Après un lundi calme, une nouvelle perturbation arrive par l’Atlantique. Elle se heurte à de l’air froid qui résiste du Nord au Massif-Central et provoque de nouvelles chutes de neige avant un redoux. Les précipitations neigeuses concerneront les régions s'étendant de la Normandie et du Pas-de-Calais au Massif-Central en passant par la région parisienne. La chaine pyrénéenne est également concernée.

Ces chutes de neige n’auront pas l’importance de celles survenues il y a une semaine. La perturbation est en effet de plus faible activité, moins durable et surtout les températures deviendront assez rapidement légèrement positives ce qui rendra leur tenue au sol difficile. 

Voici le scénario le plus probable :

Mardi matin, la perturbation atlantique provoque des pluies de la Bretagne et du Cotentin aux Pays de la Loire. En progressant vers l'est, des chutes de neige se produisent des collines normandes à la Touraine et jusqu'aux contreforts du Limousin. La neige ne tient généralement pas dans les agglomérations mais peut saupoudrer les campagnes. Sur les collines normandes, au dessus de 200 m d'altitude, on attend jusqu'à 3 ou 4 centimètres.

Durant l'après-midi, la neige tiendra au sol sur le Massif central(dès 400 à 500 m) et les Pyrénées à partir de 800-1000 m. La neige tombera en plaine de la Haute-Normandie et du Pas de Calais au Berry en passant par l'Ile-de-France et l'Orléanais.

Contrairement à mardi dernier, ces chutes de neige ne tiendront pas au sol sur Paris et sa banlieue avec des températures entre 1 et 3°C. Sur les plateaux et collines franciliens et picards, l’incertitude demeure sur la tenue au sol de cette neige, qui pourrait apporter un saupoudrage de 1 à 3 cm. Tout dépendra de la température précise au moment de l’arrivée de cette perturbation.

Cette perturbation progressera vers l’est de la France en soirée tout en se désactivant sur place grâce à la hausse des pressions.

Les conditions météo restent perturbées. En effet, la France reste sous l'influence d'un puissant courant perturbé atlantique. L'anticyclone des Açores est trop loin pour nous protéger du mauvais temps.

Après un lundi assez calme malgré beaucoup de vent en Méditerranée, les dépressions reviennent ensuite sur le pays. Elles provoquent plusieurs épisodes pluvieux sur le pays jusqu'en fin de semaine.

Neige au nord en plaine mardi

Demain mardi sera une journée de transition : dans l'Est, le temps restera calme et froid alors que dans l'Ouest, une importante dégradation pluvieuse et venteuse se mettra en place, précédée de neige jusqu'en plaine de la Normandie aux Hauts-de-France en passant par le bassin parisien et le centre val de Loire.

De mercredi à la fin de la semaine : temps agité

Une nouvelle perturbation concernera les ¾ du pays mercredi. Elle sera accompagnée de pluies et de vents assez forts. Jeudi, le temps restera maussade avec des pluies et des vents forts sur quasiment tout le territoire, excepté près de la Méditerranée où mistral et tramontane ramèneront le soleil. En montagne il neigera beaucoup ce qui est une bonne nouvelle pour les vacances au ski. En revanche, toutes ces pluies ne seront pas favorables à la décrue des fleuves dont les niveaux resteront élevés. La fin de la semaine ne s'annonce guère mieux au nord, avec le maintien de conditions météo perturbées alors qu'au sud l'anticyclone des Açores pourrait apporter une amélioration assez franche.

Assez froid avant le redoux

Pour votre Mardi gras, les températures seront basses à l'est, plus douces près de l'Atlantique. Mercredi, le vent s'orientera au sud-ouest et les températures en profiteront pour remonter. Mais en fin de semaine, c'est à nouveau un courant de nord-ouest qui reprendra le dessus avec des températures à nouveau en baisse.

Après un lundi calme, une nouvelle perturbation arrive par l’Atlantique. Elle se heurte à de l’air froid qui résiste dans l’Est et provoque de nouvelles chutes de neige avant un redoux. Les précipitations neigeuses concerneront les régions s'étalant des Hauts-de-France aux Pyrénées en passant par la région parisienne.

Ces chutes de neige n’auront pas l’importance de celles survenues il y a une semaine. La perturbation est en effet de plus faible activité, moins durable et surtout les températures deviendront assez rapidement légèrement positives ce qui rendra leur tenue au sol difficile. 

Voici le scénario le plus probable :

Mardi matin, la perturbation atlantique provoque des pluies de la Basse-Normandie aux Pays de la Loire et localement de la neige vers les zones les plus à l'est.. A mi-journée, cette perturbation entre en conflit avec de l’air froid et c'est à cette période que la pluie se transformera en neige entre la Normandie et le val de Loire.

Durant l'après-midi, la neige tombera et tiendra au sol sur le Massif central(dès 500 m)et les Pyrénées à partir de 800-1000 m. Le bassin parisien sera touché dans une moindre mesure.

Contrairement à mardi dernier, ces chutes de neige ne tiendront pas au sol sur Paris et sa banlieue. Sur les plateaux et collines franciliens et picards, l’incertitude demeure sur la tenue au sol de cette neige, qui pourrait apporter un saupoudrage de 1 à 3 cm. Tout dépendra de la température précise au moment de l’arrivée de cette perturbation.

Cette perturbation progressera vers l’est de la France en soirée tout en se désactivant sur place grâce à la hausse des pressions.

New Horizons bat le record de la plus lointaine photographie jamais prise

La sonde américaine New Horizons, après avoir croisé Jupiter et le système de Pluton, fonce dans la ceinture de Kuiper, loin derrière la plus lointaine planète...

Ce sont les plus lointaines images jamais prises par une photographe. Celle-ci se trouvait à 6.12 milliards de kilomètres de la Terre lorsqu'elle a pris ses clichés. Une photographe ? Oui et non, puisqu'il s'agit en fait de la projection du génie humain dans le cosmos : la sonde américaine New Horizons.

New Horizons fonce vers l'objet transneptunien (un lointain corps glacé) 2014 MU69, qu'elle frôlera dans la nuit de la Saint-Sylvestre, au tournant de 2018 et 2019. En attendant, la sonde américaine, pilotée depuis la Terre, observe son environnement, dans le silence glacial du système solaire lointain. News Horizons a donc, en décembre dernier, tourné ses caméras vers deux astéroïdes de glace, 2012 HZ84 et 2012 HE85, et battu à cette occasion le record de distance pour une photographie. Ce surréaliste record était détenu depuis 1990 par la sonde Voyager 1, qui avait tourné son objectif vers le système solaire intérieur, avant de foncer vers la sortie du système solaire.

L'intérêt de ces images ? Elles montrent ces objets situés à 6 milliards de kilomètres de la Terre, sous un éclairage « de côté » qui permettra aux scientifiques de déterminer mieux les caractéristiques des surfaces de ces deux corps. Une observation évidemment impossible à réaliser depuis notre planète.

Prochain record pour New Horizons : 6,6 milliards de kilomètres !

Un jour, New Horizons, plus rapide que sa devancière, sera le plus lointain objet jamais conçu par l'Homme, mais en attendant, Voyager 1 tient haut la main ce record, puisqu'elle se situe aujourd'hui à un peu plus de 21 milliards de kilomètres de la Terre, bien au-delà des planètes du système solaire, Neptune se trouvant à seulement 4.5 milliards de kilomètres !

New Horizons et Voyager 1, ainsi que leurs sœurs et cousines Voyager 2, Pioneer 10 et 11, avancent aujourd'hui dans la ceinture de Kuiper, cet espace immense où tournent Pluton et Charon, Makémaké, Hauméa, Arawn, Chaos, Varuna, Ixion, Rhadamanthe, Huya, Typhon, Lempo, Quaoar, Deucalion, Logos, Céto, Borasisi, Sila, Orcus, et des milliers d'autres corps de glace comme les petits 2012 HZ84, 2012 HE85 ou encore 2014 MU69, et tant d'autres à découvrir... Au-delà de cette ceinture, s'étend le halo encore inconnu du nuage de Oort, un immense réservoir de comètes plongé dans la nuit et le froid.

Nos ambassadrices de l'humanité sont donc encore bien loin de la sortie du système solaire, car l'influence gravitationnelle du Soleil sur son environnement de planètes, d'astéroïdes et de comètes s'étend jusqu'à près de une année-lumière, soit dix mille milliards de kilomètres...

En attendant, New Horizons devrait battre son propre record fin décembre, en prenant les premières photographies de 2014 MU69 à 6.6 milliards de kilomètres de la Terre. En attendant mieux, plus loin, dans les années à venir ?

Par Serge Brunier

La Capitale a connu mardi et mercredi derniers une chute de neige remarquable : la couche a atteint 15 à 20 cm sur les Yvelines et le Val-d'Oise et 12 cm à Paris. Dernière vidéo sur cet événement exceptionnel

La chute de neige des 6 et février dans le top 5 des plus fortes chutes de neige à Paris

Avec 12 cm de neige au sol mesurés dans Paris, la chute de neige du 7 février dernier est l'une des plus importantes qu'a connue la capitale depuis 1945. Elle est d'autant plus surprenante qu'elle s'est produite au milieu d'un hiver relativement clément, ce qui n'a pas été le cas lors des chutes de neige de décembre 2010 et janvier 1987.

Retour en vidéo sur cette nuit et journée du 7 février

Après des vacances de Noël enneigées en montagne, la neige est à nouveau au rendez-vous sur tous les massifs et d’excellente qualité pour ces vacances de février.

Depuis début décembre, les perturbations circulent sur la France. Elles apportent de nombreux épisodes neigeux malgré quelques périodes de redoux en moyenne altitude qui mettent à mal ponctuellement le manteau neigeux. Mais au final, l’enneigement est excellent en ce début de vacances de février sur tous les massifs.

Dans les Alpes du Nord, la couche de neige atteint 1 m à 1200 mètres et 2,50 vers 1800 m.

Dans les Alpes du Sud, l’épaisseur de neige est moins importante avec tout de même 40 cm de neige à 1500 mètres d’altitude.

Dans les Pyrénées, la couche de neige varie de 80 cm à 1,20 m vers 1400 mètres d’altitude.

Dans le Massif central, l’épaisseur de neige est de 80 cm à 1200 mètres jusqu’à 1,50 m à 1800 mètres.

Dans les Vosges et le Jura, la couche de neige mesure 40 cm à 900 mètres et 1,30 vers 1400 mètres.

La situation est d’autant plus favorable que d’autres chutes de neige sont ont été constatées ce dimanche dès 300 à 1200 mètres selon les massifs. Aucune station de ski ne manque de neige pour accueillir les skieurs pour ce début des vacances de février.

Grâce à une hausse des pressions, un temps plus calme se met en place lundi, malgré quelques giboulées en bord de Manche ainsi que du Massif central aux frontières de l'Est.

FRANCE

Du sud-ouest aux Alpes jusqu'en Alsace, le temps est gris avec quelques flocons le matin à très basse altitude avant une amélioration l'après-midi. Dans le nord, le temps est généralement sec, excepté près de la Manche où des giboulées se produisent. Enfin près de la Méditerranée, mistral et tramontane soufflent fort, jusqu'à 90 km/h, sous un temps menaçant, avec des averses parfois fortes de la Provence à la Corse où la neige est attendue dès 500 mètres d'altitude.

REGIONS

Dans le nord-ouest, le ciel est peu nuageux toute la journée, excepté de la Bretagne au Cotentin où quelques averses se déclenchent, notamment l'après-midi.

Dans le nord-est, quelques giboulées se produisent le matin sur le Grand-Est puis le temps redevient sec. De belles éclaircies sont présentes sur les Hauts-de-France, malgré un risque d'averses de la côte Opale au Boulonnais.

En région parisienne, des nuages sont présents le matin, surtout au sud de Paris. L'après-midi, ce sont les éclaircies qui l'emportent.

Sur le Centre-Est, la matinée est grise et parfois humide avec quelques flocons ou gouttes éparses. L'après-midi, le risque d'averses faiblit, excepté à l'est de Lyon. De l'Ardèche à la Drôme, le mistral permet au soleil de s'imposer plus facilement.

Dans le sud-ouest, le temps est menaçant au sud de la Garonne avec de faibles précipitations sous forme de quelques gouttes ou flocons dès 400 mètres d'altitude. L'après-midi, les éclaircies présentes sur les Charentes gagnent vers l'Occitanie, excepté sur le piémont pyrénéen où le risque d'averse persiste avec de la neige au-dessus de 800 mètres.

Enfin dans le sud-est, le ciel est voilé à très nuageux le matin près de la Méditerranée. L'après-midi, grâce au mistral et à la tramontane, les éclaircies reviennent, sauf entre la Provence et la Corse où des averses orageuses mêlées à du grésil se déclenchent encore.

TEMPERATURES

Les gelées seront encore fréquentes sur les ¾ du pays. Du sud de la Garonne au littoral méditerranéen on échappera aux gelées avec 1 à 4°C en général le matin. L'après-midi, il fera assez froid avec des températures entre 4 et 8°C d'ouest en est avec des pointes à 10°C près de la Méditerranée. On se situera 2°C en dessous des moyennes de saison.

Après un lundi calme, une nouvelle perturbation arrive par l’Atlantique. Elle se heurte à de l’air froid qui résiste dans l’Est et provoque de nouvelles chutes de neige avant le redoux. Paris est de nouveau exposé.

Ces chutes de neige n’auront pas l’importance de celles survenues mardi car elles se produiront à des températures légèrement positives, ce qui rendra leur tenue au sol difficile. Néanmoins, la situation est sous surveillance par nos services.

Retrouvez notre vidéo pour les prévisions météo de lundi et mardi en Île-de-France

Une fiabilité à améliorer

A ce jour, le scenario le plus probable est le suivant concernant cette dégradation neigeuse :

Lundi matin, la perturbation atlantique provoque des pluies de la Basse-Normandie à l’Aquitaine. En milieu de journée, cette perturbation entre en conflit avec de l’air froid. C’est à ce moment-là que la pluie se transformera en neige entre la Normandie et le val de Loire. Le bassin parisien sera touché. Contrairement à mardi passé, ces chutes de neige ne tiendront pas au sol sur Paris et sa banlieue. Sur les plateaux et collines franciliens et picards, l’incertitude demeure sur la tenue au sol de cette neige, qui pourrait apporter un saupoudrage de 1 à 3 cm. Tout dépendra de la température au moment de l’arrivée de cette perturbation.

Cette perturbation devrait progresser vers l’est de la France en soirée, mais pourrait aussi être freinée par la résistance de l’air froid et se désactiver sur place.