Actualité Météorologie, Astronomie
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Le 9.05.2018:Week-end : plus dégradé et frais pour les Saints de Glace
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- Le 09/05/2018
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
Pour votre week-end (samedi 12 et dimanche 13 mai), le temps se dégrade progressivement en raison du retour des perturbations atlantiques.
L'anticyclone des Açores se replie vers le centre de l'Atlantique, permettant aux perturbations de descendre des îles britanniques vers la France, pour cette période des Saints de Glace.
De plus en plus nuageux samedi, dégradé dimanche
Samedi, avec le rapprochement d'une perturbation venue de l'Atlantique, le temps s'ennuagera progressivement par l'ouest avec l'arrivée de pluies faibles à modérées en fin de journée sur la façade atlantique. A l'avant de cette dégradation, le temps sera encore clément du Grand Est à la PACA avec un soleil de plus en plus voilé.
Dimanche, la perturbation de la veille sera bien en place sur la moitié est avec un temps dégradé, pluvieux et couvert. A l'ouest, le ciel de traîne prendra le relai avec des éclaircies mais également des averses localement soutenues.
Baisse des températures mais pas de gel
Après une semaine très douce, les températures vont rejoindre des valeurs de saison, avec un vent s'orientant au nord-ouest. Pour samedi, elles resteront de saison voire au-dessus à l'est avec 25 à 27°C dans l'après-midi, alors que les températures seront déjà à la baisse sous les nuages bas à l'ouest. Dimanche, la baisse des températures sera plus généralisée, avec le retour de valeurs de saison voire en-dessous des normales sur les 3/4 de la France. On attend 11 à 16°C au nord et 15 à 20°C au sud.
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Le 27.04.2018:Affaiblissement du Gulf Stream : quelles conséquences sur notre climat ?
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- Le 27/04/2018
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
Deux récentes études de la très sérieuse revue scientifique « Nature », et de l’Université de Londres, font état d’un ralentissement du Gulf Stream, ce courant chaud qui traverse l’Atlantique et qui vaut un climat tempéré en Europe de l’ouest. Ce ralentissement, lié en partie à l’apport des eaux de fonte des glaces arctiques, pourrait refroidir considérablement l’Europe dans les décennies à venir. Décryptage de La Chaîne Météo avec Régis Crépet.
Qu’est-ce que le Gulf Stream ?
Le Gulf Stream est l’un des courants marins les plus puissants de la planète : prenant naissance dans la zone intertropicale vers les Bahamas, il draine des eaux tièdes le long de la côte Est des Etats-Unis puis se dirige vers l’Europe de l’ouest en traversant l’océan Atlantique. Grâce à lui, la douceur règne sur l’ouest de la France, les îles britanniques et même, de façon plus relative, l’Islande et la Norvège où la mer n’est pas prise par les glaces en hiver.
Le Gulf Stream s’intègre dans une mécanique océanique appelée « AMOC » (Atlantic Meridional Overturning Circulation), où les eaux chaudes de surface, salées et peu denses remontent jusqu’aux hautes latitudes, où elles se refroidissent. Elles deviennent plus denses et plongent dans les profondeurs, tout en effectuant un trajet inverse vers l’équateur et même dans l’hémisphère sud, jusqu’en Antarctique. Ce système de « retournement », appelé aussi « tapis roulant océanique », provoque un échange de chaleur de l’océan vers l’atmosphère, participant ainsi à la formation des perturbations atmosphériques.
A l’opposé, le Québec et le nord-est des Etats Unis ne bénéficient que très peu du Gulf Stream, qui prend la direction de l’Europe : au contraire, les eaux sont refroidies par un courant marin qui descend du Labrador et qui vaut à la région de Terre-Neuve un climat froid.
Pourquoi l’Atlantique Nord se refroidit ?
Plusieurs études mettent donc en évidence un affaiblissement du Gulf Stream, grâce aux mesures altimétriques de la température de l’Atlantique Nord : le courant devient moins rapide et plus diffus, transportant moins d’eau chaude vers les hautes latitudes. De ce fait, la température de l’eau de l’Atlantique nord baisse, ce qui pourrait affecter le climat de cette partie du Monde.
La problématique n’est pas nouvelle : dès les années 1970, des climatologues mettent en évidence des arrêts du Gulf Stream dans les temps géologiques, ayant plongé à plusieurs reprises l’hémisphère nord dans un climat arctique : la dernière fois remonte à 8000 ans.
La récente étude publiée le 12 avril dernier dans la revue scientifique « Nature », confortée par une étude menée par l’University College de Londres, indiquent que ce ralentissement aurait commencé dès les années 1800, à la fin d’une période froide appelée « Petit Age Glaciaire ». L’analyse de sédiments marins permet de reconstituer les températures de l’eau.
Selon ces différentes études et l’analyse sédimentaire, les scientifiques pensent que l’AMOC s’est affaiblit de 15% à 20% depuis 150 ans. En outre, ces études ont mis en évidence que les deux périodes où l’AMOC s’est affaibli correspondent à des périodes de réchauffement climatique (la fin du Petit Age Glaciaire et de nos jours). Cela permet d’avancer l’hypothèse qu’il s’agit de cycles naturels, bien que les Auteurs de ces études ajoutent que les activités humaines, en amplifiant éventuellement le réchauffement contemporain, en accentueraient donc les effets. Plusieurs théories sont avancées pour expliquer des ralentissements du Gulf Stream, la principale étant l’apport des eaux froides et non salées issues de la fonte des glaciers du Groenland et de la banquise arctique. Les eaux froides et non salées obligent alors les eaux chaudes du Gulf Stream à plonger vers les profondeurs, et à reculer vers le sud, modifiant alors la circulation globale océanique, dite « circulation thermocline » (différence de température entre deux zones d'eau de mer contiguës, l'eau plus chaude se trouvant en surface, l'eau froide dans les fonds). Dans ce cas, les eaux de surface de l’Atlantique nord se refroidissent, ce qui est déjà observé depuis quelques années dans les parages du Labrador et de Terre-Neuve, ainsi qu’au sud du Groenland. Cela est d’ailleurs l’une des causes des hivers rigoureux qu’ont connu le nord-est des USA et le Québec ces dernières années.
Cette fonte étant liée au réchauffement climatique contemporain, on peut dire qu’il s’agit donc d’un effet secondaire du changement climatique mondial. Dans ce cas, le réchauffement entraînerait donc un refroidissement.
Quelles seraient les conséquences ?
Précisions tout d’abord que les scénarios catastrophes évoqués par certains médias ne sont pas crédibles : le « Jour d’Après », film d’anticipation climatique bien connu sorti en 2004, n’est pas prêt de devenir une réalité. Même si l’événement est qualifié de « rapide » par les climatologues, il n’en demeure pas moins que les changements de cette importance s’étalent sur des décennies et peuvent interférer avec d’autres paramètres naturels.
En aucun cas, le Gulf stream ne s’arrêtera. Mais il est clairement démontré qu’il ralentit et s’affaiblit. Dans l’hypothèse où le réchauffement climatique en serait la cause, cet état de fait pourrait se prolonger encore pendant un temps indéterminé. Au final, le refroidissement des eaux de l’Atlantique nord se poursuivrait, risquant alors de refroidir le climat de l’Europe de l’ouest.
Cependant, il ne faudrait pas croire pour autant que la France et ses voisins subiraient les rigueurs des hivers canadiens. Même si la comparaison est parfois faite, il existera toujours des différences en raison de la situation géographique de ces deux continents. Les vents dominants étant orientés à l'ouest dans notre hémisphère, le Québec est sous l'influence des masses d'air arctiques continentales, particulièrement glaciales. L'Europe de l'ouest est sous l'influence des vents qui ont survolé l'océan atlantique : même si celui-ci se refroidit, les masses d'air resteront quand même plus douces que celles qui concernent le Québec. Les températures pourraient perdre de 1°C à 3°C par rapport à la moyenne actuelle. En revanche, ce que les simulations laissent à penser, c'est que le refroidissement de l'Atlantique nord serait favorable à la formation d'anticyclones aux hautes latitudes (Islande, Scandinavie...), lesquels font pivoter les vents au secteur nord-est, caractéristique des vagues de froid. Le froid hivernal pourrait devenir plus rigoureux sur l’Islande et la Scandinavie.
Un refroidissement de l'Atlantique nord et de la mer de Norvège serait donc propice à des descentes d'air arctique plus fréquentes : les vagues de froid seraient plus nombreuses et l'enneigement abondant, ce qui permet une relative comparaison avec le climat que connaît le Québec et le nord-est des USA. En revanche, les étés seraient plus frais et plus humides en Europe de l'ouest, tandis qu'ils resteraient chauds et orageux outre-Atlantique. Le nord-est des Etats-Unis ainsi que le Québec, au climat déjà naturellement froid en hiver, pourraient connaître des froids encore plus rigoureux avec une augmentation des tempêtes de neige : Il devrait tomber en moyenne 50 centimètres de neige de plus en 2050 à Montréal par rapport à 2005 (selon une étude de l’université de Winnipeg).
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Le 27.04.2018:Aujourd'hui : coup de vent à l'ouest
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- Le 27/04/2018
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
Une dépression assez creuse se déplace du proche atlantique au Royaume-Uni. Elle engendre un coup de vent et un temps dégradé sur le nord-ouest de la France.
FRANCE
De la Bretagne aux Hauts-de-France en passant par la Normandie, les conditions sont ventées surtout près des littoraux. C’est du Finistère au Cotentin que le vent souffle le plus puissamment, avec jusqu’à 90 km/h en rafales. Ces fortes rafales sont accompagnées de pluies faibles à modérées, pouvant tomber tout au long de la journée. Du Grand Est à l’Occitanie, le ciel est parfois nuageux, mais les conditions sont sèches et plus douces par rapport à la veille. Plus loin de la dépression, de la Région Sud à la Corse, le temps est plus dégagé, avec là-aussi de la douceur.
REGIONS
De la Bretagne aux Hauts-de-France en passant par la Normandie, le vent souffle fort près des littoraux avec des rafales pouvant aller jusqu’à 90 km/h. Des averses se succèdent tout au long de la journée, avec une succession de périodes pluvieuses modérées et de périodes plus sèches.
De la Nouvelle-Aquitaine au Grand Est en passant par l’Occitanie, le ciel est souvent voilé par des nuages d’altitude. Le soleil parvient tout de même à mettre en place de la douceur, plus présente par rapport à la veille.
De la Région Sud à la Corse, quelques entrées maritimes sont présentes près des littoraux, des Bouches-du-Rhône aux Alpes-Maritimes. Elles peuvent se dissiper au cours de l’après-midi sur la Côte d’Azur, mais sont plus tenaces entre Marseille et Toulon.
TEMPERATURES
En matinée, c’est toujours la fraîcheur qui domine sur les 3/4 du territoire, avec 3°C à Lille, 6°C Nantes et 7°C à Toulouse. Au cours de l’après-midi, les températures progressent difficilement vers la Manche avec 12 à 15°C. En revanche, la douceur s’accentue de l’est au Midi toulousain, en passant par la Méditerranée avec 18 à 24°C. Localement le mercure peut même avoisiner, voire dépasser, les 25°C en direction du Lyonnais.
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Le 26.04.2018:Muguet du 1er mai : l'influence de la météo
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- Le 26/04/2018
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
Les conditions météo sont primordiales pour la culture du muguet que l'on offre lors de la Fête du Travail. Qu'en est-t-il pour ce printemps 2018 ?
Les conditions météo de la fin de l'hiver et du début du printemps n'ont pas été favorables à la croissance du muguet avec un froid tardif, un ensoleillement déficitaire et un temps très humide au mois de mars.
Au cours du mois d'avril, on a retrouvé une météo plus agréable avec des journées très ensoleillées et des températures en nette hausse avec une période de chaleur entre le 18 et le 22 avril. Au final, selon les producteurs de muguet qui provient à 85% de Loire-Atlantique, le muguet est plus court que d'habitude en raison du manque d'ensoleillement et de la fraîcheur des mois de février et mars. La grande douceur du mois d'avril a permis de compenser en grande partie les températures basses de février et mars. Le muguet présente un léger retard de 1 à 3 jours par rapport à la moyenne de ces derniers années mais rassurez-vous, il sera bien au rendez-vous pour le 1er mai...
Des 1er mai contrastés à Paris
En se plongeant dans le passé, on constate que les 1er mai sont très variables sur le plan de la météo. Avec une température maximale de 29°C mesurée à Paris, le 1er mai 2005 ressemblait à l'été. En revanche, le 1er mai 1929, la température n'a pas dépassé les 9°C dans la capitale, un niveau digne d'une fin février. L'année dernière, le 1er mai s'est montré mitigé sur Paris avec une alternance d'éclaircies et de passages nuageux avec 16°C de maximum, soit une valeur proche de la normale (17°C). Enfin le 1er mai 1945, le bassin parisien s'est réveillé avec quelques centimètres de neige lourde tombée dans la nuit, qui a rapidement fondu sous l'effet d'un soleil redevenu ardent l'après-midi.
Quelle météo pour ce 1er mai 2018 ?
Les conditions météo s'annoncent instables sur la plupart des régions pour ce 1er mai 2018. Le ciel sera très changeant avec une alternance d'éclaircies et de passages nuageux qui pourront s'accompagner d'averses. Côté températures, il fera frais dans le nord-ouest 10 à 13° de la Bretagne au Pas-de-Calais, 15 à 16° en Ile-de-France. Les régions de l'est et du sud-est bénéficieront d'un temps plus doux avec 17 à 22°C.
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Le 26.04.2018:Week-end et pont du 1er mai : de plus en plus frais et orageux
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- Le 26/04/2018
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Pour votre prochain week-end (samedi 28 et dimanche 29 avril) et les lundi 30 avril et mardi 1er mai lors de la fête du travail (pour ceux qui feront le pont), le temps continuera à se dégrader, sous l'effet de l'affaiblissement des hautes pressions.
L'anticyclone des Açores devrait lentement se replier, laissant la place à un temps beaucoup plus instable et frais, par rapport au week-end dernier.
Dégradation marquée dimanche
Samedi, c'est un temps instable qui se mettra en place dès la matinée et qui persistera jusqu'en soirée. Dans un flux de sud-ouest modéré, les averses seront plus nombreuses de la Nouvelle-Aquitaine à l'Occitanie. Ces périodes pluvieuses seront entrecoupées d'éclaircies plus ou moins généreuses tout au long de la journée. Le temps sera en revanche plus sec en direction de la Méditerranée ou du Grand Est.
Dimanche, les averses de la veille seront beaucoup plus intenses et localement orageuses entre la Nouvelle-Aquitaine et le centre est. Vers les littoraux de la Méditerranée, les averses seront plus nombreuses et par phénomène de bloquage, les pluies seront plus intenses entre le sud du Massif Central et des Alpes. Le vent de mer sera également soutenu, avec un ressenti frais une bonne partie de la journée.
Vers un 1er mai assez automnal
Lundi et mardi 1er mai, le temps risque d'être agité et ne ressemblera pas au week-end des 28 et 29 avril. C'est un flux de nord-ouest qui se mettra en place à partir de lundi, avec une baisse des températures significative. Les averses rentreront donc par l'Atlantique, avec un temps plus dégradé à l'ouest du territoire. Mardi, les conditions seront à l'accalmie mais avec un ressenti toujours frais.
Températures en baisse
Les températures baisseront surtout entre dimanche et lundi. Dimanche, la situation sera très contrastée, avec 9 à 14°C à l'ouest, alors qu'à l'est c'est la chaleur qui va dominer avec jusqu'à 26°C. La baisse des températures amorcée par l'ouest dimanche, se prolongera à l'ensemble du territoire lundi, avec des températures maximales 2 à 6°C sous les normales de saison. Mardi, les températures commenceront tout doucement à remonter, pour se rapprocher des valeurs de saison.
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Le 10.04.2018:Bilan météo de mars 2018
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- Le 10/04/2018
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Le mois de mars 2018 a été un peu frais (déficit de 0,6°), très arrosé (excédent pluviométrique de 78%) et peu ensoleillé (déficit de 26%).
Le sud-est copieusement arrosé
Le mois de mars 2018 a été marqué par des conditions météo très perturbées avec de fréquentes précipitations. Les épisodes pluvieux ont été particulièrement actifs dans le sud-est d'où des cumuls de pluie mensuels dépassant parfois de 3 à 4 fois la normale. Si les précipitations sont excédentaires sur la plus grande partie du pays, l'Alsace et la Lorraine sont souvent restées en marge des dégradations pluvieuses et observent un déficit pluviométrique de 10 à 20%.
Neige et froid vif pour l'arrivée du printemps
Alors que les températures s'étaient montrées clémentes en première partie de mois, les conditions météo redeviennent hivernales entre le 17 et 22 mars. Un épisode de neige important concerne le nord de la région parisienne le 17 avec jusqu'à 20 cm en forêt de Montmorency. Le 18, la neige envahit le nord-est du pays avec 8 cm à Strasbourg. Le 19, c'est la Normandie mais aussi le centre-ouest qui sont touchés avec 5 cm à Rouen et La Rochelle. Enfin, un épisode de neige affecte le sud-est le 21 mars avec 10 à 20 cm dans l'arrière-pays provençal.
Les températures sont particulièrement basses du 18 au 21 avec des valeurs de 8 à 13° inférieures aux normales de saison. Le dimanche 18, les températures maximales restent souvent négatives en cours de journée.
Un ensoleillement très réduit
Avec la prédominance de conditions dépressionnaires sur le pays, les nuages ont largement dominé avec un temps durablement perturbé. L'ensoleillement est déficitaire sur l'ensemble du pays avec localement des records de faible ensoleillement battus (Caen, Montélimar).
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Le 10.04.2018:Demain : pluies intenses dans le sud, soleil au nord
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- Le 10/04/2018
- Dans Actualité de la météo,de l'astronomie et de la sciences à la une du jour
Une dépression se creuse sur les Pyrénées et provoque un épisode de pluies orageuses dans le sud de la France. Au nord de la Loire, les éclaircies sont généreuses, excepté de la Bretagne au Nord Picardie.
FRANCE
Du sud de l'Aquitaine à la Provence à la côte d'Azur au sud de l'Auvergne Rhône-Alpes, de fortes pluies orageuses se produisent. Des Charentes au nord de Rhône-Alpes au Jura, le ciel est voilé à très nuageux avec un léger risque d'averse. Sur la Bretagne et les Hauts-de-France, des averses se produisent l'après-midi. De la Normandie au bassin parisien et des Pays-de-la-Loire de Loire au Grand-Est, le temps est assez bien ensoleillé malgré quelques nuages.
REGIONS
Dans le nord-ouest, les éclaircies l'emportent. L'après-midi, des cumulus se développent sur la Bretagne au pays nantais et peuvent provoquer quelques averses faibles. Le long de la Manche, des brouillards côtiers limitent parfois la visibilité.
Dans le nord-est, le temps est sec avec belles périodes ensoleillées. Mais sur le Nord Pas-de-Calais, des averses se produisent du début de la matinée au milieu de l'après-midi.
En Île-de-France, la journée se déroule sous un soleil généreux malgré la présence de nombreux nuages élevés.
Sur le Centre-Est, des pluies se produisent au sud d'une ligne Lyon / Grenoble alors que le temps reste sec en Bourgogne Franche-Comté sous un ciel voilé.
Dans le sud-ouest, des pluies se produisent du sud de l'Aquitaine aux Pyrénées. Ces précipitations sont continues d'intensité modérée à forte. Il neige abondamment au-dessus de 1300 mètres d'altitude. Des Charentes au Limousin, le ciel est nuageux mais le risque d'averse beaucoup plus limité.
Dans le sud-est, la journée se déroule sous de fortes pluies parfois orageuses, avec du vent de Sud très fort en bord de Méditerranée où les rafales les plus fortes atteignent 100 km/h.
TEMPERATURES
Le matin, les minimales s'échelonnent de 5°C sur le Grand-Est à 11°C près de la Méditerranée. L'après-midi, c'est dans le nord et sous le soleil qu'il fera le plus doux avec 18 à 20°C au nord de la Loire mais seulement 10°C le long des côtes de la Manche sous le brouillard. Dans le sud, on attend de 12 à 15°C sous les nuages et les fortes pluies.
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Le 9.04.2018:Très fortes intempéries dans le sud cette semaine
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- Le 09/04/2018
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De mardi à jeudi, un nouvel épisode d’intempéries affecte les régions du sud. De fortes pluies orageuses font craindre des inondations sur les régions méridionales.
Ce début d’année est marqué par du mauvais temps sur le sud de la France avec 6 épisodes méditerranéens depuis janvier, en comptant celui de mardi à jeudi prochain.
Situation de blocage
Un profond thalweg plonge des îles britanniques aux Baléares. Bloqué par un puissant et vaste anticyclone étiré de la Libye au nord de l’Europe, ce thalweg est sans cesse alimenté en humidité entre la Méditerranée et la France. Cette situation se maintient toute la semaine.
Violents orages, pluies intenses et risques élevés d’inondations
De mardi à jeudi, une dépression centrée sur les Baléares et peu mobile fait remonter plusieurs vagues pluvio-orageuses intenses entre les Pyrénées, la Méditerranée et les Alpes. Sous les lignes d’orages les plus puissantes, on attend 50 à 100 mm de pluies du Roussillon à la Provence Alpes côte d’Azur. En moyenne montagne, les pluies seront intenses, notamment sur le sud du Massif central et l’arrière-pays méditerranéen avec 100 à 150 mm de précipitations attendus, équivalent à 1 mois de pluies en 48 heures. Ces fortes pluies entraîneront des ruissellements très importants et un risque élevé de crues et d’inondations.
Risque de submersion littoral très élevé
De mardi à jeudi, le Levant et le Marin souffleront très forts, jusqu’à 100 km/h en bord de mer. La dépression présente sur les Baléares engendrera une très forte houle de Sud dans le golfe du Lion et celui de Gênes avec des vagues de 4 à 5 mètres de haut. Ces vagues, en arrivant sur les côtes, entraîneront des risques de submersions côtières. Un phénomène de surcote est également à redouter en raison des basses pressions présentes sur l’ouest du bassin méditerranéen, qui pourraient aggraver la situation. Autre facteur aggravant, celui des cours d’eau descendant des Alpes, du Massif central et des Pyrénées vers la mer. La conjonction des cours d’eau gonflés par les fortes précipitations et du fort vent du Sud près du littoral risque de freiner l’écoulement des eaux vers la mer.
Abondantes chutes de neige et fort risque d’avalanche en montagne
Enfin il neigera abondamment en montagne dès 1500 mètres, voire temporairement jusqu’à 1000 mètres par isothermie. On attend localement 1 mètre de neige fraîche vers 2000 mètres d’altitude sur les Pyrénées et de 50 à 80 cm sur les Alpes frontalières entre mardi et jeudi. Ces fortes chutes de neige déstabiliseront encore davantage le manteau neigeux avec un risque maximal d’avalanche jeudi sur les Pyrénées et le sud des Alpes.