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  • LE 15.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Où se situe la limite du Système solaire ?

    Où se situe la limite du Système solaire ?

     

    Journaliste

     

    Où s'arrête le Système solaire et où commence l'espace interstellaire ? Quand quitte-t-on vraiment notre village planétaire gouverné par le Soleil ? Il y a deux façons de voir les choses.

    Notre Système solaire est cet ensemble composé de huit planètes importantes (peut-être neuf, si la planète X existe), de leurs satellites, de planètes naines (on n'en connait qu'une dizaine pour l'instant), d'une multitude d'astéroïdes, de comètes et des tas et des tas de poussières (d'ici et d'ailleurs...), le tout gouverné par le Soleil. Alors, où se trouve la limite du Système solaire ?

    Limite du système solaire : l'héliopause et l'espace interstellaire

    En 2013, des chercheurs indiquaient que, d'après les données collectées par Voyager 1 (parti de la Terre en 1977 et fonçant à travers le Système solaire), la sonde aurait franchi l'héliopause et atteint l'espace interstellaire. Elle était alors à quelque 19 milliards de kilomètres de la Planète bleue, soit environ 17 heures-lumière.

    Par rapport aux 4,2 années-lumière de distance de Proxima du Centaure, l'étoile la plus proche du Soleil, cela peut paraître peu. La sonde est en réalité sortie de l'héliosphère, la bulle de plasma générée par le Soleil, et vogue donc désormais dans le milieu intersidéral. C'est une première dans l'histoire de l'humanité. Mais est-elle vraiment sortie du Système solaire ?

    Voyager 1 (en attendant Voyager 2) a dépassé l’héliosphère créée par le vent solaire et navigue désormais dans le milieu interstellaire. © Nasa

    Voyager 1 (en attendant Voyager 2) a dépassé l’héliosphère créée par le vent solaire et navigue désormais dans le milieu interstellaire. © Nasa 

    La zone d'influence gravitationnelle du Soleil et le nuage de Oort

    Pour beaucoup d'astronomes, les limites de notre système planétaire sont définies par l'aire d'influence gravitationnelle du Soleil qui, rappelons-le, en représente à lui seul 99,86 % de la masse totale. Quand un corps n'en ressent pas ou plus l'attraction, il n'en fait pas ou plus partie.

    Cela va jusqu'au bord extérieur du nuage de Oort, lequel conserverait la forme sphérique de la nébuleuse primitive. Cette région est connue pour abriter des milliards de comètes potentielles (celles qui sont délogées viennent nous rendre visite), vestiges de cette période originelle.

    Cette frontière invisible serait à environ une année-lumière du foyer central, le Soleil. Autrement dit, à quelque 9.600 milliards de kilomètres Bien au-delà de Neptune, de Pluton, de la ceinture de Kuiper...

    Illustration de la coquille peuplée de comètes, vestiges de la formation du Système solaire, appelée « nuage de Oort ». Au centre, minuscule, la ceinture de Kuiper et, à l’intérieur, le Soleil et les huit planètes qui l’entourent. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.) © Calvin J. Hamilton

    Illustration de la coquille peuplée de comètes, vestiges de la formation du Système solaire, appelée « nuage de Oort ». Au centre, minuscule, la ceinture de Kuiper et, à l’intérieur, le Soleil et les huit planètes qui l’entourent. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir.) © Calvin J. Hamilton 

    Pour vous donner une idée de ce que cela représente, imaginez que tout le Système solaire soit rétréci et que son étoile ne fasse plus qu'un centimètre de diamètre, au lieu de 1,4 million de kilomètres. La Terre (109 fois plus petite) ne serait alors plus qu'un minuscule grain de sable placé à un mètre (en réalité 150 millions de kilomètres soit une unité astronomique). Jupiter serait donc à 5 mètres, Neptune à 30, Pluton à environ 40 et la ceinture de Kuiper, entre 30 et 55 mètres.

    On est toutefois encore très loin de la bordure. En effet, le nuage de Oort s'arrêterait à environ 100 kilomètres ! Si le Soleil était une bille jaune, son influence s'exercerait dans un rayon de 100 km autour de lui. L'étoile voisine Proxima du Centaure est, elle, à 400 km...

    Source: https://www.futura-sciences.com/
    Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/systeme-solaire-situe-limite-systeme-solaire-6598/?fbclid=IwAR2mup3DU_w0_ioUTsfJIX9ckakqgzJ59cM7U1GkYmBymy_W5yahBVVPLk4#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 15.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Les étoiles mourantes détruisent les astéroïdes grâce à leur seule lumière.

     

    Les étoiles mourantes détruisent les astéroïdes grâce à leur seule lumière

     

    Journaliste

    L'intense rayonnement lumineux dégagé par les étoiles lors de leur fin de vie fait tournoyer les astéroïdes jusqu'à ce qu'ils se brisent en fragments. Un phénomène appelé « effet Yorp ». C'est ce qu'il adviendra sans doute des astéroïdes de notre Système solaire lorsque le Soleil sera transformé en géante rouge.​

    Dans le classique jeu d'arcades Asteroids, le vaisseau spatial doit détruire les astéroïdes à l'aide d'un rayon laser. Lorsqu'il est touché, l'astéroïde se divise en deux blocs, lesquels peuvent à leur tour être détruits. Remplacez le rayon laser par la lumière d'une étoile, et vous obtenez ce qui se passe pour de vrai dans l'univers.

    Deux chercheurs américains viennent de décrire avec précision ce scénario, dans la revue Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Voici comment cela se passe. Lorsqu'une étoile arrive à court d'hydrogène, son carburant principal, elle se dilate jusqu'à devenir des centaines de fois plus grosse avant de s'effondrer en naine blanche. Durant cette phase de « géante rouge », sa luminosité est multipliée par 10.000 et son rayonnement est tellement intense qu'il est absorbé par les astéroïdes aux alentours. Cette énergie lumineuse est redistribuée à l'intérieur de l'astéroïde, créant un déséquilibre de couple entre la gravitation et la force centrifuge qui met l'astéroïde en rotation. D'abord très lente, la vitesse de rotation s'accélère de plus en plus jusqu'à atteindre une rotation complète toutes les deux heures (par comparaison la Terre met 24 heures à tourner sur elle-même). Ce phénomène est connu sous le nom d'effet Yorp, du nom de quatre scientifiques (Yarkovsky, O'Keefe, Radzievskii, Paddack) qui l'ont découvert.

    Plus de 10 divisions successives

    L'effet de couple devient alors tellement puissant que l'astéroïde finit par se briser en deux sous l'action de sa propre force centrifuge. Chaque morceau restant est ensuite soumis au même phénomène, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que des débris suffisamment petits pour ne pas être affectés. D'après les calculs des chercheurs, il peut se produire ainsi plus de 10 fissions successives. Au final, il ne reste plus que des débris métalliques, formant un disque de poussières autour de la naine blanche. « Plus d'un quart des naines blanches contiennent des débris métalliques observables provenant de la désintégration des astéroïdes », décrit Dimitri Veras, physicien à l'université de Warwick.

    Une géante rouge dégage un rayonnement lumineux tellement puissant qu’il met en rotation les astéroïdes jusqu’à ce qu’ils se brisent en deux successivement. © Nasa

    Une géante rouge dégage un rayonnement lumineux tellement puissant qu’il met en rotation les astéroïdes jusqu’à ce qu’ils se brisent en deux successivement. © Nasa 

    Un effet ultra-puissant qui s’étend jusqu’à 100 unités astronomiques de distance

    Ce destin est celui qui attend notre propre ceinture d'astéroïdes, située entre Mars et Jupiter. Bien que tournant à une distance comprise entre 300 et 500 millions de kilomètres du Soleil, ils seront pourtant irrémédiablement pulvérisés par la lumière de ce dernier, lorsqu'il sera transformé en géante rouge dans 6 milliards d'années. Mais des astéroïdes encore plus lointains seront touchés. « L'effet Yorp peut briser des astéroïdes à des centaines d'UA (unités astronomiques), bien au-delà de Neptune ou Pluton, atteste Dimitri Veras. C'est un phénomène très violent et très rapide, de l'ordre d'un million d'années. Il devient quasi inexistant une fois que l'étoile est devenue une naine blanche ». Seuls seront épargnés les plus petits astéroïdes (entre 1 et 100 mètres de diamètre) et les très grandes planètes comme Jupiter dont la cohésion interne est suffisamment forte pour résister au couple infernal s'exerçant sur les objets.

    L'effet Yorp a été observé à de rares occasions, comme pour l'astéroïde 2000 PH5 (Lire ci-dessous). Il pourrait aussi être à l'origine des « fausses comètes », comme dans le cas de l'astéroïde P/2010 A2 : l'accélération de sa rotation lui fait perdre une partie de sa surface qui s'étale derrière lui sous forme de queue.

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • Le rayonnement lumineux dégagé par les géantes rouges est suffisamment puissant pour les détruire.
    • Soumis à un puissant effet de couple, l’astéroïde se met à tourner de plus en plus vite sur lui-même jusqu’à ce qu’il se brise en deux sous l’action de sa propre force centrifuge.
    • Dans notre système solaire, ce phénomène appelé effet Yorp pourrait toucher des astéroïdes distants de 100 unités astronomiques.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Quand la lumière accélère la rotation des astéroïdes : l'effet Yarkovsky

    Article de Laurent Sacco publié le 10/03/2007

    AOn l'avait déjà observé par des mesures radars avec l'astéroïde 6489 "Golevka", l'effet Yarkovsky vient d'être directement mis en évidence, avec des télescopes optiques cette fois, dans le cas de l'astéroïde 2000 PH5 ! La confirmation de cet effet sur un petit corps céleste proche de la Terre devrait aider à prévoir les risques présentés par les géocroiseurs.

    Découvert il y a 7 ans, l'astéroïde 2000 PH5 est de petite taille, seulement 114 m, mais il tourne si rapidement sur lui-même qu'un "jour" sur lui ne dure que 12 minutes ! Il n'a pas fallut longtemps aux astronomes pour réaliser qu'ils tenaient là un candidat idéal pour vérifier une théorie datant du tout début du XX ième siècle.

    Les observations

    Pendant plus de quatre ans Stephen Lowry, Alan Fitzsimmons et leurs collègues ont surveillé très attentivement les variations de luminosité et de trajectoire de 2000 PH5. Plusieurs télescopes de part le monde ont été mis à contribution , le VLT de l'ESO, Calar Alto en Espagne, Hawaï etc... Parallèlement, Patrick Taylor et Jean-Luc Margot de l'Université Cornell se sont servis des radiotélescopes d'Arecibo à Puerto Rico, et de Goldstone en Californie, pour reconstruire précisément la forme de 2000 PH5. Les mesures ont donné exactement ce qu'ils attendaient, la vitesse de rotation sur lui-même de l'astéroïde ne cesse de s'accélérer, comme on peut le voir sur le schéma ci-dessous.

    Accélération de la rotation de 2000 PH5 en raison de l'Effet Yarkovsky ( Crédit :ESO).

    Accélération de la rotation de 2000 PH5 en raison de l'Effet Yarkovsky ( Crédit :ESO). 

    Ils était partis à la recherche de l'effet Yarkovsky et l'avaient trouvé !

    Mais qu'est-ce que cet effet ?

    Déjà il faut savoir que la lumière, tout comme la matière en mouvement, possède une impulsion. Ce qui veut dire que lorsqu'un corps reçoit ou émet de la lumière, cela peut le mettre en mouvement. L'effet est très faible, bien sûr, mais néanmoins il existe. Si donc on considère un corps céleste, et en rotation, éclairé par le Soleil, son sol sera plus chaud en fin de "journée" qu'en début de "matinée". La quantité de lumière émise ne sera pas la même partout à sa surface et le calcul montre que sa rotation peut alors être lentement, mais sûrement, accélérée.

    Effet Yarkovsky (Crédit : Charles A. Breiterman).

    Effet Yarkovsky (Crédit : Charles A. Breiterman). 


    C'est en fait à proprement parler l'effet Yarkovsky-O'Keefe-Radzievskii-Paddack ou effet YORP. Le terme effet YarkovsKy désignant l'influence générale sur le mouvement d'un petit corps céleste de la quantité de lumière émise par sa surface avec des différences de températures.

    En étudiant la réflectivité et la forme de 2000 PH5, l'équipe d'astronomes a pu construire un modèle informatique intégrant l'effet YORP. L'évolution de la vitesse de rotation a été exactement ce à quoi ils s'attendaient, validant ainsi leur modèle.

    En utilisant celui-ci, ils ont arrivés à la conclusion que, dans 35 millions d'années, ce n'est pas en douze minutes mais en 20 secondes que l'astéroïde tournera sur lui-même ! Cette vitesse est critique pour un tel objet, il pourrait alors se fragmenter en deux parties sous l'action de sa propre force centrifuge ! C'est une bonne façon d'expliquer les cas d'astéroïdes en couple.

    Plus généralement, sur de longues périodes, des conséquences de l'effet Yarkovsky devraient se faire sentir sur l'orbite même de l'astéroïde. Appliqué à d'autres corps, de tailles similaires et orbitant entre Mars et Jupiter, il pourrait même les transformer en géocroiseurs !

    Source: https://www.futura-sciences.com/

    Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroide-etoiles-mourantes-detruisent-asteroides-grace-leur-seule-lumiere-10495/?fbclid=IwAR2Fty-7kGgL9ndwlVTYzh7yprzEyFhNbcfemGINbvUXQMGTrNes-ZjIaMI#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 14.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Cette image de la Terre prise des confins du Système solaire a 30 ans !

    Cette image de la Terre prise des confins du Système solaire a 30 ans !

     

    Journaliste

     

    C'est une des images les plus célèbres de l'exploration spatiale entamée par l'Homme il y a 60 ans : la Terre vue des confins du Système solaire. Pour le 30e anniversaire de sa captation, à six milliards de kilomètres de notre monde, la Nasa a dévoilé une version revue et améliorée de cette image mythique.

    Un portrait rare et attendrissant de notre Planète bleue, perdue au milieu de l'océan, immense et silencieux, de l'espace. Nous (re)découvrons combien nous vivons sur une île-confetti, isolée. Songez que nous étions déjà quelque 5,2 milliards d'habitants, le 14 février 1990, quand le vaisseau Voyager 1 a pris cette photo historique. Carl Sagan, qui a voulu que l'engin qui avait survolé les géantes Jupiter et Saturne, réalise un « portrait de famille » du Système solaire et a surnommé ce fragment d'une mosaïque de 60 images « Pale Blue Dot », un point bleu pâle. Un point, un petit pixel, et tant de formes de vie différentes concentrées.

    Le point de vue de Voyager 1 sur le Système solaire, le 14 février 1990. © Nasa, JPL-Caltech

    Ce portrait de famille, où il ne manque que Mars et Mercure, a été réalisé juste avant que la vénérable sonde spatiale ne ferme l'œil par économie d'énergie pour son long périple en direction de l'espace interstellaire.

    Aujourd'hui, 30 ans plus tard, Voyager 1 est à 22,2 milliards de kilomètres de la Terre, soit seulement 20 heures-lumière (voir where is Voyager 1 ?). Pour nous, habitants de la minuscule oasis Terre, c'est beaucoup, mais la prochaine étoile qu'elle approchera est encore, elle, à des dizaines de milliers d'années de voyage.

    Téléchargez le poster ici. © Nasa

    Téléchargez le poster ici. © Nasa 

    VOIR AUSSINew Horizons prend la photo la plus éloignée de la Terre !

    La Terre photographiée par Voyager 1, à six milliards de kilomètres de distance, 34 minutes avant que sa caméra ne soit éteinte pour toujours, le 14 février 1990. Pour ses 30 ans, l'image a bénéficié d'un traitement pour l'améliorer. © Nasa, JPL-Caltech

    La Terre photographiée par Voyager 1, à six milliards de kilomètres de distance, 34 minutes avant que sa caméra ne soit éteinte pour toujours, le 14 février 1990. Pour ses 30 ans, l'image a bénéficié d'un traitement pour l'améliorer. © Nasa, JPL-Caltech 

    Source: https://www.futura-sciences.com/
    Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroides-asteroides-pourraient-entrer-collision-terre-identifies-reseau-neuronal-79592/?fbclid=IwAR0OdVxczf6eeRByuR_-pDCfpm_AsfIe6Gxprhmg6ejgcNE8Oa-Iu_aNPeQ#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 14.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Des astéroïdes qui pourraient entrer en collision avec la Terre.

    Des astéroïdes qui pourraient entrer en collision avec la Terre identifiés par un réseau neuronal

    Capture terre

     

    Journaliste

    Régulièrement, les médias s'alarment du passage d'astéroïdes à proximité de notre planète. Ces jours-ci, une fois encore, concernant 2002 PZ39. Les chercheurs, de leur côté, tentent d'en apprendre plus que ces objets qui, par le passé, ont déjà percuté la Terre et bouleversé le cours de la vie. Des astronomes pensent avoir mis au point une technique efficace et rapide pour cibler les dangers en la matière.

    lanète. À quelque 5,77 millions de kilomètres, estiment les experts de la Nasa. Et avec un diamètre qui pourrait atteindre le kilomètre, s'il percutait la Terre, ce near Earth object (NEO) -- comme les chercheurs appellent ce genre d'objets amenés à transiter à proximité de notre planète -- aurait potentiellement la capacité de détruire un continent entier.

    S'il n'y a pas de raison de s'inquiéter concernant 2002 PZ39 -- qui ne s'approchera pas à plus d'une quinzaine de fois la distance qui nous sépare de la Lune --, les chercheurs n'en continuent pas moins de surveiller le ciel afin de prévenir d'éventuelles collisions. Du côté de la Nasa, c'est le Centre pour l'étude des objets géocroiseurs, le Center for Near Earth Obect Studies, qui se charge de suivre leurs trajectoires.

    De leur côté, des astronomes de l'université de Leiden (Pays-Bas) annoncent aujourd'hui avoir découvert, parmi les astéroïdes connus, onze objets qui pourraient se rapprocher à moins de dix fois la distance Terre-Lune entre 2131 et 2923. Des objets dont les diamètres dépassent les 100 mètres.

    Si un astéroïde de la taille de 2002 PZ39 percutait la Terre, l’événement provoquerait une sorte de réactions en chaîne : des tremblements de terre, des tsunamis ou autres. © IgorZh, Adobe Stock

    Si un astéroïde de la taille de 2002 PZ39 percutait la Terre, l’événement provoquerait une sorte de réactions en chaîne : des tremblements de terre, des tsunamis ou autres. © IgorZh, Adobe Stock 

    Un réseau neuronal pour cibler les astéroïdes dangereux

    C'est en quelque sorte en rembobinant l'horloge qu'ils sont arrivés à cette conclusion. Ils ont nourri un supercalculateur de données concernant les orbites du Soleil et de ses planètes. Et ils ont fait partir des astéroïdes de la surface de notre Terre pour, par un calcul à rebours, remonter jusqu'à leur distribution orbitale actuelle.

    Une bibliothèque d’astéroïdes qui ont percuté la Terre

    La « bibliothèque d'astéroïdes qui ont percuté la Terre » a ensuite servi à former un réseau neuronal. Baptisé Hazardous Object Identifier - HOI, comme « salut » ou « bonjour » en néerlandais --, ce réseau est désormais capable de reconnaître des astéroïdes géocroiseurs potentiellement susceptibles de percuter la Terre à l'avenir. Si ceux-ci n'avaient pas encore été identifiés comme des dangers, c'est essentiellement du fait de leur orbite chaotique rendant les prévisions difficiles.

    Mais, selon les chercheurs de l'université de Leiden, cette nouvelle méthode est plus puissante et rapide. Même s'ils reconnaissent dans un communiqué de l’université, être conscients que « de petites perturbations dans les calculs d'orbite peuvent entraîner des changements majeurs dans les conclusions ». C'est pourquoi ils espèrent pouvoir encore améliorer leur réseau neuronal grâce à de plus en plus de données. Car, en identifiant une trajectoire de collision suffisamment tôt, il pourrait devenir possible de mettre en place une stratégie pour protéger la Terre de l'impact.

    CE QU'IL FAUT RETENIR

    • L’astéroïde 2002 PZ39 passera à proximité de la Terre ce samedi.
    • Sans risque de percuter notre planète.
    • Mais des chercheurs ont identifié onze astéroïdes qui pourraient dangereusement s’approcher de la Terre au cours de ce millénaire.

    Source: https://www.futura-sciences.com/
    Lien: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroides-asteroides-pourraient-entrer-collision-terre-identifies-reseau-neuronal-79592/?fbclid=IwAR0OdVxczf6eeRByuR_-pDCfpm_AsfIe6Gxprhmg6ejgcNE8Oa-Iu_aNPeQ#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura

  • LE 14.02.2020: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ C’est le bébé planète géante le plus proche de la Terre.

    C’est le bébé planète géante le plus proche de la Terre

     

    Capture 15

     

    Journaliste

    Quelque part dans la constellation du Caméléon, une constellation de l'hémisphère sud, des astronomes ont découvert une exoplanète pas tout à fait comme les autres. À ce jour, le bébé planète géante le plus proche de la Terre.

     

     

    À ce jour, plus de 4.000 exoplanètes ont été découvertes par les astronomes. Pour la plupart dans les environs -- à l'échelle de l'Univers et même de notre Voie lactée -- de notre Système solaire. Des planètes aux caractéristiques variées. Mais celle que nous présentent aujourd'hui des chercheurs du Rochester Institute of Technology (États-Unis) est d'une certaine façon unique en son genre. C'est le bébé planète géante le plus proche de la Terre jamais découvert.

    Baptisée 2MASS 1155-7919 b, la planète géante naissante est associée au groupe stellaire epsilon Chamaeleontis, à quelque 330 années-lumière de notre Système solaire. Des étoiles qui appartiennent à la constellation du Caméléon située à proximité du pôle sud céleste.

    Le bébé planète géante découvert par des chercheurs du Rochester Institute of Technology (États-Unis) orbite à quelque 330 années-lumière seulement de notre Terre, du côté d’epsilon Chamaeleontis. © Till Credner, Wikipedia, CC by-sa 3.0

    Le bébé planète géante découvert par des chercheurs du Rochester Institute of Technology (États-Unis) orbite à quelque 330 années-lumière seulement de notre Terre, du côté d’epsilon Chamaeleontis. © Till Credner, Wikipedia, CC by-sa 3.0 

    Une exoplanète aux caractéristiques étonnantes

    « L'objet que nous avons découvert est très jeune. Sa masse ne dépasse pas dix fois celle de Jupiter. Il s'agit probablement d'un bébé planète qui n'a pas encore achevé son cycle de formation », commente Annie Dickson-Vandervelde, astronome dans un communiqué du Rochester Institute of Technology. Une observation rare puisque la plupart des planètes dévoilées jusqu'ici apparaissent anciennes.

    Ce sont les données de l'observatoire spatial Gaia qui ont permis la découverte. Et les chercheurs précisent que le bébé planète géante orbite autour d'une étoile qui n'a pas plus de 5 millions d'années, soit mille fois moins que notre Soleil. Elle se situe par ailleurs à quelque 600 fois la distance Terre-Soleil de son étoile. Un éloignement que les astronomes n'expliquent pas. Mais ils comptent sur de prochaines observations pour lever le voile sur ce mystère.

    Source: https://www.futura-sciences.com/
    L
    ien: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/exoplanete-cest-bebe-planete-geante-plus-proche-terre-79552/?fbclid=IwAR0VqjWqobb9M7rDlsiUXME2B7h7jQ_bbuEdHcyAQBCIVgGGkJZq236M0xc#utm_content=futura&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura