Le contexte météorologique redevient hivernal sur la France ce vendredi et samedi, avant une importante dégradation possiblement tempétueuse dimanche et lundi. La Chaîne Météo effectue son suivi de l'événement en direct.
Ce samedi soir
La perturbation arrive par l'ouest et apporte pour l'instant de la pluie modérée. Avec des températures en baisse, la neige va progressivement se mêler à la pluie cette nuit. La neige tombera ensuite ce dimanche matin sur une large moitié est.
Anciens points :
8 heures : neige et verglas
Entre la Bourgogne-Franche-Comté et l'Auvergne-Rhône-Alpes les averses de neige se poursuivent encore ce matin avec des routes souvent enneigées jusqu'en plaine.
Entre les Hauts-de-France et les Pays de la Loire en passant par l'Île-de-France, les averses de neige se font de plus en plus rares, mais la neige tombée la nuit a tenu au sol et les chaussées sont maintenant verglacées avec des températures souvent comprises entre -4 et 0°C au lever du jour.
Entre la Bretagne et la Normandie, les averses de pluie et neige mêlées se poursuivent, mais avec des températures faiblement positives, les flocons ne tiennent pas au sol.
Anciennes réactualisations :
A 21 heures : poursuite des averses de neige
La situation évolue peu depuis 20 heures. Des giboulées de neige sont toujours bien présentes en Normandie : elles se renforcent sur la Seine-Maritime et l'Eure et atteignent la région de Chartres (28) ainsi que l'est de la région Centre.
Des Hauts-de-France à la région parisienne, après l'accalmie du début de soirée, des giboulées de neige peuvent encore se produire à partir de 22 ou 23 heures. Le risque se maintient jusqu'en milieu de nuit.
La situation est nettement plus délicate et nécessite davantage de prudence, surtout si vous circulez entre les Ardennes, le nord de l'Auvergne Rhône-Alpes, la Bourgogne Franche-Comté, l'Alsace et la Lorraine. Sur ces régions, le risque d'averses de neige se maintient toute la nuit. Et avec la baisse des températures, le verglas se généralise.
La neige tient désormais au sol en plaine. Dès 500 mètres d'altitude, la couche atteint localement 5 cm.Toute la nuit, les versants exposés au nord-ouest du Jura, des Vosges, de l'Auvergne et de Rhône-Alpes sont touchés par des averses de neige qui se succèdent. D'ici samedi matin, on attend 20 cm de neige fraîche sur ces secteurs.
A 20 heures : fréquentes averses de neige au nord de la Seine
Si sur les Hauts-de-France, la tendance est à l'accalmie avec la disparition des averses de neige, la situation est plus délicate sur le centre de la Normandie (collines du Perche) ainsi que des Ardennes au nord de l'Auvergne Rhône-Alpes en se dirigeant vers le Grand-Est.
De fortes et averses de neige se produisent. Elles peuvent vous surprendre sur les routes par leur soudaineté, notamment dans le secteur d'Alençon mais surtout entre Charleville-Mézières, Strasbourg, Langres, Dijon ou bien encore Besançon où la température est voisine de 0°C. En conséquence, la neige peut tenir sur les chaussées.
Dès 300 à 400 mètres d'altitude, la couche de neige atteint 3 à 5 cm (Morvan, Jura, Alsace, Savoie, Haute-Savoie, nord de l'Auvergne). Au-dessus de 700 mètres l'épaisseur atteint 10 cm ponctuellement.
Cette nuit, il faudra redoubler de vigilance car en plus des averses de neige qui pourront toujours survenir, notamment sur les versants exposés au nord-ouest du Jura, des Vosges et du nord des Alpes, le verglas se généralisera jusqu'en plaine.
Samedi matin, soyez très prudent si vous circulez sur les réseaux secondaires d'altitude.
A 19 heures : la neige tient au sol à l'est d'une ligne Metz / Dijon / Besançon
Les giboulées restent nombreuses. Elles circulent toujours des côtes de la Manche au Grand-Est en direction de l'Auvergne Rhône-Alpes.
Ces giboulées de neige ou de grésil peuvent vous surprendre sur la route car elles sont ponctuellement marquées, notamment à l'est d'une ligne Nancy / Lyon et surtout entre la Lorraine, la Bourgogne et le Jura (entre Metz, Besançon et Dijon). Elles commencent à blanchir le sol d'autant plus facilement que la température se rapproche de 0°.
Ainsi, dès 300 mètres d'altitude, la succession de ces averses de neige laissent au sol ce soir à 19 heures des épaisseurs d'1 à 3 cm, notamment sur les Ardennes le Morvan, en Franche-Comté et sur le nord des Alpes.
Cette nuit, le risque d'averses de neige se maintiendra sur toutes les régions allant de la Normandie à l'Auvergne Rhône-Alpes et aux frontières du Nord-est. C'est en Savoie, Haute-Savoie, sur les versants exposés au nord-ouest du Massif-Central, du Jura et des Vosges que les averses de neige seront les plus marquées avec 3 à 5 cm dès 300 mètres d'altitude et jusqu'à 15 cm à 800 mètres.
Enfin, le risque de verglas deviendra important aussi bien en montagne qu'en plaine en raison du gel des chaussées humides.
A 18 heures : les giboulées de neige se renforcent
Ce soir, la baisse des températures se poursuit. De nombreuses giboulées circulent des côtes de la Manche au Grand-Est en direction de l'Auvergne Rhône-Alpes.
Ces giboulées de neige ou de grésil peuvent vous surprendre sur la route car elles sont ponctuellement marquées, notamment en Champagne, en Lorraine (entre Nancy et Metz) et en Normandie. Elles peuvent même blanchir temporairement le sol (comme cela a été le cas en Île-de-France dans le nord des Hauts-de-Seine vers 17 heures).
Dès 300 mètres d'altitude, ces averses de neige peuvent laisser au sol des épaisseurs d'1 à 3 cm, notamment sur les Ardennes le Morvan, en Franche-Comté et sur le nord des Alpes.
Cette nuit, le risque d'averses de neige se maintiendra sur toutes les régions allant de la Normandie à l'Auvergne Rhône-Alpes et aux frontières du Nord-est. C'est en Savoie, Haute-Savoie, sur les versants exposés au nord-ouest du Massif-Central et du Jura que les averses seront les plus marquées avec 3 à 5 cm au-dessus de 400 mètres d'altitude.
Et avec la baisse des températures, le risque de verglas deviendra important en plaine en raison du gel des chaussées humides.
A 17h : beaucoup de grésil, neige en plaine
Pour l'instant la situation évolue peu. Les averses de grêle, de grésil et parfois de neige faible continuent de s'observer de la Normandie au bassin parisien avec parfois d'assez fortes précipitations comme sur la Beauce.. C'est avec la baisse progressive des températures ce soir puis cette nuit, que les averses de neige deviendront fréquentes mais sans risque important dans l'ensemble sur la circulation automobile.
La neige tombe également sur le Centre Est et particulièrement en Saône-et-Loire aisni qu'en remontant sur la Lorraine où les températures se rapprochent des 0°C.
A 15h : cocktail d'averses
Le temps très instable concerne toujours le quart nord du pays. Les précipitations sous forme d'averses sont cependant plus soutenues en direction de la Normandie et du nord de la Bretagne. Sous les nuages les plus menaçants et les reliefs, les averses tombent souvent sous forme de grésil, de grêle, de neige roulée ou de pluies et neige mêlées. Si les averses de neige peuvent tenir très localement au sol, ce n'est toujours pas le cas sur les routes en raison des températures positives comprises le plus souvent entre 3 et 8°C. Rappelons que la neige sous forme d'averses peut tomber même avec des températures positives, cela est lié au niveau des températures de la masse d'air sur des kilomètres d'épaisseur mais aussi celle au sol.
En fin de journée, avec la tombée du jour et la baisse des températures, les averses de neige deviendront plus fréquentes.
Prochain point à17h.
A 12h45 : neige en Ile de France
Venues de Normandie, des averses de neige plus significatives arrivent et se généralisent sur l'Ile de France et la capitale. Elles deviennent fréquentes. Cette évolution contribue à une baisse des températures jusqu'à 2°C et va favoriser la tenue de la neige sur certains sols mais pas sur les routes. Soyez donc rassurés.
Ces averses de neige sont très temporaires avant que les éclaircies ne reviennent et ne précèdent de nouvelles précipitations. Le vent de nord-ouest est toujours fort et accentue la sensation de froid avec un ressenti de température jusqu'à -1°C.
Prochain point à 15h.
A 11h : statu quo
L'évolution reste conforme aux prévisions. Les températures sont comprises entre 3 et 5°C sur le nord-ouest. Des giboulées et des averses de neige ou pluie et neige mélées continuent de s'observer temporairement, même en Ile de France. Le vent de nord-ouest est fort avec des rafales entre 50 et 70 km/h.
Mais c'est en direction de l'Angleterre, de la Belgique et de l'Allemagne que la neige est plus soutenue avant que celle-ci ne se dirige vers le nord de la France.
Prochain point à 13h.
A 07h : Neige en direction des Ardennes
Des lignes d'averses sur la Picardie se dirigent rapidement vers les Ardennes. Arrivant sur des températures de 1 à 2°C et des zones de reliefs, la pluie peut se transformer en neige sur les hauteurs et tenir très localement sur les chaussées mais pas sur les routes. Prudence cependant si vous prenez la route, car il fait encore nuit et la visibilité sous les précipitations se réduit.
Partout ailleurs, sur un grand nord-ouest, la situation n'entraine pas de conséquence majeures sur les routes même si les chaussées restent humides sous la pluie. Le véritable début de l'épisode neigeux est prévu à partir de 9h sur la Normandie.
Prochain point à 09h.
A 06h : la neige en Angleterre progresse vers la France
A l'arrière de la perturbation pluvieuse qui a traversée le nord du pays hier jeudi, un régime d'averses et de vents forts s'est mis progressivement en place sur un grand quart nord-ouest du pays. Cette nouvelle dégradation est liée à la formation d'un vaste système dépressionnaire sur l'Europe du Nord et de l'ouest qui rabat de l'air instable d'origine polaire sur les îles britanniques puis la France. En cette fin de nuit, on observe d'ailleurs des averses de neige au nord de Londres sous des températures de 1 à 2°C et de vents forts de nord-ouest.
Sur le nord de la France, il pleut de la Bretagne à la Picardie et sur l'île de France sous des températures de 6°c sur le Finistère mais de 1°C seulement dans la Somme. Le vent est fort avec des rafales à 70 km/h en moyenne sur les côtes de la Manche et 65 km/h dans les terres.Ce vent renforce la sensation de froid avec un ressenti de -1°C par exemple en Picardie.
Sur les collines du Perche, situées à 300m d'altitude, la neige se mêle à la pluie. Comme prévu, c'est le début de cette nouvelle dégradation hivernale. Au cours des trois prochaines heures les températures vont légèrement baissées de 1°C sous la pluie de la Bretagne jusqu'en lilmite des Ardennes. Les premières averses de neige devraient s'observer sur l'Aisne et les Ardennes, puis ensuite sur les reliefs Bretons exposés au vent de nord.
C'est à partir de cette après-midi, que les averses de neige commencent à se généraliser de la Bretagne aux Hauts de France avant de s'étendre jusqu'en soirée à tout un tiers nord du pays, Ile de France comprise. La région verra les premiers flocons vers 15h. Les averses de grésil et de neige se multiplieront ensuite avec une intensité modérée en début de soirée sous des températures qui s'abaisseront près de 0°C à partir de 21h.
Tout comme la pomme de Newton, cette histoire-là est légendaire : Galilée étudiant la chute de deux corps de masses différentes du haut de la tour de Pise. Contrairement à ce qui était admis en philosophie naturelle depuis au moins Aristote, les deux corps arrivaient au sol en même temps. Ce qui sera appelé plus tard le principe d'équivalence venait de passer son premier test expérimental et prenait dès lors une part importante à la constitution de la révolution galiléenne, à l'origine de la science moderne. En 2007, nous annoncions un test redoutable : une chute libre de 80.000 km pour deux masses de densités différentes. L'expérience Microscope, réalisée en orbite autour de la Terre, a commencé en 2017 à donner ses résultats. Avec la théorie des cordes, elle questionne la validité du principe d'équivalence.
Microscope, un satellite pour tester l'universalité de la chute libre Dans le vide, les objets sont tous censés tomber à la même vitesse, du moins selon la théorie. Pourtant, en pratique, il semblerait que cela ne soit peut-être pas tout à fait juste. Voici Microscope, un satellite conçu pour tester l'universalité de la chute libre et le principe d'équivalence d'Einstein. Il est ici présenté en vidéo par le Cnes.
Article publié le 01/06/2007
Le fait que la gravitation accélère tous les objets indifféremment selon leur masse ou leur composition est un des piliers de la physique théorique moderne. C'est sur la base d'une équivalence entre masse pesante et masse inerte qu'Albert Einstein a construit sa théorie de la relativité générale. Depuis longtemps, les théoriciens pensent qu'il ne s'agit probablement que d'une approximation et qu'à un certain niveau de précision, celle-ci est violée. En fait, dans le cadre de théories comme celles de Kaluza-Klein et sa descendante, la théorie des cordes, c'est une prédiction générique.
La précision des tests du temps de Galilée et Newton n'était que de 1 %, et les expérimentateurs, comme Eötvös et Dicke, n'ont pas attendu le XXIe siècle pour améliorer la précision des mesures. Aujourd'hui, des tests basés sur la réflexion de rayons laser émis depuis la Terre sur des systèmes optiques adéquats sur la Lune, montrent qu'il n'y a pas d'écarts supérieurs à 10-12 entre masse pesante et masse inerte. De même, des tests à l'échelle atomique, là où la mécanique quantique s'impose pour décrire les phénomènes physiques, ne révèlent pas de déviations supérieures à 10-9 à l'aide d'interféromètresatomiques utilisant des atomes de rubidium et leurs isotopes.
Illustration du principe d'équivalence dans le vide : un marteau et une plume chutent avec la même vitesse © Nasa, Apollo 15
Cela ne suffit pas aux physiciens pour qu'ils appliquent le rasoir d'Ockham et cessent de remettre en cause le principe d'équivalence. La découverte d'une nouvelle physique au-delà du modèle standard est si fascinante et si impérieuse, au moment où plus de 30 années de recherche sur la théorie des cordes n'ont toujours pas fourni de preuves décisives, que des projet pour dépasser ces bornes expérimentales ont été lancés.
Expliquons rapidement pourquoi une violation du principe d'équivalence serait une preuve possible de la théorie des cordes. Dans le cadre de cette théorie, il apparaît un champ scalaire appelé le dilaton. Celui-ci se couple à toutes les masses en même temps que le champ de gravitation, notamment les masses sous forme d'énergie de liaison électrostatique des noyaux. Tous calculs faits, comme l'a montré notamment le physicien Thibault Damour, il apparaît que deux noyaux n'ayant pas la même énergie électrostatique de liaison ne subiront pas la même accélération en chute libre. Un résultat qui peut être étendu à des théories de supergravité ou de Kaluza-Klein possédant plus d'un champ scalaire analogue au dilaton de la théorie des cordes. Ainsi, deux isotopes d'un même élément mais différant par le nombre de neutrons dans leurs noyaux n'auront pas la même énergie de liaison nucléaire et seront des candidats « propres » pour mettre en évidence cette différence d'accélération en chute libre.
Comme l'expliquait Clifford Will, une sommité mondiale pour les tests expérimentaux de la théorie de la gravitation et actuellement en visite à l'Institut d'astrophysique de Paris (IAP), il y a deux projets importants pour tester le principe d'équivalence à un niveau de précision où des effets de la théorie des cordes pourraient se manifester. Le premier est la mission STEP (Satellite Test of the Equivalence Principle) développée à Stanford et le second est la mission du Cnes nommée Microscope (Micro-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence ) qui devrait être lancée en 2010. STEP est encore en cours d'étude mais il devrait permettre de détecter des différences d'accélération aussi faibles que 10-18. Elles ne seront que de 10-15pour Microscope. STEP a finalement été interrompue mais la mission Microscope commencera à donner des résultats en 2017.
CE QU'IL FAUT RETENIR
Chaque année, plusieurs tempêtes touchent la France.
Quand parle-t-on de tempête ou de vent violent ? Où les vents violents sont-ils les plus fréquents sur l'Hexagone ? Quelles sont les tempêtes les plus remarquables des dernières décennies ? Comment naissent-elles ?
Pour en savoir plus, consultez notre dossier sur les vents violents et les tempêtes
Le contexte météorologique redevient hivernal sur la France ce vendredi et samedi, avant une importante dégradation possiblement tempétueuse dimanche et lundi. La Chaîne Météo effectue son suivi de l'événement en direct.
A 12h45 : neige en Ile de France
Venues de Normandie, des averses de neige plus significatives arrivent et se généralisent sur l'Ile de France et la capitale. Elles deviennent fréquentes. Cette évolution contribue à une baisse des températures jusqu'à 2°C et va favoriser la tenue de la neige sur certains sols mais pas sur les routes. Soyez donc rassurés.
Ces averses de neige sont très temporaires avant que les éclaircies ne reviennent et ne précèdent de nouvelles précipitations. Le vent de nord-ouest est toujours fort et accentue la sensation de froid avec un ressenti de température jusqu'à -1°C.
Prochain point à 15h.
A 11h : statu quo
L'évolution reste conforme aux prévisions. Les températures sont comprises entre 3 et 5°C sur le nord-ouest. Des giboulées et des averses de neige ou pluie et neige mélées continuent de s'observer temporairement, même en Ile de France. Le vent de nord-ouest est fort avec des rafales entre 50 et 70 km/h.
Mais c'est en direction de l'Angleterre, de la Belgique et de l'Allemagne que la neige est plus soutenue avant que celle-ci ne se dirige vers le nord de la France.
Prochain point à 13h.
A 07h : Neige en direction des Ardennes
Des lignes d'averses sur la Picardie se dirigent rapidement vers les Ardennes. Arrivant sur des températures de 1 à 2°C et des zones de reliefs, la pluie peut se transformer en neige sur les hauteurs et tenir très localement sur les chaussées mais pas sur les routes. Prudence cependant si vous prenez la route, car il fait encore nuit et la visibilité sous les précipitations se réduit.
Partout ailleurs, sur un grand nord-ouest, la situation n'entraine pas de conséquence majeures sur les routes même si les chaussées restent humides sous la pluie. Le véritable début de l'épisode neigeux est prévu à partir de 9h sur la Normandie.
Prochain point à 09h.
A 06h : la neige en Angleterre progresse vers la France
A l'arrière de la perturbation pluvieuse qui a traversée le nord du pays hier jeudi, un régime d'averses et de vents forts s'est mis progressivement en place sur un grand quart nord-ouest du pays. Cette nouvelle dégradation est liée à la formation d'un vaste système dépressionnaire sur l'Europe du Nord et de l'ouest qui rabat de l'air instable d'origine polaire sur les îles britanniques puis la France. En cette fin de nuit, on observe d'ailleurs des averses de neige au nord de Londres sous des températures de 1 à 2°C et de vents forts de nord-ouest.
Sur le nord de la France, il pleut de la Bretagne à la Picardie et sur l'île de France sous des températures de 6°c sur le Finistère mais de 1°C seulement dans la Somme. Le vent est fort avec des rafales à 70 km/h en moyenne sur les côtes de la Manche et 65 km/h dans les terres.Ce vent renforce la sensation de froid avec un ressenti de -1°C par exemple en Picardie.
Sur les collines du Perche, situées à 300m d'altitude, la neige se mêle à la pluie. Comme prévu, c'est le début de cette nouvelle dégradation hivernale. Au cours des trois prochaines heures les températures vont légèrement baissées de 1°C sous la pluie de la Bretagne jusqu'en lilmite des Ardennes. Les premières averses de neige devraient s'observer sur l'Aisne et les Ardennes, puis ensuite sur les reliefs Bretons exposés au vent de nord.
C'est à partir de cette après-midi, que les averses de neige commencent à se généraliser de la Bretagne aux Hauts de France avant de s'étendre jusqu'en soirée à tout un tiers nord du pays, Ile de France comprise. La région verra les premiers flocons vers 15h. Les averses de grésil et de neige se multiplieront ensuite avec une intensité modérée en début de soirée sous des températures qui s'abaisseront près de 0°C à partir de 21h.
Prochain point à 9h
Tendance à 3 jours
Le froid déboule sur la France vendredi et samedi avec l'établissement d'un temps très instable avec de fréquentes giboulées, de la neige en plaine et en forte quantité en montagne. A partir de dimanche, le contexte deviendra fortement dépressionnaire et généralisé avec un risque de tempête, de fortes pluies et de nouvelles chutes de neige.
Pour votre week-end (samedi 9 et dimanche 10 décembre), les conditions météo seront hivernales mais plutôt calmes samedi avant un temps très agité et perturbé dimanche avec un redoux.
Le flux de nord-ouest froid et humide deviendra moins instable ce samedi avec des giboulées en régression . Cette accalmie ne sera que temporaire puisqu'une forte dégradation du temps est attendue entre samedi soir et dimanche avec des précipitations soutenues et du vent fort.
Samedi : encore quelques giboulées de neige jusqu'en plaine
L'ensemble du pays se retrouvera sous l'influence d'une masse d'air froid d'origine polaire. Du nord-est au centre-est, des averses de neige se produiront jusqu'en plaine en matinée avant une accalmie dans l'après-midi. Dans l'ouest, le temps sera mitigé en matinée avant ue dégradation l'après-midi avec l'arrivée d'une perturbation par la Bretagne ; elle s'accompagnera de pluie et d'un renforcement du vent de sud. Enfin près de la Méditerranée, des averses se déclencheront entre la côte d'azur et la Corse, alors que mistral et tramontane maintiendront un temps plus ensoleillé du Roussillon à la Provence.
Dimanche : vents violents et pluies fortes
Des pluies traverseront le pays d'ouest en est. Au contact de l'air froidsur les régions du nord-est, la neige précèdera la pluie en matinée. A l'arrière de la zone perturbée, un ciel plus changeant reviendra par l'ouest avec éclaircies et passages nuageux porteurs de fortes averses. En Manche, le vent se renforcera nettement avec des rafales de 100 à 110 km/h sur les côtes les plus exposées. Dans les terres, les rafales de vent avoisineront 80 km/h.
Temps froid
Samedi les gelées n'épargneront que les régions littorales. Partout ailleurs, le thermomètre affichera au lever au jour des valeurs entre -3°C et 0°C. Il faudra donc faire attention au verglas sur les chaussées humides ou enneigées. L'après-midi, il fera froid avec 0 à 2°C du Grand-Est au Jura à l'Auvergne Rhône-Alpes. Il fera 6 à 10°C de la Bretagne à l'Aquitaine jusqu'à 10 à 14°C près de la Méditerranée. On se situera de 3 à 5°C en-dessous des normales de saison, au niveau des moyennes de plein hiver.
Dimanche, les températures remonteront avec l'arrivée océanique plus doux.
Après un passage perturbé et relativement doux ce jeudi et la nuit prochaine, les conditions vont devenir agitées et froides dès demain dans une masse d'air polaire maritime qui s'engouffrera progressivement sur le pays. Ce changement de masse d'air marquera le retour de températures hivernales, sous des giboulées neigeuses jusqu'en plaine dans le Nord-Est et des chutes de neige abondantes en montagne.
Vendredi matin, une traîne froide et très instable de nord-ouest s'engouffrera par le Nord-Ouest puis s'étendra progressivement à la majeure partie du territoire. Des giboulées, orageuses près des côtes, parfois neigeuses à basse altitude circuleront entre la Manche et le Nord-Est. Elles seront accompagnées de rafales de vent assez fortes dans l'intérieur, pouvant atteindre les 100 km/h en Manche le matin. Les éclaircies seront plus fréquentes et les averses nettement moins nombreuses sur les régions proches de l'Atlantique. Il neigera abondamment sur les Alpes (20 à 50 cm attendus en moyenne montagne) et le Jura et les limites pluie-neige baisseront tout au long de la journée.
Dans le sud, après une matinée pluvieuse, des éclaircies reviendront l'après-midi, en Méditerranée notamment, sous l'effet du mistral et de la tramontane. Les nuages resteront bloqués sur les Pyrénées, donnant de la neige dès 1000m l'après-midi.
En Corse, un libeccio puissant apportera des pluies copieuses sur l'ouest, avec de la neige dès 1200m.
Les températures accuseront une baisse quasi généralisée, forte dans le nord, situées entre 2 à 5 degrés sous les normales, mais résisteront encore dans le sud-est.
Précipitations (pluie en transparence et neige en opaque) entre vendredi 08 décembre 2017 à 00h UTC et dimanche 10 décembre 2017 à 18h UTC - © Modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, développé en partenariat avec Météo-France
(Cliquer sur l'animation pour l'agrandir)
Après une nuit bien froide avec de nombreuses gelées de la plaine du Nord au centre Est, les averses devraient être moins fréquentes que la veille, cantonnées aux régions de l'est (neigeuses jusqu'en plaine), au sud-ouest et à la Normandie. Les maximales plafonneront à nouveau 2 à 5 degrés sous les normales de saison, jusqu'en Méditerranée.
Dimanche, une perturbation atlantique devrait progresser sur l'ouest. Au contact de l'air froid continental, cette perturbation de redoux pourrait occasionner un épisode de neige temporaire en plaine.
Cela plusieurs année que les chutes de neige n’ont pas été aussi précoces et beaucoup de français ont perdu l’habitude de faire face à ces dégradations hivernales tout à fait classiques pour la saison. La Chaîne Météo se mobilise pour vous informer en temps réel sur la situation et son évolution.
A 15h : fortes chutes attendues cette nuit sur le Var
L'épisode de neigeuse a touché à sa fin sur le nord-ouest.
Sur le Limousin, des chutes de neige faibles à modérées sous des températures autour de 0°C continent de s'observer. Elles vont persister jusqu'à 17h avant de se raréfier puis de nouveau se développer à partir de 20h. Elles restent d'assez faibles quantitées. Si vous circulez sur la région, prudence. La neige tient au sol sur les chaussées du réseau secondaire non entretenues et peu fréquentées.
Sur les Pyrénées la neige redouble d'intensité après une accalmie. Une dégradation qui va se poursuiver jusqu'en fin de nuit et rendre l'accès aux stations difficile en raison de la formation de congères liée au vent fort/
Il continue de neiger assez faiblement d'Annecy jusqu'à la Drôme même si la neige s'estompe. On mesure de 5 à 10 cm à 400m mais 30 cm localement depuis la nuit dernière sur les secteurs exposés de l'Isère.Cette situation va persister jusqu'à 22h. Grande prudence si vous circulez, la visibilité est limitée et cela d'autant plus à l'approche de la tombée du jour. Le réseau routier principale est dégagé. C'est plus délicat sur le réseau secondaire. Attention aux chaussées verglacées.
En direction de la Provence le début de l'épiosde neigeux est toujours prévu dès 20h sur l'est du Var. La neige s'intensifiera en se dirigeant vers l'ouest du département.
Pour tout détail voir notre communiqué spécial ainsi que les prévisions sur le Var
A 12h : Neige généralisée en vallée du Rhône
Le communiqué spécial en cours est modifié. Consultez le!
Dans un flux froid de nord-est avec des températures en plaine de 0 à -1°C, la neige continue de tomber assez faiblement dans l'ensemble de Chambéry en direction de la basse vallée du Rhône jusqu'a Salon de Porvence. Néanmoins par accumulation, on observe des hauteurs significatives dès 400m, des cumuls et une neige qui tient au sol et compliquent la circulation. Ces chutes de neige vont se concentrer cette après-midi sur le nord de la Drôme et le sud de l'Isère et engendront par accumulation des cumuls importants avec plus de 20cm dès 500m.
Parallèlement la situation va commencer à se dégrader sur la Provence avant que les premières chutes de neige n'apparaissent sur le Var à partir de 17h. Attention fortes chutes de neige la nuit prochaine!
A l'opposé, en direction du nord du pays on continue d'observer des averses de neige ou pluie et neige mêlées de la Normandie à la Sarthe mais sans conséquence. L'amélioration générale sur le nord-ouest est prévue cette après-midi, mais attention la nuit prochaine au verglas. Ce verglas, il faudra surtout s'en méfier si vous circulez sur le Grand-Est, et particulièrement sur les réseaux secondaires non entretenus, et soumis à de fortes gelées.
A 9 h : neige abondante en Rhône-Alpes et près des Pyrénées
Depuis 1 heure, les chutes de neige s'intensifient entre Annecy, Grenoble et Chambéry. La couche de neige atteint une dizaine de centimètres à Annecy. Les conditions de circulation sont très compliquées en direction des vallées alpines depuis Lyon et Montélimar.
D'autres chutes de neige abondantes se produisent sur les départements pyrénéens, dès 300 à 400 mètres d'altitude. Vers 500 mètres, la couche atteint 3 à 5 cm. Evitez de prendre la route en direction des Pyrénées depuis Pau, Tarbes, Foix ou Saint-Girons, d'autant qu'il neigera toute la journée, cette nuit et demain sur les Pyrénées.
Partout ailleurs, les chutes de neige se font sous forme d'averses qui tiennent au sol de la Lorraine au Limousin en passant par l'Auvergne. En raison du verglas, le réseau routier secondaire est difficile par endroit, notamment autour de Clermont-Ferrand.
Enfin entre l'ouest parisien et la Picardie, des giboulées se produisent. Mais en raison de températures qui dépassent les 0°C, la situation est en voie d'amélioration.
A 8 h : neige sur le piémont pyrénéen
Des précipitations se produisent sous forme de neige de la Lorraine au Limousin à l'Auvergne Rhône-Alpes en direction de la Franche-Comté, de la Champagne et des Ardennes. Avec des températures proches de 0°C ou faiblement négatives en plaine, cette neige tient au sol avec des épaisseurs de 2 à 4 cm localement. Attention au verglas qui s'est généralisé. Des giboulées de neige sont observées sur le piémont pyrénéen. Au-dessus de 300 mètres d'altitude, cette neige tient au sol sur les départements pyrénéens, au sud d'une ligne Tarbes / Saint-Girons.
En région parisienne, des giboulées se produisent mais en raison des températures partout positives, le risque de verglas est quasiment absent, excepté sur les plateaux franciliens où quelques plaques se sont formées en milieu de nuit.
Enfin en Provence, des averses de neige circulent rapidement sur les Bouches-du-Rhône et le Var. Il neige au-dessus de 300 mètres d'altitude avec une petite pellicule de neige qui tient très temporairement au sol sur l'est des Bouches-du-Rhône et l'ouest du Var vers 400 mètres d'altitude.
A 22h30 : le verglas se généralise dans l'Est
Les averses de neige se succèdent depuis 21 heures entre la Normandie, les Hauts-de-France, le Centre, le Limousin, l'Auvergne Rhône-Alpes et la Bourgogne Franche-Comté. Les épaisseurs restent modestes, entre 1 et 3 cm localement mais avec le maintien de ces averses accompagné de la baisse des températures cette nuit, le risque de verglas se généralisera.
Une forte ligne d'averses de neige a traversé la région parisienne entre 20h30 et 21h45, apportant une petite couche de neige tenant au sol. C'est la première chute de neige digne de ce nom qui a traversé Paris depuis mars 2013. Si quelques flocons seront encore observés cette nuit et au lever du jour, c'est surtout le verglas qui est à redouter. Les conditions de circulation seront parfois difficiles en début de matinée sur les plateaux franciliens.
Enfin d'autres averses de neige circulent de la Bretagne vers le Poitou et gagneront en fin de nuit l'Albigeois. Sur ces régions, quelques plaques de verglas sont attendues en plaine.
A 21h : les averses de neige se renforcent, le verglas appparaît
Avec la baisse continue de la températures depuis la fin d'après-midi, les précipitations se produisent sous forme de neige de la la Normandie au Limousin à l'Auvergne Rhône-Alpes en direction de la Franche-Comté, de la Champagne, des Ardennes et des Hauts-de-France. Avec des températures proches désormais de 0°C en plaine, cette neige tient au sol avec des épaisseurs d'1 à 3 cm localement dès 150 200 mètres d'altitude.
Des averses de neige sont également observées sur le centre de la Bretagne et l'Anjou. En raison de températures légèrement positives, cette neige ne tient pas au sol sur ces régions.
En région parisienne, une ligne de fortes averses de neige traverse l'Île-de-France, donnant des intensités temporairement modérées et blanchissant les plateaux franciliens avec 2 à 3 cm. Sur Paris et sa petite couronne, il neige également sous une forte averse. A Paris, la couche atteint 1 cm.
Avec la baisse des températures, des plaques de verglas se forment : c'est le cas entre les collines du Perche, le pays de Caux, le nord du bassin parisien, la Picardie, la Lorraine, la Bourgogne et la Franche-Comté. La plus grande prudence est recommandée cette nuit car les chaussées deviendront très glissantes au lever du jour.
A 19h : les averses de neige se généralisent
La prudence est de mise. En effet, les averses de neige se multiplient depuis 18 heures de la Normandie au Limousin en direction de l'Auvergne, de Rhône-Alpes, du Grand-Est et des Hauts-de-France. Avec la baisse des températures entre 0 et 3°C en plaine, cette neige tient localement au sol dès 150 à 200 mètres d'altitude. C'est le cas sur le pays de Bray, les collines du Perche et le Vexin pour la Normandie avec une couche d'1 à 2 cm par endroits. Dans les Hauts-de-France, les collines d'Artois commencent à blanchir.
Des averses de neige se produisent également de la Lorraine au Morvan jusqu'au nord de l'Auvergne, le val de Saône et se dirigent vers l'Alsace, la Franche-Comté et les Savoies avec des intensités temporairement modérées. Avec la chute des températures au passage de ces averses de neige, les sols deviennent glissants.
En région parisienne, on surveille l'arrivée des averses de neige descendant de Normandie. Elles sont sur le Val-d'Oise et se dirigent vers Paris et sa petite couronne à partir de 20 heures. Sur les plateaux franciliens, la neige pourra tenir au sol et former une couche cette nuit d'1 à 2 cm en milieu de nuit. En revanche, dans Paris et sa petite couronne, la tenue de cette neige au sol sera beaucoup plus difficile.
Avec la poursuite des averses de neige cette nuit sur une large moitié Est du territoire, le risque de verglas s'annonce important en fin de nuit d'autant que les températures seront négatives au lever du jour, ce qui pourra entraîner des difficultés de circulation.
A 17h : températures en baisse, nouvelle neige en Ile de France
En Ile de France, la température a chuté de 2 à 3°C après le passage des averses de pluie et/ou de neige pour atteindre 1°C. On retrouve d'ailleurs ces températures sur bon nombre de départements en direction du Grand Est.
Les averses de neige les plus significatives se concentrent sur l'Eure et l'Eure-et-Loir et se dirigent à nouveau vers l'Ile de France. Au moment des sorties de bureau, la région va rapidement être à nouveau toucher par ces averses d'intensités variables selon que vous vous trouvez sous le nuage actif ou pas. Prudence redoublée surtout, car la nuit tombe et la visibilité devient vite réduite sous les averses de neige. Compte-tenu des températures comprises entre 1 et 2°C, la probabilité de tenue de la neige au sol augmente par rapport à cette après-midi mais caractère aggravant car elles restent positives.
Cette situation d'averses de neige ponctuelles persiste ce soir en Ile de France. Cette nuit, le risque d'averses concerne davantage l'ouest et l'est de la région.
Sur les Hauts de France, en fin de soirée et nuit prochaine de fortes averses de neige pourraient toucher l'Artois.
A 15h : neige plus généralisée
Les averses de neige se sont généralisées sur le bassin parisien, puis en remontant vers la Normandie et les Hauts-de France. Elles restent ponctuelles et d'intensités assez faibles même si très temporairement, avec le vent soutenu, vous pouvez avoir l'impression de fortes averses. C'est le cas également en direction de la région Centre et sur le Nord-Est. De faibles chutes de neige continuent également de tomber de l'Auvergne à l'Alsace.
Ces averses de neige qui se généralisent et deviennent plus fréquentes sont dûes au refroidissement marqué de la masse d'air en altitude et la hausse de son instabilité. Cette situation de traîne, comme on l'appelle en météorologie, engendre dans ce contexte une disparité de l'intensité des averses, un peu comme pour certaines situations d'orages d'été. Ainsi, si vous vous trouvez sous les nuages plus actifs, vous subirez des averses plus marquées que celles environnantes.
Vous remarquerez que la neige tombe sous des températures positives jusqu'au sol en moyenne de 4-5°C sur le nord-ouest...une température qui chute cependant à 1-2°C au passage des précipitations... Le plus souvent en plaine, elle ne tient pas. Elle peut par contre, sur les zones de relief et exposées au vent d'ouest, tenir temporairement. Sur le Centre Est, en raison des températures proches de 0°C, la neige tend à tenir plus facilement au sol dès 500 m.
A 12h : neige en Ile de France
Fait nouveau et prévu, les averses de pluie et neige mêlées ou de neige temporaire sur le nord-ouest ont touché l'Ile de France et la capitale. Les températures restent positives, entre 2 et 4°C, mais très temporairement sous la neige, elles peuvent descendre à 0°C sur les secteurs exposés au flux de nord actuel et les zones de plateaux. Si cela peut toujours surprendre, cela n'engendre pas de conséquence significative sur les routes, la neige ne tenant pas au sol.
Ailleurs, en direction des régions de l'est et du Centre, la neige faible continue de tomber sans connséquence notable sur les routes principales en plaine. C'est moins le cas dès 500 à 600 m d'altitude.
A 11h :
L'évolution de la situation reste conforme aux prévisions.
Sous les températures les plus basses en plaine, du Grand Est au Massif Central, la neige en faible quantité continue de tomber à partir de 500m de l'Alsace jusqu'au sud du massif central. Compte tenu du niveau des températures, cette neige tient au sol. En dessous de 500m, on observe de la pluie et neige mêlée ou neige, mais dans ce dernier cas elle ne tient pas au sol en raison de températures légèrement positives. Prudence si vous circulez au dessus de 500m, certaines routes ne sont pas toujours dégagées.
A l'opposé sur le nord-ouest, de la Bretagne à l'Ile France en remontant vers les Flandres, des averses de pluie et très temporairement de neige continuent de s"observer. C'est le cas notamment sur le massif armoricain en Bretagne. Soyez rassurés : compte tenu de la faible intensité des averses en générale et des températures positives comprise entre 2 et 5°C, la neige ne tient pas au sol. La situation ne présente pas de risque avéré pour circuler mais nécessite néanmoins une vigilance.
A 9 h :
La situation évolue peu depuis le tout début de matinée avec la persistance de faibles giboulées de la Normandie aux Ardennes alors que le temps devient provisoirement plus sec sur le Nord Pas-de-Calais. Néanmoins, sur ces régions, les températures positives entre +1 et +3°C empêchent la formation de verglas au sol.
Il continue de neiger faiblement au-dessus de 200 à 300 mètres d'altitude en Auvergne Rhône-Alpes, en Bourgogne, en France-Comté ainsi qu'en Alsace et ces chutes de neige tiennent au sol dès 300 mètres. Elles peuvent rendre la circulation parfois délicate sur le réseau routier secondaire.
Enfin il faut noter la présence de brouillards givrants de la Nouvelle-Aquitaine jusqu'en Indre-et-Loire qui peuvent réduire la visibilité à moins de 300 mètres par endroits et nécessitent donc la plus grande vigilance si vous prenez la route.
A 6h30 :
Les brouillards givrants sont nombreux en Nouvelle-Aquitaine et réduisent localement fortement la visibilité dans la vallée de la Garonne. Il neige faiblement au-dessus de 200 à 300 mètres d'altitude en Auvergne Rhône-Alpes, en Bourgogne, en France-Comté ainsi qu'en Lorraine et en Alsace et ces chutes de neige tiennent au sol dès 300 mètres. Elles peuvent rendre la circulation parfois délicate sur le réseau routier secondaire.
De la Normandie aux Hauts-de-France, des giboulées se produisent mais en raison de températures partout positives, on ne note pas de présence de verglas au sol.
La lumière artificielle peut avoir des effets néfastes sur notre environnement, surtout la nuit. C'est pour cela qu'il est question de pollution lumineuse. Une publication récente montre que cette pollution s'accroît un peu partout dans le monde.
Les étonnantes images de la Terre éclairée par les lumières humaines Saisies par le satellite Suomi NPP, de la NOAA et de la Nasa, ces images sont les premières depuis 2012 à montrer la planète entière de nuit. Cette vidéo, qui montre la Terre comme si elle n'était jamais éclairée par le Soleil, dessine une carte étonnamment précise des grandes agglomérations du monde. Les zooms montrent l'Europe de l'Ouest, New York, la vallée du Nil…
En octobre dernier, Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire, annonçait la prochaine mise en œuvre de mesures pour protéger le ciel et l'écosystème nocturnes des méfaits de la pollution lumineuse. Il faut dire qu'il y a urgence : la surface du globe artificiellement éclairée la nuit a augmenté de 2,2 % chaque année entre 2012 et 2016. Et l'intensité de l'éclairage artificiel a progressé de 1,8 % par an sur la même période. Ce sont les conclusions d'une étude menée par des chercheurs du centre GFZ de recherche géophysique de Potsdam (Allemagne) à partir d'images satellite.
Rappelons que si l'on parle de pollution lumineuse, c'est que, la nuit notamment, la lumière artificielle peut avoir des effets néfastes sur notre environnement. Elle en a aussi sur notre santé. Ainsi, elle peut perturber notre cycle circadien et notre horloge biologique. Elle peut également perturber la dormance des végétaux.
Sur cette photo de Milan, prise la nuit depuis la Station spatiale internationale (ISS), les quartiers éclairés par des LED (au centre) sont au moins aussi lumineux que ceux restant éclairés par de la lumière plus classique (en périphérie). Le ratio de lumière bleue apparaît bien supérieur au centre, ce qui laisse craindre des impacts accrus sur la santé et l’environnement. © Nasa, ESA
L'inquiétude est d'autant plus grande que les résultats obtenus par les chercheurs allemands pourraient être sous-estimés. Les nouveaux éclairages LED émettent en effet beaucoup de lumière bleue. Or, l'instrument utilisé pour cette étude est incapable de détecter cette lumière. Si certaines villes semblent aujourd'hui moins lumineuses sur les images satellite, elles l'apparaissent tout autant, voire plus, sur de simples photos prises depuis la Station spatiale internationale (voir ci-dessus).
En cette Année Mondiale de la Biodiversité qui fait suite à l'Année Mondiale de l'Astronomie, la lutte contre la pollution lumineuse commence à porter ses fruits. Petit tour d'horizon des sujets de satisfaction pour les amoureux du ciel étoilé.
Article de Jean-Baptiste Feldmann, paru le 12/08/2010
Ces dernières décennies la pollution lumineuse a pris des proportions inquiétantes, comme on peut s'en rendre compte en découvrant les cartes réalisées par l'astronome amateur Frédéric Tapissier, membre de l'Avex. Pour répondre à une forte demande de sécurité, les installations destinées à éclairer lieux publics et voies de circulation se sont multipliées, encouragées par les producteurs d'électricité qui cherchaient à vendre une énergie plus abondante et moins chère la nuit. Depuis quelques années, l'ANPCEN (Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes) va à la rencontre des élus et du public pour montrer les méfaits de cet hyper éclairage.
L'excès d'éclairage a des conséquences négatives sur l'Homme (trop de lumière nocturne est à l'origine de stress, de fatigue et de troubles du sommeil) mais également sur la faune et la flore (la régression ou la disparition de certaines espèces victimes du suréclairage a des conséquences sur toute la chaîne alimentaire). En tordant le cou à quelques idées reçues (notamment en matière de sécurité) et en montrant les économies que réalisaient les villes qui choisissaient un éclairage raisonné, l'ANPCEN peut aujourd'hui dresser un premier bilan positif : 30 communes françaises ont signé la charte de l'Association pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes, et de nombreuses autres sont engagées dans des programmes de modernisation des luminaires publics avec une réduction du temps d'éclairage.
Le lampadaire « boule », où comment gaspiller 60 % de l'éclairage qui n'est pas dirigé vers le sol ! © A. Le Gué, ANPCEN
En 2006, l'autoroute A16 dans le nord de la France se retrouve plongée dans le noir définitivement : Etat et Région ne sont pas parvenus à se mettre d'accord pour payer la facture d'électricité. Depuis cette date, la Dirif (Direction des routes d'Île-de-France) constate que le nombre d'accidents et de victimes est en baisse de plus de 30 %, avec aucun tué depuis octobre 2008. Un résultat qui met à mal l'équation plus de lumière égale plus de sécurité mais qui est logique : dans l'obscurité les conducteurs roulent moins vite et sont plus vigilants... Forte de ce constat, la Dirif vient d'éteindre 130 kilomètres supplémentaires de tronçons routiers en Île-de-France et va continuer dans ce sens, l'objectif étant d'atteindre une baisse de 40 % de la consommation électrique sur l'ensemble du réseau de la région.
De leur côté, les communes qui se sont engagées dans une gestion raisonnée de leur éclairage font toutes le même constat. Qu'ils aient choisi de baisser l'intensité lumineuse des lampadaires, d'en éteindre un sur deux ou de plonger leur commune dans le noir complet entre 3 et 5 heures par nuit, les élus sont unanimes pour reconnaître que ces dispositions n'ont pas diminué la sécurité, bien au contraire. Ils observent moins de cambriolages (les malfaiteurs n'aiment pas le noir), moins de tapage nocturne (les groupes bruyants se disloquent quand les éclairages s'éteignent) et moins d'accidents pour les mêmes raisons que celles évoquées dans le cas de l'A16.
Sans compter l'aspect économique : à Joué-lès-Tours par exemple, seconde ville du département d'Indre-et-Loire, l'extinction des lumières 5 heures par nuit représente une économie annuelle de 150.000 euros, soit 50 % de la dépense électrique totale ! Comme le souligne l'ANPCEN, les projets de réduction de temps d'éclairage ne peuvent se concevoir que si on les accompagne d'une sensibilisation importante des élus et des habitants des communes concernées. Réunions publiques, périodes d'essai sur des secteurs géographiques limités, présentation du bilan et prise en compte des remarques des usagers : comme toujours la réussite de l'opération passe par le dialogue pour faire tomber préjugés et idées reçues.
Grâce à son engagement, l'ANPCEN est également à l'origine de l'article 66 du Grenelle de l'environnement qui prévoit d'imposer des restrictions en vue de limiter l'émission de lumières artificielles et la consommation d'énergie qui en découle. Un cadre législatif qui vient en renfort des arguments de bon sens que chacun peut avancer pour mener chez lui la lutte contre la pollution lumineuse...