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  • LE 8.08.2020: Actualité de l'astronomie / L'Univers possède-t-il une limite ? Une question vertigineuse.

    L'Univers possède-t-il une limite ? Une question vertigineuse

    Par Fabrice Nicot le 08.08.2020 à 16h00

    Le Cosmos est-il ou non fini ? Les observations ne permettent pas de trancher. Mais les dernières données indiquent qu’il pourrait être sphérique et sans bord. Et n’excluent pas l’existence d’autres univers... illimités ! 

    L'Univers possède-t-il une limite ? Une question vertigineuse

    Illustration de l'expansion de l'Univers.

    MARK GARLICK / SCIENCE PHOTO LIBRA / MGA / SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA AFP

    Cet article est extrait des "Indispensables" de Sciences et Avenir n°202, dédié à la thématique de "l'infini", en vente en kiosque de juillet à septembre 2020.

    L'Univers possède-t-il une limite ? Quelle que soit la réponse, elle donne le vertige. C'est "oui" ? Alors nous voilà en plein paradoxe, comme l'avait déjà noté le Grec Archytas de Tarente au IVe siècle avant notre ère. Car si on se trouve à la limite, qu'y a-t-il au-delà, si ce n'est encore l'Univers (to pan, "le tout" en grec) ? La réponse est "non" ? Alors cela signifie que l'Univers est peut-être infini. Or si ce concept est fondamental en mathématiques, il résonne étrangement en physique. "Lorsqu'une théorie physique débouche sur l'infini, on peut penser qu'elle n'est plus apte à décrire le monde, résume Jean-Philippe Uzan, directeur de recherche en cosmologie à l'Institut d'astrophysique de Paris. Dans la mécanique imaginée par Galilée, la vitesse pouvait être infinie. Depuis Einstein, on sait que l'on ne peut en aucun cas dépasser celle de la lumière".

    Imaginer l’Univers global en postulant que notre petit coin est représentatif du grand tout

    Tant pis pour le vertige, et entamons, par la pensée, un voyage vers les confins du Cosmos. Au bout de dizaines de milliards d'années-lumière, nous arrivons à une frontière, celle de l'Univers que nous sommes capables d'observer, constitué de tous les astres dont la lumière est parvenue jusqu'à nous depuis le Big Bang, il y a 13,8 milliards d'années. Il s'agit d'une boule dont nous occupons le centre et dont le rayon est d'environ 46 milliards d'années-lumière, puisque l'Univers est en expansion continue depuis sa naissance. Cette sphère continue de grossir, mais elle est bel et bien finie. Au-delà, aucune information ne peut nous parvenir, car il faudrait que celle-ci voyage plus vite que la lumière. Il est toutefois possible d'imaginer à quoi ressemble l'Univers global en postulant que les propriétés de notre petit coin d'espace-temps sont représentatives de celles du grand tout.

    "La finitude de l’Univers repose notamment sur sa courbure, explique Jean-Philippe Uzan. Si elle est positive, alors l’Univers est sphérique, et son volume est nécessairement fini. Si elle est négative, il est hyperbolique. Si elle est nulle, euclidien et donc plat. Ces deux derniers cas peuvent correspondre à un univers infini". Cette courbure dépend de la quantité de matière baryonique (classique ordinaire) et de matière noire (jamais observée, on n’en connaît que la masse) contenue dans l’Univers, qui sculpte en quelque sorte l’espace-temps, comme le décrit la théorie de la relativité générale. Il faut aussi prendre en compte la constante cosmologique, introduite dans les équations de la relativité afin de rendre compte de l’accélération actuelle de l’expansion cosmique. Ces informations peuvent être déduites des propriétés du fond diffus cosmologique, la première lumière émise par l’Univers, 380.000 ans après le Big Bang. Il a été cartographié avec une grande précision par le satellite Planck en 2013, ce qui a permis de déterminer une valeur de la courbure. Premier verdict ? Elle est très proche de zéro, à quelques millièmes près, en plus ou en moins, du fait de la marge d’erreur… Autrement dit, légèrement positive ou négative.

    Toutefois, une étude publiée dans la revue Nature en novembre 2019, et fondée sur une nouvelle interprétation des données de Planck, indique cette fois une courbure positive "avec 99 % de probabilité". "Ce résultat mérite confirmation, souligne Jean-Philippe Uzan. Mais l’idée d’un Univers sphérique n’est donc pas exclue. Quoi qu’il en soit, la théorie de l’inflation, qui décrit une augmentation exponentielle de la taille de l’Univers au moment du Big Bang, implique qu’à l’échelle de l’Univers observable, la courbure doit être très faible. Tout comme sur une sphère tellement dilatée qu’à sa surface, l’horizon semble plat."

    Un voyageur filant tout droit finirait par revenir sur Terre après avoir fait le tour du Cosmos !

    Admettons que l’Univers soit sphérique, et donc fini. Ne sommes-nous pas alors confrontés au paradoxe d’un "bord" de l’Univers ? Non. Si l’Univers a une courbure positive, il est fini mais il n’a pas de bord. C’est une 3-sphère ou hypersphère. Une sphère est la surface à deux dimensions d’une boule à trois dimensions. Par analogie, l’hypersphère est un objet à trois dimensions entourant une boule à quatre dimensions… Impossible à visualiser ! Mais sachez qu’il en va sur une hypersphère comme sur une sphère : tout trajet en ligne droite ramène immanquablement au point de départ. Un voyageur filant droit devant finirait par revenir sur Terre… après avoir fait le tour de l’Univers !

    Mais l’hypersphère ne dit pas tout. Car à chaque type de courbure correspondent plusieurs classes topologiques, plusieurs formes en quelque sorte. À deux dimensions, une sphère appartient à la même classe que n’importe quelle forme ovoïde. De la même façon, une hypersphère peut posséder différentes formes, toutes sans bord, de volumes différents. Ainsi, même une courbure positive laisse de grandes interrogations sur l’étendue et l’allure de notre Univers. Sans compter qu’un Univers hyperbolique reste possible. Comment trancher ? "Pour l’instant, c’est impossible, rappelle Jean-Philippe Uzan. Avec nos instruments, nous n’avons accès qu’à l’Univers observable. Il suffirait que l’Univers global soit seulement 15 % plus grand que celui-ci pour que nous ne puissions pas distinguer un espace fini (et très grand) d’un Univers infini. Or, les données les plus récentes, obtenues par le satellite Planck, indiquent un Univers au moins 92 % plus grand…"

    Cela dit, même fini, cet Univers pourrait comporter… d’autres univers, pourquoi pas infinis ! "Le concept d’univers multiples est né dans les années 1980, quand certains astrophysiciens ont tenté d’expliquer le phénomène de l’inflation, explique Emilian Dudas, directeur de recherche à l’Institut polytechnique de Paris. L’un des modèles consiste à comparer l’inflation à une transition de phase, comme lorsque de l’eau bout. De microscopiques bulles de vapeur se forment dans le liquide et, tout à coup, se rassemblent pour en former de plus grosses. C’est ainsi qu’on a interprété les premiers modèles de l’inflation : de petites bulles d’espace-temps grossissent sous l’effet de la constante cosmologique. Lorsqu’elles se rencontrent, le phénomène s’emballe et donne une très grosse bulle : notre Univers. Mais on peut imaginer que de petites bulles se forment ailleurs, hors de l’Univers observable, et se rencontrent à leur tour pour faire jaillir un univers…" Nous voici donc non plus avec un univers, mais plusieurs, poussant çà et là comme des excroissances. Et ceux-là, seraient-ils finis ou infinis ?

    Cette question prend une tournure particulière si on l’envisage du point de vue de la théorie des cordes, dont l’objectif est de réconcilier le monde quantique, qui décrit l’infiniment petit des particules élémentaires, avec la théorie de la relativité générale, qui a pour sujet l’espace-temps à grande échelle. Dans cette approche, les particules ne sont plus considérées comme des objets ponctuels (sans dimension), mais comme des cordelettes à une dimension, vibrant à la manière de celles d’une guitare. Leurs propriétés (masse, charge…) découleraient de différents modes de vibration dans dix dimensions d’espace, et non pas seulement trois, les dimensions supplémentaires étant repliées sur elles-mêmes et donc inaccessibles à notre échelle. Mais elles pourraient adopter différentes formes, ou topologies, d’où découleraient les lois physiques de l’Univers.

    Chaque topologie est liée à une donnée fondamentale : la densité d’énergie du vide. L’énergie du vide, comme son nom l’indique, correspond à l’énergie de l’espace-temps en l’absence de matière. Elle serait à l’origine de particules s’annihilant mutuellement à peine surgies du néant. À très petite échelle, le vide de l’espace pourrait donc être vu comme un bouillonnement de particules fantomatiques engendrées par l’énergie du vide. Celle-ci, par ailleurs, serait à l’origine d’une force répulsive qui contribuerait à dilater l’Univers. Elle figure donc, avec la mystérieuse énergie noire qui constituerait plus des deux tiers de l’Univers, comme candidate permettant de donner une interprétation physique à la constante cosmologique.

     

    10 puissance 500 univers possibles, la plupart vides de matière

    "L’un des objectifs de la théorie des cordes est de trouver la densité d’énergie du vide correspondant à notre Univers, poursuit Emilian Dudas. On s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup de solutions possibles, chacune correspondant à des topologies différentes, car de nombreux paramètres sont à prendre en compte. Cela pourrait déboucher sur 10500 univers possibles ! " Revoilà le vertige. Car chacun de ces univers posséderait des propriétés différentes, des lois physiques propres, même si la plupart seraient vides de matière, les atomes ne pouvant pas se former. En effet, une variation infime des constantes fondamentales (vitesse de la lumière, constante de gravitation, etc.) suffirait à provoquer la disparition de la matière dans notre propre Univers. Par conséquent, il n’y a donc a priori pas tant que cela de combinaisons gagnantes de constantes fondamentales…

    Les théoriciens des cordes tentent donc de trouver la bonne configuration, ce qui serait un succès éclatant pour leur modèle… Mais comment faire le tri parmi les 10500 solutions ? Certains chercheurs, comme Cumrun Vafa de l’université de Harvard (États-Unis), estiment que cela pourrait être plus simple que prévu car aucune de ces solutions ne semble rendre compte de la constante cosmologique. Selon lui, il faudrait remplacer la "constante" par une densité d’énergie du vide variable. Autrement dit, la constante ne serait plus... constante. "C’est ce que l’on appelle des modèles du type “quintessence”, poursuit Emilian Dudas. Séduisants, mais ils impliquent des particules très légères qui n’ont jamais été observées. J’espère que parmi ces 10500 solutions, on en trouvera une qui rende compte de la constante cosmologique."

    Impossible donc, de conclure, d’autant qu’il faudrait aussi prendre en compte l’inflation de l’Univers. Nous pourrions ainsi avoir un Univers fini, qui enfle à l’infini… On peut rêver sur les paradoxes qu’engendrerait un Univers sans fin. "'Infini' est un mot impossible qui peut rendre possibles toutes sortes de choses, conclut Jean-Philippe Uzan. Par exemple, toutes les combinaisons d’atomes sont possibles dans un Univers infini. On peut ainsi calculer qu’il existerait une copie conforme de n’importe quel être humain à 10 puissance 10 puissance 28 mètres d’ici…". Vertige, on vous dit...

    Plus rapide que la lumière ?

    Rien ne peut aller plus vite que la lumière, a énoncé Einstein dans sa théorie de la relativité restreinte. Mais alors, comment se fait-il que l’inflation, ce moment qui a vu l’espace-temps gonfler d’un facteur 1026, se soit passée (selon le modèle standard) en une fraction de seconde lors du Big Bang ? Einstein a précisé que cette limite est valable pour tout corps massif. Or l’espace-temps n’est en soi que la trame de l’Univers. Il est intrinsèquement vide de tout corps et de toute information. Conclusion : rien ne l’empêche de se dilater plus rapidement que la lumière. Revenons sur Terre… Comme se fait-il que, dans les piscines des réacteurs nucléaires, des électrons franchissent le mur de la lumière ? Tout simplement parce que, dans l’eau, les photons se meuvent "au ralenti", à 75 % de leur vitesse dans le vide. Des électrons peuvent donc se déplacer à une vitesse supérieure à celle des photons, donc de la lumière. Produisant alors une sorte de bang lumineux bleuté, appelé effet Tcherenkov.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/l-infini-du-cosmos-l-univers-a-la-limite_145896?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR066m3MT5ZM_Vm0qJJNm-mCWrrx1N9K04da832cEnWDdxWy2rWsbG_gscg#Echobox=1596899746

  • LE 8.08.2020: Actualité de l'astronomie / Explosions à Beyrouth : les images satellite montrent l’étendue des dégâts.

    Explosions à Beyrouth : les images satellite montrent l’étendue des dégâts

     

     

    Rémy Decourt

    Journaliste

     

     

    Aucune description de photo disponible.

    Des images satellite avant et après les deux explosions qui ont ravagé le port de Beyrouth, au Liban, montrent l'étendue des dégâts. Ces images ont été acquises par des satellites des constellations de Planet et d'Airbus.

    Seulement quelques dizaines de minutes après les deux explosions qui ont ravagé le port de Beyrouth au Liban, des satellites militaires et civils d'observation de la Terre passaient au-dessus de la zone. Certaines de ces images ont été rendues publiques comme celles acquises par le satellite russe Canopus-V et les satellites des constellations de Planet, d'Airbus et du Cnes. Elles permettent de prendre la mesure de l'étendue des dégâts.

    Cette double explosion, qui a frappé le port de Beyrouth mardi 4 août, a tué plus de 110 personnes, fait des milliers de blessés et jusqu'à 300.000 personnes sont aujourd'hui sans domicile du fait des logements soufflés ou rendus inhabitables par la deuxième explosion. Quant aux dégâts matériels et aux infrastructures portuaires, ils sont d'une ampleur inédite et se chiffrent en milliards de dollars. Certaines parties du port, notamment celle où se situait l'entrepôt qui abritait les quelque 2750 tonnes de nitrate d'ammonium que l'on suppose être à l'origine des explosions, ne pourront peut-être pas être remises en état avant plusieurs années.

    La puissance de ces explosions a été telle qu'elles ont été enregistrées par les capteurs de l'Institut américain de Géophysique (USGS) comme un séisme de magnitude 3,3. Leur souffle a été ressenti jusque sur l'île de Chypre, située à plus de 200 km de là.

    Le port de Beyrouth avant et après la double explosion du 4 août

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020 

    Ces images satellite montrent le lieu où se trouvait l'entrepôt stockant le nitrate d'ammonium. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020

    Ces images satellite montrent le lieu où se trouvait l'entrepôt stockant le nitrate d'ammonium. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020 

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020 

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020 

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020 

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020

    Les dégâts et les ravages dans le port de Beyrouth (Liban), vus depuis des satellites d'observation de la Terre d'Airbus, après les deux explosions survenues le 4 août 2020. © Cnes diffusion, Airbus DS Geo 2020 

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/observation-terre-explosions-beyrouth-images-satellite-montrent-etendue-degats-82328/?fbclid=IwAR3X3sVgBy-nHnBu4kDQGUoDrex0SOHItq6nWxAnAju5ytuRyCzt5YuAbXM#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 8.08.2020: Actualité de l'astronomie / Virgin Galactic prépare un avion supersonique plus rapide que le Concorde.

    Virgin Galactic prépare un avion supersonique plus rapide que le Concorde

     

     

    Rémy Decourt

    Journaliste

    L’image contient peut-être : ciel, nuage, avion, plein air et nature

    Après avoir annoncé que son avion de tourisme suborbital, le SpaceShipTwo, réaliserait son vol inaugural début 2021, Virgin Galactic a dévoilé son projet d'avion supersonique volant à Mach 3, plus rapide que le Concorde. 

    La chute du marché du transport aérien causé par la pandémie de coronavirus pourrait contraindre de nombreuses entreprises à revoir leur projet de développement de nouveaux avions, voire à les annuler. Dans ce contexte particulièrement compliqué pour le secteur de l'aviation, Virgin Galactic a pourtant annoncé vouloir un avion supersonique !

    La société a dévoilé lundi dans un communiqué de presse, un projet d'avion supersonique qu'elle pourrait réaliser avec le motoriste Rolls-Royce, lequel aurait en charge le développent du moteur de cet avion supersonique.

    Cet avion est annoncé comme étant plus rapide que Concorde mais moins bruyant et moins polluant. Il sera capable de voler à trois fois la vitesse du son à une altitude supérieure à 60.000 pieds, soit 18.000 mètres, environ le double des avions de ligne actuels. Il pourra accueillir entre 9 et 19 passagers et décollera et atterrira sur des pistes d'aéroports existantes.

    VOIR AUSSIBoom Supersonic : l'avion démonstrateur XB-1 volera en 2020

    Vue d'artiste du projet d'avion supersonique de Virgin Galactic motorisé par Rolls-Royce. © Virgin Galactic

    Vue d'artiste du projet d'avion supersonique de Virgin Galactic motorisé par Rolls-Royce. © Virgin Galactic 

     

    Une coopération avec la Nasa

    Si, dans son communiqué, Virgin Galactic a mentionné les points durs d'ores et déjà identifiés, tels que la gestion thermique, la maintenance, le bruit, les émissions, la société n'a pas souhaité communiquer sur d'éventuelles innovations technologiques à l'étude ou des pistes de développement déjà engagées. La seule information technologique vient des images publiées par Virgin Galactic montrant un avion en forme d'aile delta.

    Il y a quelques mois, Virgin Galactic et la Nasa ont noué un accord de coopération dans le développement de technologies clés nécessaires aux vols supersoniques. Cet accord prend tout son sens aujourd'hui. Parmi les programmes aéronautiques de la Nasa qui pourraient intéresser Virgin Galactic, figure l'avion expérimental supersonique silencieux X-59. Ce dernier aura pour particularité de produire un minimum de bruit lorsqu'il passe le mur du son, les fameux bang sonores.

    Aucune date de mise en service ni de calendrier de développement n'ont été communiqués.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/avion-virgin-galactic-prepare-avion-supersonique-plus-rapide-concorde-82316/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 6.08.2020: Actualité de l'astronomie / Astronomie : de magnifiques images de la Voie lactée Céline Deluzarche Journaliste.

    Astronomie : de magnifiques images de la Voie lactée

     

     

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    Le blog de photographie Capture The Atlas publie régulièrement sa liste des meilleures photos de la Voie lactée. Les centaines de milliards d'étoiles de notre galaxie illuminant le ciel sont l'occasion de mettre en valeur des paysages nocturnes du monde entier dans un spectacle d'une beauté à couper le souffle.

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     [EN VIDÉO] Galaxie : où se trouve la Terre dans la Voie lactée ?  Le satellite Gaia a cartographié plus d’un milliard d’étoiles. Grâce à ces données, cette vidéo de l'ESA nous transporte jusque dans notre quartier résidentiel au sein de la galaxie, à la découverte de quelque 600.000 étoiles qui nous entourent. Les plus brillantes et connues depuis le sol terrestre, telles Sirius, Betelgeuse, Véga, Aldébaran…, ont leur nom marqué. Le voyage se termine par un plongeon vers le Soleil (Sol), petite étoile à plus de 26.000 années-lumière du centre de la Voie lactée. 

    Chaque année, le blog de photographie Capture The Atlas publie une sélection des 25 meilleures images de la Voie lactée. Si les étoiles sont visibles tout au long de l'année, la meilleure saison pour les observer dans l'hémisphère Nord se situe entre fin mars et début octobre, lorsque le cœur de la Voie lactée, avec la plus grande concentration d'étoiles, est visible. Autre élément essentiel pour réaliser de belles photos : un ciel suffisamment dégagé et éloigné de toute pollution lumineuse. Voici une compilation des photos de 25 photographes de 14 nationalités différentes.

    Bien que l'hiver ne soit pas le meilleur moment pour observer les étoiles, certaines sont particulièrement brillantes à cette saison et se reflètent dans la neige, accentuant son aspect bleuté. Les nuits plus longues permettent aussi de mieux en profiter. La Marmolada, sur cette photo, est le plus haut sommet du massif des Dolomites en Italie (3.342 m)

    • Lieu : Marmolada, Dolomites (Italie)

    « Voie Lactée hivernale ». © Nicholas Roemmelt

    « Voie Lactée hivernale ». © Nicholas Roemmelt 

    Également connu sous le nom de « marais mort », le désert de Deadvlei en Namibie est connu pour ses arbres morts il y a plus de 500 ans, quand les dunes ont bloqué l'eau de la rivière. Brûlés par le soleil, leurs squelettes éclairés par le ciel nocturne semblent hanter le désert.

    • Lieu : Parc national de Namib-Naukluft (Namibie)

    « Deadvlei ». © Stefan Liebermann

    « Deadvlei ». © Stefan Liebermann 

    La montagne est souvent le meilleur lieu d'observation du ciel. Loin des lumières de la ville et au-dessus des nuages, la nuit y est claire et les étoiles brillent de mille feux. Le contraste entre la couleur orange des tentes et la lueur du ciel se complètent idéalement sur cette photo prise dans les massif des Dolomites en Italie.

    • Lieu : Dolomites (Italie)

    « Camp de base ».© Giulio Cobianchi

    « Camp de base ».© Giulio Cobianchi 

    Certaines algues unicellulaires comme la Noctiluca scintillans sont bioluminescentes, c'est-à-dire qu'elles ont la faculté d’émettre de lumière. La nuit, lorsque l'eau est agitée, une lueur bleue semble surgir de ses profondeurs pour entrer en concurrence avec celle du soleil couchant et des étoiles de la Voie lactée.

    • Lieu : Victoria (Australie)

    « Bioluminescence ». © Josh Beames

    « Bioluminescence ». © Josh Beames 

    Cette photo, prise en plein mois de juillet à Malte, montre un aperçu complet du centre de la Voie Lactée. Cette traînée brillante est composée de gaz et de poussière, illuminée par les millions d'étoiles. Les tâches roses signalent les gaz chauds ionisés produits par les étoiles nouvellement formées.

    • Lieu : Grotte Ta Marija (Malte)

    « Une nuit dans les grottes ». © Sam Sciluna

    « Une nuit dans les grottes ». © Sam Sciluna  

    Dans les Badlands, au Nouveau Mexique, on se croirait sur la planète Mars qui aurait été conquise par des dinosaures. Ces étranges pierres ressemblent en tous cas à des œufs de créatures inconnues, offrant aux photographes des paysages dignes d'un film de science-fiction.

    • Lieu : Badlands, Nouveau Mexique (États-Unis)

    « Œufs d’aliens ». © Debbie Heyer

    « Œufs d’aliens ». © Debbie Heyer 

    Cette arche spectaculaire est située dans le parc national des Picos de Europa, où les hauts sommets alternent avec des gorges et canyons profonds. Après avoir tenté de photographier la Voie lactée entièrement sous l'arche, le photographe Pablo Ruiz García a opté pour ce double demi-cercle faisant penser à la forme d'un arc-en-ciel.

    • Lieu : Pics d'Europe (Espagne)

    « Arche double ».© Pablo Ruiz García

    « Arche double ».© Pablo Ruiz García 

    Le photographe Miles Morgan a patiemment attendu que les étoiles s'alignent autour de la fumerolle s'échappant d'un cratère du Kilauea, à Hawaï, pour prendre ce cliché. Vers 2 h 30 du matin, le ciel s'est dégagé, lui offrant la possibilité de prendre cette photo de feu et d'air.

    • Lieu : volcan Kilauea, Hawaï (États-Unis)

    « Élémentaire ». © Miles Morgan

    « Élémentaire ». © Miles Morgan 

    Dumbleyung Lake est un lac salé situé au sud-ouest de l'Australie. Il est entouré d'arbres qui sont morts en raison de la forte salinité du sol. L'objectif fisheye induit une distorsion sphérique où les branches des arbres semblent rejoindre les étoiles telles les tentacules d'une pieuvre.

    • Lieu : Dumbleyung Lake (Australie)

    « Cauchemar ». © Michael Goh

    « Cauchemar ». © Michael Goh 

    « The Wave » (La vague), dans l'Utah, est sans doute l'un des lieux les plus photographiés au monde. De nuit, il est pourtant à peine reconnaissable, mais le photographe Julio Castro a réussi à le sublimer en reconstituant un cercle complet formé de l'arche rocheux et de l'arc de la Voie Lactée.

    • Lieu : Kanab, Utah (États-Unis)

    « Bonne nuit l’Utah ». © Julio Castro

    « Bonne nuit l’Utah ». © Julio Castro 


     

    Source:  https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-astronomie-magnifiques-images-voie-lactee-65696/?fbclid=IwAR2-AeEQzcXYcWG9hIi6gvtle1XdK34OFglhtjucOXmaSWXLybSurYTazvQ#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 5.08.2020: Actualité de l'astronomie / Jusqu’à sept exoterres pourraient orbiter autour d’une même étoile.

    Jusqu’à sept exoterres pourraient orbiter autour d’une même étoile

     

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

     

    L’image contient peut-être : nuit, ciel et texte

    Dans notre Système solaire, il n'y a -- a priori -- qu'une seule planète habitable : la Terre. Mais des chercheurs avancent aujourd'hui que d'autres étoiles pourraient héberger jusqu'à sept exoterres... en l'absence de planète géante.

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     [EN VIDÉO] Interview : les exoplanètes sont-elles habitées ?  Il pourrait y avoir au moins 100 milliards de planètes simplement dans notre galaxie. Difficile d’imaginer qu’aucune ne puisse abriter la vie. Le Cnes a interviewé Michel Viso, responsable des programmes d’exobiologie, afin qu’il nous parle des conditions d'apparition de la vie dans l'univers. 

    Combien d'exoterres peut-on s'attendre à trouver autour d'une étoile ? C'est en observant le système planétaire de Trappist-1 que les astronomes de l’université de Californie à Riverside (États-Unis) se sont posé la question. Dans la zone habitable de la naine rouge, située à quelque 39 années-lumière de notre Terre, en effet, orbitent trois planètes semblables, en masse et en taille, à la nôtre.

    Ils ont donc développé un système de modèles leur permettant de simuler des systèmes incluant des planètes de tailles différentes en orbite autour de leur étoile. Un algorithme a ensuite aidé à comprendre comment les planètes interagissent entre elles au fil de millions d'années. Résultat : certaines étoiles peuvent supporter jusqu'à sept exoterres. « Au-delà, les planètes apparaissent trop proches les unes des autres et leurs orbites deviennent instables », précise Stephen Kane, astrobiologiste à l'université de Californie dans un communiqué.

    UC Riverside

    @UCRiverside

    A new study proves our sun could support up to six habitable plants while other stars can support up to seven — a finding greatly improving chances for discovering life on other exoplanets during upcoming NASA missions.

    Trappist-1 system

    Surprising number of exoplanets could host life

    A new UC Riverside study shows other stars could have as many as seven Earth-like planets in the a

    bsence of a gas giant like Jupiter. 

    news.ucr.edu

    8:41 PM · 31 juil. 2020

    Jupiter en trouble-fête

    Même notre Soleil serait a priori susceptible d'héberger six planètes de type terrestre dans sa zone habitable. Alors pourquoi n'y en a-t-il qu'une seule ? Selon les chercheurs, c'est Jupiter qui est à blâmer. « Cette planète est tellement massive -- deux fois et demie la masse de toutes les autres planètes du Système solaire réunies -- qu'elle perturbe les orbites », avance Stephen Kane.

    Reste maintenant à identifier les étoiles autour desquelles pourraient orbiter plusieurs exoterres. C'est le cas, par exemple, de Beta CVn, une étoile de la constellation des Chiens de chasse, située à 27 années-lumière de nous seulement, et qui n'héberge pas de planète semblable à Jupiter. Objectif : faire de ces étoiles, des cibles privilégiées des instruments qui, demain, chercheront des traces de vie dans l’Univers.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-jusqua-sept-exoterres-pourraient-orbiter-autour-meme-etoile-82287/?fbclid=IwAR1_wDCipkTEPloSCZyB43jhZDwyHbIoxYc2kYuLkg6vHrDwAhHdGZLsajQ#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura