomie et de physique à l'université de l'Illinois, Urbana-Champaign, vient de publier un article en accès libre sur arXiv qui pousse un cran plus loin l'hypothèse d'une disparition de la couche d'ozone pour la crise biologique du Dévonien.

    Le nom Miguasha est d'origine Micmac, cette nation qui habitait autrefois la Gaspésie. À l'époque, ils appelaient le site « Megouasag », voulant dire « falaises rouges ». La partie supérieure des falaises est en effet de coloration rouge due à la formation géologique de Bonaventure, beaucoup plus récente que la formation d'Escuminac qui est le centre d'intérêt pour les scientifiques et visiteurs à Miguasha. C'est au médecin Abraham Gesner qu'on associe la découverte de la richesse fossilifère de Miguasha. Gesner a découvert plusieurs fossiles qu'il a décrits dans son rapport publié en 1843. La période du Dévonien est surnommée « l'âge des poissons » parce que la majorité des évènements évolutifs identifiés par les paléontologues concernent l'évolution des poissons, incluant l'extinction ou l'apparition de certaines espèces et la diversification de différents groupes de poissons encore présents aujourd'hui. Le site de Miguasha est d'une importance capitale, car il occupe le premier rang mondial pour le nombre et la qualité de conservation des spécimens fossiles des premiers vertébrés terrestres à quatre pattes. © Les Productions Rivard

    Comme l'expliquait Futura, on sait que l'on trouve à la limite Dévonien-Carbonifère des roches sédimentaires qui gardent la mémoire fossilisée des centaines de milliers de générations de spores végétales qui semblent avoir été brûlées par les UV du Soleil, ce qui est la preuve d'un événement d'appauvrissement de la couche d'ozone de longue durée. Mais quelle serait la cause d'une telle déplétion ?

     

    Des supernovae en série à 65 années-lumière du Soleil ?

    Pour Brian Fields, comme il l'explique dans un communiqué de l'université de l'Illinois : « Les catastrophes terrestres telles que le volcanisme à grande échelle et le réchauffement climatique peuvent également détruire la couche d'ozone, mais les preuves de celles-ci ne sont pas concluantes pour l'intervalle de temps en question. Au lieu de cela, nous proposons qu'une ou plusieurs explosions de supernova, à environ 65 années-lumière de la Terre, auraient pu être responsables de la perte prolongée d'ozone ». Coautrice de l'article publié, la doctorante Adrienne Ertel ajoute que : « Pour mettre cela en perspective, l'une des menaces de supernova les plus proches aujourd'hui vient de l'étoile Bételgeuse, qui est à plus de 600 années-lumière et bien en dehors de la distance de destruction de 25 années-lumière ».

    Une supernova proche du Système solaire ne ferait pas qu'inonder très temporairement la Terre et sa biosphère dans un flot délétère pour les molécules d'ozone et d'ADN de rayons X et gamma. Le flux de rayons cosmiques sous forme de particules chargées accélérées par les ondes de choc de l'explosion, notamment des noyaux radioactifs, serait bien plus pérenne, s'étendant sur une durée pouvant atteindre 100.000 années.

    Cependant, pour recouper le fait que l'on constate un déclin étalé de la biodiversité menant à l'extinction du Dévonien-Carbonifère, il faudrait sans doute faire intervenir plusieurs explosions rapprochées de supernova. Cela peut paraître très improbable mais ce serait oublier que les supernovae de type SN II se produisent avec des étoiles massives évoluant en quelques millions d'années et qui naissent en même temps dans des pouponnières donnant des amas ouverts d'étoiles.

    Il existe un moyen de tester cette hypothèse. Il faudrait retrouver des traces d'isotopes radioactifs bien particuliers dans les sédiments de la fin du Dévonien, des isotopes comme le plutonium-244 et samarium-146 qui ne peuvent être synthétisés que lors de l'explosion d'une supernova.

     

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • Il y a environ 360 millions d'années, à la fin du Dévonien, une des plus importantes crises biologiques de la biosphère s'est produite.
    • Des fossiles de plantes suggèrent qu'elle a été accompagnée et probablement en partie au moins causée par la disparition de la couche d'ozone protectrice des ultraviolets pendant une certaine durée.
    • La destruction de la couche d'ozone ne semble pouvoir s'expliquer que par l'explosion d'une et même plusieurs supernovae à environ 65 années-lumière du Système solaire.

    Source: https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/sixieme-extinction-masse-supernova-aurait-cause-extinction-masse-devonien-il-y-360-millions-annees-81263/?utm_content=buffere39a6&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR2EVWVooiE_IwckoVNnLf_PT9G_6oxZy7vL6S1u7RDu3tQREaiRIc9i6Yc

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