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  • LE 12.05.2020: Actualité Météo / Fraîcheur aux Saints de glace

    Cette année,  la période dite "des saints de glace" porte bien son nom. Elle coïncide avec un net rafraîchissement sur une large partie du pays. Des gelées ont été mesurées jusqu'en plaine ce mardi matin. Les Saints de glace sont une période traditionnellement redoutée pour les gelées tardives. Selon les croyances populaires, une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre. En observant les températures minimales ces dernières années les 11, 12 et 13 mai, on constate qu'elles sont, sans surprise, contrastées d'une année sur l'autre. Par ailleurs, des gelées en plaine ne sont pas impossibles après les Saints de glace.
     

    Net rafraîchissement cette année

    Après la douceur du week-end, c'est de l'air froid qui descend sur les régions du nord de la France en ce début de semaine. A Metz, le mercure a chuté de près de 17 °C entre dimanche et lundi, passant de 24,1°C dimanche à 7,4 °C au plus chaud de la journée lundi.

    Ce mardi matin, des gelées ont été mesurées en plaine avec par exemple :

    • - 1,8 °C à Porcelette (57)
    • - 1,7 °C à Buhl-Lorraine (57)
    • - 0,9 °C à Doullens (80)
    • - 0,7 °C à Epinal (88)
    • - 0,2 °C à Luxeuil (70)

    Qui sont les Saints de glace ?

    Les Saints de glace sont au nombre de trois : Saint Mamert (11 mai), Saint Pancrace (12 mai) et Saint Servais (13 mai).
    Selon la tradition populaire, ils ont la réputation d'apporter le froid et la gelée, signature d'un ultime sursaut de l'hiver : « Les Saints Servais, Pancrace et Mamert : à eux trois, un petit hiver ».
    La plupart des calendriers mentionnent actuellement d'autres saints à souhaiter ces jours-là : Estelle, Achille et Rolande. Le changement date de 1960, l'Église catholique romaine ayant décidé de « remplacer » ces fameux trois saints associés aux inquiétudes des jardiniers.

    Les Saints de glace sont une période traditionnellement redoutée pour les gelées tardives. Selon les croyances populaires, une fois cette période passée, le gel ne serait plus à craindre.

    En observant les températures minimales ces dernières années les 11, 12 et 13 mai, on constate qu'elles sont, sans surprise, contrastées d'une année sur l'autre. Par ailleurs, des gelées en plaine ne sont pas impossibles après les Saints de glace.


    Des Saints de glace peu gélifs ces dernières années


    En 2017, la période des Saints de Glace a été plutôt douce, proche des normales. Les dernières petites gelées en plaine se sont cependant produites juste avant, le 10 mai, sur le quart nord-est, avant une séquence de temps estival à la mi-mai.

    En 2016, la période des 11,12 et 13 mai avait été plutôt douce, proche des normales, donc sans gelée. Quelques rares petites gelées isolées s'étaient en revanche produites en plaine (au-dessous de 500 m) après les Saints de glace, le 15 et le 16, sur le nord du pays. À noter qu'à l'échelle nationale, le mois de mai 2016 a été très proche de la normale côté température (-0,1°C).

    En 2015, il avait fait très chaud pendant la période des Saints de Glace, avec des températures au-delà des 30°C sur de nombreuses régions (jusqu'à 33,7°C à Saint-Etienne le 13 mai, un record de chaleur précoce pulvérisé). Après un début de mois de mai sans gel, quelques gelées en plaine avaient été observées sur les régions du Limousin à la Champagne le 21.

    En 2014, un rafraîchissement s'était produit pendant cette période, mais les rares (et dernières) gelées observées en plaine l'ont été juste après, entre le 14 et le 17 mai, au cœur d'un mois de mai globalement assez proche des normales en matière de température (déficit de 0,3°C).

    En 2013, bien qu'aucune gelée n'ait été observée durant cette période, le mois de mai a été remarquablement froid : le plus froid depuis mai 1987, avec une température moyenne inférieure de 2,3°C à la normale. On a observé localement des gelées en plaine entre le 24 et le 27 mai.

    En 2012, après des nuits très douces le 11 et dans une moindre mesure le 12, le temps s'est rafraîchi au nord, et quelques gelées ont été observées les 14 et 17 (-2°C à Chaumont en Haute-Marne). 2011 n'a pas non plus connu des Saints de glace marquants.

    Les Saints de glace ont véritablement justifié leur réputation en 2010, avec quelques gelées éparses le 12, plus répandues sur les régions proches de la Manche le 13, gagnant les régions du Centre-Ouest au nord du pays les 14 et 15. On a ainsi relevé -2°C à Pleucadeuc (Morbihan) le 13, -3°C à Flers (Orne), -1°C à Caen (Calvados) et au Touquet (Pas-de-Calais) le 14.

    En 2009, 2008 et 2007, aucune trace des Saints de glace n'a été observée. En 2006, la période a été plus fraîche, mais sans gelée significative. On a toutefois relevé quelques gelées en plaine le 1er juin !


     

    SOURCES Actualité par Météo-France

  • LE 17.12.2019: Actualité de la météo,de l'astronomie et de la science/ Découverte: des glaces d'eau à quelques centimètres de la surface de Mars.

    Des chercheurs viennent de découvrir des glaces d'eau à quelques centimètres de la surface de Mars

    À certains endroits, les futurs astronautes pourraient simplement rayer la surface de la planète rouge pour récolter de l'eau.

    Par Erika K. Carlson  | Publication: lundi 16 décembre 2019

    SUJETS CONNEXES: MARS

    MarsShallowIceArea

    Sur de grandes zones de Mars, y compris la région marquée sur cette image, la glace d'eau se trouve à quelques centimètres sous la surface.

    NASA / JPL-Caltech

    Les futures missions en équipage sur Mars seront plus faciles si les astronautes peuvent utiliser de l'eau qui se trouve déjà sur la planète rouge sans avoir à l'apporter de la Terre. Les scientifiques savent qu'il y a de la glace sous la surface martienne. Mais à quelle profondeur les astronautes devraient-ils creuser pour l'obtenir?

    Une équipe de chercheurs a découvert que sur de grandes zones de Mars, la glace n'est qu'à quelques centimètres sous la surface et serait facile d'accès. Cela donne aux planificateurs des futures missions sur Mars de nombreuses options pour décider où les astronautes de notre planète voisine devraient atterrir.

    Les chercheurs présentent leurs travaux dans un article publié mardi dans la revue Geophysical Research Letterset dans une conférence vendredi lors d'une réunion de l'American Geophysical Union .

    À la recherche de glace martienne

    Des études antérieures ont montré que la glace d'eau se cache quelque part dans la douzaine de mètres (10 mètres) du sol martien. Mais au-delà de cela, ils ne pouvaient pas dire à quel point la glace était vraiment profonde. Et la profondeur exacte de la glace fait une énorme différence dans la façon dont il sera facile pour les futurs astronautes de s'y rendre pour l'eau. S'il fait plusieurs mètres de profondeur, ils auraient besoin d'équipement minier. Si ce n'est que quelques pouces, une simple pelle ferait l'affaire.

    Une équipe de chercheurs dirigée par Sylvain Piqueux du Jet Propulsion Laboratory de la NASA a trouvé un moyen de déduire à quel point la glace doit être profonde sur toute la planète en surveillant les températures de surface de la planète au fil des saisons.

    La glace d'eau est bonne pour stocker la chaleur. En été, la glace souterraine aura tendance à absorber la chaleur supplémentaire du sol au-dessus d'elle, ce qui rend la surface du sol un peu plus froide qu'elle ne l'aurait été sans la glace. En hiver, la glace libère une partie de cette chaleur stockée dans son environnement, ce qui rend la surface du sol un peu plus chaude. Plus cet effet est dramatique, plus la glace doit être proche de la surface de la planète.

    Les chercheurs ont créé une carte de la profondeur des glaces sur la planète entière. Ils ont découvert que sur de grandes zones de Mars, la glace n'est qu'à quelques centimètres sous la surface.

    "C'est juste là, vous pouvez rayer la surface et y accéder", a déclaré Piqueux.

    MarsIceDepthMap

    Cette carte montre comment la glace d'eau profonde se trouve sous la surface de Mars. La glace est plus proche de la surface dans les régions marquées en violet et bleu, et plus profondément sous la surface dans les zones colorées en rouge. La région marquée en blanc montre des zones qui pourraient être des sites d'atterrissage prometteurs pour les futurs astronautes.

    NASA / JPL-Caltech / ASU

    Où atterrir sur Mars

    Trouver des réserves de glace peu profondes sur de grandes régions de la planète signifie que les futures missions sur Mars auront de nombreuses options lors du choix des sites d'atterrissage pour les astronautes.

    Et Piqueux a constaté qu'il y avait de la glace peu profonde non seulement près des pôles de la planète, mais également aux latitudes inférieures. C'est un plus pour la planification de la mission, car il est préférable d'atterrir loin des pôles et plus près de l'équateur, si possible. Il est plus difficile d'atterrir près des pôles et le climat y est plus rude.

    Piqueux dit que de nouvelles études donneront aux chercheurs une image encore plus précise de l'endroit où se trouve la glace sur la planète et à quoi ressemble le terrain dans ces régions. Ensuite, les planificateurs de mission peuvent identifier les meilleurs sites de débarquement.

    Source: http://www.astronomy.com
    Lien: http://www.astronomy.com/news/2019/12/water-just-inches-below-martian-surface?utm_source=asyfb&utm_medium=social&utm_campaign=asyfb&fbclid=IwAR3lq0AHEt2nRJ5VIcSBveXtW78B7sGG-2l2QnnNNtVeM8UkVH5tsifV69E

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