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  • Actualité de l'astronomie du 02.03.2021 / 25.000 trous noirs supermassifs révélés sur une carte d'une partie du ciel !

    25.000 trous noirs supermassifs révélés sur une carte d'une partie du ciel !

     

    Laurent Sacco

    Journaliste

    Peut être une image de ciel et texte

    Publié le 01/03/2021

    Modifié le 02/03/2021

     [EN VIDÉO] Que se passerait-il si vous tombiez dans un trou noir ?  Les profondeurs des trous noirs sont des espaces de mystère et de fantasme, mais cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas les approcher de manière scientifique. Voyageons donc ensemble aux frontières de la réalité telle que nous la connaissons. 

    Tout comme les exoplanètes, les trous noirs deviennent des objets d'observation courants pour les astronomes en cette fin du premier quart du XXIe siècle. On peut s'en convaincre avec le début de la réalisation d'une carte montrant déjà 25.000 trous noirs supermassifs sur une portion de la voûte céleste. Elle provient d'images réalisées à partir d'observations à basse fréquence du radiotélescope géant Lofar (LOw Frequency ARray).

    Le contraste est saisissant... En 1939, Einstein publie un article dans la revue Annals of Mathematics portant le titre « On a Stationary System with Spherical Symmetry Consisting of Many Gravitating Masses ». Pour lui, c'est l'acte de décès de l'existence des trous noirs. Pour nous, en 2021, ils sont partout, dans les galaxies, dans les amas globulaires et probablement aussi dans l'infiniment petit sous forme de trous noirs virtuels existant transitoirement dans l’écume de l’espace-temps. Nous observons les ondes gravitationnelles qu'ils émettent lors de collision et nous imageons même directement ce qui définit un trou noir, la présence d'un horizon des événements entourant une région finie de l'espace.

    Jusqu'à la fin des années 1950, la majorité des physiciens et des astronomes pensent qu'Einstein a raison mais sans en avoir la preuve. Et pourtant, seulement quelques mois après la publication de l'article d'Einstein, et sans le dire explicitement, Robert Oppenheimer pulvérise l'argumentation d'Einstein dans un article, « On Continued Gravitational Contraction », écrit en collaboration avec un de ses étudiants de l'époque, Hartland Snyder. Il complétait un autre article publié en début d'année avec Georges Volkoff, « On Massive Neutron Cores », les deux publications posant le socle sur lequel les théories des étoiles à neutrons et celle de leur effondrement gravitationnel conduisant à la formation d'un trou noir seront construites au début des années 1960.

    À ce moment-là, les progrès de l'astrophysique nucléaire et le renouveau de la relativité générale, entraîné par la découverte des quasars et du rayonnement fossile, vont précipiter l'entrée dans le domaine de l'astrophysique relativiste. Et le problème de la détermination de l'état final de la matière dans le cas d'une étoile en fin de vie ayant épuisé son carburant nucléaire se posera alors avec plus d'acuité et d'urgence. Mélangeant relativité générale, thermodynamique et physique nucléaire, le plus important ouvrage traitant de ces questions à la fin des années 1960 est probablement celui de Harrison, Thorne, Wakano, et Wheeler : « Gravitation Theory and Gravitational Collapse », publié en 1965. La même année, le prix Nobel de physique Roger Penrose allait publier son théorème sur les singularités, plantant le dernier clou dans le cercueil des idées développées par Einstein dans son article de 1939.

    Une présentation de Lofar. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © WebsEdgeEducation

    Lofar et les trous noirs supermassifs

    Nous l'avons dit, pour la noosphère du XXIe siècle, les trous noirs sont partout en astronomie et ils peuvent être supermassifs, contenant des millions ou des milliards de masses solaires. Accrétant de la matière ils émettent indirectement des rayonnements que l'on peut détecter sur Terre dans le domaine des ondes électromagnétiques. Une équipe internationale d'astronomes annonce aujourd'hui qu'elle a même réussi à dresser une carte inédite sur la voûte céleste montrant 25.000 trous noirs supermassifs au cœur des galaxies. Comme l'explique l'article en accès libre sur arXiv, cet exploit a été rendu possible par la mise en service d'un des plus grands radiotélescopes jamais construit, en réalité un réseau de milliers de petits radiotélescopes baptisé Lofar (Low Frequency Array).

    Ce radiotélescope est exploité par l'Institut néerlandais de radioastronomie (Astron) qui coordonne des prises de données par des instruments répartis en Europe. La partie française de Lofar étant, sans surprise, installée à Nançay, dans le Cher, au sein de la célèbre et ancienne station de radioastronomie de l'Observatoire de Paris (Observatoire de Paris - PSL/CNRS/Université d'Orléans). Astron utilise donc une technique de synthèse d'ouverture par interférométrie qui, dans le cas présent, permet de combiner les signaux des différentes antennes pour créer un radiotélescope géant virtuel, dont la taille peut atteindre l'équivalent de 15.000 terrains de football.

    Cette carte du ciel montre 25.000 trous noirs supermassifs. Chaque point blanc est un trou noir supermassif dans sa propre galaxie. © Lofar, LOL Survey

    Cette carte du ciel montre 25.000 trous noirs supermassifs. Chaque point blanc est un trou noir supermassif dans sa propre galaxie. © Lofar, LOL Survey 

    Un communiqué de l'université de Leyde, la plus ancienne des universités néerlandaises, explique que la carte aujourd'hui publiée ne couvre pour le moment que 4 % de la voûte céleste que l'on peut contempler quand on se trouve dans l'hémisphère Nord. Il a fallu combiner les contributions de 52 stations Lofar totalisant 256 heures d'observation pour dresser cette carte qui a pour vocation de rendre compte à terme de tout le ciel nordique.

    Le volume de données acquises a nécessité pour être traité d'avoir recours à des superordinateurs et tout comme dans le cas de bien des observations faites sur Terre, il a fallu utiliser des algorithmes de traitement du signal pour tenir compte des perturbations causées par l'atmosphère de notre Planète bleue, plus précisément dans le cas présent celles de son ionosphère.

    Il s'agit d'un problème analogue à celui que l'on résout partiellement avec l'optique adaptative et qui dégrade, en raison de la turbulence de la troposphère notamment, les images prises par les télescopes car ne leur permettant pas d'atteindre leur résolution théorique issue de la théorie de la diffraction.

    Dans le cas des ondes radio étudiées avec Lofar, le chercheur qui a dirigé les travaux menant à la carte des trous noirs supermassifs, Francesco de Gasperin, explique que la réussite de leur analyse : « est le résultat de nombreuses années de travail sur des données incroyablement difficiles à traiter. Nous avons dû inventer de nouvelles méthodes pour convertir les signaux radio en images du ciel ». Son collègue, Reinout van Weeren, donne une image simple du casse-tête qu'il a fallu résoudre pour tenir compte de l'ionosphère et de ses particules chargées qui se comporte comme une lentille trouble dont la réfringence serait fluctuante aussi bien dans le temps que dans l'espace : « c'est comme lorsque vous essayez de voir le monde tout en étant immergé dans une piscine. Lorsque vous levez les yeux, les vagues sur l'eau de la piscine dévient les rayons lumineux et déforment la vision ».

    En bonus, la carte des trous noirs supermassifs est aussi une nouvelle carte des structures géantes rassemblant des galaxies et dont les cosmologistes essayent de comprendre l'origine et de les décoder.

    Le champ large montré ci-dessus se trouve autour du quasar 3C196 (tache brillante au centre) et c'est une portion du ciel équivalente à 1.000 fois la Pleine Lune. On voit clairement d'autres objets astrophysiques autour de 3C196. © Insu-Multi-national Lofar commissioning teams led by Olaf Wucknitz (Argelander Institut für Astronomie, University of Bonn, Germany) and Reinout van Weeren (Leiden Observatory, University of Leiden)

    Le champ large montré ci-dessus se trouve autour du quasar 3C196 (tache brillante au centre) et c'est une portion du ciel équivalente à 1.000 fois la Pleine Lune. On voit clairement d'autres objets astrophysiques autour de 3C196. © Insu-Multi-national Lofar commissioning teams led by Olaf Wucknitz (Argelander Institut für Astronomie, University of Bonn, Germany) and Reinout van Weeren (Leiden Observatory, University of Leiden)  

    À gauche : l'image radio prise avec les seules antennes du cœur de Lofar aux Pays-Bas. La résolution est de 11 secondes d’arc, représentée par le grand cercle vert. Le plus petit détail discernable mesurant 265.000 années-lumière de diamètre, 3C196 apparaît comme une source étendue sans sous-structures. L'image de droite a été obtenue avec l'appoint des stations Lofar en Europe. Elle couvre le même champ que celle de gauche mais, cette fois, la résolution est de 0,3 seconde d’arc, représentée par le tout petit cercle vert en haut à droite du cliché. Le plus petit détail mesurable est de 7.200 années-lumière, ce qui permet d'observer les deux extrémités du jet issu du trou noir supermassif au centre du quasar. © Insu-Multi-national Lofar commissioning teams led by Olaf Wucknitz (Argelander Institut für Astronomie, University of Bonn, Germany) and Reinout van Weeren (Leiden Observatory, University of Leiden)

    À gauche : l'image radio prise avec les seules antennes du cœur de Lofar aux Pays-Bas. La résolution est de 11 secondes d’arc, représentée par le grand cercle vert. Le plus petit détail discernable mesurant 265.000 années-lumière de diamètre, 3C196 apparaît comme une source étendue sans sous-structures. L'image de droite a été obtenue avec l'appoint des stations Lofar en Europe. Elle couvre le même champ que celle de gauche mais, cette fois, la résolution est de 0,3 seconde d’arc, représentée par le tout petit cercle vert en haut à droite du cliché. Le plus petit détail mesurable est de 7.200 années-lumière, ce qui permet d'observer les deux extrémités du jet issu du trou noir supermassif au centre du quasar. © Insu-Multi-national Lofar commissioning teams led by Olaf Wucknitz (Argelander Institut für Astronomie, University of Bonn, Germany) and Reinout van Weeren (Leiden Observatory, University of Leiden) 

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-25000-trous-noirs-supermassifs-reveles-carte-partie-ciel-27928/?utm_content=bufferb7987&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR3ZKN7jqFE3-Kn4ULGAJcE5LWNY_IBYboffkBQO_fJB4-7EF9U00Havyng

  • Actualité de l'astronomie du 02.03.2021 / L'armée américaine teste avec succès un panneau solaire spatial pour envoyer de l'électricité sur Terre.

    L'armée américaine teste avec succès un panneau solaire spatial pour envoyer de l'électricité sur Terre

     

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    Peut être une image de texte qui dit ’. La transmission des signaux micro- ondes nécessite des gigantesques antennes aussi bien au départ qu'a la réception. © U.S. Νανα Research Laboratory’

    Publié le 01/03/2021

     [EN VIDÉO] L'énergie solaire pourrait-elle être la principale source d'énergie ?  En 2014, la part du solaire photovoltaïque dans le mix électrique français ne dépassait pas les 1,3 % (chiffre France Territoire Solaire). Comment alors l'énergie solaire pourrait-elle devenir notre principale source d'énergie ? Marion Perrin, docteur en électrochimie, partage avec nous son point de vue sur la question. 

    Cette vieille idée a été remise au goût du jour récemment à la faveur des progrès technologiques. Mais les défis restent nombreux avant de pouvoir profiter d'une électricité sans fil compétitive et disponible partout sur la planète.

    C'est un vieux serpent de mer, imaginé dès les années 1920 par le scientifique russe Constantin Tsiolkovsky, qui vient enfin de prendre forme en février : l'U.S. Naval Research Laboratory a testé un panneau solaire destiné à transmettre de l'énergie solaire sur Terre depuis l'espace. Ce panneau, nommé Photovoltaic Radiofrequency Antenna Module (PRAM), a été lancé en mai 2020 à bord du drone d'essai orbital X-37B de l'armée de l'air. Le module de 30 x 30 cm convertit la lumière solaire en énergie micro-ondes pour la rediriger vers la Terre, où elle est captée par des antennes qui la reconvertissent en électricité.

     

    Six à huit fois plus d’énergie qu’une centrale au sol à surface comparable

    « Dans l'espace, le spectre lumineux contient plus de bleu [qui est normalement filtré par l’atmosphère], ce qui permet d'ajouter une autre couche aux cellules solaires pour en profiter, explique Paul Jaffe, codéveloppeur du projet. C'est l'une des raisons pour lesquelles la puissance par unité de surface d'un panneau solaire dans l'espace est supérieure à celle au sol ». L'autre avantage, c'est que la quantité d'énergie lumineuse n'est pas limitée par les nuages ou l’alternance jour-nuit. Selon le chercheur, interrogé par CNN, les dernières expériences montrant que le panneau est capable de produire environ 10 watts, de quoi alimenter une tablette tactile. Mais avec des panneaux beaucoup plus grands, on peut envisager d'en produire plusieurs gigawatts et ainsi alimenter une ville entière, assure l'ingénieur.

    Le module PRAM de 30 x 30 cm est capable de produire 10 watts d’électricité. © U.S. Naval Research Laboratory

    Le module PRAM de 30 x 30 cm est capable de produire 10 watts d’électricité. © U.S. Naval Research Laboratory 

    « L'avantage unique des satellites d'énergie solaire par rapport à toute autre source d'énergie est sa transmissibilité mondiale. Vous pouvez envoyer de l'électricité à Chicago et une fraction de seconde plus tard, si besoin est, l'envoyer à Londres ou à Brasilia. » La technique pourrait aussi s'appliquer lors des catastrophes naturelles lorsque l'infrastructure électrique est hors service.

     

    Une centrale solaire de 25 fois la masse de l’ISS

    L'une des difficultés est la température de fonctionnement du PRAM. « Au fur et à mesure qu'il se réchauffe, il est de moins en moins efficace », atteste Paul Jaffe. Aujourd'hui, le drone X-37B sur lequel est embarqué le module effectue des boucles de 90 minutes en orbite basse autour de la Terre durant lesquelles il passe la moitié de son temps dans l'obscurité, donc dans le froid. Mais en phase opérationnelle, les panneaux seraient placés en orbite géosynchrone, ce qui fait qu'ils seraient exposés la plus grande partie du temps au soleil.

    Le X-37B est un drone spatial expérimental destiné à tester différentes technologies. © U.S. Naval Research Laboratory

    Le X-37B est un drone spatial expérimental destiné à tester différentes technologies. © U.S. Naval Research Laboratory 

    Une autre difficulté concerne la transmission des micro-ondes vers la Terre. Les micro-ondes sont diffractées dans l'atmosphère, ce qui signifie que plus la longueur d'onde est grande, plus les antennes émettrices et réceptrices doivent aussi être grandes. Pour une antenne en orbite d'un kilomètre de diamètre, la surface au sol de l'antenne réceptrice devrait être de 10 kilomètres, d'après les calculs du physicien Marty Hoffert, cité par Science et Vie.

    Reste enfin la question essentielle du prix, l'acheminement et le déploiement de panneaux solaires dans l'espace étant particulièrement coûteux. Or, une centrale de 5 GW pèserait environ 10.000 tonnes, soit 25 fois la masse de la Station spatiale internationale (ISS) ! Une des solutions serait d'assembler les panneaux directement dans l'espace à partir de milliers de modules envoyés par des nano-satellites, voire à les imprimer en 3D sur place.

    Des projets qui refont surface

    L'US Navy n'est pas la seule à s'intéresser aux centrales solaires spatiales. En 2015, l'agence spatiale japonaise Jaxa avait déjà réussi à transférer deux kilowatts d'électricité sous forme de micro-ondes sur une distance de 55 mètres. La Chine a également annoncé en 2019 vouloir construire une centrale solaire dans l'espace d'ici 2035. Ces projets parviendront-ils à être concurrentiels avec le solaire terrestre, dont le prix ne cesse de chuter ? Comment assurer la maintenance des panneaux solaires dans l'espace, qui risquent d'être endommagés par des micrométéorites ou les radiations ? Autant de questions qui risquent de nous faire attendre encore longtemps cette énergie à volonté.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/energie-solaire-armee-americaine-teste-succes-panneau-solaire-spatial-envoyer-electricite-terre-18948/?utm_content=buffer38b23&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1OhI7FuO7AyJYmgwa0SxiLQEHzirVZWoGw-Gk-j-AKIKYbMBJ2fMPSNnQ

  • Actualité de l'astronomie du 24.02.2021 / La robotique d’exploration : une application uniquement spatiale ?

    La robotique d’exploration : une application uniquement spatiale ?

     

    Fanny Pégard

    Rédactrice Web

    Aucune description de photo disponible.

    Publié le 23/02/2021

    Les robots fascinent et alimentent parfois les idées fausses. Dans son troisième épisode de En vrai, EPITA vous propose de faire le point sur la robotique d'exploration, d'en comprendre les enjeux mais aussi les applications.

    Les robots ont souvent été utilisés au cinéma pour sauver le monde ou partir à la découverte de nouvelles planètes. Pourtant la réalité est bien différente de ce qui sort de l'imagination des plus grands réalisateurs.

    La robotique d'exploration décryptée dans En Vrai, par EPITA.

     

    La robotique d’exploration : un secteur en plein développement

    Le fort développement de la robotique d'exploration ouvre la possibilité à de nouvelles voies de recherches jusqu'alors jamais atteintes par les humains. Bardés de capteurs, les robots d'exploration vont pouvoir être utilisés dans différents milieux et servir à différentes applications. Robot d'exploration sous-marine, robot d'exploration terrestre, robot d'exploration aérienne, les possibilités sont immenses.

    VOIR AUSSIRetrouvez plus d'informations sur la démarche d'EPITA et la websérie « En vrai »

    Utiliser les robots pour collecter des informations

    La robotique d'exploration est un formidable outil de découverte et de recueil de données. En allant là où l'humain ne peut pas aller, le robot est le seul outil capable d'acquérir un maximum de données qui seront ensuite analysées et traitées par les hommes pour les mettre en application dans de multiples domaines (reconstruction 3D, mosaïque d'images...).

    La robotique d’exploration est déjà utilisée dans de nombreux secteurs d’activités comme la défense, l’agriculture, l’automobile mais aussi dans les services à la personne. © scharfsinn86, Adobe Stock.

    La robotique d’exploration est déjà utilisée dans de nombreux secteurs d’activités comme la défense, l’agriculture, l’automobile mais aussi dans les services à la personne. © scharfsinn86, Adobe Stock. 

    La robotique d’exploration : des usages scientifiques mais aussi quotidiens

    La robotique d'exploration est utilisée dans un premier temps dans la sphère scientifique et industrielle. Pourtant de plus en plus, la robotique d'exploration prend place dans notre vie quotidienne : voiture autonome, aide à la personne, gestion des catastrophes naturelles, robotique sociale...

    Des robots très utiles en cas de catastrophe

    On l'a dit, les robots permettent d'aller là où l'homme ne peut pas se rendre. Pourtant, pas besoin d'être dans l'espace ou au fond des océans pour trouver des exemples concrets. Récemment, l'incendie de Notre-Dame-de-Paris a fait appel aux robots d'exploration, comme les drones ou des robots terrestres afin de récolter des données et des images pour aider à la prise de décision dans le sauvetage de la cathédrale et de sa structure.

    La robotique, un secteur complexe mais passionnant

    La robotique fait appel à de nombreuses compétences et connaissances. C'est pour cela qu'EPITA offre la possibilité, grâce à sa Majeure Génie Informatique des Systèmes Temps Réel et Embarqués (GISTRE), de former des ingénieurs capables d'explorer de nouvelles voies et de repousser sans cesse les limites de la robotique d'exploration.

    Rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir l'épisode 4 consacré à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée.

    Article réalisé en collaboration avec le groupe IONIS.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/skillz-robotique-exploration-application-uniquement-spatiale-85903/?utm_content=buffere5bc8&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR3ARkpKvXw4fQnDtsCngDX8VlCdsfKpacxX7T5fnKJL22Hid4JVAaisfm4