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  • LE 10.05.2020: Actualité de l'astronomie / Le Soleil est plus calme que les étoiles qui lui ressemblent

    Le Soleil est plus calme que les étoiles qui lui ressemblent

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    Au fil des années, l'activité de notre Soleil fluctue. Les astronomes le savent depuis le milieu du XIXe siècle. Nous venons d'ailleurs d'atteindre un minimum d'activité. Mais aujourd'hui, des chercheurs nous apprennent que notre étoile est en réalité moins active que ses semblables. Au moins depuis 9.000 ans...

     

     

    À le voir briller ainsi dans le ciel, le Soleil semble ne jamais vouloir changer. Pourtant, les astronomes savent que l'activité de notre étoile varie au cours du temps. Une activité que trahit la présence, en surface, de taches solaires. Et des chercheurs du Max Planck Institute (Allemagne) nous apprennent aujourd'hui que notre Soleil apparaît moins actif que les étoiles qui lui ressemblent. Une conclusion basée sur l'analyse des variations de luminosité de pas moins de 369 étoiles.

    Pourquoi être allé chercher pareille comparaison ? Parce que les relevés de taches solaires fiables ne remontent pas au-delà de 1610. La distribution des isotopes radioactifs du carbone et du béryllium dans les anneaux des arbres et les carottes de glace permet de retracer l'activité de notre Soleil jusqu'à 9.000 ans dans le passé. Mais notre étoile est vieille de près de 4,6 milliards d'années. Notre vision de son activité est donc extrêmement partielle.

     

    La vitesse de rotation comme caractéristique essentielle

    Les chercheurs du Max Planck Institute ont donc décidé d'étudier l'activité d'autres étoiles pour savoir si notre Soleil se comporte « normalement ». Des étoiles semblables à la nôtre, bien sûr. Par leur température de surface, par leur âge et par la proportion d'éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium qu'elles renferment. Mais aussi par leur vitesse de rotation. Car cette vitesse donne au champ magnétique des étoiles ses caractéristiques. Un champ magnétique lui-même responsable de toutes les fluctuations d'activité desdites étoiles.

    Ici, les variations de luminosité de notre Soleil (en haut) comparées à celles de l’étoile KIC 7849521 (en bas). © MPS / hormesdesign.de

    Ici, les variations de luminosité de notre Soleil (en haut) comparées à celles de l’étoile KIC 7849521 (en bas). © MPS / hormesdesign.de 

     

    De faibles fluctuations de luminosité

    Après avoir écumé les enregistrements des fluctuations de luminosité d'environ 150.000 étoiles fournis par le télescope spatial Kepler (Nasa), ils ont affiné leur échantillon grâce aux données de la mission spatiale européenne Gaia. Résultat : 369 étoiles qui présentent des propriétés fondamentales similaires à celles de notre Soleil ont pu être pointées.

    Et les conclusions des chercheurs sont sans appel. Entre les phases actives et inactives, l'irradiance solaire fluctue en moyenne de seulement 0,07 %. Les fluctuations des autres étoiles sont généralement cinq fois plus marquées.

    Pour élargir leur panel, les chercheurs ont voulu déterminer la période de rotation d'autres étoiles. Mais l'exercice s'est avéré compliqué. Pour cela, il faut, en effet, identifier des schémas qui se répètent périodiquement dans la courbe de lumière des étoiles. Des schémas qui peuvent facilement se perdre dans le bruit de fond. Alors les chercheurs ont aussi choisi d'étudier 2.500 étoiles de type Soleil dont la période de rotation était inconnue. Leur luminosité a fluctué beaucoup moins que celle de l'autre groupe.

    Les chercheurs imaginent qu'il pourrait exister, entre les deux groupes, des différences fondamentales encore inconnues. Ou que les étoiles du premier groupe montrent les fluctuations d'activité dont notre Soleil est en réalité capable. Dans ce cas, il serait tout simplement dans une phase de faible activité depuis au moins 9.000 ans. Et les prévisions d'activité indiquent que cela ne devrait pas changer de sitôt.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/soleil-soleil-plus-calme-etoiles-lui-ressemblent-80825/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 9.05.2020: Actualité de l'astronomie / La nuit où la Lune a totalement disparu pendant une éclipse !

    La nuit où la Lune a totalement disparu pendant une éclipse !

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

    Lorsque la Lune s'éclipse, elle apparait généralement rougeoyante. Mais le 5 mai 1110, quelque chose s'est produit qui a fait totalement disparaître notre satellite naturel. Les chercheurs pensent aujourd'hui qu'une, voire plusieurs éruptions volcaniques avaient jeté un voile de poussière au-dessus des têtes de nos ancêtres.

     

    L'histoire est racontée en vieil anglais dans des manuscrits médiévaux. Dans la nuit du 5 mai 1110, la Lune s'est éclipsée. Jusque là, rien d'extraordinaire. Sauf que cette fois, elle s'est « complètement éteinte ». Ne laissant même plus voir cette teinte rougeâtre qu'elle prend habituellement lors d'une éclipse de Lune. Des chercheurs de l’université de Genève (Suisse) expliquent aujourd'hui ce phénomène par une série d'éruptions volcaniques.

    Cette conclusion, ils la tirent de l'analyse de carottes glaciaires, réputées comme l'une des meilleures archives disponibles pour retracer ce type d'événements. Car lorsque les cendres retombent sur Terre, elles sont inévitablement emprisonnées dans la glace. Dans le cas présent, des carottes du Groenland et de l'Antarctique présentent des traces qui laissent penser qu'un grand volcan a pu entrer en éruption sous les tropiques vers 1108, faisant pleuvoir des aérosols sur toute la planète pendant plusieurs années.

    Le mont Asama est l’un des plus actifs du Japon. Son éruption en 1108 a pu participer à faire totalement disparaître la Lune lors de l’éclipse du 5 mai 1110. © Toru Shimizu, Adobe Stock

    Le mont Asama est l’un des plus actifs du Japon. Son éruption en 1108 a pu participer à faire totalement disparaître la Lune lors de l’éclipse du 5 mai 1110. © Toru Shimizu, Adobe Stock 

     

    Une ou plusieurs éruptions volcaniques

    Pour confirmer ces conclusions, les chercheurs se sont tournés vers... les arbres ! Leurs anneaux, leurs cernes de croissance. Celles-ci permettent en effet de repérer les années fraiches, des années durant lesquelles les arbres poussent moins. Or en 1109, ils ont noté dans les anneaux des arbres, des signes qui pourraient correspondre à une baisse de température de 1 °C qui serait cohérente avec la présence à ce moment-là d'aérosols en suspension bloquant la lumière du Soleil. Des aérosols issus d'une éruption volcanique.

    Pour les chercheurs, le mont Asama (Japon) est un suspect probable. Les archives évoquent une éruption en 1108. Mais ses aérosols auraient eu bien de la peine à atteindre l'Antarctique. La circulation atmosphérique rendant difficile la traversée des tropiques pour des éruptions aux hautes latitudes. De quoi suggérer qu'une autre éruption volcanique a dû se dérouler presque en simultanée, ailleurs sur le globe. Pour savoir où, les chercheurs devront analyser plus en détail les cendres volcaniques prises dans les glaces. Car leur signature géochimique est unique, caractéristique du volcan qui les a émises.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/eclipse-lune-nuit-lune-totalement-disparu-pendant-eclipse-80906/?fbclid=IwAR3J19W7BCeQG2JZmCN1SKFQqGiclfHL-zvNxDLeJe_ItvMqAFS4UnZS6fQ#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 9.05.2020: Actualité de l'astronomie / Tom Cruise va tourner le premier film dans l’espace avec la Nasa et SpaceX.

    Tom Cruise va tourner le premier film dans l’espace avec la Nasa et SpaceX

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

    Se suspendre à un hélicoptère. Escalader un gratte-ciel de 123 étages. Sauter d'un toit à un autre. Aucune mission ne semble impossible à Tom Cruise. L'acteur travaille aujourd'hui avec Elon Musk et la Nasa à un projet de long métrage tourné... dans l’espace ! Le premier du genre.

    Le projet en est à un stade très précoce. Et même si on imagine le budget colossal qu'il impliquerait, il semble sérieusement mis sur la table.

    Jim Bridenstine✔@JimBridenstine

    NASA is excited to work with @TomCruise on a film aboard the @Space_Station! We need popular media to inspire a new generation of engineers and scientists to make @NASA’s ambitious plans a reality.

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    21:21 - 5 mai 2020

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    Peut-être le projet s'articulera-t-il autour du Crew Dragon de SpaceX qui transportera pour la première fois des astronautes de la Nasa pour une mission de démonstration ce 27 mai 2020. Ou alors autour de Starship qui pourrait être suffisamment spacieux pour accueillir une équipe de tournage, mais qui a encore besoin de quelques années de développement.

    SpaceX, la Nasa et Tom Cruise envisagent de tourner un film dans l’espace. © Nasa, SpaceX, Wikipedia, Domaine public

    SpaceX, la Nasa et Tom Cruise envisagent de tourner un film dans l’espace. © Nasa, SpaceX, Wikipedia, Domaine public 

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/spacex-tom-cruise-va-tourner-premier-film-espace-avec-nasa-spacex-2504/?fbclid=IwAR2ySbPfHZ_bjwGmJqkeudrjy9ipsj-U31SDcwGOdmbwCGQdV5IQJUGklOo#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 9.05.2020: Actualité de l'astronomie / La Chine teste un nouveau lanceur et véhicule spatial.

    La Chine teste un nouveau lanceur et véhicule spatial

     

    Rémy Decourt

    Journaliste

     

    Aujourd'hui, aux alentours de midi, la Chine lancera depuis la base de lancement de Wenchang, située sur de l'île de Hainan, un tout nouveau système de transport spatial habité. Il comprend le lanceur Long March 5B (CZ-5B) et le véhicule Shenzhou de nouvelle génération. Ce lanceur sera utilisé pour assembler et construire la station spatiale chinoise tandis que le véhicule Shenzhou servira aux missions habitées à destination de la Lune.

     

    Contrairement à la Nasa, omniprésente dans les médias et les réseaux sociaux, et l'Agence spatiale européenne, qui n'hésite pas à communiquer sur l'état d'avancement de chacun de ses projets, la Chine est étonnamment très discrète sur ses activités spatiales. C'est dommage car ce pays s'affirme comme un des principaux acteurs mondiaux des activités spatiales, notamment dans le domaine des vols habités. Son agence spatiale, la CNSA, est classée comme troisième puissance spatiale, derrière l'Agence spatiale européenne et devant Roscosmos.

    Ce matin, la Chine devait tester lors d'un premier vol son nouveau système de transport spatial nécessaire à ses activités humaines en orbite basse et ses futures missions habitées à destination de la Lune. Ce système de lancement comprend le lanceur Long March 5B (CZ-5B) et le véhicule spatial Shenzhou de nouvelle génération (Shenzhou NG). Ce lanceur à deux étages est une version dérivée du Long March 5 (3 étages). Ces deux lanceurs ont en commun le même composite inférieur composé d'un étage principal de 5 mètres de diamètre et de 4 boosters de 3,5 mètres de diamètre.

    Le lanceur CZ-5B transféré sur son pas de tir du Centre spatial de lors de son premier vol. © CASC

    Le lanceur CZ-5B transféré sur son pas de tir du Centre spatial de lors de son premier vol. © CASC 

    Avec une masse au lancement de près de 840 tonnes, la CZ-5B sera capable de lancer environ 23 tonnes en orbite basse. Quant à Shenzhou NG, long de 8,8 mètres et avec un poids au décollage de 21,6 tonnes, il sera très différent du véhicule précédent qui s'inspirait fortement des capsules Soyouz. Il utilisera un module de service (et non plus un module orbital) qui lui donnera une autonomie de 21 jours en orbite. Il pourra rester amarré à la station spatiale chinoise pendant deux années.

    Le volume de sa cabine sera plus grand que celui du Shenzhou précédent, ce qui lui permettra de transporter 6 astronautes ou, selon la configuration retenue, un mixte de taïkonautes et de fret. Par exemple, il pourra embarquer un équipage de trois personnes et jusqu'à 500 kilogrammes de fret. Ce nouveau système de transport sera utilisé pour les missions d'assemblage et les rotations des équipages de la future station spatiale chinoise.

    À la différence du Shenzhou de génération précédente, Shenzhou NG sera modulaire, c'est-à-dire doté d'une certaine polyvalence par l'ajout d'un module de service supplémentaire de façon à effectuer des missions au-delà de l'orbite basse, notamment à destination de la Lune. Notez que des astronautes européens se sont entraînés pour voler à bord et séjourner dans la station spatiale chinoise.

    VOIR AUSSIDes astronautes européens s'entraînent pour voler à bord de la station spatiale chinoise

    Ce premier vol de démonstration, se fera sans équipage. Cette mission a pour but de qualifier toutes les étapes d'un vol habité, du lancement au retour sur Terre de la capsule et de la séparation du véhicule à ses premiers « pas » dans l'espace. Ce vol d'essai durera quelques heures avec un point haut à plus ou moins 8.000 kilomètres.

    En cas de succès, le lancement du Tianhe, élément central et principal de cette station spatiale, pourrait avoir lieu dès le début de 2021. D'une masse de 20 tonnes, Tianhe servira à contrôler la navigation de la station (correction de trajectoire, d'attitude...) et ses différentes servitudes. Il servira de lieu de vie pour les taïkonautes chinois. Une dizaine de lancements serait suffisante pour assembler ce complexe orbital en seulement quelques années.

    Le succès de ce vol est aussi un impératif pour autoriser le lancement de la mission martienne Tianwen-1 prévu en juillet et, en fin d'année, la mission de retour d’échantillons lunaires Change 5. Ces deux missions robotiques seront lancées à bord d'un lanceur Long March 5.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/vol-habite-chine-teste-nouveau-lanceur-vehicule-spatial-80865/?fbclid=IwAR26BSRvUXReVtOowLC_lEgMqw7hBS2BJeRnvhAdjf1yHs5X_BtNQTOlgEo#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 8.05.2020: Actualité de l'astronomie / Découverte d'un système de six planètes en quasi-résonance autour de leur étoile.

    Découverte d'un système de six planètes en quasi-résonance autour de leur étoile

     

     

    Par Joffrey Onckelinx le 06.05.2020 à 22h00 ABONNÉS

    Une équipe de scientifiques a mis le doigt sur un système de six planètes orbitant dans une configuration très proche de ce qu’on appelle une chaîne de résonances orbitales. Une découverte qui permet d’approfondir nos connaissances sur la formation des systèmes planétaires.

    Système de TRAPPIST-1

    Vue d'artiste du sytème de TRAPPIST-1, lui aussi dans une configuration proche de ce qu’on appelle une résonance orbitale. 

    NASA/JPL-CALTECH

     

    Située dans la constellation du dragon, l’étoile répondant au nom d’HD 158 259 et autour de laquelle gravite le fameux système a été observée pendant sept ans par le spectrographe SOPHIE de l’Observatoire de Haute Provence.

    Autour d’elle gravitent six planètes, cinq "mini-Neptunes" et une "super-Terre". Les "mini-Neptunes" sont des planètes dont la taille est sensiblement inférieure à la huitième planète de notre système solaire mais qui possèdent des caractéristiques communes avec elle, comme une épaisse atmosphère. Le système découvert est très compact, c’est-à-dire que les planètes sont toutes très proches de leur étoile, et les unes des autres. Pour donner un ordre d’idée, la planète la plus éloignée d’HD158 259 est trois fois plus proche de son étoile que Mercure ne l’est de notre Soleil.

     

    La résonance orbitale, un phénomène singulier

    Autre particularité : les planètes sont dans une configuration proche de ce qu’on appelle une résonance orbitale. Ce phénomène se produit lorsque plusieurs planètes se retrouvent périodiquement dans la même configuration après avoir effectué un nombre d’orbites potentiellement différent.

    Pour comprendre ce phénomène, comme le suggèrent Nathan Hara et Jean-Baptiste Delisle, - respectivement premier auteur et co-auteur de l’étude - l’on peut envisager une situation idéale où le phénomène de résonance serait "parfait", avec par exemple une résonance de rapport 2/1. Dans ce cas, la planète interne (la plus proche de l'étoile) effectue exactement deux tours autour de l'étoile pendant que l'externe en fait exactement un. Ainsi, le système se retrouve exactement dans la même configuration de manière périodique (après deux tours de l'interne et un tour de l'externe).

    À cause de cette périodicité, après un grand nombre d'orbites, les perturbations entre planètes ne s'annulent pas, comme c’est le cas dans un système non résonant, mais au contraire s'accumulent de manière systématique dans une direction spécifique.

    Les interactions entre deux planètes résonantes génèrent donc sur le long terme des perturbations bien plus importantes de leurs orbites. "On dit parfois de manière informelle que les planètes "se parlent", elles ont de l’influence l'une sur les l'autre", nous expliquent Nathan Hara et Jean-Baptiste Delisle.

    En réalité, les deux corps ne se retrouvent pas exactement dans la même position, et l’on parle de résonance lorsque les planètes sont suffisamment proches de cette situation idéale. Par exemple, les périodes de Pluton et Neptune sont suffisamment proches d’un rapport 3/2 pour que l’on parle de résonance entre ces deux corps. Des planètes peuvent aussi être proches d’une résonance, sans l'atteindre. Cette situation se produit communément chez les exoplanètes, ce qui appuie certains scénarios de formation planétaire.

     

    L’exemple célèbre de TRAPPIST-1...

    On connaît plusieurs systèmes planétaires dits en chaîne de proche-résonance, où toutes les planètes sont proches de la résonance avec leurs plus proches voisines. Les sept planètes du système TRAPPIST-1 en sont un exemple célèbre. Lorsque la planète la plus proche de l’étoile fait huit orbites, la deuxième en fait cinq. On parle de résonance 8/5. Lorsque la deuxième fait cinq orbites, la troisième en fait trois (résonance 5/3). La chaîne continue avec des résonances 3/2, 3/2, 4/3, 3/2. Ici, les planètes ont toutes une influence importante les unes sur les autres. "On dit aussi que TRAPPIST-1 est compact. Selon les auteurs et la question scientifique traitée, compact peut être défini de manière un peu différente, détaillent Nathan Hara et Jean-Baptiste Delisle. Il peut s’agir de systèmes où le rapport de période de deux planètes consécutives est toujours inférieur à deux, ou de systèmes où toutes les planètes sont proches de leur étoile. L’idée générale est bien résumée par le mot compact: toutes les planètes sont groupées les unes près des autres et proches de leur étoile. Quelle que soit la définition précise que l’on adopte, il apparaît dans les systèmes planétaires connus une sous-classe de systèmes compacts et proche d'une chaîne de résonance, dont HD 158259 fait partie."  [...]

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    Source: sciencesetavenir.fr