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Demain 162

  • Le 16.06.2018:21 jours d'intempéries : le climat se détraque-t-il ?

    Orages violents, pluies diluviennes, coulées de boues, inondations, grêle destructrice. La France a connu entre le 21 mai et le 12 juin 2018 une succession de phénomènes météo d'une intensité et d'une ampleur exceptionnelles. Ces événements, qui se sont répétés quasi quotidiennement sont-ils le signe d'un dérèglement du climat ? La Chaîne Météo revient sur cette période qui a vu plusieurs records battus.

    Une situation météo atypique

    Les vignes ravagées du Bordelais le 26 mai ou les inondations de Morlaix le 3 juin illustrent à elles seules la violence des évènements météo que la France a connu durant 21 jours. Ces phénomènes a répétition, qui ont fait plusieurs victimes, sont dus à la concomitance de plusieurs facteurs au premier rang desquels une situation météo atypique.

     

    Habituellement à cette période de l’année, l’anticyclone des Açores commence à s’étendre vers le sud de la France et la Méditerranée tandis que les dépressions et perturbations circulent sur une large moitié nord de l’Europe. Le nombre de jours de pluies diminue et l’ensoleillement augmente. Or cette année ce fut l'inverse.

     

    Une situation de blocage météorologique s’est mise en place sur le continent européen avec d’une part un puissant anticyclone centré sur l’Europe du nord et d’autre part un vaste système dépressionnaire entre le golfe de Gascogne, la péninsule ibérique et le sud de la France. Cette inversion des centres d’action n’est pas inédite au printemps, mais sa durée de 3 semaines est en revanche exceptionnelle.

     

     

     

    D'importants conflits de masses d'air

    Dans ce contexte météo atypique, un important conflit de masse d’air s’est opéré entre l’air frais arrivant par le proche Atlantique et l’air plus chaud et humide venant de Méditerranée et d’Europe centrale. Du 21 mai au 12 juin il a ainsi fait plus chaud dans le nord-est que dans le sud-ouest avec 27°C à Strasbourg contre 21,5°C à Biarritz.

    Cette confrontation des masses d'air a part ailleurs été exacerbée par un fort contraste entre le niveau des températures au sol les après-midi (25°C) et la "goutte froide", une poche d'air à -15°C située à 5000m d'altitude.  

     

     

     

    Ces contrastes de températures ont favorisé l’instabilité de la masse d'air et donc, la naissance des orages. Ces derniers ont été particulièrement violents, et particulièrement pluvieux, notamment en raison de leur faible mobilité.

     

    Des orages stationnaires porteurs de pluies diluviennes

    Le pays s’est trouvé régulièrement dans une situation de « marais barométrique », propice à la formation et au développement de nuages d’orages. Dans ce type de situations, les très faibles différences de pressions d’une région à l’autre ne sont pas suffisantes pour générer des vents soutenus. Les orages font donc du surplace, et déversent des cumuls de précipitations très importants.

     

     

     

    Ainsi le dimanche 3 juin, 52 millimètres de pluies sont tombés à Morlaix en une heure, soit l'équivalent d'un mois de pluie. Un véritable torrent d’eau et de boue a déferlé sur la ville et engendré des dégâts très importants. Dans les zones rurales, des villages ont été envahis par des torrents de boue car les terrains agricoles n’ont pas eu le temps d'absorber ces quantités de pluie.  En zone urbaine, la forte imperméabilisation des sols et l’insuffisance des réseaux d’évacuation ont entrainé d'importants ruissellements. Certaines voies urbaines se sont transformées en torrents, emportant des automobilistes et inondant les habitations.

     

     

    Patrick Léal@patrickleal29

    La rue de Paris sous l'eau à ce soir. Vidéo Michel Cren cc @KeraunosObs @MeteoBretagne

    21:08 - 3 juin 2018

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    De gros orages stationnaires ont également concerné les 11 et 12 juin. En une journée, 70 mm de pluie se sont abattus sur Nantes, 75 mm sur Orly et 78 mm sur Paris (soit 1 mois ½ de pluie), constituant des records de pluie en 24h pour un mois de juin. Le cumul le plus important a été enregistré à Torcy, en Seine-et-Marne avec 108 mm soit l’équivalent de 2 mois de pluie en 24h, entrainant là aussi inondations et coulées de boue.

     

     

     

    L’autoroute A13, qui dessert la Normandie, s'est retrouvée inondée et coupée dans les deux sens au niveau des Yvelines. Dans l’Essonne, une rame du RER a déraillé à Courcelles-sur-Yvette suite à l'effondrement du talus de la voie ferrée, faisant 7 blessés légers.

     

     

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    07:12 - 12 juin 2018

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    Le 13 juin, d'autres pluies soutenues et durables sont tombées à proximité des Pyrénées, entrainant une crue importante et des débordements des rivières pyrénéennes en Béarn et Bigorre. A Pau un record datant du 9 juin 2000 a été battu avec 91 mm en 24 heures.

     

    L'ensemble de ces épisodes et les nombreux records de pluie battus illustrent la violence et l'intensité de ces orages stationnaires qui se sont également accompagnés d'une activité électrique exceptionnelle.

     

    Des records de foudroiement

    Si quelques orages se sont déclenchés dès la première décade de mai dans le sud et l’est du pays, c’est au cours de la troisième décade qu'ils ont été les plus nombreux, les plus généralisés et les plus électriques. D'après les chiffres communiqués par notre partenaire Météorage, Mai 2018 a ainsi été le mois de mai le plus foudroyé de ces 30 dernières années, avec 204 000 impacts de foudre, pulvérisant l’ancien record de 2009 (84 000 impacts). Avec 33 759 impacts, c'est la journée du 28 mai qui a été la plus orageuse.

     

     

     

    Cet évènement est-il une marque du changement climatique ?

    Un évènement météorologique pris isolément ne peut être directement imputé au changement climatique. Les archives météorologiques font état de pluies très intenses par le passé. Grâce à la station météorologique de Paris-Montsouris, qui possède des relevés météo fiables depuis 1873 on sait par exemple qu'un évènement orageux plus intense a été enregistré le 6 juillet 2001 avec 104 mm recueillis en 24 heures.

     

    Concernant les records de foudroiement, difficile voire impossible de dire s'ils sont lié à un changement du climat. Avec seulement une trentaine d’années de statistiques le recul n'est pas suffisant, d'autant plus que le premier semestre 2018 très foudroyé fait suite à une année 2017 qui a été la plus faible en matière d’impacts de foudre.

    En revanche ce que l’on observe ces dernières années, ce sont des situations de blocage et des flux méridiens plus fréquents et plus durables alors que les flux d’ouest  océaniques  habituels sont un peu moins fréquents. Plus que la violence des orages ou les période électriques intenses, les grandes fluctuations climatiques (printemps 2016 très arrosé, temps très sec en 2017, très humide au premier semestre 2018…), si elles perduraient, pourraient être un signe plus évident d'une évolution du climat.  

  • Le 15.06.2018:Paris : 360 ans de mesure de température

    Le 25 mai 1658, il faisait 16 °C à midi, à Paris, 4 rue des Poitevins. Cette mesure est la première observation météo réalisée dans la capitale avec un vrai thermomètre. Elle marque le début de la plus longue série de températures mensuelles basée sur des mesures effectives.

    Première mesure thermométrique

    En 1658, l'astronome Ismaël Boulliau est le premier savant français à recevoir un thermomètre, inventé récemment à Florence. Du 25 mai de cette année au 19 septembre 1660, il mesure et note quotidiennement les températures parisiennes depuis l'hôtel de Thou, rue des Poitevins, où il loge. Ses mesures sont le point de départ de la plus longue série de températures mensuelles (1668-2012) basée sur des mesures réelles.

    Premières lignes du cahier d'observation de Boulliau. La première mesure de température relevée en France, à Paris, le samedi 25 mai 1658 à midi était de 25 degrés florentins (soit 16 °C).
    Premières lignes du cahier d'observation de Boulliau. La première mesure de température relevée en France, à Paris, le samedi 25 mai 1658 à midi était de 25 degrés florentins (soit 16 °C) - © Météo-France.
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    355 ans d'histoire du climat

    Ses observations ont été agrégées avec l'aide de Météo-France à celles du médecin et botaniste Louis Morin (1665-1675), à la série des températures moyennes mensuelles à Paris (1757-1886) publiée en 1887 par Emilien Renou, directeur de l'observatoire de Saint-Maur-des-Fossés, et aux mesures effectuées à la station météorologique de Montsouris à partir de 1872. Homogénéisées et recalibrées, ces données constituent une série de 355 ans qui permet d'analyser le climat parisien au fil des siècles.

    Évolution de la différence entre la température moyenne d'avril à septembre et la moyenne de température correspondante du XIXe siècle
    Évolution de la différence entre la température moyenne d'avril à septembre et la moyenne de température correspondante du XIXe siècle (15,7 °C). Pour chaque fluctuation pluridécennale, les barres rouges indiquent la moyenne des températures de la séquence chaude et les barres bleues la moyenne des températures de la séquence froide - © Météo-France.
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    Une alternance de douze phases chaudes et froides d'une durée moyenne de 30 ans est mise en évidence, ainsi qu'une envolée récente des moyennes de température dont l'amplitude dépasse les fluctuations du passé. Cette dernière indique qu'à partir de 1988, le réchauffement climatique se distingue des fluctuations pluridécennales de températures. Les climatologues de Météo-France poursuivent un long travail d'archivage des données anciennes qui servent aujourd'hui à faire avancer la recherche sur le climat.

  • Le 15.06.2018:Ce week-end : temps mitigé mais doux

    Pour votre week-end, le temps devrait rester mitigé et assez nuageux sur le flanc est du pays, avec la reprise du risque d'averses. Mais les intempéries sont désormais terminés.

    L'anticyclone des Açores aura du mal à revenir. Il devrait laisser passer de nombreux nuages descendant des îles britanniques. Les violents orages de ces dernières semaines sont terminés, mais la France restera malgré tout concernée par des averses. On pourra qualifier ce week-end de mitigé, mais avec des températures de saison : le ressenti sera donc variable mais pas désagréable non plus.

    On trouvera les plus belles éclaircies sur les plages de l'Atlantique et sur la Côte d'Azur et la Corse, tandis que les montagnes resteront plus ennuagées.

    Risque d'averses

    Samedi et dimanche, le temps sera très changeant avec un risque d'averses. Ce risque sera plus présent sur la moitié est du pays, des Ardennes au centre-est, en particulier sur les reliefs. Sur les rivages de la Méditerranée, le soleil brillera. Mistral et tramontane souffleront encore assez fort.

    Températures de saison

    Le vent d'Ouest, d'origine océanique maintiendra les températures à un niveau de saison, comprises entre 19°C près de la Manche et 25°C  sur les bords de la Méditerranée. Au sud-est, le vent sera bien présent : Mistral et Tramontane souffleront en leurs domaines à 80 km/h en rafales.

  • Le 15.06.2018:Intempéries du 21 mai au 12 Juin 2018 : une mousson à la française ?

    Trombes d’eau, pluies diluviennes, orages violents, coulées de boue, inondations, grêle…autant de phénomènes météo qui se sont répétés presque quotidiennement entre le 21 mai et le 12 juin. Notre climat se détraque-t-il ? La France se tropicalise-t-elle ? Est-ce lié au changement climatique ? La Chaîne Météo vous apporte quelques éléments de réponses…

    Une situation météo atypique

    Pendant 3 semaines, la situation météo a été atypique sur le continent européen. Une situation de blocage s’est mise en place avec un anticyclone puissant vissé sur l’Europe du nord tandis qu’un vaste système dépressionnaire concernait le golfe de Gascogne, la péninsule ibérique et le sud de la France. Habituellement à cette période de l’année, l’anticyclone des Açores commence à s’étendre vers le sud de la France et la Méditerranée alors que les dépressions et perturbations circulent sur une large moitié nord de l’Europe. Cette inversion des centres d’action n’est pas inédite au printemps mais c’est la durée du phénomène (3 semaines) qui est exceptionnelle.

     

     

     

    A l’échelle de la France, un conflit de masse d’air s’est opéré entre de l’air frais arrivant par le proche Atlantique et de l’air plus chaud venant de Méditerranée et d’Europe centrale. Ainsi, au cours de cette période, il a fait beaucoup plus chaud dans le nord-est que dans le sud-ouest. A Strasbourg la température maximale moyenne du 21 mai au 12 juin a été de 27° contre 21,5° à Biarritz ! Ce contraste de masses d’air est l’un des facteurs expliquant la situation météo très instable et orageuse que nous avons subi. A cela s’est ajouté un gros contraste de températures entre le sol et l’altitude avec la récurrence de « gouttes froides », poches d’air froid à -15° vers 5000 mètres d’altitude alors que la température moyenne au niveau du sol était de 24°C les après-midi. Or plus le contraste de températures est important entre le sol et l’altitude et plus l’instabilité de la masse d’air est importante.

     

    Des orages stationnaires porteurs de pluies diluviennes

    Au cours de cette période d’intempéries, la France s’est retrouvée régulièrement dans une situation de marais barométrique avec très peu de différences de pression d’une région à l’autre. Cette situation sans flux notoire n’a donc pas favorisé la circulation des cellules orageuses qui sont parfois restées au même endroit pendant plusieurs heures…Compte tenu de la forte intensité des pluies, les cumuls de précipitations ont été très importants avec parfois plus d’un mois de pluie en quelques heures seulement. Dans les zones rurales, des coulées de boue se sont produites en raison des pluies intenses qui n’ont pas eu le temps d’être absorbées par les terrains agricoles, notamment sur les versants en pente. Certains villages ont donc été littéralement envahis par des torrents de boue à l’origine de dégâts aux habitations.

     

     

     

    En zone urbaine, c’est la forte imperméabilisation des sols qui est à l’origine de ruissellements importants avec des réseaux d’évacuation des eaux pluviales qui sont souvent insuffisants lorsque se produisent les plus fortes pluies orageuses. Ainsi, en l’espace de quelques minutes, certaines voies urbaines peuvent se transformer en rivières ou torrents d’eau qui deviennent dangereux pour les automobilistes et viennent inonder les habitations.

    Dimanche 3 juin, Morlaix a reçu 52 millimètres en une heure soit presqu’un mois de pluie. Un véritable torrent d’eau et de boue a déferlé sur la ville, les dégâts ont été très importants.

     

    Patrick Léal@patrickleal29

    La rue de Paris sous l'eau à ce soir. Vidéo Michel Cren cc @KeraunosObs @MeteoBretagne

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    Des records de foudroiement

    Si quelques orages se sont déclenchés dès la première décade de mai dans le sud et l’est du pays, c’est au cours de la troisième décade que les orages ont été les plus nombreux et fréquents touchant la plus grande partie du territoire. Ce mois de mai 2018 est au final de loin le plus foudroyé de ces 30 dernières années avec 204 000 impacts de foudre pulvérisant l’ancien record de mai 2009 où Météorage avait enregistré 84000 impacts. A noter que la journée du 28 mai a été la plus orageuse avec 33759 impacts.

     

     

     

    Une perturbation très active et des records de pluie les 11 et 12 juin

    Les 11 et 12 juin, une dépression vient se creuser à 1006 hPa sur le Val de Loire. Autour de ce centre dépressionnaire une perturbation active s’organise. En météo on parle de « retour d’occlusion » avec des précipitations soutenues et durables sur un axe allant des Pays-de-la-Loire aux Ardennes en passant par la région parisienne. Cette zone de pluie se trouve coincée pendant plusieurs heures ; elle est liée à un conflit entre l’air chaud et instable qui remonte de Méditerranée et l’air plus frais qui descend des Iles Britanniques.

     

     

     

    En une journée, on recueille 70 mm de pluie à Nantes, 75 mm à Orly et 78 mm à Paris ce qui correspond à un mois et demi de précipitations et constitue des records de pluie en 24h pour un mois de juin. Le cumul de pluie maximum est enregistré à Torcy en Seine-et-Marne avec 108 mm soit l’équivalent de 2 mois de pluie en 24h. Ces pluies orageuses durables et intenses provoquent une nouvelle fois des coulées de boue et inondations. L’autoroute A 13 est inondée dans les Yvelines entre Orgeval et Les Mureaux avec une circulation totalement interrompue dans la journée du 12 juin. Dans l’Essonne, une rame du RER déraille à Courcelles-sur-Yvette suite à un effondrement du talus de la voie ferrée, faisant 7 blessés légers.

     

     

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    Le 13 juin, si le temps redevient calme sur la partie nord du pays, la perturbation active gagne le sud-ouest du pays avec des pluies soutenues et durables à proximité des Pyrénées. La ville de Pau recueille 91 mm en 24 heures et bat elle aussi un record de pluie datant du 9 juin 2000. Les rivières pyrénéennes subissent une crue importante et des débordements se produisent en Béarn et Bigorre.

     

    Cet évènement est-il une marque du changement climatique ?

    Un évènement météorologique pris isolément ne peut être directement relié au changement climatique. En regardant dans les archives météorologiques, on retrouve des évènements de pluie très intense liés aux orages. Lorsque l’on prend la station de Paris-Montsouris qui possède des relevés météo fiables depuis 1873, on voit que si un tel évènement pluviométrique ne s’était jamais produit en juin, un évènement orageux plus intense s’était produit le 6 juillet 2001 avec 104 mm recueilli en 24 heures.

    En ce qui concerne les records de foudroiement, impossible de dire s'il s'agit de la marque du changement climatique car on a peu de recul avec seulement une trentaine d’années de statistiques. De plus ce premier semestre 2018 très foudroyé fait suite à une année 2017 qui a été la plus faible en matière d’impacts de foudre.

     

     

     

    Ce que l’on observe ces dernières années, ce sont des situations de blocage et des flux méridiens plus fréquents et plus durables alors que les flux d’ouest  océaniques  sont un peu moins fréquents. Cela se traduit par de plus grandes fluctuations climatiques (printemps 2016 très arrosé, temps très sec en 2017, très humide au premier semestre 2018…). Il faudra voir si cette tendance se poursuit et si ce n’est pas là un signe du changement climatique.

  • Le 14.06.2018:Aujourd'hui : assez beau sauf au nord-ouest

    C'est la fin de période d'intempéries. La décrue pourra débuter au sud-ouest. Il fera globalement beau et doux, mais une perturbation atténuée rentre par le nord-ouest du pays : elle sera de faible activité mais apportera un temps bien nuageux.

    FRANCE

    De la Nouvelle-Aquitaine à la Bourgogne-Franche-Comté en passant par l’Occitanie et l’Auvergne-Rhône-Alpes, quelques nuages bas accompagnés de brumes et brouillards sont présents dans les vallées de la Bourgogne et de l’Auvergne, mais également au pied des Pyrénées. Toute cette grisaille se dissipe en fin de matinée, avec un après-midi plus ensoleillé. De la Bretagne aux Hauts-de-France, le ciel est de plus en plus nuageux en matinée. Au cours de l’après-midi, le ciel reste très nuageux avec quelques pluies faibles et intermittentes.

     

    REGIONS

    De la Bretagne aux Hauts-de-France, le ciel est de plus en plus nuageux avec quelques gouttes de pluies faibles dans l’après-midi.

    Des Pays de la Loire au Grand Est, la matinée est dégagée mais les nuages arrivent dès la mi-journée, avec quelques pluies intermittentes faibles possibles vers les régions frontalières avec le Benelux.

    De la Nouvelle-Aquitaine à la Bourgogne-Franche-Comté, quelques nuages bas sont présents en matinée dans les vallées. Ils se dissipent au fil des heures, avec des conditions ensoleillées et faiblement nuageuses en deuxième partie de journée. Dans le domaine de la tramontane, le vent fort se maintient, avec des rafales pouvant aller jusqu’à 80 km/h.

    De la région PACA à la Corse, le temps est sec et faiblement nuageux tout au long de la journée. Le mistral modéré à fort se maintient, avec des rafales jusqu’à 60 km/h.

    TEMPERATURES

    La fraîcheur s’étend un peu plus en matinée, par rapport à la veille. Les températures descendent jusqu’à 8°C à Metz, 9°C à Evreux et 10°C à Limoges. Au cours de l’après-midi, sous les nombreux nuages, les températures grimpent difficilement au nord-ouest avec 17 à 19°C de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais. Au sud-est, la chaleur se met une nouvelle fois en place avec 26 à 29°C.

  • Le 14.06.2018:Demain : assez nuageux

    La perturbation nuageuse de la veille progresse un peu plus à l’intérieur des terres, avec quelques ondées attendues au sud-ouest.

    FRANCE

    De la Nouvelle-Aquitaine à l’Occitanie, le ciel est de plus en plus nuageux, avec quelques gouttes de pluies faibles sous forme d’averses, qui peuvent tomber jusqu’en soirée. Le vent souffle toujours fort dans le domaine de la tramontane. De l’Auvergne-Rhône-Alpes au Grand Est, le temps reste nuageux avec de rares éclaircies. De la Bretagne aux Hauts-de-France, quelques nuages bas sont présents en matinée, mais ils se dissipent à la mi-journée. De la PACA à la Corse, le ciel est souvent voilé mais le temps reste sec et chaud, avec un mistral s’atténuant.

    REGIONS

    De la Bretagne aux Hauts-de-France, le ciel est souvent nuageux voire brumeux en matinée. Au cours de l’après-midi, le ciel se dégage et le soleil domine.

    Du Grand Est à l’Auvergne-Rhône-Alpes, le temps est souvent gris, mais il reste sec sur l’ensemble de la journée.

    De la Nouvelle-Aquitaine à l’Occitanie, les nuages sont nombreux en matinée. Quelques averses sont possibles au nord de la Gironde. Celles ci devraient progresser vers le midi toulousain en cours de journée. Dans le domaine de la tramontane, le vent souffle toujours modérément à fort avec 70 km/h en rafales.

    De la PACA à la Corse, le ciel est passagèrement voilé par des nuages d’altitude, mais le temps reste sec. Le mistral faiblit par rapport à la veille, mais reste modéré avec encore 60 km/h en rafales.

    TEMPERATURES

    La fraîcheur résiste sur le nord-ouest en matinée, avec 8 à 11°C de la Bretagne aux Hauts-de-France. La douceur est en place dès le lever du jours de la Nouvelle-Aquitaine à l’arrière pays méditerranéen, avec 14 à 18°C. Au cours de l’après-midi, avec de nombreux nuages persistant du sud-ouest aux régions centrales, les températures plafonnent à 15-18°C. Sur le sud-est, la chaleur résiste avec 27 à 30°C.

     

  • Le 13.06.2018:Coupe du Monde de foot en Russie : quelle météo ?

    La 21ème coupe du monde de football organisée par la FIFA se déroule en Russie du 14 juin au 15 juillet. Cette compétition réunit 32 équipes qui se disputeront des matchs dans 12 stades répartis dans tout le pays, depuis Saint-Pétersbourg jusqu'à Sotchi en passant par Moscou et bien d'autres villes. La France fait partie du Groupe C avec l'Australie, le Pérou et le Danemark. Son premier match aura lieu ce samedi 16 juin à 12h à Kazan contre l'Australie.

    La partie européenne de la Russie est soumise à un climat continental très marqué avec des hivers longs et rigoureux, tandis que les étés y sont assez chauds mais courts avec une alternance de périodes sèches et de périodes plus instables et orageuses.

    Températures modérées et humidité dans le nord-ouest de la Russie

    A Saint-Petersbourg et Kaliningrad, les températures maximales sont de l'ordre de 21°C à la fin du mois de juin et la chaleur est rarement excessive en raison de leur latitude assez nord et des flux d'ouest qui y dominent. A cette période de l'année, il y pleut environ un jour sur 3 avec le passage de perturbations d'origine océanique ou des dégradations orageuses passagères.

    Plus de chaleur et des orages sur les grandes plaines centrales

    De Moscou à Lekaterinbourg en passant par Kazan et Saransk, les températures maximales fluctuent entre 23 et 25°C en moyenne les après-midis et il n'est pas rare de voir le thermomètre atteindre la barre des 30°C. Il y pleut en moyenne 1 jour sur 4, mais ce sont souvent des averses orageuses qui ne sont pas durables, mais qui peuvent apporter beaucoup de pluie en peu de temps.

     

     

     

    Chaleur marquée et tendance sèche au sud

    Dans le sud de la Russie et notamment à Volgodrad, l'été est très chaud et les précipitations peu nombreuses. Les températures y dépassent régulièrement 30°C. On y observe des périodes où souffle un vent chaud et desséchant appelé soukhoviei. Le climat est de type steppique.

    Chaleur humide près de la mer Noire

    Sotchi, située très au sud de la Russie, connaît un été chaud, mais subit l'influence de la mer Noire avec un apport d'humidité propice aux dégradations orageuses.

    Quelle météo pour le match d'ouverture jeudi à Moscou ?

    C'est un temps calme et sec qui s'invitera pour le match d'ouverture entre la Russie et l'Arabie-Saoudite ce jeudi à Moscou. Les éclaircies alterneront avec quelques passages nuageux avec une température idéale pour les joueurs, de l'ordre de 18°C.

  • Le 13.06.2018:Fin de semaine beaucoup plus calme

    Après un épisode pluvio-orageux majeur qui a touché l'ouest de la France ces derniers jours, un changement de temps est en cours sur le pays, avec le retour d'un flux océanique nettement moins agité. Les températures vont être sensiblement plus fraîches, souvent proches ou même légèrement inférieures aux normales, avec un soleil assez présent cette fin de semaine.

    Jeudi, la masse d'air se stabilisera, sans pour autant signifier le retour de conditions anticycloniques avec un beau temps durable. Vendredi, des précipitations seront donc associées aux passages de perturbations atlantiques, mais avec des cumuls de pluies beaucoup plus faibles et des intensités nettement moindres que les jours passés. Le risque orageux se limitera au relief alpin et corse. Mistral et tramontane souffleront sur le pourtour méditerranéen, dégageant le ciel. Les températures évolueront peu, proches des normales de saison.

    Une faible perturbation devrait traverser le pays samedi 16, donnant essentiellement quelques pluies près de la Manche, puis sur toute la façade Est dimanche, avec éventuellement quelques orages des Alpes à la Corse. Ailleurs, le ciel sera nuageux mais la plupart du temps lumineux, avec un soleil toujours plus généreux autour de la Méditerranée où mistral et tramontane souffleront toujours. Les températures agréables et de saison samedi devraient légèrement baisser dimanche à l'arrière de la perturbation.

    Animation du CEP de la température à 850hPa et de la pression au niveau de la mer du mercredi 13 juin à 12hUTC au lundi 18 juin à 0hUTC
    Température à 850hPa et pression au niveau de la mer du mercredi 13 juin à 12h UTC au lundi 18 juin à 0h UTC © CEP-Météo-France

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