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Articles de dimitri1977

  • LE 27.07.2020: Actualité de l'astronomie / Saturne : Hubble voit des changements dans l'atmosphère de la planète aux anneaux.

    Saturne : Hubble voit des changements dans l'atmosphère de la planète aux anneaux

     

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

     

    Aucune description de photo disponible.

     [EN VIDÉO] Renversant : Saturne comme vous ne l'avez jamais vue !  Envolez-vous vers Saturne ! Dans cette merveilleuse vidéo créée à partir de plus de 30.000 images réelles capturées par la sonde Cassini lors de son arrivée autour de la géante gazeuse, en 2004, nous avons littéralement l’impression d’être à bord d’un vaisseau spatial. La planète cernée de milliers d’anneaux et de petites lunes est magnifique. 

    Ce samedi 4 juillet 2020, le télescope spatial Hubble a saisi de nouvelles images de Saturne alors que la planète aux anneaux se trouvait à quelque 1.350 millions de kilomètres de la Terre. Et en plein été pour son hémisphère nord.

    La Terre fait près de 30 tours autour du Soleil pendant que Saturne n'en fait qu'un seul. Et à chaque fois que notre Planète prend un tour à la planète aux anneaux, les astronomes en profitent pour pointer le télescope spatial Hubble dans sa direction. C'est ce qui s'est encore produit ce samedi 4 juillet 2020.

    Rappelons que Saturne est, comme la Terre, inclinée sur son axe. Ainsi, elle connait, comme la Terre, un cycle de saisons. En ce moment, c'est l'été dans l'hémisphère nord de la planète aux anneaux. Et Hubble y a photographié une légère brume rougeâtre. Le résultat soit d'une circulation atmosphérique modifiée, soit de l'élimination de glaces d'aérosols dans l'atmosphère de Saturne, soit encore de la modification des quantités des brumes photochimiques. Le tout sous l'effet d'un accroissement de luminosité solaire.

    C'est l'été dans l'hémisphère nord sur Saturne. De savoureux détails sur cette dernière image de Saturne par Hubble. © Nasa, ESA, A. Simon (Goddard Space Flight Center), M.H. Wong (University of California, Berkeley), and the OPAL Team

    C'est l'été dans l'hémisphère nord sur Saturne. De savoureux détails sur cette dernière image de Saturne par Hubble. © Nasa, ESA, A. Simon (Goddard Space Flight Center), M.H. Wong (University of California, Berkeley), and the OPAL Team 

     

    Élucider le mystère des anneaux de Saturne

    Le télescope spatial a aussi mis en lumière quelques petites tempêtes. Celles-ci semblent aller et venir au fil des observations de Hubble. Et comme en 2019 (voir article plus bas), la structure en bande de l'atmosphère de l'hémisphère nord est bien marquée. Même si les bandes en question changent légèrement de couleur d'une année à l'autre.

    Cette image de Hubble offre également une vue extrêmement fine des anneaux de Saturne et de leur structure. Ils sont essentiellement constitués de morceaux de glace. La logique voudrait qu'ils se soient formés en même temps que la planète, il y a plus de quatre milliards et demi d'années. Mais leur brillance -- qui fait penser à de la neige fraîchement tombée -- laisse imaginer qu'ils ont pu se former plus récemment. « La sonde Cassini a observé de minuscules grains de glace qui pleuvent dans l'atmosphère de Saturne. Cela suggère que les anneaux ne survivront pas plus de 300 millions d'années de plus. Et c'est un argument en faveur de cette hypothèse », explique Michael Wong, astronome, dans le communiqué de la Nasa. Même si aucune théorie ne parvient pour l'heure à expliquer le phénomène.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Saturne photographiée par Hubble en 2019

    Lors de l'opposition de Saturne qui s'est produite en juin, de nombreux astronomes amateurs en ont profité pour observer la planète aux anneaux dans les meilleures conditions possibles. Le télescope spatial Hubble a lui profité de l'occasion pour la photographier. La Nasa et l'ESA ont rendu publiques quelques-unes des images acquises, quand la planète était au plus près de la Terre, à environ 1,36 milliard de kilomètres.

    Article de Rémy Decourt paru le 13/09/2019

    Comme à chaque fois qu'une planète s'approche au plus près de la Terre, de nombreux télescopes terrestres et spatiaux profitent de l'occasion pour l'étudier et la photographier. Le 20 juin 2019, Saturne s'est retrouvée en opposition et au plus près de la Terre à environ 1,36 milliard de kilomètres. Autrement dit, Saturne était alignée avec la Terre et le Soleil, ce qui ne se produit que tous les 378 jours. Le télescope spatial Hubble a pu photographier une Saturne particulièrement visible, car entièrement éclairée par le Soleil vue de la Terre. Cette image est d'un faible intérêt scientifique, bien qu'elle montre des détails de son atmosphère. Mais Saturne et son système d'anneaux offriront toujours un spectacle exceptionnel.

    Saturne vue par le télescope spatial Hubble lorsqu'elle était au plus près de la Terre le 20 juin 2019. Téléchargez l'image en haute résolution ici. © Nasa, ESA, A. Simon (Goddard Space Flight Center), et M.H. Wong (University of California, Berkeley)

    Saturne vue par le télescope spatial Hubble lorsqu'elle était au plus près de la Terre le 20 juin 2019. Téléchargez l'image en haute résolution ici. © Nasa, ESA, A. Simon (Goddard Space Flight Center), et M.H. Wong (University of California, Berkeley) 

    L'image prise par la Wide Field Camera 3 du télescope révèle néanmoins de nombreux détails de son atmosphère et de sa météorologie, dont le motif hexagonal situé autour du pôle Nord. Il s'agit d'un élément de vent stable et persistant découvert lors du survol de la sonde Voyager 1 de la Nasa. Cette structure à six faces est si grande que quatre Terre pourraient tenir dedans ! Comme Jupiter, Saturne possède des bandes nuageuses de couleurs différentes en fonction de la latitude mais nettement moins différenciées.

    Saturne et ses lunes imagée par Hubble. © Nasa, ESA, Hubble

     

    Les anneaux de Saturne, la structure la plus spectaculaire du Système solaire

    Les anneaux de Saturne, inclinés vers la Terre, sont sans surprise très visibles et sont la principale caractéristique de la planète. Ils forment la structure la plus spectaculaire du Système solaire et sont composés de particules de glaces et de roches de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de dimension sur une très faible épaisseur. Contrairement aux anneaux des autres planètes gazeuses, qui sont très étroits, ceux de Saturne forment des bandes larges à l'intérieur desquelles on observe un nombre important de zones plus ou moins brillantes.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/saturne-saturne-hubble-voit-changements-atmosphere-planete-anneaux-77572/?fbclid=IwAR3JI7pLVpMgRvhT_17g6KHh-MgMf8ssUSYahfo-z1ez7Smbjqf1HRWAltk#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 27.07.2020: Actualité de l'astronomie / Jupiter, Saturne, Neowise, étoiles filantes… : comment les trouver et les observer ?

    Jupiter, Saturne, Neowise, étoiles filantes… : comment les trouver et les observer ? (vidéo)

     

     

    Xavier Demeersman

    Journaliste

     

     

    L’image contient peut-être : ciel et nature, texte qui dit ’Ciel d'été avec Voie lactée. Jankovoy Adobe Stock’

     [EN VIDÉO] Les stars du ciel d'été à ne pas manquer en 2020  Mille et un objet sont à voir dans le ciel chaque été parmi les étoiles. Mais en 2020, une comète s’est invitée le soir et des planètes géantes transpercent la nuit dés le coucher du Soleil. De belles nuits d’été plus attractives que jamais ! 

    Mille et un objets sont à voir dans le ciel chaque été parmi les étoiles. Mais, en 2020, une comète s'est invitée le soir et des planètes géantes transpercent la nuit dès le coucher du Soleil. De belles nuits d'été plus attractives que jamais !

    L'été est la saison propice à la contemplation du ciel, que l'on soit novice ou habitué : parce que les nuits sont douces, c'est les vacances et de surcroît, on passe beaucoup plus de temps en extérieur, ce qui finit toujours par aiguiser la curiosité sur ce qui brille et se déplace dans le ciel ! Quelle est cette étoile très brillante ? Comment s'appelle cette constellation ? Que peut-on observer avec des jumelles ou avec une lunette astronomique ? Qu'est-ce que ce point brillant qui bouge ? Etc.

    VOIR AUSSICiel d’été : quels sont les constellations et les plus beaux objets à observer ?

    Tout d'abord, un conseil important : recherchez un site à la campagne épargné le plus possible par la pollution lumineuse. C'est une condition sine qua non pour réussir l'observation des objets célestes les plus délicats et aussi pour contempler un ciel constellé de centaines d'étoiles.

    Position de la comète Neowise le soir du 24 juillet. Elle est visible entre les deux pattes arrière de la Grande Ourse. Ces sept étoiles les plus brillantes composent l'astérisme de la Grande Casserole (en orange), facile à repérer dans la nuit. © SkySafari

    Position de la comète Neowise le soir du 24 juillet. Elle est visible entre les deux pattes arrière de la Grande Ourse. Ces sept étoiles les plus brillantes composent l'astérisme de la Grande Casserole (en orange), facile à repérer dans la nuit. © SkySafari 

    Observez Neowise, la comète de l’année

    L'une des grandes stars de cet été est incontestablement la comète Neowise. Encore inconnue il y a quatre mois, elle est la très belle surprise de cette année. Une invitée chevelue (comète veut dire astre chevelu) qui fait sensation et à ne pas manquer tous les soirs. Elle va rester visible dans la Grande Ourse jusqu'au 27 juillet. Ce 23 juillet, elle est au plus près de la Terre. Neowise pourrait rester visible à l'œil nu jusqu'à la mi-août.

    Depuis la « grande comète Hale-Bopp » en 1997, on n'en avait pas vu une aussi belle dans l'hémisphère Nord.

    Début août, la comète Neowise sera visible dans la Chevelure de Bérénice, au-dessus de l'horizon ouest, en début de nuit. © SkySafari

    Début août, la comète Neowise sera visible dans la Chevelure de Bérénice, au-dessus de l'horizon ouest, en début de nuit. © SkySafari 

    Deux magnifiques planètes géantes à observer

    Autres grandes stars qui brillent dans les nuits d'été en 2020 : Jupiter et Saturne. Et vous ne pouvez pas les rater, en particulier la première, la plus grosse planète du Système solaire, qui brille comme un phare dans la nuit. Jupiter est l'astre le plus lumineux qu'on puisse admirer en ce moment. Mais si vous avez des doutes, Jupiter brille en ce moment au-dessus de l'horizon sud-est en début de nuit, à gauche de l'anse de l'astérisme de la théière, surnom donné par les Anglo-saxons à la constellation du Sagittaire.

    Bien que Saturne brille un peu moins, la trouver est un jeu d'enfant : c'est elle qui arbore un éclat doré, à trois doigts serrés, main tendue, à gauche de l'éclatante Jupiter.

    Jupiter et Saturne brillent en début de nuit entre l'horizon sud-est et sud, à l'extrémité du Sagittaire, surnommé aussi l'Archer, et formant l'astérisme de la Théière. © SkySafari

    Jupiter et Saturne brillent en début de nuit entre l'horizon sud-est et sud, à l'extrémité du Sagittaire, surnommé aussi l'Archer, et formant l'astérisme de la Théière. © SkySafari 

    Toutes deux sont très belles à regarder dans une lunette ou un télescope. Dans le cas de Jupiter, vous serez ravi d'observer ses bandes nuageuses et la danse de ses lunes. Quant à Saturne, sa beauté n'est pas une légende : le charme opère immédiatement quand on la regarde dans un instrument.

    Autre planète à guetter : Mars. Bonne nouvelle : nous nous rapprochons d'elle et elle se lève de plus en plus tôt. En opposition en octobre, sa lueur rouge s'affichera bientôt dans la nuit du coucher au lever du Soleil. Mais pour l'instant, il faut attendre minuit pour la voir sortir de l'horizon.

    C'est l'heure d'observer la pluie d'étoiles filantes des Perséides ! © Michael Karrer, Apod (Nasa)

    C'est l'heure d'observer la pluie d'étoiles filantes des Perséides ! © Michael Karrer, Apod (Nasa) 

    Voie lactée et étoiles filantes

    Autres objets à ne pas manquer, la belle Voie lactée, tissée de milliards d'étoiles, elle s'élance du nord pour plonger au sud, plus large et dense, entre le Sagittaire et le Scorpion, là où se situe le centre de notre Galaxie.

    Autres spectacles traditionnels de l'été : les immanquables Perséides. Comme chaque année, leur pic d'activité devrait survenir dans la nuit du 12 au 13 août.

    Bonne observation à toutes et tous !

    VOIR AUSSI10 apps pour faire connaissance avec le ciel étoilé

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-jupiter-saturne-neowise-etoiles-filantes-trouver-observer-video-82103/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 26.07.2020: Actualité de l'astronomie / En vidéo : voici la carte de l'Univers la plus détaillée jamais réalisée !

    En vidéo : voici la carte de l'Univers la plus détaillée jamais réalisée !

     

     

    Céline Deluzarche

    Journaliste

     

     

    L’image contient peut-être : texte qui dit ’©EPFL Fermer’

     [EN VIDÉO] La carte 3D de l’histoire de l’Univers  Une des avancées les plus importantes de cette dernière décennie en terme d’observation cosmologique : la carte 3D de l'univers la plus complète jamais réalisée ! 

    Aboutissement d'un travail de plus de 20 ans visant à recenser la position et les distances des galaxies, cette carte 3D offre un aperçu complet et inédit sur l'histoire de l'Univers depuis le Big Bang jusqu'à nos jours. Elle confirme également les modèles théoriques et pourrait permettre de mieux comprendre les contradictions entre ces différents modèles.

    « C'est la plus grande carte en 3D de l'expansion de l'Univers jamais réalisée à ce jour », se félicite Jean-Paul Kneib, du laboratoire d'astrophysique de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Fruit du travail d'un consortium de plusieurs centaines de scientifiques issus d'une trentaine d'institutions différentes dans le monde, cette carte comble les dernières lacunes de l'histoire de l'Univers depuis ses prémices, il y a 13,7 milliards d'années, jusqu'à nos jours. Le projet eBOSS (extended Baryon Oscillation Spectroscopic Survey), lancé en 2012 et dirigé par Jean-Paul Kneib, a patiemment récolté des données de quatre millions de galaxies et de quasars afin d'établir cette carte inédite.

    Une des avancées les plus importantes de cette dernière décennie en terme d’observation cosmologique

    Les prémices de l’Univers sont relativement bien connus grâce aux travaux théoriques sur le Big Bang et à l'observation du fond diffus cosmologique, ce rayonnement « fossile » des débuts de l'Univers. En étudiant les galaxies lointaines et en utilisant des calculs de distance, on a également une bonne idée sur la vitesse d'expansion et la composition de l'Univers au cours des derniers milliards d'années.

    « Il restait toutefois un manque de données entre les deux qu'il aura fallu cinq ans de travail pour combler, relève Kyle Dawson, de l'Université de l'Utah et l'un des leaders du projet. L'annonce d'aujourd'hui représente donc l'une des avancées les plus importantes de cette dernière décennie en terme d'observation cosmologique ». Les données obtenues par le programme eBOSS viennent compléter celles du Sloan Digital Sky Survey (SDSS), un programme de relevés des objets célestes utilisant le télescope d'Apache Point au Nouveau-Mexique (États-Unis).

    La carte 3D de l’Univers recense plus de 4 millions de galaxies et de quasars. © EPFL

    La carte 3D de l’Univers recense plus de 4 millions de galaxies et de quasars. © EPFL 

    Horodater les galaxies selon leur spectre lumineux

    Pour réaliser ce relevé, les équipes se sont intéressées à différents marqueurs révélant la distribution de masse dans l'Univers. Les parties de la carte émanant de six millions d'années en arrière ont, par exemple, été retracées grâce aux observations des galaxies les plus anciennes et les plus rouges. Pour les époques plus lointaines, les chercheurs se sont servis des galaxies plus jeunes et plus bleues. Et pour remonter encore plus loin, au-delà de 11 milliards d'années, ils se sont appuyés sur les quasars d'anciennes galaxies en implosion dont le cœur est rendu ultra-lumineux par le trou noir qui absorbe la lumière aux alentours.

    Le saviez-vous ?

    Le décalage vers le rouge (redshift) est un effet physique dû à l’expansion de l'Uni­vers : plus un corps céleste est loin et plus il s’éloigne rapidement, plus son spectre lumineux est décalé vers une longueur d’onde supérieure (en raison de l’effet Doppler). Ce phénomène est une preuve de l’expansion de l’espace-temps.

    Résoudre l’énigme de la constante de Hubble

    Comme le prédisent les nouveaux modèles de la théorie de la relativité d'Einstein, cette carte révèle que, à un certain moment, l'expansion de l'Univers s'est accélérée et que cette accélération perdure depuis. Cela serait dû à la présence d’énergie noire qui s'oppose à la gravité ayant tendance à ralentir naturellement l'expansion de l'Univers.

    Or, les différentes méthodes de mesure de la vitesse d’expansion, nommée « constante de Hubble », aboutissent à des valeurs contradictoires de cette constante. Les modèles partant des étoiles les plus proches pour remonter dans le temps donnent une valeur de 74 kilomètres par seconde et par mégaparsec. La méthode inverse, consistant à remonter depuis le fond, aboutit à 67,4. Une différence faible, mais inexplicable, que l'on appelle la « tension » de la constante de Hubble.

    « Or, la haute précision et la grande variété des données du programme eBOSS rendent peu probables que cette différence soit due au hasard », confie Jean-Paul Kneib. Si cela était bien le cas, cela signifie que l'Univers ancien était gouverné par des lois physiques encore inconnues.

     

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Une carte montrant les débuts de l'Univers

    Article de Rémy Decourt publié le 13/02/2003

    WMAP (Wilkinson Microwave Anisotropy Probe) vient de dresser une carte des débuts de l'Univers comparable à celle obtenue par le satellite COBE en 1992 mais avec une résolution bien supérieure.

    WMAP a été lancé le 30 juin 2001 par une fusée Delta II depuis la base de Cap Canaveral. Il évolue depuis sur orbite autour du point de Lagrange 2 à 1,5 million de kilomètres. Sa mission doit se poursuivre pendant au moins trois ans.

    Pour les scientifiques, cette carte et les données associées confirment la théorie du Big Bang et de dater l'âge de l'Univers à 13,7 milliards d'année avec une marge d'erreur de 1%. Ils ont aussi pu déterminer que l'Univers contenait 4% d'atomes de matière, 23% de matière noire et 73% d'une énergie sombre, dont le rôle reste énigmatique.

    Note : COBE (COsmic Backround Explorer) avait, en 1992, déterminé une répartition anisotropique du rayonnement fossile de l'Univers et dresser la première carte des débuts de l'Univers. WMAP, son successeur, a été conçu pour confirmer les observations de COBE en fournissant des mesures des fluctuations de températures plus fines, de l'ordre du millionième de degré Kelvin.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/formation-univers-video-voici-carte-univers-plus-detaillee-jamais-realisee-1703/?fbclid=IwAR0BXOmJarIZ9AZIbpMIuaz3XOE4-F9KV9t3ggAbQLD9HkhWzLj0PF3uU6g#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 26.07.2020: Actualité de l'astronomie / Astronomie : ils ont retrouvé un « monde perdu » !

    Astronomie : ils ont retrouvé un « monde perdu » !

     

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

    L’image contient peut-être : nuit

    Au 1er juillet 2020, plus de 4.200 exoplanètes avaient été confirmées. Plusieurs milliers d'autres sont en attente de confirmation. C'est dans ce contexte que des chercheurs annoncent aujourd'hui avoir retrouvé un « monde perdu ». Une exoplanète dont l'existence n'avait pas pu être confirmée depuis sa première observation en 2018.

     

     

     

     

    Cela vous intéressera aussi

     [EN VIDÉO] En quête d’exoplanètes  Depuis la découverte de la première exoplanète, Pégase 51b, en 1995, les scientifiques tentent toujours d’en découvrir de nouvelles. Dans cette vidéo, Michel Mayor explique, avec d'autres astronomes, les principes, les difficultés et l'intérêt de cette quête. Celle-ci nous a fait découvrir des mondes très différents de notre Système solaire. 

    On l'appelle NGTS-11b. Elle orbite autour d'une étoile située à quelque 620 années-lumière de notre Terre. Elle se trouve cinq fois plus près de son soleil que notre Planète du sien. C'est ainsi que les astronomes de l’université de Warwick (Royaume-Uni) décrivent, dans une première approche, l'exoplanète qu'ils viennent de retrouver parmi un catalogue de ce que les chercheurs nomment des « mondes perdus ».

    Rappelons que pour qu'une exoplanète soit confirmée en tant que telle, son observation par la méthode du transit -- une baisse de luminosité lorsque la planète passe entre son étoile et notre Terre -- doit pouvoir être répétée. NGTS-11b avait déjà été observée en 2018 par le Transiting Exoplanet Survey Satellite (Tess). Mais Tess ne scanne généralement une région du ciel que pendant 27 jours et peine donc à confirmer des exoplanètes dont la période orbitale est plus longue.

    Les chercheurs de l'université de Warwick ont observé l'étoile supposée hôte de NGTS-11b pendant 79 nuits et à l'aide du Next-Generation Transit Survey (NGTS) installé au Chili, dans l'espoir d'être enfin les témoins d'un second transit. C'est ce qui est arrivé environ un an après la première observation par Tess.

    C’est grâce au Next-Generation Transit Survey (NGTS) installé au Chili que les astronomes de l’université de Warwick (Royaume-Uni) ont retrouvé un « monde perdu. © G. Lambert, ESO

    C’est grâce au Next-Generation Transit Survey (NGTS) installé au Chili que les astronomes de l’université de Warwick (Royaume-Uni) ont retrouvé un « monde perdu. © G. Lambert, ESO 

     

    Une vie extraterrestre sur un « monde perdu » ?

    Ainsi, selon les astronomes, NGTS-11b parcourt son orbite en 35 jours. Et seuls, les instruments du NGTS pouvaient détecter la baisse de luminosité de 1 % de son étoile hôte lors de ces transits relativement rares. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que NGTS dispose de douze télescopes performants permettant de surveiller plusieurs étoiles pendant des mois à la recherche de tels « mondes perdus ».

    Des centaines de transits uniques à étudier

    « Dans les données de Tess, il y a des centaines de transits uniques à étudier avec cette méthode », remarque Pete Wheatley, astronome à l'université de Warwick, dans un communiqué. D'autant que cela pourrait aider à découvrir des exoplanètes « fraîches », à l'image de NGTS-11b qui affiche une température de 160 °C. Soit beaucoup moins que la plupart des géantes gazeuses -- car le rayon de NGTS-11b est estimé à quelque 0,8 fois celui de Jupiter et sa masse à environ 0,3 fois celle de Jupiter -- découvertes jusqu'alors.

    « Parmi tous les "mondes perdus" que nous pourrons trouver, certains seront probablement de petites planètes rocheuses situées dans la zone d'habitabilité de leur étoile et suffisamment "fraîches" pour porter de l'eau liquide et potentiellement, une forme de vie extraterrestre », conclut le chercheur avec enthousiasme.

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-astronomie-ils-ont-retrouve-monde-perdu-82089/?fbclid=IwAR0tG7H0vOcj4rANdUqSUsdBqnd3_VhshaAYzYgdeMKUrPl1nIExE0DzttU#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 26.07.2020: Actualité de l'astronomie / Vidéo : la mission Apollo 16 a été remastérisée en 4K et c'est magnifique !

    Vidéo : la mission Apollo 16 a été remastérisée en 4K et c'est magnifique !

     

     

    Fabrice Auclert

    Journaliste

     

    L’image contient peut-être : plein air et nature, texte qui dit ’Une fluidité exceptionnelle pour des images filmées y anse mm. ©Nasa Ferm’

     [EN VIDÉO] La mission Apollo 16 en 4K !  Les images de la mission lunaire d'Apollo 16 comme si vous y étiez ! 

    Grâce à l'intelligence artificielle, les images de la mission lunaire d'Apollo 16 sont désormais disponibles en 4K et en 60 fps. Un Youtubeur a récupéré un maximum de vidéos de la Nasa et il s'appuie sur l'interpolation de mouvement pour créer des vidéos absolument stupéfiantes par leur qualité.

     

    Grâce à l'intelligence artificielle, et plus généralement à des algorithmes, il est possible d'améliorer la qualité d'images filmées il y a des décennies, voire un siècle. On se souvient ainsi qu'en début d'année, la célèbre Arrivée du train en gare de la Ciotat des frères Lumière a été remasterisée dans une qualité exceptionnelle : en 4K et 60 fps, avec la couleur en prime.

    Aujourd'hui, ce sont les images de missions d'Apollo qui subissent le même traitement, et c'est tout simplement magnifique. Même si c'était déjà une prouesse de filmer depuis l'espace, la technologie de l'époque ne permettait que du 12 images par seconde. En 1972, pour la mission Apollo 16, Charlie Duke et John Young se posent sur la Lune avec leur rover lunaire, et ils filment leur expédition. Des images habituelles depuis que le premier Homme à poser le pied sur la Lune. Sauf que les algorithmes changent tout !

     

    Une IA gratuite et open source

    « Je voulais vraiment offrir une expérience inédite avec ces anciennes images, explique le dénommé DutchSteamMachine à Universe Today. J'ai d'abord cherché les vidéos sources de la plus haute qualité, que j'ai heureusement trouvées sous forme de fichiers vidéo 720p à haut débit. Le problème de qualité était déjà résolu. » Spécialiste de la restauration de photos et de films,  il s'est ensuite appuyé sur une intelligence artificielle nommée InterpolationOpen source et gratuite, elle s'appuie sur l'interpolation de mouvement pour traiter l'image et rendre l'image plus fluide.

    Comment ? Simplement en intercalant des images intermédiaires entre celles existantes. Résultat, on passe de 12 images par seconde à 60, et impossible d'imaginer que c'est un ordinateur qui a réalisé cette prouesse. « La plupart des séquences tournées étaient encore très saccadées, poursuit DutchSteamMachine. Pour épargner la pellicule et enregistrer pendant de longues périodes, des images du rover ont été tournées à 12, 6 ou même 1 image (s) par seconde. » Les astronautes avaient d'ailleurs laissé des indications, et ensuite, il a pu « nourrir » l'intelligence artificielle.

    L'alunissage d'Apollo 15 filmé dans une qualité jamais vue. © Nasa

     

    Entre deux images réelles, cinq « fausses »

    « Je divise le fichier source en images PNG individuelles, les saisis dans l'IA avec le taux de trame d'entrée (1, 6, 12 ou 24) et le taux de trame de sortie souhaité par taux d'interpolation (2x, 4x, 8x) », détaille-t-il. Ensuite, l'IA met à contribution la carte graphique et affiche deux images réelles et consécutives. À l'aide d'algorithmes, elle analyse les mouvements d'objets dans les deux cadres et en créer des nouveaux. « Avec un taux d'interpolation de 5x, il est possible de créer 5 fausses images à partir de seulement deux images réelles. » Faites le calcul, de 12 fps, on passe bien à 60 fps, et la fluidité est remarquable sans que l'on puisse distinguer une image réelle d'une fausse.

    Avant-dernière étape, la colorisation. « J'applique une correction de couleur, car souvent les fichiers source ont une teinte bleue ou orange » conclut-il. Pour finir, il synchronise les images obtenues avec la piste audio, et le tour est joué ! La bonne nouvelle, c'est que les images sont disponibles sur la site de la Nasa et qu'il a prévu « d'améliorer des tonnes de séquences d'Apollo comme celle-ci ».

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/espace-video-mission-apollo-16-ete-remasterisee-4k-cest-magnifique-82022/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura