Créer un site internet

Articles de dimitri1977

  • LE 28.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ La Nasa négocie de nouvelles places à bord des capsules Soyouz.

    La Nasa négocie de nouvelles places à bord des capsules Soyouz

     

    Journaliste

     

    Capture soyouz

    Pour éviter que, dès cet automne, aucun Américain ne séjourne à bord de la Station spatiale internationale, la Nasa envisagerait d'acheter deux nouvelles places à bord du Soyouz russe. Malgré la mise en service imminente du Crew Dragon de SpaceX, dont le premier vol habité est prévu en mai, la Nasa doit tenir compte d'un nouveau et probable retard du Starliner de Boeing dont le vol d'essai inhabité ne s'est finalement pas aussi bien passé qu'on a pu le croire.

    Malgré la préparation du premier vol habité du Crew Dragon de SpaceX à destination de la Station spatiale internationale, actuellement prévu en mai 2020, la Nasa est contrainte d'acheter une, voire deux places sur les prochains vols de Soyouz russes. Une situation plutôt surprenante mais qui s'explique par la nécessité de se prémunir d'un nouveau retard dans la mise en service des capsules Crew Dragon et Starliner, et aussi de garantir une présence américaine continue à bord du complexe orbital, ce qu'a confirmé le responsable des affaires publiques au Centre spatial Johnson de la Nasa.

    Ce que n'a pas dit ce responsable, c'est que la Nasa est très remontée contre Boeing suite aux nombreux dysfonctionnements découverts sur la capsule Starliner, dont de multiples problèmes de logiciels constatés lors du vol d'essai du Starliner, réalisé en décembre 2019. Bien que les responsables de la Nasa et Boeing aient refusé de spéculer sur les conséquences d'un décalage par rapport au calendrier prévu, il est probable que la mise en service commerciale de la capsule soit reportée de plusieurs mois.

    La Nasa devra encore attendre

    Or, la Nasa a toujours dit qu'elle ne souhaitait pas dépendre d'un seul véhicule spatial exploité commercialement afin d'éviter tout risque de suspension du service de transport d'astronautes. À cette contrainte, s'ajoute le risque que, vers la fin de l'année, aucun astronaute américain ne soit présent à bord du complexe orbital ! En effet, le report de la mise en service du Starliner, s'il devait se confirmer, contraindrait la Nasa à réaménager le calendrier des lancements et le planning des rotations des équipages. D'où cette décision d'acheter de nouvelles places à bord des capsules Soyuz. Le dernier siège à bord d'une capsule Soyouz et déjà acheté sera utilisé en avril par l'astronaute Chris Cassidy.

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • La Nasa réfléchit à acheter deux nouvelles places à bord des Soyouz pour des rotations d'équipages à destination de la Station spatiale internationale.
    • Un retard prévisible dans la mise en service des systèmes de transports spatiaux habités de SpaceX et Boeing expliquerait cette décision.
    • La dépendance américaine au Soyouz russe, dont la Nasa souhaitait qu'elle prenne fin en 2017, pourrait s'étendre jusqu'en 2020.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    La Nasa devra peut-être acheter de nouvelles places à bord des Soyouz !

     

     

    Article de Rémy Decourt publié le 20/02/2019

    La Nasa estime qu'il y a un risque réel pour que la mise en service des systèmes de transports habités de Boeing et SpaceX soit une nouvelle fois retardée. Les deux véhicules pourraient ne pas être prêts aux dates prévues (début 2020). Face à cette incertitude et pour éviter que dès cet automne aucun Américain ne séjourne à bord de la Station spatiale internationale, la Nasa envisagerait d'acheter deux nouvelles places à bord du Soyouz russe.

    Une nouvelle fois, la Nasa pourrait être contrainte d'acheter des places à bord des véhicules Soyouz pour envoyer deux de ses astronautes à bord de la Station spatiale internationale. Afin de se prémunir d'un nouveau retard, aujourd'hui prévisible, dans la mise en service des systèmes de transports spatiaux habités de SpaceX et de Boeing, elle envisagerait d'acheter deux sièges. L'un pour un vol prévu à l'automne 2019 et l'autre pour un vol au printemps 2020.

    Si les deux industriels prévoient toujours une mise en service début 2020, voire fin 2019, la Nasa est plutôt circonspecte. Son dernier planning, mis à jour en décembre 2018, ne l'est déjà plus ! Il y a seulement deux mois encore, elle prévoyait que SpaceX réalise un vol d’essai inhabité en janvier et un premier vol de démonstration habité en juin. Quant à Boeing, son vol d'essai inhabité était prévu en mars et le suivant habité en août. Or, SpaceX a décalé au 2 mars son premier vol d'essai et rien n'indique aujourd'hui que Boeing sera en mesure de réaliser le sien à la date prévue.

    Incertitude sur la date de mise en service des taxis de l'espace de Boeing et SpaceX

    Si la mise en service de ces deux taxis de l’espace devait être retardée une nouvelle fois de plusieurs mois, ces deux sièges supplémentaires garantiront à la Nasa que ses astronautes pourront accéder à bord du complexe orbital et y séjourner jusqu'en septembre 2020. Date à laquelle la Nasa s'attend à ce qu'au moins un des deux véhicules soit opérationnel.

    La Nasa, qui veut se défaire de cette dépendance russe pour la rotation des équipages depuis 2017 a bien du mal à s'en passer. En 2015, elle signait un contrat de transport avec les Russes jusqu'en 2018 et qui devait être le dernier. Or, le retard dans le développement du Crew Dragon de SpaceX et du Starliner de Boeing l'a contrainte à acheter, en 2017, cinq nouvelles places à bord de Soyouz par l'intermédiaire de Boeing.

    Le dernier prix officiellement connu d'un aller-retour à bord d'un Soyouz était de 81,7 millions de dollars.


    La Nasa devra de nouveau acheter des places à bord des Soyouz

    Article de Rémy Decourt, publié le 10/08/2015

    Devant le peu d'empressement des décideurs politiques à donner à la Nasa les financements nécessaires au développement des futurs systèmes de transports spatiaux habités de SpaceX et de Boeing, l'agence spatiale américaine est contrainte d'acheter aux Russes de nouvelles places à bord des Soyouz. La Nasa, qui projetait de se défaire de cette dépendance russe pour la rotation des équipages de l'ISS fin 2017, devra vraisemblablement attendre quelques mois de plus, voire plusieurs années.

    La Nasa, qui garantit un accès à la Station spatiale internationale aux astronautes occidentaux, veut se prémunir d'un retard dans le développement des systèmes de transport habités de SpaceX et de Boeing. Même si leur service opérationnel est toujours prévu fin 2017 ou début 2018, la Nasa a tout de même décidé d'acquérir auprès de Roscosmos six allers-retours à bord du complexe orbital pour la période 2018-2019. Les rotations se feront à bord de capsule Soyouz. Il lui en coûtera 490 millions de dollars, soit 81,7 millions de dollars par siège.

    Ce montant couvre également les frais des différentes activités préparatoires à ces vols, comme l'entraînement aux procédures de lancement et d'atterrissage et l'inévitable stage de survie. Les tarifs ont une nette tendance à l'augmentation puisque, pour l'année 2017, le prix du siège facturé par Roscosmos à la Nasa était de 76,3 millions de dollars, de 50 millions pour la période 2011-2012 et de seulement 26,3 lors du retrait de la navette en juillet 2011. Ces places ne seront pas seulement occupées par des astronautes américains. La Nasa a en effet en charge l'acheminement des astronautes de ses partenaires européens, canadiens et japonais vers et depuis l'ISS, sauf ceux qui effectuent des vols pour le compte de leur propre agence spatiale.

    Cette décision de la Nasa peut surprendre, d'autant plus que le développement des deux futurs taxis de l'espace, le CST-100 de Boeing et le Dragon V2 de SpaceX, se poursuit normalement et que l'ISS est reconfigurée pour les accueillir. Elle s'explique moins par la crainte d'un retard dans la mise au point des deux capsules que par une difficulté de financement de ce développement dans le cadre du contrat CCiCap (Commercial Crew Integrated Capability).

    Les deux premiers vaisseaux spatiaux privés capables de transporter des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS). En haut, le CST-100 de Boeing et, en dessous, la version habitée de la capsule Dragon de SpaceX. © Boeing et Space X

    Les deux premiers vaisseaux spatiaux privés capables de transporter des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS). En haut, le CST-100 de Boeing et, en dessous, la version habitée de la capsule Dragon de SpaceX. © Boeing et Space X 

    Premiers concurrents aux Soyouz prévus fin 2017, au mieux

    Pour l'exercice 2016, qui débute le 1er octobre, la Nasa a fait état d'un besoin de 1,2 milliard de dollars, soit un peu plus de 1 milliard d'euros (l'agence américaine délivre des fonds au fur et à mesure qu'une entreprise franchit des étapes techniques clairement définies). Or, les budgets proposés par le Sénat et la Chambre des représentants des États-Unis sont respectivement de 900 millions et 1 milliard de dollars. Cette limitation n'empêchera pas la mise au point des deux capsules mais rend peu probable de les voir débuter leur service commercial d'ici la fin de l'année 2017.

    Boeing et SpaceX sont les deux entreprises à avoir remporté en septembre 2014 le contrat de la Nasa pour transporter ses astronautes à bord de la Station spatiale internationale et les redescendre sur Terre. Ce contrat CCtCap (Commercial Crew transportation Capability), de 6,8 milliards de dollars (4,2 milliards pour Boeing et 2,6 milliards pour SpaceX), couvre au total six missions de transport d'astronautes vers l'ISS pour chacune des deux compagnies. Elles seront précédées de deux vols d'essai, dont un habité. Le service opérationnel devrait débuter fin 2017 ou début 2018, date à laquelle prendra fin le dernier contrat signé entre la Nasa et Roscosmos portant sur l'achat de places à bord des Soyouz russes.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/acces-espace-nasa-negocie-nouvelles-places-bord-capsules-soyouz-59294/?fbclid=IwAR1dDajkVFXZD8DwBq9tRM7bQqMPsA2MsBkaQEOl3Hlgp3AoqtN8ZDmhPEA#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 28.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ La sonde MMX rapportera des échantillons de Phobos, une lune de Mars.

    La sonde MMX rapportera des échantillons de Phobos, une lune de Mars

     

    Journaliste

    L'Agence spatiale japonaise prend-elle la Nasa de vitesse ? Alors que Mars suscite un très grand intérêt scientifique et que la Nasa et l'Agence spatiale européenne planifient une mission de retour d'échantillons martiens à l'horizon 2030, la Jaxa annonce qu'elle en rapportera en 2029 de Phobos, une des deux lunes de la Planète rouge !

     

    Le 19 février, l'Agence spatiale japonaise (la Jaxa) a donné son feu vert au développement de la mission MMX, acronyme de Martian Moons Exploration, qui a pour objectif de déchiffrer l'origine de ces deux Lunes, encore incertaine, par des observations sur place et un retour d'échantillons sur Terre. Cette mission a aussi pour but de fournir des indices sur l'origine de l'eau des planètes telluriques du Système solaire. Les scientifiques sont assez convaincus que ces planètes tournent trop près du Soleil pour avoir conservé les volatils pendant leur formation. Au lieu de cela, l'eau des océans ainsi que les molécules nécessaires à l'apparition de la vie proviendraient de comètes et d'astéroïdes qui se sont formés dans les régions plus froides du Système solaire externe. On suppose donc que le système martien, c'est-à-dire la planète et ses lunes, pourrait conserver des indices de cet enrichissement en eau et matière organique.

    Vue d'artiste de la sonde MMX au-dessus de Photos, une des deux lunes de Mars. © Jaxa

    Vue d'artiste de la sonde MMX au-dessus de Photos, une des deux lunes de Mars. © Jaxa 

    La Jaxa a profité de cette annonce pour lever les incertitudes sur les choix du site d'atterrissage du rover et du lieu de la collecte des échantillons. Il faut savoir que MMX emporte un petit rover d'exploration qui sera réalisé par le Cnes et le DLR (centre allemand pour l'aéronautique et l'astronautique).

    Phobos a été considérée comme la lune la plus scientifiquement intéressante pour le prélèvement d'échantillons et l'atterrissage du rover. L'échantillon de 10 grammes sera collecté à une profondeur de deux centimètres. Phobos a également des régions suggérant deux compositions différentes au contraire de Deimos qui n'en possèderait qu'une. Cela implique que davantage d'informations pourraient être disponibles à partir d'un échantillon provenant de Phobos plutôt que de Deimos. De plus, Phobos étant plus proche de Mars que Deimos, cela signifie que les éjectas de la surface martienne devraient être plus nombreux sur Phobos, permettant une source supplémentaire d'informations sur l'évolution de Mars.


    La mission Martian Moons Exploration (MMX) prévoit d'explorer les deux lunes de la Planète rouge : Phobos et Deimos. © Jaxa

    humaine de Phobos en point de mire

    Si Phobos et Deimos, les deux satellites naturels de la Planète rouge sont des objectifs prisés des scientifiques, ils suscitent aussi l'intérêt des planificateurs des futures missions habitées à destination de Mars. En effet, Phobos, le plus grand des deux satellites, est souvent cité pour devenir un avant-poste habité de l'exploration humaine et robotique de Mars. Parmi les objectifs de MMX, un certain nombre est en lien avec les problématiques d'une mission habitée martienne. Par exemple, du fait de la proximité à Mars de ces deux lunes, sortir du puits gravitationnel de Mars ne sera pas une mince affaire. MMX testera une technologie pour atterrir et naviguer à la surface de corps de faible gravité et déployer de l'équipement pour des tâches telles que l'échantillonnage de surface. Un instrument mesurera également les taux de rayonnement et de radiation reçus par ces deux satellites, une préoccupation majeure pour la santé des astronautes.

     

    Comme le souligne à juste titre Jim Green, directeur des sciences planétaires de la Nasa, les « humains peuvent explorer de manière réaliste les surfaces de seulement quelques objets et Phobos et Deimos figurent sur cette liste ». Leur « position à proximité de Mars peut en faire une cible privilégiée pour des missions humaines avant d'atteindre la surface de la Planète rouge, mais cela ne sera possible qu'une fois que les résultats de la mission MMX auront été exploités », souligne-t-il. Précisons à toutes fins utiles, que ce commentaire ne veut évidemment pas dire que la Nasa a décidé d'envoyer une mission habitée sur Phobos plutôt que sur Mars, comme le souhaite Donald Trump, lors de sa première mission habitée à destination de Mars.

    Du fait de la proximité de Mars à la Terre, cette mission inédite d'un retour d'échantillons du système martien sera très rapide. En effet, seulement cinq années s'écouleront entre la date de lancement (septembre 2024) et le retour sur Terre (septembre 2029) de la sonde qui, entre-temps aura séjourné trois ans, d'août 2025 à août 2028, dans le système martien.

    Phobos, une des deux lunes de Mars, photographiée par la sonde MRO. © Nasa/JPL-Caltech/University of Arizona

    Phobos, une des deux lunes de Mars, photographiée par la sonde MRO. © Nasa/JPL-Caltech/University of Arizona 

     

     

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • Une mission de la Jaxa, à laquelle participeront le Cnes et le DLR, prévoit d'explorer les deux lunes de Mars.
    • Des échantillons de Phobos seront rapportés sur Terre, avant ceux de Mars !

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/retour-echantillons-sonde-mmx-rapportera-echantillons-phobos-lune-mars-67000/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 27.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Une année sur cette exoplanète ne dure que 18 heures !

    Une année sur cette exoplanète ne dure que 18 heures !

     

    Journaliste

     

    Sur cette exoplanète, une année dure à peine 18 heures. Située à 1.000 années-lumière de la Terre, NGTS-10b est ce que l'on appelle un « Jupiter chaud » : une géante gazeuse similaire en taille et en composition au Jupiter de notre Système solaire. Mais là où Jupiter met 12 ans à faire le tour du Soleil, NGTS-10b tourne autour de son étoile en 18 heures à peine, un record pour ce type de planète. « Sur les centaines de Jupiters chauds actuellement connus, seuls 7 ont une période orbitale de moins d'un jour », atteste James McCormac, du département de physique de l'université de Warwick, à l'origine de la découverte décrite le 20 février dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.

    20 % plus grande et deux fois plus lourde que Jupiter, NGTS-10b est en effet située 27 fois plus proche de son étoile que Mercure par rapport au Soleil. Cette étoile, 1.000 fois moins chaude et 70 % plus petite que le Soleil, chauffe pourtant la planète à plus de 1.000 °C, d'autant plus que c'est toujours la même face qui est exposée à l'étoile.

    Les astronomes de l'université de Warwick ont découvert l'exoplanète grâce à la Next-Generation Transit Survey, une collaboration de télescopes à l'Observatoire Cerro Paranal de l'Observatoire européen austral au Chili. Ils ont utilisé la méthode dite « de transit », qui consiste à repérer les baisses de luminosité d'une étoile signalant le passage d'une planète. Les astronomes vont à présent continuer à surveiller cette exoplanète pour déterminer si son orbite est stable ou si elle se rapproche en spirale vers l'étoile. « Nous pourrions alors assister à la mort d’une planète survenue il y a 1.000 ans », se réjouit James McCormac.

    La planète NGTS-10b est 27 fois plus proche de son étoile que Mercure par rapport au Soleil. © Université de Warwick, Mark Garlick

    La planète NGTS-10b est 27 fois plus proche de son étoile que Mercure par rapport au Soleil. © Université de Warwick, Mark Garlick.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/jupiter-chaud-annee-cette-exoplanete-ne-dure-18-heures-2024/#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 27.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ A-t-on découvert la « grande comète de 2020 » ?

    A-t-on découvert la « grande comète de 2020 » ?

     

    Journaliste

     

     

    Découverte à la fin de l'année 2019, la comète C/1844 Y1 (Atlas) montre un air de famille avec la « Grande comète de 1844 » de par sa trajectoire. Sa luminosité va continuer d'augmenter jusqu'à la fin du printemps.

    Retenez bien son nom car on risque d'en reparler au fil des prochains mois : C/2019 Y4 (Atlas) ou comète Atlas, pour faire court. Un nom de géant pour un astre minuscule baptisé ici en référence à Asteroid Terrestrial-Impact Last Alert System, le programme qui l'a détecté le 28 décembre 2019, dans les ténèbres des confins du Système solaire.

    Connue donc depuis quelques semaines seulement, elle n'est encore qu'un point diffus et pâle qui vogue pour l'instant à travers la constellation de la Grande Ourse. Des astrophotographes chevronnés comme Michael Jäger, coutumier de la chasse aux comètes, ont d'ores et déjà réussi à en capturer un aperçu, une faible lueur qui pour le moment équivaut à une étoile de magnitude 12.

    Martin McKenna@martinastro2005

    We may have a semi bright comet. C/2019 Y4 ATLAS is brighter than expected, could reach mag +6 for us during late April/May and brighter again when close to the sun, worth monitoring! Image by Michael Jager

    Voir l'image sur Twitter

    12

    23:22 - 24 févr. 2020

    Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité

    Voir les autres Tweets de Martin McKenna

    Mais cela va s'améliorer car C/2019 Y4 est en chemin vers le centre du Système solaire où règne le Soleil. C'est le 31 mai qu'elle atteindra le point de son orbite le plus proche de notre Étoile, le périhélie. Sa luminosité devrait tout naturellement culminer autour de cette date, alors qu'elle passera (vu de la Terre) près de l'amas d'étoiles des Pléiades. Petit problème néanmoins : sa luminosité sera consumée par l'éclat flamboyant du Soleil (surtout, ne jamais regarder le Soleil directement), alors dans le Taureau. Il va donc falloir attendre qu'elle s'en éloigne pour l'observer. Cela peut aller vite, comme en 1844...

    Gravure montrant la « Grande comète de 1844 » dans le ciel de Tasmanie. © Science Photo Library

    Gravure montrant la « Grande comète de 1844 » dans le ciel de Tasmanie. © Science Photo Library 

    Une orbite similaire à la « Grande comète de 1844 »

    Car oui, fait intéressant et pas des moindres : l'orbite de ce corps de glace et de poussière apparaît très similaire à celle de C/1844 Y1, plus célèbre sous le nom de « Grande comète de 1844 » laquelle avait défrayé la chronique par son éclat inhabituel dans le ciel de l'hémisphère sud - elle était alors visible en plein jour. Il n'est pas exclu par ailleurs que la comète Atlas soit un morceau détaché de ladite « Grande comète » voire, que tous deux soient les fragments d’un astre-parent plus imposant qui se serait brisé voici des siècles.

    Alors, la comète Atlas deviendra-t-elle le spectacle céleste de l'année ? Il n'est pas rare que ces astres créent la surprise. So, wait and see... De belles observations aux instruments seront en tout cas envisageables à partir de la fin avril.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/comete-t-on-decouvert-grande-comete-2020-79752/?fbclid=IwAR2h9Uk6m0csr63D2hd_p0xdAT-p5GqShUDtMzAF9VIYJo2TpFSDUgKJm6c#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 27.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Mars: où et comment le rover Mars 2020 va chercher des traces de vie.

    Mars : où et comment le rover Mars 2020 va chercher des traces de vie

     

    Journaliste

    Capture mars 2020

    La vie a-t-elle un jour prospéré sur Mars ? C'est l'une des questions fondamentales que le rover Mars 2020 est chargé d'éclaircir. Son lancement est prévu pour le mois de juillet prochain. Une fois posé sur la Planète rouge, il ramassera des échantillons soigneusement sélectionnés. Leur analyse apportera des réponses.

     

    L'objectif de la mission Mars 2020 menée par le Jet Propulsion Laboratory de la Nasa (États-Unis) est d'explorer la Planète rouge à l'aide d'un rover, de récolter des échantillons de sol, des roches et des sédiments. Après avoir été scellés dans des tubes, seulement trois douzaines d'entre eux devraient pouvoir être ensuite ramenés sur Terre pour analyse. C'est très peu pour les chercheurs qui espèrent retracer ainsi l'histoire d'une planète entière et trouver quelques traces d'une vie passée. Pour satisfaire l'ensemble des chercheurs impliqués, les échantillons devront être minutieusement sélectionnés.

    Si la vie a existé sur Mars, elle était probablement de forme microbienne

    « Si la vie a existé sur Mars, elle était probablement de forme microbienne. Avec Mars 2020, nous rechercherons donc quelque chose de microscopique », raconte Tanja Bosak, chercheur, dans un communiqué du Massachusetts Institute of Technology (MIT, États-Unis). Quelque chose de microscopique sous une forme fossilisée. Or, les fossiles, quels qu'ils soient, sont relativement rares au regard de la population d'origine. Et plus encore ceux issus de micro-organismes à corps mou. Pour mettre un maximum de chances de leur côté, les scientifiques devront donc, par exemple, s'orienter vers des environnements où cette vie aurait pu être abondante.

    À proximité d'une étendue d'eau. Et c'est pourquoi Mars 2020 explorera le cratère Jezero, identifié sur les images satellites comme un ancien lac alimenté par une rivière. Les instruments qui équiperont le rover donneront aux chercheurs des informations relatives à la composition des sédiments sur place afin de les aider à décider de prélever ou non des échantillons. Des traces de carbonate, de minéraux argileux et de silice amorphe indiqueraient que des fossiles ont pu être conservés.

    Sur cette vue d’artiste, le rover Mars 2020 prélevant des échantillons du sol de la Planète rouge. Des échantillons qui seront stockés sur place en attendant qu’une autre mission vienne les récupérer et les ramène sur Terre pour analyse. © JPL-Caltech, Nasa

    Sur cette vue d’artiste, le rover Mars 2020 prélevant des échantillons du sol de la Planète rouge. Des échantillons qui seront stockés sur place en attendant qu’une autre mission vienne les récupérer et les ramène sur Terre pour analyse. © JPL-Caltech, Nasa 

    Sur Mars, des traces d’une vie microbienne ?

    C'est ensuite le foret et la caméra du rover qui apporteront des indications utiles aux chercheurs. Les processus de fossilisation microbienne donnent en effet naissance à des structures spécifiques et visibles à l'œil. Des structures qui ne peuvent pas être dupliquées par des processus géologiques abiotiques. Il faudra ensuite attendre de voir si l'analyse des échantillons montre bien des précurseurs chimiques de la vie.

    L'autre grande question qui pourrait être élucidée grâce aux échantillons recueillis par Mars 2020 est de savoir pourquoi Mars, une planète initialement chaude, avec une atmosphère significative et de l'eau liquide, est devenue celle que nous connaissons aujourd'hui, une planète froide et aride. « L'une des hypothèses est que Mars a perdu son champ magnétique, puis que son atmosphère a été détruite par le rayonnement solaire. Il n'y avait alors plus d'effet de serre pour garder la planète au chaud et plus de pression suffisante à maintenir une eau liquide », explique Ben Wise, chercheur, dans le même communiqué du MIT.

    Les roches martiennes pourraient bien avoir gardé en elles quelques preuves d'un tel cataclysme. En effet, lorsqu'une roche se forme sur une planète présentant un champ magnétique, les électrons des atomes qui constituent la roche s'alignent suivant ce champ. Sans champ magnétique, ils s'orientent de manière aléatoire. Ainsi, des roches martiennes d'âges différents pourraient montrer des proportions différentes d'électrons alignés.

    Quoi qu'il en soit, les chercheurs attendent beaucoup de Mars 2020. Trouver des traces de vie serait bien sûr remarquable. Mais ne pas en trouver ouvrirait pas mal de questions comme pourquoi Mars est ainsi restée stérile alors même qu'elle ressemble tant à la Terre. Ou, si les preuves se limitent à des traces de chimie prébiotique, les chercheurs pourront se demander pourquoi la vie sur la Planète rouge n'est pas allée plus loin.

     

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • Le rover Mars 2020 s’envolera vers la planète rouge au mois de juillet prochain.
    • Objectif : recueillir une trentaine d’échantillons de sol martien.
    • Des échantillons soigneusement choisis dans lesquels les chercheurs espèrent trouver des traces d’une vie microbienne passée.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exploration-robotique-mars-mars-rover-mars-2020-va-chercher-traces-vie-73830/?fbclid=IwAR0EH4VKtNDW482EqmV7u4bBnhYiOzaXqqenns7Pu97Uu-d-ZXefrNYEsGg#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura