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Actualité de l'astronomie du 31.05.2021 / Les 10 plus belles photos de la Voie lactée racontées par leurs auteurs.
- Par dimitri1977
- Le 31/05/2021
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Les 10 plus belles photos de la Voie lactée racontées par leurs auteurs
Céline Deluzarche
Journaliste
Publié le 30/05/2021
Le blog de photographies Capture The Atlas vient de publier sa liste des meilleures photos de la Voie lactée, avec de spectaculaires images de paysages nocturnes constellés d'étoiles. Les gagnants nous décrivent comment ils ont réussi leur plus belle prise de vue.
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[EN VIDÉO] Galaxie : où se trouve la Terre dans la Voie lactée ? Le satellite Gaia a cartographié plus d’un milliard d’étoiles. Grâce à ces données, cette vidéo de l'ESA nous transporte jusque dans notre quartier résidentiel au sein de la galaxie, à la découverte de quelque 600.000 étoiles qui nous entourent. Les plus brillantes et connues depuis le sol terrestre, telles Sirius, Betelgeuse, Véga, Aldébaran…, ont leur nom marqué. Le voyage se termine par un plongeon vers le Soleil (Sol), petite étoile à plus de 26.000 années-lumière du centre de la Voie lactée.
Le blog Capture The Atlas, spécialisé dans les photographies de ciels et de paysages, vient de dévoiler son palmarès 2021 du Milky Way Photographer of The Year, publié chaque année fin mai-début juin, la meilleure saison pour observer le ciel nocturne dans l'Hémisphère nord et sud. Ces photos magiques ont été prises aux quatre coins du globe, de la Nouvelle-Zélande aux États-Unis en passant par l'Espagne et l'Iran. Vingt-cinq photographes de 14 nationalités ont ainsi été récompensés. Ils nous racontent comment ils ont réussi leurs extraordinaires clichés. En voici une sélection.
L’antre du dragon
Mungo, Australie
« Ce paysage m'a immédiatement fait penser à une scène de Game of Thrones, avec ses grands murs déchiquetés encadrant un chemin sinueux menant à une flèche centrale », raconte le photographe Daniel Thomas Gum. L'endroit est classé 1 sur l'échelle de Bortle, qui mesure la qualité d'observation astronomique d'un lieu (notamment en fonction de la pollution lumineuse).
Dragon's lair. © Daniel Thomas Gum
Nyctophile
Great Ocean Road, Australie
« Ce lieu incroyable m'a toujours fasciné avant même que je ne m'intéresse à la photographie », confie José Luis Cantabrana. La route serpente la côte de Victoria où les rochers sont sculptés par le battage incessant de la mer et le vent infatigable. « J'avais apporté un nouveau traceur d'étoiles, mais hélas je n'ai pas réussi à le faire marcher. J'ai pris cette photo un peu au pif et ça a marché ! »
Nyctophilia. © José Luis Cantabrana
Voie lactée sur le Mont Taranaki
Fanthams Peak, Nouvelle-Zélande
« Cette photo est l'une des plus difficiles que j'ai jamais réalisées », souffle le photographe Larryn Rae. « J'ai dû escalader la montagne pendant quatre heures sous des vents de 70 km/h pour atteindre le sommet de Fanthams Peak, un volcan situé sur le côté du Mont Taranaki. J'ai attendu pendant plusieurs heures dans la neige par -15 °C et balayé par le vent pour trouver les conditions idéales. »
MT. Taranaki milky way. © Larryn Rae
GranTeCan
La Palma, Majorque, Espagne
Le GranTeCan (Gran Telescopio Canarias) domine l'île de La Palma à Majorque. Il est à ce jour le plus grand téléscope optique du monde. « Durant mon dernier soir à La Palma, nous avons dîné avec ma petite amie au Roque de los Muchacho, où est situé l'observatoire. La nuit était étonnamment calme, sans aucun vent ni brume à l'horizon ». D'où cet extraordinaire ciel étoilé aux tons orange.
GranTeCan. © Antonio Solano
Le temple du Soleil
Parc national de Capitol Reef, Utah, États-Unis
L'aube se lève à peine au-dessus du temple du Soleil, cette formation rocheuse située dans le parc national de Capitol Reef au centre de l'Utah. Ces monolithes se sont formés à partir de boue sableuse il y a plusieurs millions d'années, lorsque la zone était recouverte par la mer. « Le Temple du Soleil ainsi que le Temple de Lune à côté s'alignent parfaitement avec la Voie lactée », témoigne l'auteur de la photo Bryony Richards.
Temple of the sun. © Bryony Richards
Riaño
Riaño, Espagne
« La principale difficulté que j'ai rencontrée pour ce cliché, c'est le froid ! Il faisait -10 °C cette nuit-là dans les montagnes de Riaño, au nord de l'Espagne, se remémore encore le photographe Pablo Ruiz. L'humidité formait une couche de gel sur l'objectif et il était très difficile de maintenir un long temps de pose. »
Riaño. © Pablo Ruiz
La Chambre de lumière
Utah, États-Unis
Les déserts du Sud-Ouest américain regorgent d'endroits isolés idéaux pour admirer le ciel nocturne, comme cette chambre naturelle située en dessous d'un ensemble de falaises près du Grand Staircase-Escalante, au nord-est de Las Vegas. « La lueur violette du ciel offre un magnifique contraste avec la voûte orangée », décrit Spencer Welling, auteur du cliché.
Chamber of light. © Spencer Welling
La croix et le volcan
Villarrica, Chili
« Dans l'hémisphère sud, on utilise la constellation de la Croix du Sud pour s'orienter, que l'on voit sur l'image juste au-dessus du volcan Villarrica, explique l'auteur du cliché Tomas Slovinsky. Cette croix pointe vers le pôle céleste Sud, et elle est facile à identifier compte tenu de sa luminosité ». À l'intérieur de la croix, on voit une zone sombre appelée « sac de charbon », qui est la région la plus sombre de la Voie lactée.
Volcano and cross. © Tomas Slovinsky
La gorge du diable
Chutes d'Iguazu, Brésil
Le photographe Victor Lima a obtenu une autorisation spéciale de quatre ans pour se balader à sa guise dans le parc national d'Iguazu au Brésil. « Le danger principal était le jaguar, qui arpente les lieux la nuit », se remémore-t-il. Autre défi : prendre des photos à longue exposition avec les gouttes d'eau déferlant en permanence de la chute. « Impossible de garder la lentille au sec plus de quelques secondes ! »
Devil's throat. © Victor Lima
Autour des arbres morts
Java, Indonésie
« J'ai pris cette photo de la Voie lactée face au sud après que le soleil s'est couché à l'ouest. Au même moment, un feu bleu brûlait juste en dessous de la montagne dans la vallée, décrit le photographe Gary Bhaztara. J'ai dû me dépêcher de prendre la photo car il est interdit de rester dans le parc après minuit. »
Around dead trees. © Gary Bhaztara
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Actualité de l'astronomie du 29.05.2021 / Espace : aidez l'ESA a nommé son satellite de détection de tempêtes solaires.
- Par dimitri1977
- Le 29/05/2021
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Espace : aidez l'ESA a nommé son satellite de détection de tempêtes solaires
ESA
Publié le 28/05/2021
[EN VIDÉO] Une éruption solaire majeure filmée par la Nasa Le soleil est en perpétuelle activité, il abrite en son cœur une réaction thermonucléaire qui dégage de la lumière et un vent solaire qui vient ensuite frapper notre planète. Parfois, il est le théâtre de puissantes éruptions. Le télescope à rayon X nuSTAR a pu capturer en vidéo une des plus puissantes de 2014.
L'Agence spatiale européenne lance une nouvelle mission de météorologie solaire, et vous pouvez y participer. Comment ? En lui trouvant un nom ! Le satellite aura pour but de surveiller l'activité à la surface du Soleil qui peut s'avérer dangereuse en perturbant le champ magnétique de la Terre et notre atmosphère.
L'Agence spatiale européenne, l'ESA, a besoin de vous. Nous cherchons un nom pour notre nouveau satellite. Quelle est sa mission ? Repérer des tempêtes solaires potentiellement dangereuses avant qu'elles n'atteignent la Terre.
Cette nouvelle mission de météorologie spatiale gardera un œil sur notre étoile, souvent imprévisible et indisciplinée, et enverra un flux de données constant au réseau de services de météorologie spatiale de l'ESA. Le satellite, connu pour l'instant sous le nom de « Lagrange », sera le premier de son genre. Fixé sur une position unique par rapport au Soleil et à la Terre, il aura une « vue latérale » de notre étoile. De là, il pourra voir des sources d'activité solaire dangereuses, telles que les tâches solaires, avant qu'elles ne soient visibles depuis la Terre. Il pourra aussi suivre la propagation des événements solaires qui se dirigent vers la Terre.
Satellite surveillant le Soleil. © Baker, ESA
Les données récoltées serviront à alerter à temps les autorités nationales, les industries et les entreprises qui gèrent ou se fient aux systèmes technologiques modernes dont nous dépendons tous et qui sont menacées par les éruptions solaires. Cette mission nous gardera en sécurité et protégera les infrastructures civiles cruciales comme les réseaux électriques et les satellites de navigation et de télécommunication, mais nous ne lui avons pas (encore) trouvé de nom !
L'ESA vous invite à nous envoyer vos meilleures propositions de noms pour la mission. Nous acceptons les soumissions jusqu'au 17 Octobre. Celle qui sera retenue recevra un chouette prix. Nous avons hâte de découvrir vos idées ! Lisez le règlement complet et soumettez votre proposition ici.
Quid de la météo spatiale ?
Fréquemment, le Soleil « rote », éjectant des milliards de tonnes de plasma chaud dans l'espace sous forme d'énormes masses de matière mélangées à des champs magnétiques, nommées « éjections de masse coronale » (ou CME pour Coronal Mass Ejection). Il émet aussi de gigantesque éruptions, des rafales de puissants rayonnements électromagnétiques -- rayons X, rayons gamma et ondes radio -- accompagnés par des flux de particules hautement énergétiques.
Qu'est-ce que la météo spatiale ? © ESA
Ces violents « éternuements solaires » s'éloignent parfois du Soleil dans notre direction, amenant d'énormes quantités de rayonnements, d'énergie et de particules chargées qui altèrent et perturbent le champ magnétique protecteur de la Terre et la haute atmosphère, posant ainsi un risque d'irradiation pour les astronautes. Plus grave encore, la perturbation de notre champ magnétique crée des tempêtes géomagnétiques qui peuvent affecter les satellites en orbite, les systèmes de navigation, les réseaux électriques terrestres et les réseaux de données et de communication, pour n'en citer que quelques-uns.
L'importance de prévoir les impacts sur la Terre
La météo spatial nocive a déjà affecté la Terre par le passé, mais comme nous devenons graduellement plus dépendants des systèmes et des technologies vulnérables aux éruptions solaires, des impacts solaires futurs pourraient s'avérer encore plus perturbateurs. Aussi, prévoir en avance ces événements peut faire une réelle différence, offrant aux autorités un temps crucial pour se préparer et protéger les infrastructures terrestres, ainsi que les spationautes.
C'est précisément ce que fera cette mission en surveillant le côté du Soleil invisible depuis la Terre, ayant une visibilité sur les taches solaires -- souvent sources d'éruptions solaires -- avant qu'elles ne soient visibles depuis la Terre. Durant des évènements solaires, la mission assurera un flux constant de données vitales pour prévenir le moment où l'activité solaire pourrait affecter nos sociétés et nos économies.
Les effets de la météo spatiale. © ESA
Une mission provisoirement nommée Lagrange
Jusqu'à présent, les experts de l'ESA l'appelaient « mission Lagrange vers L5 » simplement parce que son point de stationnement orbital est le cinquième point Lagrange -- une localisation gravitationnellement stable dans la même orbite que la Terre, et aussi loin du Soleil que nous, à environ 150 millions de km (comme vous l'aviez sûrement deviné, il y a 4 autres points Lagrange).
De la position L5, à environ 60 degrés derrière la Terre, ce nouveau satellite verra une autre facette de notre étoile. D'une certaine façon, il « verra dans le futur », puisqu'il observera ce que nous ne voyons pas encore.
Les cinq points Lagrange. Le satellite sera positionné au point L5. © ESA
En tant que mission opérationnelle de transmission de données, contrairement à une mission purement scientifique, elle permettra d'alerter en temps réel. Les données du satellite seront transmises continuellement vers la surface terrestre via les antennes du réseau pour l'espace lointain de l'ESA et relayées au réseau de services de météorologie spatiale de l'ESA et à ses centres répartis en Europe.
Lisez le règlement complet et soumettez votre proposition ici.
Voici un bref résumé des règles.
En bref :
Le concours « No-Name Mission » est ouvert du 17 Mai 2021 jusqu'au 17 Octobre 2021 à 12 h 00 (CEST)
Le concours est ouvert aux ressortissants des États membres, coopérants et associés de l'ESA, de l'Union européenne, de l'Argentine, de l'Australie et des pays partenaires de la Station spatiale internationale (mais il y a des exceptions).
Le concours, y compris l'acceptation des conditions générales et de la déclaration de confidentialité, se déroule en anglais
Seulement les soumissions individuelles seront considérées valides
Le nom gagnant deviendra le nom officiel de la nouvelle mission spatiale météorologique de l'ESA
Pas plus d'une soumission par adresse mail
Si plusieurs participants proposent le même nom gagnant, celui qui l'a proposé en premier sera considéré gagnant
Le nom proposé doit réfléchir les objectifs de la mission
Le nom doit être composé de 3 mots au maximum, sans symboles spéciaux
Le nom gagnant deviendra le nom officiel de la nouvelle mission spatiale météorologique de l'ESA. Le gagnant recevra un bon d'achat valable dans le Space Shop de l'ESA.
Le gagnant sera sélectionné en Octobre 2021 et notifié aussi tôt que possible ensuite.
Lisez le règlement complet et soumettez votre proposition ici.
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Actualité de l'astronomie du 29.05.2021 / Des ponts cachés de matière noire entre les galaxies de l'Univers local.
- Par dimitri1977
- Le 29/05/2021
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
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Des ponts cachés de matière noire entre les galaxies de l'Univers local
Nathalie Mayer
Journaliste
Publié le 28/05/2021
[EN VIDÉO] Qu’est-ce que la matière noire ? La matière noire est l'une des grandes énigmes de l'astrophysique. Si les particules qui la constituent existent bien, elles devraient nous permettre de comprendre l'origine des galaxies. Mais leur nature reste un mystère. Stefano Panebianco, ingénieur de recherche au CEA, nous explique cette question très ouverte.
La matière gouverne la dynamique de notre Univers. Les astronomes le savent. Et l'intelligence artificielle vient tout juste de leur permettre de mettre à jour ce qui ressemble à des structures filamenteuses constituées de l'énigmatique matière noire. Comme des ponts cachés entre les galaxies qui nous entourent. De quoi retracer l'histoire et entrevoir l'avenir de notre Univers local.
La matière noire, rappelons-le, est une matière insaisissable qui pourtant compose 80 % de notre Univers. Ce que l'on sait peut-être un peu moins, c'est qu'elle constitue également le squelette de ce que les cosmologistes appellent la toile cosmique. Cette structure à grande échelle qui influence le mouvement des galaxies.
VOIR AUSSIÀ quoi ressemblerait la matière noire si nous pouvions la voir ?
Comme son nom l'indique bien, la matière noire reste invisible aux astronomes. Ils ne peuvent pas mesurer directement sa distribution. Pour s'en faire une idée, ils doivent étudier son influence gravitationnelle sur les objets qui peuplent l'Univers. Les galaxies, par exemple. Et la tâche se complique lorsque les chercheurs s'intéressent à sa distribution dans notre environnement proche. Car au fil du temps, la structure à grande échelle de notre Univers s'est complexifiée.
Des astrophysiciens avaient déjà tenté de cartographier la toile cosmique locale en partant d'un modèle d'Univers primitif et en le laissant évoluer pendant des milliards d'années. Une méthode gourmande en temps de calcul. Et qui avait échoué à donner des résultats détaillés. Cette fois, les chercheurs, parmi lesquels une équipe de l’université Penn State (États-Unis), ont adopté une approche totalement différente. Grâce à l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle, en somme, ils ont construit un modèle qui utilise des informations sur la distribution et le mouvement des galaxies pour prédire la distribution de la matière noire.
Sur ces cartes, les galaxies sont représentées par des points noirs et la Voie lactée par un X. Les flèches indiquent le mouvement de l’univers local dû à la gravité. Ces cartes de densité — chacune présentant une coupe transversale de différentes dimensions — reproduisent les caractéristiques connues et proéminentes de l’univers (en rouge) et révèlent également des caractéristiques filamentaires plus petites (en jaune) qui agissent comme des ponts cachés entre les galaxies. © Hong et al., Astrophysical Journal
Reconstitué l’histoire et lire l’avenir de l’Univers local
Les chercheurs ont ensuite appliqué leur modèle à des données réelles de l'univers local issues du catalogue de galaxies Cosmicflow-3. Il contient des données complètes sur la distribution et le mouvement de plus de 17.000 galaxies à proximité de la Voie lactée. À proximité de la Voie lactée signifiant tout de même dans un rayon de moins de 650 millions d'années-lumière.
Cette carte de la toile cosmique locale reproduit des structures connues de premier plan comme la « Feuille locale » -- une région de l'espace contenant la Voie lactée et des galaxies voisines partageant la même vitesse particulière -- et le « Vide local » -- une région de l'espace relativement vide à côté du groupe local.
Mais la carte identifie surtout plusieurs nouvelles structures parmi lesquelles des filaments qui relient les galaxies. Comme des sortes de ponts cachés de matière noire. Et les astronomes espèrent désormais que l'étude de ces structures les aidera non seulement à élucider la nature de la matière noire, mais aussi à tirer des informations importantes sur le destin des galaxies. Puisque la matière noire contrôle la dynamique de l'Univers, ces ponts pourraient par exemple révéler si la Voie lactée et la galaxie d'Andromède, qui se rapprochent lentement l'une de l'autre, finiront par entrer en collision.
En ajoutant plus de galaxies à leur modèle, les chercheurs espèrent encore en améliorer la précision. Pour lire dans l'avenir de l'Univers local ou pour reconstituer fidèlement son passé.
Sur cette image provenant d'une des meilleures simulations de la formation des grandes structures de l'univers, des filaments de matière noire contenant des superamas de galaxies apparaissent clairement. On note aussi la présence de grands vides que l'on appelle parfois des vides cosmiques (cosmic voids en anglais). La barre blanche indique l'échelle des distances en mégaparsecs corrigée par le facteur h lié à la constante de Hubble. On estime que h est compris entre 0,65 et 0,70, la meilleure estimation en 2014 étant de 0,68. © Max Planck Institute for Astrophysics, Millennium Simulation Project
Cette image en fausse couleurs a été obtenue en étudiant l'effet de lentille gravitationnelle faible produit par un très grand nombre de paires de galaxies situées à environ 4,5 milliards d'années-lumière de la Voie lactée. Les taches blanches représentent deux galaxies. © S. Epps & M. Hudson, University of Waterloo
Les observations des courbes de révolution des étoiles autour du centre de leurs galaxies montrent qu'elles tournent trop vite si l'on se base sur la loi de la gravitation de Newton ou sur la masse déduite de la luminosité des galaxies. Le plus probable est qu'il y ait de la matière cachée non lumineuse, de la matière noire. © Gianfranco Bertone
Ce n'est pas la première fois que l'on tentait de détecter, par effet de lentille gravitationnelle faible, un filament de matière noire entre les amas galactiques Abell 222 et Abell 223. Mais c'est la première fois que les observations sont concluantes. La présence de la matière noire est représentée ici sous la forme de lignes d'isodensité reconstruites. L'image de fond a été prise dans le visible par le télescope Subaru. © Jörg Dietrich/U-M Department of Physics