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Actualité Météorologie, Astronomie

Demain 162

  • Le 6.10.2017 Septembre 2017 : frais avec une pluviométrie très contrastée

    (bilan définitif au 5 octobre 2017)

     

    Ce mois de septembre a été marqué par des conditions automnales précoces, avec en milieu de mois une période particulièrement agitée et beaucoup de fraîcheur.

    Malgré quelques journées chaudes en début de mois et après le 23, septembre a été marqué par des températures inférieures aux valeurs de saison, localement jusqu'à 2 °C de moins sur les massifs. Elles ont été particulièrement fraîches du 15 au 20 avec en moyenne 3 à 4 °C de moins que la normale. En moyenne sur le mois et sur le pays, la température a été inférieure à la normale* de 0,9 °C.

    Les passages perturbés actifs ont été fréquents sur la façade atlantique et le nord du pays. Ils ont été accompagnés de pluies particulièrement abondantes le 8 sur un grand quart nord-ouest et le 13 de la Sarthe à la Moselle. Les cumuls ont été excédentaires de la Bretagne aux frontières du Nord et des records mensuels ont été enregistrés comme à Romilly-sur-Seine (Aube – ouvert en 1921) avec 150.6 mm. En revanche, sur le quart sud-est du pays très peu arrosé, le déficit pluviométrique a été supérieur à 50 %. Il a même dépassé 80 % de l'Hérault à l'Ardèche et à l'ouest de la région Provence – Alpes – Côte d'Azur, voire 90 % dans le Gard. Autour de la basse vallée du Rhône, on a enregistré moins de 20 mm sur le mois avec par exemple 5.4 mm à Nîmes (Gard).En moyenne sur la France et sur le mois, la pluviométrie, géographiquement très contrastée, a été proche de la normale*.

    L'ensoleillement, proche de la normale** sur le pourtour méditerranéen et la Corse, a été peu généreux sur le reste du pays. Le déficit, souvent supérieur à 10 %, a dépassé 20 % de la Bretagne au Bassin parisien et au nord de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées. Des records de faible ensoleillement ont été battus comme à Gonneville (Manche) avec seulement 129 heures de soleil. Dans le Morbihan, on a enregistré 11 jours peu ensoleillés *** à Vannes et à Lorient, valeur record à Vannes.

     

    * moyenne de référence 1981-2010 ** moyenne de référence 1991-2010

    *** jours où la fraction d'ensoleillement est inférieure à 20%

     

    Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales (Septembre 2017)
    Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales
    Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales (Septembre 2017) Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales (Septembre 2017)
    Écart à la moyenne mensuelle de référence 1991-2010 de la température moyenne Rapport à la moyenne mensuelle de référence 1991-2010 de la durée d'ensoleillement
    Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales (Septembre 2017) Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales (Septembre 2017)
    Cumul mensuel des précipitations Rapport à la moyenne mensuelle de référence 1991-2010 des cumuls de précipitations 

     

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  • Le 5.10.2017 Sécheresse record au sud-est

    La sécheresse durable qui concerne les régions méditerranéennes a débuté au printemps avec dès les mois d'avril et mai des précipitations déficitaires. Ce déficit pluviométrique s'est aggravé au cours de l'été météorologique avec des précipitations quasi inexistantes au cours des mois de juillet et août. Le mois de septembre qui voit d'habitude le retour d'épisodes pluvieux méditerranéens est resté particulièrement sec.

     

    Pourquoi une telle sécheresse ?

     

    La récurrence des conditions anticycloniques depuis le printemps et l'été très chaud qu'ont connu les régions méditerranéennes expliquent en grande partie cette sécheresse qui s'est installée depuis plusieurs mois. En septembre, le flux d'ouest à nord-ouest qui a dominé sur la France a fait circuler plusieurs perturbations qui ont été très actives sur la partie nord du pays mais beaucoup moins en allant vers le sud. Les masses d'air humides se sont asséchées en redescendant du Massif-Central et des Alpes vers la Méditerranée. C'est d'ailleurs, l'un des mois de septembre les plus secs jamais enregistrés en Languedoc-Roussillon avec seulement 5 millimètres de pluie à Nîmes et 7 mm à Montpellier.

     

     La pluie va t-elle revenir ces prochains jours ?

     

    Aucun changement significatif n'est prévu ces prochains jours avec la persistance de conditions anticycloniques et des situations à mistral et tramontane qui vont dominer au moins jusqu'à la mi-octobre.

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  • Le 5.10.2017 Le brouillard est-il un nuage ?

    Le brouillard est lié à la suspension dans l'atmosphère de très petites gouttelettes d'eau réduisant la visibilité au sol à moins d'un kilomètre. Les gouttelettes d'eau sont maintenues en suspension par les mouvements turbulents de l'air, leurs charges électriques identiques les écartent les unes des autres. Le brouillard est en fait un nuage, un stratus, dont la base touche le sol.

     

    Les différents processus de formation de brouillard sont bien connus, mais leur localisation et leur intensité restent difficiles à prévoir avec précision.

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  • Le 4.10.2017 Une semaine plus nuageuse au nord qu’au sud

    Cette première semaine d'octobre revêtira les couleurs typiques de l'automne avec un temps variable et sans excès. La France sera alternativement sous l'influence de hautes pressions remontant du sud de l'Europe et d'influences plus dépressionnaires qui circuleront de façon permanente sur le nord du continent. L'anticyclone perdurera jusqu'en milieu de semaine avant le passage d'une perturbation pluvieuse entre jeudi et vendredi, surtout active dans l'Est, suivie d'un net rafraîchissement. À l'orée du week-end, l'anticyclone regonflera mais sans doute pas suffisamment pour protéger le nord de la Loire des perturbations océaniques. Les températures oscilleront autour des normales. 

     

     

    Pression au niveau de la mer, précipitations et nébulosité basse, prévues du mardi 3 octobre à 12 h UTC au dimanche 8 octobre à 18 h UTC. © Modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, développé en partenariat avec Météo-France.

    (Cliquer sur l'animation pour l'agrandir)

     

    Mercredi : fraîcheur matinale, puis douceur ensoleillée

     

    L'anticyclone des Açores se prolongera temporairement vers l'Europe de l'Ouest. En matinée, le soleil brillera de la Bretagne au Centre, au Massif central et aux Alpes. Ailleurs, des grisailles brumeuses pourront retarder son apparition, aussi bien des côtes normandes à la frontière belge que dans les vallées de l'Est ou dans les plaines du Sud-Ouest, où les brouillards seront parfois denses. Des grisailles locales s'inviteront également entre la Basse vallée du Rhône et la Provence.

    L'après-midi, le pays affichera un classique dégradé Nord/Sud. Les régions au nord de la Seine connaîtront un ciel nuageux, avec toutefois quelques éclaircies généreuses de la Basse-Normandie au Bassin parisien, à la Franche-Comté, aux Alpes et jusqu'en Corse. Le soleil brillera sans réserve de la Bretagne au Massif central, à la Nouvelle Aquitaine et à l'Occitanie. 

    Un vent d'ouest-sud-ouest se lèvera sur la Côte d'Opale avec des pointes à 60 km/h.

    Sur les deux tiers nord du pays, les températures minimales seront assez fraîches avec des valeurs de 4 à 8 °C. Il fera plus doux au sud avec 11 à 16 °C, températures quand même en baisse par rapport à la veille. Les températures maximales seront proches des normales au nord avec 16 à 20 °C, un peu au-dessus au sud, avec 20 à 22 °C en Auvergne-Rhône-Alpes, et le plus souvent 23 à 25 °C du Sud-Ouest à la Méditerranée.

     

    Jeudi et vendredi : dégradation pluvieuse, puis rafraîchissement

     

    Jeudi 5, une dépression se creusera en circulant rapidement de la mer du Nord à la Pologne, avec peut-être des vents tempétueux en Allemagne. Le nord de la France connaîtra également un coup de vent avec des rafales possibles à 90 km/h en Manche orientale, jeudi matin. La pluie associée à cette dépression gagnera les régions des côtes de la Manche à la frontière belge dès le matin, avant de progresser l'après-midi de l'Île-de-France au Grand Est. Plus à l'ouest, les pluies seront faibles et éparses de l'Orléanais au Bassin Rennais. Au sud de la Loire, le soleil se montrera encore généreux. Le vent de sud-ouest soufflera fort entre la Provence et la Corse, avec des rafales à 70 km/h. Les thermomètres seront aussi contrastés que le ciel, ne dépassant pas l'après-midi 15 °C sous la pluie au nord de la Seine, atteignant 16 à 20 °C sur l'Ouest. Il fera très doux dans le Sud, de 22 à 25 °C du Centre-Est aux Pyrénées et souvent plus de 25 °C près de la Méditerranée avec des pointes possibles à
    30 °C dans les plaines languedociennes.

    Vendredi 6, la perturbation s'enfoncera vers le sud en perdant de son activité. Il pleuvra parfois en matinée sur le nord des Alpes (avec même quelques flocons au-dessus de 1 600 mètres) et plus généralement à proximité des Pyrénées. Ces pluies s'espaceront l'après-midi mais le ciel restera nuageux. À l'arrière du front, le ciel restera également bien nuageux dans le Nord et l'Est avec quelques averses isolées, les éclaircies s'élargiront en allant vers l'Atlantique. À l'avant du front, le pourtour méditerranéen conservera de belles éclaircies (même si une averse est possible des Alpes du Sud à la Corse) mais mistral et tramontane se lèveront et souffleront fort avec des rafales de 80 à 100 km/h, comme le vent d'ouest sur le sud de la Corse. Les températures de l'après-midi seront en nette baisse avec des valeurs – passant sous les normales saisonnières* – de 14 à 18 °C du Nord-Est au Sud-Ouest mais encore 20 à 24 °C près de la Grande Bleue.

     

    Vers un week-end plus nuageux au nord qu'au sud

     

    L'anticyclone du proche Atlantique devrait à nouveau protéger plus efficacement le sud du pays. Ainsi, le soleil devrait revenir samedi au sud de la Loire, jusqu'à dimanche. Au nord de la Loire, le ciel devrait être d'autant plus nuageux que l'on se rapprochera des frontières belge et allemande, régions où de la pluie pourrait revenir dès dimanche.

    La fraîcheur installée vendredi devrait persister au long du week-end avec des valeurs souvent 2 à 3 degrés sous les normales*.

     

    *Normales saisonnières calculées sur la période 1981-2010

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  • Le 4.10.2017 Sud-Est : sécheresse persistante

    Conséquence tantôt de pressions atmosphériques plus élevées que la normale tantôt de vents dominants orientés à l'ouest ou nord-ouest, les précipitations ont été nettement déficitaires sur le sud-est de l'Hexagone depuis la fin du printemps, menant à une sécheresse solidement implantée.

    Important déficit pluviométrique méditerranéen en septembre, dans la continuité des 6 derniers mois

     

    Dans la continuité des mois précédents, septembre 2017 a été très peu arrosé sur le quart sud-est : le déficit pluviométrique y dépasse 60 %. Autour de la basse vallée du Rhône et sur une partie du Languedoc, on a enregistré moins de 20 mm (ou 20 L/m²) de pluie sur le mois. En moyenne sur le Gard et l'Hérault, ce mois de septembre est le 2e plus sec jamais observé, derrière septembre 1985.

    Si  climatologiquement,  la période estivale est connue pour être sèche sur le pourtour méditerranéen, le mois de septembre ouvre quant à lui la période pluvieuse de l'automne, connue pour ses épisodes pluvio-orageux méditerranéens dont les épisodes « cévenols ». 

     

    Sur la période globale avril-septembre (6 derniers mois), les précipitations ont été très déficitaires. Voici le constat à l'échelle des différentes « régions » du Sud-Est :

    - Languedoc-Roussillon : le cumul de pluviométrie d'avril à septembre 2017 n'atteint que 224 millimètres en moyenne sur la région (soit un déficit de 44% sur 6 mois), un record sur les 60 dernières années (ancien record : 241 mm en 1967). 

    - Corse : avec 118 mm relevés depuis le mois d'avril, le déficit atteint même 61%, en deuxième position derrière 1970 qui avait été encore plus sec (91 mm et déficit de 70% sur la période avril-septembre).

    - Provence-Alpes-Côte-d'Azur : avec 226 mm depuis avril, on atteint un déficit de 44% et 2017 se situe en troisième position derrière 1967 et 1979.

     

    À l'échelle départementale, cette période avril-septembre 2017 est la plus sèche depuis le début des mesures pour les départements de l'Hérault, du Gard, de l'Aude, de l'Ardèche et des Alpes-Maritimes.

     

    Plus localement, on a enregistré en septembre des  cumuls de pluie remarquablement faibles, par exemple :

    - à Orange : 7,0 mm en septembre (7 % de la normale), 137 mm d'avril à septembre (39 % de la normale et période avril-septembre la plus sèche à la station depuis le début des mesures en 1948)

    - à Nîmes : 5,4 mm en septembre (13 % de la normale), 141 mm d'avril à septembre (41 % de la normale)

    - à Montpellier :  7,0 mm en septembre (9 % de la normale), 118 mm d'avril à septembre (46 % de la normale)

     

    Rapport à la normale du cumul de précipitations agrégées d'avril à septembre en Languedoc-Roussillon depuis 1959

    Anomalie de précipitations sur la région Languedoc-Roussillon sur la période avril-septembre sur les 60 dernières années (record de faible cumul sur avril-septembre 2017, battant l'ancien record de 1967) - 

    Sécheresse exceptionnelle des sols superficiels

     

    Si certaines années comme 1967, 1970 ou 1979 avaient été quasiment aussi sèches sur la période avril-septembre, la grande différence réside dans le niveau des températures : ces années étaient plutôt fraîches alors que 2017 affiche un excédent de 1 °C sur les 6 derniers mois et sur la région Sud-Est. 

     

    Conséquence logique de ce déficit chronique de précipitations combiné à des températures régulièrement au-dessus des normales, la sécheresse des sols superficiels* est proche des records pour un début octobre. Cette sécheresse extrême des sols perdure d'ailleurs depuis la fin du printemps et s'était agravée au cours de l'été.

     

    Au 1er octobre 2017, les indices de sécheresse des sols moyennés à l'échelle départementale sur le Gard, l'Hérault, le Var, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et la Haute-Corse sont à un niveau record pour cette période de l'année. Il s'agit de la sécheresse la plus importante jamais mesurée à cette date en au moins 60 années de mesures.

     

    Indice d'humidité des sols sur le Gard par décades pour l'année 2017 au 1er octobre 2017Écart pondéré à la moyenne quotidienne de référence de l'indice d'humidité des sols sur la France au 1er octobre 2017
     


     

    Temps sec dans le Sud-Est au moins jusqu'au week-end prochain

     

    Avec la prédominance de conditions anticycloniques sur le proche Atlantique, à l'ouest immédiat de l'Hexagone,  aucune  pluie significative n'est attendue  sur le Sud-Est d'ici le week-end prochain voire le début de semaine prochaine. La combinaison entre ces hautes pressions et des vents plutôt orientés au secteur nord-ouest (mistral/tramontane) devrait maintenir des conditions sèches sur le pourtour méditerranéen. 

     

     

     

    *On distingue plusieurs types de sécheresses 

    – La sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations.

    – La sécheresse des sols, dite « agricole », se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations et de l'évapotranspiration des plantes. Cette notion tient compte de l'évaporation des sols et de la transpiration des plantes (l'eau puisée par les racines est évaporée au niveau des feuilles). La sécheresse agricole est donc sensible aux précipitations, à l'humidité et à la température de l'air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols.

    – La sécheresse hydrologique se manifeste enfin lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas. Elle dépend des précipitations mais aussi de l'état du sol influant sur le ruissellement et l'infiltration. Le réseau hydrographique et les caractéristiques des nappes déterminent les temps de réponse aux déficits de précipitations observés sur différentes périodes.

    Ces « différentes » sécheresses peuvent intervenir à différents moments, non forcément concomitants, et ne sont pas nécessairement systématiques.

     

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  • Le 3.10.2017 Septembre 2017 : pluie record au nord, sécheresse aggravée au sud

    Le mois de septembre se termine. Concernant les températures, il s’est caractérisé par la fraîcheur sur toute la France avec un déficit d’1°C par rapport aux normales. Pour les pluies, le bilan est beaucoup plus contrasté.

    Le nord du pays a connu de nombreux passages pluvieux, notamment les régions allant des Hauts-de-France au Grand-Est en passant par le bassin parisien. Près de la Méditerranée en revanche, la sécheresse s’est encore aggravée avec peu de précipitations.

     

    Pluies record au nord-est

     

    C’est en Île-de-France, sur la Champagne-Ardenne et le nord de la Lorraine que le mois de septembre s’est montré le plus humide à l’échelle de la France.  Il est tombé entre 90 et 130 mm de pluies, soit deux fois plus que la moyenne. Cela s’est traduit par des inondations ponctuelles, notamment les 12 et 13 septembre derniers en Seine-et-Marne ou bien encore dans la Meuse. Ces fortes pluies survenant en période d’étiage n’ont pas entraîné de crues de rivières. En région parisienne, ce mois de septembre 2017 figure parmi les plus humides depuis 1980.

     

     

     

    Aggravation de la sécheresse au sud-est

     

    Après un été très chaud et très sec, le début du mois de septembre s’est caractérisé par de nombreux incendies de forêt entre la Provence, la Corse et le Roussillon, attisés par un mistral et une tramontane turbulents. Si quelques orages ont éclaté entre le Var, les Alpes-Maritimes et la Corse les 9 et 18 septembre, ils ont été beaucoup trop brefs pour inverser le cours de la sécheresse actuelle.

    C’est en Languedoc-Roussillon ainsi que sur le sud du Massif-Central et la basse et la moyenne vallée du Rhône que la situation reste la plus préoccupante. Il n’a quasiment pas plu sur ces régions. Avec 5 mm de pluies recueillis à Nîmes, 6 mm à Marignane, 7 mm à Montpellier ou bien encore 15 mm à Béziers et 17 mm à Montélimar, ces cumuls de pluies sont parmi les plus faibles depuis septembre 1985.

     

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  • Le 3.10.2017 Aujourd'hui : toujours perturbé au sud

    Une perturbation assez active traverse les régions de l’est avec des précipitations localement abondantes. Vers le sud le ciel reste gris, alors que sur la moitié nord les éclaircies sont plus généreuses mais les températures sont en baisse.

     

    FRANCE

     

    La première partie de journée s’annonce pluvieuse sur un axe allant des Pays-de-la-Loire au Grand Est avec un ciel nuageux et des pluies localement fortes. Au sud le ciel est nuageux avec quelques précipitations mais au cours de l’après-midi quelques rares éclaircies sont possibles. Au nord de la perturbation les éclaircies se développent progressivement mais les températures ont du mal à grimper l’après-midi, avec néanmoins des valeurs de saison.

     

    REGIONS

     

    Des Pays de la Loire au Grand Est, les pluies sont abondantes dès la matinée avec un ciel couvert. Rapidement le ciel se dégage et l’après-midi est ensoleillée après une matinée humide.

    De la Bourgogne-Franche-Comté à l’Auvergne-Rhône-Alpes, les averses se déclenchent tout au long de la journée avec des cumuls importants près des reliefs. Des éclaircies se forment au cours de l’après-midi mais les nuages restent majoritaires.

    De la Nouvelle-Aquitaine à l’Occitanie, le ciel est chargé en première partie de journée avec un ciel couvert et quelques gouttes de pluie. Au cours de l’après-midi les éclaircies se développent mais quelques averses localement orageuses peuvent se développer près des Pyrénées.

    De la Bretagne à l’Île-de-France, le ciel est dégagé dès la matinée avec de la fraîcheur. L’après-midi s’annonce sèche avec un ciel variable.

    Sur la région PACA, les nuages sont passagers et le temps est majoritairement sec. L’ambiance est quand même agréable au soleil l’après-midi.

     

    TEMPERATURES

     

    La fraîcheur en matinée est sensible, à l’arrière de la perturbation de la Bretagne au Grand Est, avec souvent 8 à 10°C. Au sud de cet axe les températures sont plus élevées en première partie de journée avec 14°C à Lyon et 18°C à Bordeaux. Au cours de l’après-midi, le redoux s’effectue difficilement au nord avec 14°C à Nancy, 15°C à Nantes et 16°C à Paris. Dans le sud la douceur résiste encore un peu vers la méditerranée avec 25°C à Avignon et 27°C à Montpellier.

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  • Le 3.10.2017 Météo prochain week-end : temps mitigé

    Pour votre prochain week-end (samedi 7 et dimanche 8 octobre), le temps sera contrasté avec des averses dans l’est et davantage d’éclaircies près de l’Atlantique.

    La France se situera entre un anticyclone centré sur le proche Atlantique et des perturbations circulant de la Scandinavie à l’Europe centrale.

     

    Averses à l’est, plus agréable ailleurs

     

    Samedi  et dimanche, on retrouvera un temps nuageux et parfois menaçant des côtes de la Manche à l’Auvergne Rhône-Alpes avec un risque d’averses. En se dirigeant vers l’ouest, les éclaircies seront plus généreuses, notamment près de l’Atlantique. Près de la Méditerranée, mistral et tramontane maintiendront un temps ensoleillé du Roussillon à la Provence alors que des averses sont attendues de la côte d’Azur à la Corse.

     

    Vent du Nord et relative fraîcheur

     

    Le vent orienté au Nord, canalisé entre l’anticyclone  centré sur le proche Atlantique et  un vaste système dépressionnaire étiré de la Scandinavie à l’Europe centrale, apportera de la fraîcheur.  Les températures seront inférieures de 20°C aux normales de saison avec 15°C de moyenne au nord et 19°C au sud.

     

     

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