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Le 24 février 2020, la Nasa a rendu hommage à Katherine Johnson, à son génie indispensable à de nombreuses missions de la Nasa, et à la cause féminine et à celle des minorités pour lesquelles elle ne cessa jamais de se battre.
Décédée le 24 février 2020, Katherine Johnson a CONTRIBUÉ À DE NOMBREUSES MISSIONS DE LA NASA, ET S'EST TOUJOURS BATTUE POUR LA CAUSE FÉMININE ET CELLE DES MINORITÉS
NASA
Le 24 février 2020, la mathématicienne et informaticienne américaine Katherine Johnson décède à l'âge de 101 ans, laissant derrière elle l'héritage de son génie, mis au profit de nombreuses missions spatiales, qui permis notamment à Apollo 11 d'envoyer les premiers hommes sur la Lune. Elle demeurera dans les consciences pour son inestimable contribution au travail de la Nasa, ainsi que pour son infaillible dévouement à la cause féminine et à celle des minorités pour lesquelles elle ne cessa jamais de se battre. La Nasa lui a rendu hommage dans de nombreux tweets et dans une page dédiée à la célébration de ses accomplissements.
Katherine Johnson, poussée par sa passion pour les mathématiques
Née le 26 août 1918 en Virginie-Occidentale de parents d'origine africaine, dans une Amérique qui respecte encore des lois ségrégationnistes, Katherine Johnson, née Coleman, fait rapidement preuve d'une incroyable aisance avec les nombres. Avec plusieurs années d'avance sur ses camarades, elle obtient son diplôme de fin de lycée à 13 ans, avant d'intégrer l'université d'État de Virginie-Occidentale. A l'âge de 18 ans, diplômée d'un baccalauréat (l'équivalent de la licence) de mathématiques et d'un autre de français, elle débute une carrière dans l'enseignement en école publique.
En 1939, elle est sélectionnée avec deux autres étudiants afro-américains pour accéder au programme de deuxième cycle de mathématiques offert par l'université de Virginie-Occidentale. Une opportunité qu'elle décide d'abandonner au bout d'une session pour fonder une famille avec son époux James Goble. En 1952, un proche lui signale des postes vacants dans la section informatique de la zone ouest du laboratoire de Langley du Comité consultatif national pour l'aéronautique (National Advisory Committee for Aeronautics' ou NACA).
Johnston intègre cette équipe entièrement constituée de femmes noires, dont le travail consiste à effectuer manuellement des calculs complexes pour les ingénieurs, durant l'été 1953. Elle passe les quatre années qui suivent à analyser les données d'essais en vol et à enquêter grâce à la boite noire sur un accident d'avion causé par des turbulences de sillage. En 1956, son mari décède d'un cancer. Puis, en 1957, l'Union soviétique lance en orbite le satellite Sputnik, premier satellite artificiel de l'Histoire. L'URSS creuse l'écart avec les Etats Unis dans la course à l'espace qui oppose les blocs soviétiques et américains, un coup dur qui mène, l'année suivante, à l'incorporation de la NACA à la National Aeronautics and Space Administration (NASA), pour laquelle Johnston travaillera jusqu'en 1986.
Katherine Johnson not only helped calculate the trajectories that took our Apollo astronauts to the Moon — she was champion for women and minorities in the space program and the world as a whole. We honor her memory today. https://go.nasa.gov/2HPnx31
Un cerveau auquel la NASA doit les calculs de nombreuses missions
A partir de 1958, Katherine Johnson travaille pour le Space Task Group, un groupe entièrement blanc et masculin au sein duquel ses connaissances en géométrie analytique lui permettent de faire ses preuves. Elle prend le nom de son nouveau mari James A. Johnson, l’année qui suit. En 1960, elle a coécrit avec l'ingénieur Ted Skopinski un rapport dans lequel ils inscrivent les équations qui décrivent la trajectoire d’un vol spatial orbital. C’est la première fois qu'une femme est créditée comme auteure d'un rapport de recherche. 26 rapports de recherche se succèderont durant le reste de sa carrière.
En 1961, elle fait des calculs de trajectoire pour la mission Freedom 7 d'Alan Shepard, qui permet pour la première fois aux américains un humain dans l’espace. Johnson contribue au reste du programme Mercury de 1961 à 1963, qui continue sur la lancée de Freedom 7. Son palmarès déjà impressionnant est complété en 1962 par le travail pour lequel elle restera connue : la mission Friendship 7. L’astronaute John Glenn lui demande de vérifier les calculs informatiques de la trajectoire de sa capsule du décollage à l’entrée en orbite, soucieux à l’idée de confier son destin à des ordinateurs sensibles à de nombreux facteurs comme des coupures d’électricité. "Si elle dit qu'ils sont bons, alors je suis prêt à partir", entend Jonhson de la part de Glenn dont la confiance porte ses fruits : le vol est un succès et marque un tournant dans la compétition entre les États-Unis et l'Union soviétique dans l'espace. En 1969, elle fait partie de l’équipe qui calcule les trajectoires du module lunaire Apollo lors de sa remontée de la surface de la Lune.
Une femme de couleur qui a brisé bien des barrières
Femme de couleur, Katherine Johnson a su, par son intelligence et sa persévérance se faire une place dans un milieu d’hommes blancs. Elle est de nombreuses fois récompensée pour ses accomplissements au fil de sa carrière, notamment en 2015, lorsque le président américain Barack Obama lui octroie la médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine. Le Centre de recherche informatique Katherine G. Johnson sort officiellement de terre en 2016, un hommage à son travail auquel Johnson a réagi en 2017. Finalement, la carrière de Johnson est retracée dans Hidden Figures : The American Dream and the Untold Story of the Black Women Mathematicians Who Helped Win the Space Race, ainsi que celle de Dorothy Vaughan et Mary Jackson. Le film Hidden Figures basé sur ce livre sort la même année. Par son travail et son dévouement aux mathématiques et à la conquête spatiale, Johnson a brisé les barrières de race et de genre qu’elle n’a pas laissées étouffer son génie. Et la Nasa, mais aussi les femmes et les personnes de couleur, l’en remercient.
Les premiers résultats fournis par le sismomètre Seis durant sa première année d'opérations sur Mars ont été rendus publics aujourd'hui. Ils montrent que la planète Mars est sismiquement active mais avec une séismicité bien différente de celle de la Terre. Les explications de Philippe Lognonné, architecte du sismomètre Seis, responsable scientifique et investigateur principal de la mission, de Ludovic Margerin, sismologue planétaire, et de Philippe Labrot, porte-parole à l'Institut de physique du globe de Paris de la mission InSight.
Les premiers résultats scientifiques de Seis, le sismomètre français large bande martien qui écoute quotidiennement et patiemment l'activité de la planète rouge, ont été publiés aujourd'hui. Quarante-quatre ans après la première tentative des sondes Viking, Seis (Seismic Experiment for Interior Structure) vient de permettre à une nouvelle discipline planétaire, la sismologie martienne, de voir enfin le jour.
Cette discipline, qui permet d'étudier la structure interne de la planète, est fondamentale pour mieux comprendre l'histoire et le destin de Mars en expliquant comment la planète s'est formée, refroidie et comment elle évoluera dans le futur. Comme sur Terre, où la tectonique des plaques a probablement joué un rôle important dans l'apparition de la vie, cette étude peut également fournir des informations sur l'histoire de la vie martienne, bien que cette planète soit, selon nos connaissances actuelles, mono plaque.
Techniquement, l'instrument fonctionne très bien. Installé sur le sol de la planète depuis le mois de décembre 2018 et mis en service en février 2019, l'instrument a détecté depuis cette date « plus de 300 événements et fourni de nombreux résultats aux planétologues », nous explique Philippe Labrot, porte-parole à l'Institut de physique du globe de Paris de la mission InSight. Parmi ces événements, on compte une « dizaine de séismes de magnitude 3 à 4 ». Si la majorité des événements sont bel et bien de nature sismique, alors le nombre de secousses, particulièrement important, est comparable à celui « observé sur les zones terrestres non affectées par la tectonique de plaques (contrairement à la Terre et ses multiples plaques, Mars serait constituée d'une seule plaque), ou associées à des points chauds ». Les données actuelles suggèrent que la « Planète rouge aurait une activité deux à trois fois plus faible que l'activité sismique intra-plaque terrestre, et 10 à 20 fois supérieure à celle de la Lune ».
Sur Mars, le meilleur moment de la journée pour écouter ses tremblements, se situe à partir de 17 h-18 h jusqu'à minuit. Durant cette période, le niveau de bruit s'effondre pour atteindre une valeur 500 à 1.000 inférieure à celle de la Terre -- le bruit mesuré par Seis devient même plus faible que celui enregistré sur la Lune par les sismomètres Apollo ! Le reste du temps, l'activité de l'atmosphère martienne devient de plus en plus turbulente, au point que le niveau de l'intensité des perturbations (pour les signaux de moins d'une seconde de période) rejoint celui de la Terre. Étonnement, le nombre de séisme et d'événements sismiques est en augmentation constante depuis la mise en service de Seis. Pour expliquer ce phénomène, les scientifiques, excluant toute interférence de l'instrument, avancent l'hypothèse « d'une hausse d'origine naturelle » qui pourrait, par exemple, être « due à un phénomène périodique, impliquant un réchauffement saisonnier ou la position occupée par Mars sur son orbite ».
Le saviez-vous ?
Les séismes martiens sont classés en deux populations principales : des séismes dit de basse fréquence (avec une énergie située majoritairement sous 1 Hz, c'est-à-dire une vibration par seconde), et des séismes de haute fréquence (avec un contenu énergétique supérieur à 1 Hz).
On notera que, si tous les événements de basse fréquence (à cause de leur richesse en information) sont bien des séismes, pour les événements de haute fréquence, qui sont les plus nombreux, les sismologues sont prudents et sont presque certains que tous ne sont pas des séismes. Certains sont peut-être des glissements de terrain, des chutes de pierre, ou des phénomènes météo qui n'ont pas été détectés.
Dans l'état actuel des investigations, quand on fait référence à l'ensemble des observations depuis l'installation du sismomètre au sol, il est donc préférable d'être prudent et de parler plutôt d’événements que de séismes.
Ces séismes de haute fréquence, « qui sont de loin les plus nombreux, et dont la magnitude est faible », seraient plus superficiels. Leurs signaux, très ténus et pauvres en information, empêchent tout positionnement de leur épicentre, même partiel, sur la carte de Mars. Le premier d'entre eux « a été détecté en avril 2019 lors de sol 128 ». Il s'est vu « attribuer une magnitude de seulement 2.1 ». Si l'origine de cet événement demeure pour l'instant inconnue, la « profondeur du foyer sismique, d'où les ondes émanaient, serait supérieure à 5 kilomètres ». Le séisme aurait pris son origine dans la croûte, sur un cercle situé à une distance de 530 kilomètres de l'atterrisseur InSight. « Sur Terre, ce type d'événement sismique aurait été imperceptible. »
Cerberus Fossae : la première zone sismique active jamais découverte sur Mars
Quant aux séismes de basse fréquence, « de dix à vingt ont été enregistrés avec des magnitudes de 3 ou 4 dont deux se sont avérés particulièrement intéressants ». Détectés lors de sol 173 et 235 (ce dernier étant accompagné d'une réplique), leur épicentre a été localisé à quelque 1.600 kilomètres d'InSight. Les ondes sont arrivées depuis l'est, à partir d'une région baptisée Cerberus Fossae, sur laquelle les sismologues ont les yeux rivés depuis déjà fort longtemps. Il s'agit d'un immense système de failles situé à l'est de la plaine d'Elysium où InSight s'est posé, et qui s'est probablement formé lors de la mise en place d'Elysium Mons, le second complexe volcanique de Mars, pour la taille, après le dôme de Tharsis et son volcan géant Olympus Mons.
Ancien siège d'une activité volcanique, fluviale et éolienne (dont les plus récents témoignages datent de 10 à 2 millions d'années seulement), le champ de fractures de Cerberus a apparemment accumulé dans son histoire des nombreuses contraintes, dont certaines ne sont pas encore relâchées. Grâce aux images fournies par les satellites orbitant autour de Mars, tout indique que les failles de Cerberus Fossae seraient encore actives, et continueraient à jouer encore aujourd'hui.
Sonder la structure interne de la planète
Grâce aux séismes les plus importants détectés jusqu'à présent, les scientifiques ont pu commencer à étudier la croûte supérieure de la planète et si l'on se fie aux données enregistrées par le sismomètre Seis, l'hypothèse la « plus vraisemblable est que Mars soit couverte d'un régolithe poreux et fracturé assez épais, probablement d'une dizaine de kilomètres », souligne Ludovic Margerin, directeur de recherches et également co-investigateur de la mission. Les données montrent une strate d'une épaisseur de 8 à 11 km, et constituée de matériaux volcaniques très altérés ou fracturés qui « pourrait suggérer un contact prolongé avec de l'eau ».
Plus en profondeur, se trouverait une couche plus homogène et cohérente qui « pourrait descendre jusqu'à la limite de Mohorovičić, une discontinuité marquant le début du manteau qui n'a cependant pas encore été détecté ». Si la croûte martienne commence à livrer ses secrets, l'objectif ultime d'InSight est de lever le voile sur la structure interne de la planète entière. Comme l'explique Ludovic Margerin, il y a de très gros efforts « qui sont mis dans l'exploitation des signaux sismiques enregistrés ». La profondeur de la discontinuité croûte-manteau (Moho) sous InSight devrait « être déterminée dans les semaines qui viennent ». Par ailleurs, plusieurs événements enregistrés à distance télésismique ont « vraisemblablement échantillonné le manteau martien de sorte que la structure de ce dernier devrait donc être précisée dans les mois qui viennent ».
En conclusion, la grande majorité des tremblements qui secouent la surface martienne sont de très faible intensité, tandis que les séismes significatifs, d'une magnitude supérieure à 4, sont manifestement plus rares que prévu. De ce point de vue, si la planète Mars est sismiquement active, même si l'on a pour l'instant pas d'indication précise sur la profondeur ou la nature des sources, sa séismicité est bien différente de celle de la Terre. La détermination de la structure interne martienne pourrait donc être plus longue et délicate que prévu.
Trois questions à Philippe Lognonné, architecte du sismomètre SEIS, responsable scientifique et investigateur principal de la mission. Il est aussi responsable de l'équipe planétologie et sciences spatiales de l'Institut de physique du globe de Paris.
Que nous apprennent ces résultats de la connaissance de la planète, si ce n'est qu'il s'agit d'une planète active ?
Philippe Lognonné : Le principal résultat est effectivement la découverte d'une activité sismique mais plus encore le fait que les plus gros séismes détectés sont dans la région de Cerberus. On pensait que Cerberus avait eu une activité dans les quelques derniers dizaines de millions d'années, mais avoir encore là des séismes de magnitude 3,5 suggère que cette activité locale continue.
La seconde découverte est la mise en évidence de 10 km de croûte altérée, au dessus d'une croûte plus consolidée. Cette altération ne résulte pas uniquement d'impacts de météorites, mais aussi du passé de l'activité de Mars, y compris quand il y a plusieurs milliers d'années, il y avait une une circulation d'eau dans la croûte et de l'eau à la surface. C'est la première fois que l'on quantifie ainsi le volume de la croûte altérée, et il va falloir maintenant comprendre ce que ce volume signifie en terme de processus d'altération.
Enfin, troisième résultat, le fait que la croûte profonde soit vue par les ondes sismiques comme la croûte cristalline terrestre.
Quel résultat vous a le plus surpris ?
Philippe Lognonné : Le plus surprenant est sûrement la concentration des séismes dans Cerberus.
Encore une année d'activité pour le sismomètre. Qu'attendez-vous des prochaines données ?
Philippe Lognonné : Statistiquement, nous nous attendons avec une année de plus, en doublant la durée, à quelques séismes avec des signaux deux fois plus grands au moins. Nous nous attendons donc maintenant à des séismes plus forts, celui qui frôlera ou dépassera la magnitude 4,5, ou à un premier impact de météorite localisé, qui nous permettront de mesurer l'épaisseur de la croûte et d'aller plus profond encore.
Nous travaillons aussi à la mission étendue, d'une nouvelle année martienne, soit 687 jours.
Des astronomes ont capté des ondes radio portant la signature d'une interaction entre le champ magnétique d'une étoile et son exoplanète. Un phénomène qui provoque des aurores polaires.
Représentation d'une interaction magnétique entre une naine rouge et son exoplanète.
DANIELLE FUTSELAAR (ARTSOURCE.NL)
C'est peut-être une nouvelle méthode pour sonder l'environnement des exoplanètes et déterminer leur habitabilité qu'ont découvert des astrophysiciens Néerlandais. Ils ont en effet détecté et déchiffré des émissions radio provoquées par l'interaction entre une étoile et sa planète. Prédites depuis plusieurs années, notamment dans cet article publié en 2011 sur le site arXiv, elles n'avaient encore jamais été observées.
Comme une dynamo
L'équipe de l'Institut néerlandais de radioastronomie (ASTRON) s'est focalisée sur les naines rouges. Des étoiles plus petites et moins lumineuses que la nôtre et qui constituent la majorité des étoiles de la Voie lactée. Elles possèdent des champs magnétiques beaucoup plus puissants que le Soleil et les exoplanètes qui sont en orbite rapprochée autour d'elles sont exposées à une intense activité magnétique : "le mouvement de la planète à travers le puissant champ magnétique de l'étoile provoque un effet similaire à celui des dynamos dans les vélos" explique Harish Vedantham principal auteur de deux études sur le sujet publiées dans les revues Nature Astronomy et Astrophysical Journal Letter
Cette interaction génère un énorme courant électrique qui alimente des aurores polaires sur la planète et aussi des émissions radio captées par LOFAR. Ce phénomène ne se produit pas avec le Soleil, qui possède un champ magnétique plus faible et surtout des planètes nettement plus éloignées. On le retrouve toutefois, à plus petite échelle, avec Jupiter lorsqu'elle interagit avec une de ses lunes, Io.
Peu de chances de trouver de la vie
Pour être certains d'être face à une étoile et sa planète et non en train d'observer une binaire composée de deux étoiles, les astronomes ont utilisé le télescope Galileo installé à La Palma, en Espagne. Leurs relevés complémentaires confirment qu'un des deux astres est bien une planète, trop petite pour être vue avec des télescopes optiques. Ce point acquis, ils se concentrent maintenant sur la recherche d'émissions similaires en provenance d'autres étoiles. S'ils retrouvent ce signal sur d'autres systèmes avec des naines rouges cela signifie que les exoplanètes qui y sont situées ont peu de chances d'être favorables à la vie : elles baignent aussi dans un champ magnétique intense altérant leur atmosphère et probablement aussi d'autres caractéristiques de surface.
Le télescope Galileo, en Espagne. Crédit : INAF-TNG
Le signal pourrait même être identifié au niveau d'étoiles autour desquelles aucune planète n'a encore été découverte. Il constituerait alors un indice fort de la présence d'un corps encore indétecté. La prochaine génération de radiotélescopes comme le Square Kilometer Array (SKA) devrait s'avérer bien plus efficiente pour ces recherches.
Une nouvelle image de Mars Express est centrée sur la zone qui délimite les deux hémisphères de la planète Rouge.
Vue en perspective d'une partie de la région de NILOSYRTIS MENSAE PHOTOGRAPHIÉE EN SEPTEMBRE 2019 PAR LA SONDE MARS EXPRESS.
ESA/DLR/FU BERLIN
La planète Mars se distingue par une particularité unique dans le système solaire : ses deux hémisphères sont radicalement différents l'un de l'autre. Au nord, les terres sont plus basses de quelques kilomètres et il existe de vastes zones quasiment plates, sans aucun relief. Tandis que l'hémisphère sud est lui surélevé et parsemé de milliers de cratères d'impacts de météorites. Cette troublante opposition entre les deux hémisphères est appelée "dichotomie martienne" par les spécialistes, qui ne l'expliquent pas encore complètement. La présence d'un vaste océan dans le lointain passé martien (occupant une grande partie de l'hémisphère nord) pourrait en être la cause.
Limite de dichotomie sur Mars
La caméra à haute résolution de la sonde Mars Express a photographié la région de Nilosyrtis Mensae qui est située exactement au niveau de la zone de transition entre les deux hémisphères martiens. Une régions appelée "limite de dichotomie" par les astronomes. On y distingue clairement la différence d'aspect entre les deux parties de Mars.
Les observations de cette région ont également permis d’identifier des crêtes, des rainures et d'autres caractéristiques de surface laissant supposer qu’un matériau en mouvement à contribué à sculpter Nilosyrtis Mensae. Il s’agit très probablement de glace, voire de glaciers qui ont imprimé sur le sol des marques identiques à celles laissées par les glaciers sur Terre. A une époque passée, il y a des millions d’années, la planète Mars avait en effet un climat différent : la planète était en partie recouverte de glace d’eau et il en reste encore des traces aux deux pôles martiens et dans des zones éparses à la surface comme le cratère Korolev.
La région de Nilosyrtis Mensae montre bien la différence entre les deux hémisphères martiens. Crédit : NASA MGS MOLA Science Team
Encore quelques mois pour profiter des images de Mars Express
Initialement prévue pour une durée de 23 mois, la mission a été prolongée une première fois jusqu'à fin 2016 puis jusqu'en 2018 et elle a gagné un nouveau sursis avec une mise à jour de son logiciel qui devrait lui permettre de fonctionner au moins jusqu'à la mi-2020, malgré la défaillance de certains de ses gyroscopes.
Les trous noirs sont par définition plutôt difficiles à observer. Mais des chercheurs pensent aujourd'hui voir, dans les mouvements étranges d'un nuage de gaz, des indices de la présence d'un trou noir géant. Le tout dans le cœur de la Voie lactée.
La preuve formelle de l'existence de trous noirs géants n'a pas encore été faite. Mais quelques candidats ont été présentés par les astronomes. Il a ainsi été suggéré que plusieurs galaxies naines pourraient en abriter. Ou qu'il s'en cacherait au cœur de la Voie lactée. Et des chercheurs ont peut-être justement mis au jour un nouveau candidat dans notre Galaxie.
Rappelons qu'il existe trois grandes catégories de trous noirs. Les astronomes appellent trous noirs de masse stellaire ceux dont la masse ne dépasse pas 100 fois la masse du Soleil. Pour entrer dans la catégorie des trous noirs supermassifs, un trou noir doit, en revanche, présenter une masse colossale de plus de 100.000 fois celle du Soleil. Entre les deux, autour de 1.000 à 100.000 masses solaires, se situeraient des trous noirs géants, que les astronomes qualifient aussi tout simplement d'intermédiaires.
Et dans leur quête de ces objets insaisissables, l'attention de chercheurs de l'Observatoire astronomique national du Japon a été attirée par des mouvements inhabituels de nuages de gaz à proximité du centre de la Voie lactée. Les astronomes peinent encore à expliquer l'origine de tels nuages de gaz se déplaçant à grande vitesse. Parmi les hypothèses qu'ils avancent : celle que ces nuages orbitent autour d'objets quasi ponctuels de 10.000 fois la masse de notre Soleil.
Les chercheurs imaginent donc que l'objet responsable de ces étranges mouvements de gaz au cœur de la Voie lactée pourrait n'être autre qu'un trou noir géant dormant. Un trou noir qui ne dévore pas de matière. Un trou noir qui n'est trahi par aucun rayonnement détectable. Il s'agirait ni plus ni moins que du cinquième candidat trou noir géant dans le centre de notre Galaxie.
“
Un objet de 10.000 fois la masse du Soleil
C'est plus précisément en étudiant HCN-0.085-0.094, un nuage de gaz se déplaçant à grande vitesse dans le centre de notre Galaxie, que les astronomes ont été alertés. Ce nuage se décompose en fait en trois amas de gaz. Et l'un d'entre eux semble tourbillonner - sans toutefois vouloir être accrété - autour d'un objet quasi ponctuel de 10.000 masses solaires.
Pourtant, lorsque les astronomes pointent leurs instruments dans cette direction : rien. S'agit-il d'un trou noir géant ? Les chercheurs ne sont pas en mesure de l'affirmer avec certitude. Mais si c'était le cas, cela leur permettrait sans doute de mieux comprendre non seulement comment de tels trous noirs intermédiaires se forment - et même comment se forment les trous noirs supermassifs - ainsi que comment et en quelles proportions ils se répartissent dans la Voie lactée.
CE QU'IL FAUT RETENIR
Au centre de la Voie lactée, un nuage de gaz semble tourbillonner autour d’un objet de 10.000 masses solaires.
Un objet qui reste invisible aux observations.
Les astronomes soupçonnent la présence d’un trou noir géant.