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Actualité Météorologie, Astronomie

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  • Actualité de l'astronomie du 09.09.2021 / Un mystérieux signal en provenance du centre de la Voie lactée

     

    Un mystérieux signal en provenance du centre de la Voie lactée

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

    Publié le 08/09/2021

    Grâce à des instruments toujours plus performants, les astronomes continuent de faire des découvertes étonnantes. Aujourd'hui, un mystérieux signal radio en provenance du centre de la Voie lactée. L'enquête pour en déterminer l'origine est ouverte.

     

     

    L'Australian Square Kilometer Array Pathfinder (Askap) -- comprenez le réseau de radiotélescopes australien d'un kilomètre carré -- est l'un des radiotélescopes les plus sensibles au monde. Il a déjà permis aux astronomes de découvrir des galaxies ou d'enregistrer les fameux sursauts radio rapides -- que les anglophones appellent Fast Radio Bursts (FRB) et dont nous reparlerons bientôt sur Futura, en compagnie de Françoise Combes, astrophysicienne et médaille d'or 2020 du CNRS.

     

    Cette fois, l'Askap dévoile un mystérieux signal transitoire en provenance du centre de la Voie lactée. Les astronomes de l’université de Sydney (Australie) l'ont baptisé ASKAP J173608.2-321635. Mais ils ignorent encore quel objet pourrait en être à l'origine. Les propriétés de ce signal apparaissent en effet des plus étranges. Et ce ne serait pas la première fois qu'une source radio mystérieuse dévoilerait un événement inhabituel. Pas plus tard que la semaine dernière, l'exemple de cette étoile qui a explosé en avalant un trou noir !

     

    VOIR AUSSI Une étoile a explosé en supernova en avalant une étoile à neutron ou un trou noir

     

    Les astronomes rapportent que le signal ASKAP J173608.2-321635 est très variable. Il peut émettre pendant plusieurs semaines. Puis disparaître. Entre avril 2019 et août 2020, il est apparu 13 fois dans les données de l'Askap. En février 2021, il a pour la toute première fois pu être détecté par le radiotélescope MeerKAT (Afrique du Sud). Idem en avril 2021 pour la détection rapportée par l'Australian Telescope Compact Array (Atca). Comme pour venir confirmer le caractère insaisissable du signal radio qui était jusqu'alors passé inaperçu.

    C’est grâce aux performances de l’Australian Square Kilometer Array Pathfinder (Askap) que les chercheurs ont relevé un mystérieux signal radio en provenance du centre de la Voie lactée. © Askap

    C’est grâce aux performances de l’Australian Square Kilometer Array Pathfinder (Askap) que les chercheurs ont relevé un mystérieux signal radio en provenance du centre de la Voie lactée. © Askap 

    Déjà quelques pistes éliminées

    D'autant plus inaperçu peut-être qu'aucun signal à une autre longueur d'onde ne l'accompagne. Rien du côté des rayons X ou du proche infrarouge. Rien non plus dans les archives des observations radio.

     

    Les astronomes notent par ailleurs que ASKAP J173608.2-321635 est fortement polarisé. De quoi suggérer une diffusion et une magnétisation. Mais celles-ci sont-elles le résultat de poussières et de champs magnétiques rencontrés par le signal dans son voyage jusqu'à nous ou issues de la source du signal elle-même ? La question reste posée.

     

    Toutefois dans leur quête pour identifier la source de ce mystérieux signal, les astronomes éliminent déjà plusieurs pistes. Par exemple, il ne s'agit pas d'une étoile éruptive. Car le signal radio s'accompagnerait alors d'une émission dans le domaine des rayons X. Il ne s'agit pas non plus d'un pulsar dont la périodicité serait bien plus régulière que celle observée pour ASKAP J173608.2-321635.

     

    Peut-être alors que ASKAP J173608.2-321635 doit être classé parmi ceux que les anglophones appellent les Galactic Center Radio Transients (GCRT) -- comprenez, les signaux transitoires en provenance du centre de la Galaxie. Dans les années 2000, les astronomes ont identifié trois de ces signaux. D'autres sont en attente de confirmation. Les chercheurs en ignorent encore la source. Mais ASKAP J173608.2-321635 partage avec les GCRT plusieurs caractéristiques. S'il est confirmé qu'il s'agit de cela, il pourrait constituer la preuve qu'il existe des sources similaires qui n'ont pas encore pu être observées. Notamment en raison de leur inconstance.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/voie-lactee-mysterieux-signal-provenance-centre-voie-lactee-93408/?utm_content=buffer755da&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR2dtDvTKHu-9OSFxafeSgM-FYtRSPrBoqcRznY4YjVGIb-3fDhSOQU63DU

  • LE 9.01.2021: Actualité de la météo/ ALERTE MÉTÉO FORTES ORAGES JUSQU'À VENDREDI MATIN A 20H53

    Du jeudi 9 septembre à 18:00 au vendredi 10 septembre à 9:00.

    SITUATION

    Le contexte météorologique reste très instable sur la France, dans une masse d'air d'origine subtropicale. La conjonction de l'ait chaud présent sur notre pays, d'une forte humidité et d'un forçage lié à l'arrivée d'un air océanique plus frais par l'ouest engendre de fréquentes vagues orageuses. Ainsi, une nouvelle salve d'orages se déclenche ce jeudi après-midi sur un axe assez classique allant du sud-ouest vers le nord-est. L'activité orageuse sera plus forte sur la région Midi-Pyrénées avec de nouvelles pluies intenses sur des départements déjà partiellement touchés la nuit dernière.

    Après l'accalmie de ce matin, on attend donc le retour de nouveaux orages sur la Nouvelle Aquitaine dès cet après-midi. Ces orages, générateurs de fortes averses et parfois de grêle, se renforcent surtout entre les Pyrénées et le Massif central jusqu’en cours de nuit. Cette activité orageuse baissera d’intensité dans la nuit de jeudi à vendredi, lors de la remontée des orages vers l'ouest de Rhône-Alpes et la Bourgogne jusqu'en Lorraine. Dans ce contexte instable on ne peut cependant exclure en marge, un risque de développements d’orages stationnaires très localisés.

    Cette situation est propice :
    - à un nouvel épisode de pluies intenses dans le sud-ouest, la 2ème importante dégradation en moins de 24 heures, qu’il convient de surveiller en rapport à un risque élevé d’intempéries avec des inondations.
    - une forte activité électrique.
    - de fortes intensités de pluies sous les orages les plus violents, pouvant engendrer des cumuls jusqu’à 1 mois de précipitations localement. 
    - de fortes averses de grêle. 

    OBSERVATION

    Ce jeudi

    À 21 h, l'activité orageuse s'intensifie toujours entre la Haute-Garonne, le Gers, le Tarn-et-Garonne, le Tarn et le Lot. Ces orages remontent vers les régions centrales, la Corrèze, l'Allier, jusqu'à Bourges (18) où il vient de tomber 14,7 mm d'eau en 30 minutes. Ces orages sont peu mobiles, car il n'y a quasiment pas de vent pour les animer, raison pour laquelle ils donnent de fortes intensités de pluies en quelques minutes sur des secteurs restreints. Cela a été le cas dans le secteur de Routier (11) où il est tombé près de 150 mm de pluies (valeur estimée) en l'espace d'1 heure en ce début de soirée.

    À 18 heures, l'activité orageuse se renforce rapidement entre l'est de l'Aquitaine et l'Occitanie. Il vient de tomber entre 17 et 18 h 105,3 mm de pluies à Alaigne (11), correspondant à 1 mois et demi de précipitations.

    À 15 h,  le temps restait variable avec une alternance d'éclaircies et de nuages de plus en plus menaçants par endroit sur les départements placés en alerte. Les premières averses orageuses, avec quelques impacts de foudre, se déclenchaient de façon éparse sur l'ensemble de l'Aquitaine et de l'Occitanie, surtout en zone de relief (Périgord, Causses, Pyrénées). Les températures oscillaient de 24° à 27°C au gré des éclaircies, dans une ambiance lourde.

    À midi, la situation météo restait encore stable sur les régions concernées par notre alerte. Le temps restait souvent nuageux avec quelques averses se développent sur la côte aquitaine.

    A 09 h, c'est l'accalmie avec l'affaiblissement de la perturbation orageuse qui atteint les Cévennes tout en se comblant. Quelques averses isolées se déclenchent encore dans une atmosphère très instable.

    A 06 h, la perturbation orageuse concerne le Languedoc-Roussillon. Des pluies continues d'intensité modérée à forte touchent encore l'est de l'Aude et des Pyrénées-Orientales ainsi que l'Hérault. Il est tombé au cours de ces 3 dernières 75,1 mm de pluies à Lézignan-Corbières (11) et 56,8 mm à Carcassonne (11), ce qui correspond à 3 semaines de précipitations. A Lézignan-Corbières (11), une rafale a atteint 109 km/h au passage d'un violent orage.

    EVOLUTION

    Ce soir, jusqu'à minuit

    Ces orages se généralisent sur l'ancienne région Midi-Pyrénées, remontant rapidement entre 20 h et 22 h vers le sud du Massif-Central. Ils se concentrent alors majoritairement sur les départements placés en alerte orange. La plaine toulousaine est concernée. Ces orages s'annoncent à nouveau forts jusqu'en milieu de nuit de jeudi à vendredi, en progressant lentement. Cette progression lente est propice à des pluies diluviennes. De forts cumuls de pluie, souvent compris entre 20 et 40 mm, se généralisent, avec des accumulations maximales pouvant atteindre 50 à 80 mm sur l'épisode.

    Cette nuit, à partir de vendredi 00h

    L'activité orageuse baisse d’intensité dans le sud-ouest, avec la remontée des orages vers l'ouest de la région Rhône-Alpes, la Bourgogne et la Lorraine où un risque de développement d’orages stationnaires très localisés est possible sur ces régions. Les orages arriveront sur les frontières du nord-est en fin de nuit.

    La journée de vendredi sera de nouveau une journée orageuse dans une traîne de sud-ouest, mais à ce jour la situation ne présente pas véritablement d’extrême.

    Cette situation est propice 
    - à un nouvel épisode de pluies intenses dans le sud-ouest, la 2ème importante dégradation en moins de 24 heures, qu’il convient de surveiller en rapport à un risque élevé d’intempéries avec des inondations.
    - des cumuls compris, en moyenne, entre 20 et 40 mm sur de nombreux départements, avec des maxima entre 50 et 70 mm, sur des secteurs déjà très arrosés la nuit précédente.
    - une forte activité électrique.
    - de fortes intensités de pluies sous les orages les plus violents, pouvant engendrer des cumuls jusqu’à 1 mois de précipitations localement. 
    - de fortes averses de grêle. 

    Liste des départements concernés

    03 - Allier

    09 - Ariège

    10 - Aube

    11 - Aude

    12 - Aveyron

    15 - Cantal

    19 - Corrèze

    21 - Côte-d'Or

    31 - Haute-Garonne

    32 - Gers

    42 - Loire

    43 - Haute-Loire

    46 - Lot

    47 - Lot-et-Garonne

    48 - Lozère

    52 - Haute-Marne

    54 - Meurthe-et-Moselle

    55 - Meuse

    57 - Moselle

    58 - Nièvre

    63 - Puy-de-Dôme

    65 - Hautes-Pyrénées

    70 - Haute-Saône

    71 - Saône-et-Loire

    81 - Tarn

    82 - Tarn-et-Garonne

    88 - Vosges

    89 - Yonne

     

    SOURCES LA CHAINE METEO

  • Actualité de l'astronomie du 05.07.2021 / Espace : Richard Branson va voler plus tôt que Jeff Bezos, lequel embarque une passagère de 82 ans.

    Espace : Richard Branson va voler plus tôt que Jeff Bezos, lequel embarque une passagère de 82 ans

     

     

    Rémy Decourt

    Journaliste

    Peut être une image de avion, ciel et texte qui dit ’Le vSS Unity de Virgin Galactic lors Virgin Galactic roisième vol spatial de société de Richard Branson a près 90 kilomètres d'altitude. C’

    Publié le 02/07/2021

    Richard Branson va-t-il remporter la très petite et tout aussi amicale course à l'espace qu'il livre à Jeff Bezos pour devenir la première société à offrir un service touristique à la frontière de l'espace ? Il semble que oui. Du côté de Jeff Bezos, on préfère avoir l'équipage le plus fun. Wally Funk, 82 ans, sera du voyage ! Cette Américaine, membre des programmes Woman in Space et Mercury 13, a toujours rêvé de devenir astronaute.

    Le 11 juillet 2021, Richard Branson participera au prochain vol suborbital du SpaceShipTwo qui sera piloté par Dave MacKay (3e vol spatial) et Michael Massuci (2e vol spatial). Le milliardaire britannique sera accompagné en cabine par Sirisha Bandla, Colin Benett et Beth Moses (2e vol spatial). Si tout se passe comme prévu, alors Richard Branson quittera la Terre neuf jours avant Jeff Bezos, le patron d'Amazon et de Blue Origin qui réalise l'autre véhicule suborbital, le New Shepard !... Et l'histoire retiendra que Virgin Galactic est devenue la première société à débuter un service commercial touristique de vol suborbital à la frontière de l'espace.

    Du côté de Blue Origin, on maintient la date du vol fixée il y a déjà plusieurs semaines au 20 juillet, qui correspond à l'anniversaire des premiers pas sur la Lune. Mais, on remporte la course de l'équipage le plus fun. Après avoir attribué un siège au terme d'une vente aux enchères qui a permis de récolter 28 millions de dollars, Jeff Bezos vient d'annoncer que le quatrième passager de son vol sera Wally Funk, 82 ans. Cette Américaine, au parcours professionnel remarquable, a toujours rêvé de devenir astronaute.

    Virgin Galactic

    @virgingalactic

    Join us July 11th for our first fully crewed rocket powered test flight, and the beginning of a new space age. The countdown begins. #Unity22 http://virgingalactic.com. @RichardBranson

    12:30 AM · 2 juil. 2021

    La personne la plus âgée à voler dans l'espace !

    Le 20 juillet, Wally Funk deviendra la personne la plus âgée à avoir jamais volé dans l'espace, après le sénateur John Glenn qui, à 77 ans, avait volé à bord de la navette Discovery en octobre 1998. La ressemblance s'arrête là. Les deux vols n'ont rien de comparable, John Glenn réalisant un vol de plusieurs jours à plus ou moins trois cents kilomètres de la Terre tandis que le vol de Wally Funk devrait l'amener à plus ou moins cent kilomètres pendant quelques minutes.

    Dans les années 1960, Wally Funk était la plus jeune diplômée du programme Woman in Space, un projet financé par le secteur privé qui testait des femmes pilotes pour la condition physique des astronautes. Elle rejoint ensuite le projet Mercury 13 qui a pour but de sélectionner des femmes pilotes capables d'intégrer la Nasa. Malheureusement aucune des 13 Américaines, qui ont subi avec succès les mêmes tests de dépistage physiologiques et psychologiques que les astronautes sélectionnés par la Nasa pour le projet Mercury, ne volera dans l'espace. Sauf Wally Funk !

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Virgin Galactic et Blue Origin : bataille d’égo entre deux milliardaires qui rêvent d’espace

    Article de Rémy Decourt publié le 09/06/2021

    Richard Branson va-t-il griller la politesse à Jeff Bezos ? C'est ce qu'il semble se tramer du côté de Virgin Galactic qui aurait entrepris d'accélérer la préparation de son avion suborbital et l'avion porteur pour être prêt à voler le 4 juillet, deux semaines avant le vol du New Shepard de Blue Origin.

    Seulement quelques heures après l'annonce de Blue Origin, précisant que Jeff Bezos et son frère Mark seront à bord du véhicule suborbital New Shepard lors de son premier vol habité le 20 juillet 2021, on apprend que Virgin Galactic préparerait un vol suborbital du SpaceShipTwo et qu'il aurait lieu le 4 juillet, jour de la fête nationale des États-Unis. À bord : le milliardaire Richard Branson qui a fondé Virgin Galactic en 2004. Bien que confirmée auprès de Parabolic Arc par une source souhaitant garder l'anonymat, cette annonce est à prendre au conditionnel.

    VOIR AUSSIBlue Origin : le premier vol habité du New Shepard aura lieu le 20 juillet. Une place est aux enchères

    Ce vol suborbital de Virgin Galatic aurait lieu environ deux semaines avant l'escapade de quelques minutes dans l'espace de Jeff Bezos, accompagné de son frère et du gagnant de la vente aux enchères pour l'attribution de la troisième place. Le nom de ce gagnant sera connu samedi 12 juin, à la fin des enchères. Ce sera le premier vol avec équipage de New Shepard, qui a volé 15 fois sans personne à bord.

    Virgin Galactic

    @virgingalactic

    Space is too good not to share. Our proof is in the incredible views of Earth aboard #Unity21. See more from the spaceflight: http://bit.ly/UNITY21 #VirginGalactic

    3:25 AM · 23 mai 2021

    Le vol de Virgin Galactic subordonné à l'obtention d'une licence de la FAA

    Cependant, avant de pouvoir embarquer Branson, Virgin Galactic doit obtenir une licence d'opérateur d'engins spatiaux réutilisables commerciaux délivrée par la FAA, l'agence américaine qui réglemente les lancements privés. Cette licence permettrait à Virgin Galactic de faire voler le milliardaire en tant que premier participant à un vol spatial, ce que ne permet pas la licence actuelle. Virgin Galactic s'attend à obtenir ce précieux sésame début juillet. Le vol de Branson dépend également de la préparation du VSS Unity et de son avion porteur dont le dernier vol date du 22 mai. Or, le délai de préparation des deux véhicules serait de seulement 44 jours si le vol devait avoir lieu le 4 juillet. Un délai à comparer aux 72 jours nécessaires entre les premier et second vols du SpaceShipTwo en décembre 2018 et février 2019.

     

    À quelle frontière de l’espace se vouer !?

    Enfin, si Branson vole avant Bezos, il y aura probablement un débat sur la question de savoir s'il a réellement atteint l'espace. En effet, il existe au moins trois frontières de l'espace, dont deux ont été fixées arbitrairement. Celle à 80 kilomètres d'altitude, reconnue par la Nasa, la FAA, la Noaa et l'U.S. Air Force. Le franchissement de cette frontière permet d'obtenir les fameuses « ailes », un insigne américain décerné aux astronautes. La deuxième a été reconnue par la Fédération aéronautique internationale qui la fixe à 100 kilomètres d'altitude. Cette frontière est aussi appelée ligne de Kármán, du nom du physicien hongrois Theodore von Kármán.

    Or, Virgin Galactic semble se contenter des 80 kilomètres et pourrait ne pas atteindre les 100 kilomètres d'altitude alors que le New Shepard de Blue Origin les a dépassés à plusieurs reprises !

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/tourisme-spatial-espace-richard-branson-va-voler-plus-tot-jeff-bezos-lequel-embarque-passagere-82-ans-87903/?utm_content=buffer4313f&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR2Wf9pTsgNs4YPttahuk8dWQt166QJFReIv_oCsbojkDa30SDLCceMci-Q

  • Actualité de l'astronomie du 05.07.2021 / Une naine blanche exceptionnelle aussi petite que la Lune !

    Une naine blanche exceptionnelle aussi petite que la Lune !

    Nathalie Mayer

    Journaliste

    Peut être une image de plein air et texte qui dit ’Des chercheurs de I'Institut de technologie de Californie (Caltech, Etats- Unis) ont découvert une naine blanche peine plus grande que notre Lune, Mais renferme 1,35 fois la masse de notre Soleil © Giuseppe Parisi, Caltech Fermer’

    Publié le 02/07/2021

    La naine blanche. C'est a priori le dernier stade de l'évolution d'une étoile de type solaire. Un objet des plus banal, donc. Mais des astronomes viennent tout juste d'en observer une qui sort du lot. La plus petite des naines blanches. À peine plus grande que la Lune.

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    Une naine blanche, par définition, ce n'est pas grand. Du point de vue de l'astronome, s'entend. Le reste d'une étoile de taille modeste qui se retrouve concentré dans une boule d'environ le rayon de la Terre. Soit un peu plus de 6.000 kilomètres. Et aujourd'hui, des chercheurs de l’Institut de technologie de Californie (Caltech, États-Unis) annoncent avoir mis la main, à seulement 130 années-lumière de chez nous, sur une naine blanche encore plus petite. La plus petite jamais observée !

     

    Le saviez-vous ?

    Les naines blanches sont ce qu’il reste d’étoiles moyennes, de moins de huit fois la masse du Soleil. Le destin de 97 % des étoiles. Et celui de la nôtre aussi. Qui après s’être transformée en géante rouge finira par perdre ses couches externes et par se compacter en naine blanche.

    Avec un rayon de 2.100 kilomètres, ZTF J1901+1458 est à peine plus grande que notre Lune -- dont le rayon est de l'ordre de 1.700 kilomètres. Mais elle n'en « pèse » pas moins lourd. « Dans un corps de la taille de la Lune, elle maintient une masse supérieure à celle de notre Soleil, précise Ilaria Caiazzo, astrophysicienne, dans un communiqué de Caltech. Cela peut sembler contre-intuitif, mais les naines blanches les plus petites sont aussi les plus massives. Car leur taille est régulée par la mécanique quantique ».

    À grands renforts d'instruments performants -- la Zwicky Transient Facility (ZTF), le télescope Keck I du W.M. Keck Observatory ou encore le Panoramic Survey Telescope and Rapid Response System (Pan-STARRS) --, les chercheurs sont parvenus à caractériser ZTF J1901+1458. Ils racontent son histoire. En nous rappelant que dans notre Univers, beaucoup d'étoiles vont par paires. Or lorsqu'une naine blanche tourne autour d'une autre de manière assez rapprochée, les deux perdent de l'énergie et finissent par fusionner. Deux scénarios peuvent alors se jouer. Si elles étaient suffisamment massives, les naines blanches explosent en une supernova de type Ia. Sinon, elles se combinent en une nouvelle naine blanche, plus massive et dont le champ magnétique et la vitesse de rotation augmentent.

     

    Francis Villatoro

    @emulenews

    #Nature A highly magnetized and rapidly rotating white dwarf as small as the Moon https://nature.com/articles/s41586-021-03615-y… White dwarfs are often found in binaries. If the orbital period of the binary is short enough, energy losses from gravitational-wave radiation can shrink the orbit.

    Image

    6:52 PM · 30 juin 2021

     

    Les prémices d’une étoile à neutrons ?

    C'est ce qui est arrivé à ZTF J1901+1458. Et voilà la naine blanche la plus petite jamais observée avec une masse de 1,35 masse solaire et un champ magnétique presque un milliard de fois plus fort que celui de notre étoile. Une naine blanche de moins de 100 millions d'années, qui fait un tour sur elle-même toutes les sept minutes.

    Les astronomes espèrent désormais utiliser la même méthode pour débusquer d'autres naines blanches semblables. Et répondre enfin à toutes les questions qu'ils se posent.

    Ils envisagent notamment que si certaines naines blanches formées par collision sont suffisamment massives, elles pourraient évoluer en étoiles à neutrons. Ce type d'étoiles se forment généralement lorsqu'une étoile bien plus massive que notre Soleil explose en supernova. « Nous sommes là dans la spéculation », reconnait Ilaria Caiazzo. Mais si cette hypothèse venait à être confirmée, cela pourrait signifier qu'une grande partie des étoiles à neutrons connues ont pu se former de cette façon.

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/etoile-naine-blanche-exceptionnelle-aussi-petite-lune-92290/?utm_content=buffer48606&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR13giC54-_vt7UogmprD7cVoasP508SAX9tY4soToiT0b2dfUGuVGR-4rA

  • Actualité de l'astronomie du 06.06.2021 / 2 nouvelles missions d'exploration de Vénus pour la Nasa.

    2 nouvelles missions d'exploration de Vénus pour la Nasa

     

    Par Sciences et Avenir avec AFP le 02.06.2021 à 22h47 Lecture 2 min.

    La Nasa a annoncé mercredi 2 juin 2021 deux nouvelles missions d'exploration de Vénus. Objectif de ces explorations de la planète la plus chaude du système solaire : mieux comprendre pourquoi elle est devenue le "monde infernal" qu'elle est aujourd'hui quand sa voisine, la Terre, est elle habitable.

    Vénus

    Une image de Vénus fournie par la Nasa

    NASA/JPL-CALTECH/AFP - -

    Les deux missions vénusiennes annoncée mercredi 2 juin 2021 par la Nasa sont baptisées Davinci+ et Veritas. Elles devraient décoller "dans la période 2028-2030", a précisé l'Agence spatiale américaine dans un communiqué. "Elles vont permettre à la communauté scientifique d'étudier une planète où nous n'avons pas été depuis 30 ans", a déclaré le nouvel administrateur de la Nasa, Bill Nelson, lors d'une allocution annuelle devant le personnel de l'agence spatiale.

    Un jour un océan sur Vénus ?

    "Il y a Mercure, la planète la plus proche du Soleil, qui n'a pas d'atmosphère. Ensuite il y a Vénus, avec une atmosphère incroyablement dense. Puis il y a la Terre, avec une atmosphère habitable", a-t-il listé. "Nous espérons que ces missions vont nous permettre de mieux comprendre comment la Terre a évolué, et pourquoi elle est actuellement habitable, quand d'autres (planètes) ne le sont pas." Davinci+ devra mesurer la composition de l'atmosphère de Vénus, et déterminer si elle a un jour eu un océan.

    Des nouvelles d'Artémis 1, la mission lunaire

    "La mission consiste en une sphère qui plongera dans l'épaisse atmosphère de la planète, en faisant des mesures précises des gaz nobles et d'autres éléments", a expliqué la Nasa. Veritas devra pour sa part étudier l'histoire géologique de la planète, en étant placée en orbite autour d'elle. La mission devra "retracer les reliefs sur quasiment toute la surface de la planète afin de créer une reconstruction en 3D de la topographie, et confirmer si des processus tels que la tectonique ou le volcanisme sont toujours à l'oeuvre", selon la Nasa. Veritas devra également déterminer si des volcans actifs rejettent de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. Bill Nelson a par ailleurs confirmé que Artémis 1, la première mission du programme de retour sur la Lune des Etats-Unis, serait lancée "plus tard cette année".

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/exploration/la-nasa-annonce-deux-nouvelles-missions-d-exploration-de-venus_154741

  • Actualité de l'astronomie du 06.06.2021 / Comment Ingenuity va rendre les opérations de Perseverance plus efficaces.

    Comment Ingenuity va rendre les opérations de Perseverance plus efficaces

     

    Rémy Decourt

    Journaliste

     

    Peut être une image de plein air et texte qui dit ’Ingenuity sur esol de Mars. © Nasa, JPL-Caltech Fermer’

    Publié le 04/06/2021

    10 choses à savoir sur Perseverance et Ingenuity | Futura

     [EN VIDÉO] 10 choses à savoir sur Perseverance et Ingenuity  Découvrez le résultat de la mission de deux ans supervisée par la Nasa : Mars 2020 ! 

    Après avoir démontré qu'un véhicule aérien pouvait voler dans le ciel de Mars, Ingenuity va réaliser des vols opérationnels, c'est-à-dire des vols utiles à la mission de Perseverance. Ces vols devront illustrer et tester les différentes possibilités de coopération avec le rover. Les explications de Jeff Delaune, chercheur en robotique spatiale et membre de l'équipe du système qui assure le contrôle du vol d'Ingenuity.

    Alors que les deux objectifs principaux d'Ingenuity ont été atteints, la Nasa a décidé d'une première prolongation de la mission de l’hélicoptère de 30 jours qui devait se terminer fin mai, début juin. Elle devait démontrer les « possibilités de coopération avec le rover Perseverance », nous explique Jeff Delaune, chercheur en robotique spatiale et membre de l'équipe GNC d'Ingenuity, (Guidage, Navigation and Control, le système qui assure le contrôle du vol de l'hélico). Pour rappel, le premier objectif était de réaliser le « premier vol contrôlé sur Mars en atterrissant en position stable et en sécurité » et le second « consistait à retourner sur Terre les données d'ingénierie des vols pour améliorer les futures missions aériennes dans le ciel martien ».

    VOIR AUSSIImpressionnant : écoutez Ingenuity voler dans le ciel de Mars !

    Pour l'heure, la Nasa n'a pas officiellement annoncé de nouvelle prolongation de la mission d'Ingenuity, mais « nous pensons que si tout continue de bien se passer sur le plan technique, l'engin pourrait durer pendant plusieurs mois, voire jusqu'à la conjonction de Mars prévue le 13 octobre ». À cette date, le passage de Mars derrière le Soleil va engendrer une interruption des liaisons radio entre la Terre et Mars « pendant laquelle il sera impossible de communiquer avec Ingenuity et donc de le faire voler ». Le principal souci est la « poussière qui pourrait recouvrir le panneau solaire de l'hélicoptère et donc l'empêcher de recharger ses chaufferettes nécessaires pour résister aux nuits martiennes ». Actuellement, la poussière est évacuée de façon quasi idéale lors des vols d'Ingenuity.

    La mission d'Ingenuity pourrait durer plusieurs mois encore. © Nasa, JPL-Caltech

    La mission d'Ingenuity pourrait durer plusieurs mois encore. © Nasa, JPL-Caltech 

    Des vols opérationnels pour Ingenuity

    Cette extension de la mission a comme principal objectif de démontrer « l'utilité et l'intérêt d'un véhicule aérien en complément d'un rover ou d'un lander » et comment l'utilisation de ce binôme pourrait « bénéficier à l'exploration future de Mars et d'autres mondes, avec à la clé de probables futurs projets aériens plus ambitieux » lors de vols opérationnels. Dans le cas de la mission Mars 2020, même si Ingenuity n'embarque pas d'instruments à bord, il peut apporter une valeur scientifique à la mission, « en aidant à décider des prochaines opérations du rover ». C'est le pari !

    Le saviez-vous ?

    Le système qui assure le contrôle du vol d’Ingenuity (GNC, Guidage, Navigation and Control) s’apparente à un « cerveau humain » qui volerait avec un des deux yeux fermé et donc sans la notion de la 3D ! Si l’on devait faire une analogie avec un Homme, on peut dire que l’altimètre fait office de règle qui corrige l’absence de profondeur et d'estimation des distances, la caméra serait l’œil et la centrale inertielle remplirait la fonction de l’oreille interne.

    Après le vol 6, qui a donné quelques sueurs froides à l'équipe, les prochains vols devraient se poursuivre avec un « rythme moins élevé que lors de la phase initiale avec deux vols par mois ». Ces vols seront consacrés à la collaboration avec Perseverance, et moins à repousser les limites d'Ingenuity. « Il ne faut donc probablement pas s'attendre à de nouveaux records de vitesse ou d'altitude ! » L'hélicoptère plafonnera sous les 10 mètres d'altitude et se contentera de voler à plus ou moins cinq mètres du sol et à des vitesses qui ne dépasseront probablement pas les cinq mètres par seconde. Pour garantir le contact radio avec le rover Perseverance, Ingenuity ne devrait pas s'en éloigner de plus d'un kilomètre.

    « Tracer des cartes, identifier des sites d'intérêt et apporter un point de vue complémentaire aux caméras du rover et d'orbiters » sont les objectifs qui paraissent les plus pertinents pour montrer « comment Ingenuity peut être utile à Perseverance ».

    Parmi les différentes possibilités de coopération entre un rover et un véhicule aérien, les points de vue que peuvent offrir les véhicules aériens peuvent améliorer le rendement des rovers. Cela permet d'identifier les sites d'intérêt, les obstacles ou tracer des cartes par exemple. Cette image a été acquise par Ingenuity depuis une hauteur de seulement quelques mètres et démontre tout l'intérêt de disposer d'un véhicule aérien. © Nasa, JPL-Caltech

    Parmi les différentes possibilités de coopération entre un rover et un véhicule aérien, les points de vue que peuvent offrir les véhicules aériens peuvent améliorer le rendement des rovers. Cela permet d'identifier les sites d'intérêt, les obstacles ou tracer des cartes par exemple. Cette image a été acquise par Ingenuity depuis une hauteur de seulement quelques mètres et démontre tout l'intérêt de disposer d'un véhicule aérien. © Nasa, JPL-Caltech 

    Dans le détail, les observations d'Ingenuity pourraient aider à « tracer des cartes et les chemins les plus efficaces », en matière de temps et de sécurité, qu'emprunterait Perseverance. Ingenuity pourrait aller « reconnaître des sites jusqu'à une distance de plusieurs centaines de mètres » que l'hélicoptère peut atteindre en seulement quelques minutes contre plusieurs jours pour le rover. Enfin, la « planification des déplacements du rover pourrait également être grandement améliorée ». Actuellement les déplacements du rover sont planifiés chaque jour en tenant compte des données fournies par les caméras du rover mais aussi des orbiters. Pour améliorer ce rendement, l'idée est qu'un point de vue intermédiaire, en l'occurrence Ingenuity, pouvant se projeter en avant du rover, « permettrait de reconstruire le chemin à parcourir avec plus de précision ».

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/perseverance-ingenuity-va-rendre-operations-perseverance-plus-efficaces-87813/?utm_content=buffer8f1b1&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR3x_o586d2s3Sk8vqQtFxBm2QFju8MTv27nTdJYjCr8NJnGAjV6ovQzEnE

  • Actualité de l'astronomie du 03.06.2021 / Le télescope spatial James Webb promet un « bond en avant pour l’astronomie »

    Le télescope spatial James Webb promet un « bond en avant pour l’astronomie »

     

     

    Rémy Decourt

    Journaliste

     

    Peut être une image de intérieur et texte qui dit ’NORTHR GRUM UNT 3220 observatoire James-Webb, en décembre 2020 La taille des hommes qui s'affairent autour permet de prendre conscience de la taille hors norme de cet observatoire © Nasa, Chris Gunn’

     

    Publié le 02/06/2021

     

     

    Le James Webb Space Telescope, présenté comme le grand frère d'Hubble plutôt que son successeur, semble toujours dans les temps pour un lancement par une Ariane 5 d'ici la fin de l'année. Cet observatoire montrera tout son potentiel en observant les premiers objets formés seulement une centaine de millions d'années après la formation de l'Univers, ce qui est aujourd'hui la limite des capacités d'Hubble. Le JWST devrait permettre de grandes avancées.

     

     

    Mission hors normes. Le James-Webb (JWST, pour James Webb Space Telescope) est le plus grand télescope astronomique jamais lancé dans l'espace. Cet instrument, fruit de la collaboration entre les agences spatiales - NasaESA et ASC - doit observer une très grande variété de cibles dont les objets visibles les plus lointains jamais recensés. Très peu lumineux et quasiment invisibles pour le télescope Hubble, ils sont la raison d'être du James-Webb qui devrait s'approcher aussi près que possible de la fin de la période dite des âges sombres, la phase d'inflation qui a engendré les grandes structures et les premiers objets de l'Univers. Si le James-Webb pourra voir ces premiers objets seulement une centaine de millions d'années après leur formation, le graal des astronomes, néanmoins il ne pourra pas les voir « s'éclairer », à la sortie des âges sombres.

    Une remontée dans le temps jusqu’au graal des astronomes

    Comme nous l'a expliqué Pierre Ferruit, le co-responsable scientifique de la mission du James-Webb à l'ESA, les plus grandes découvertes du JWST sont « celles auxquelles on ne peut évidemment pas s'attendre ni imaginer ». Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que cet observatoire représente un « tel bond en avant pour l'astronomie », qu'il y aura forcément des découvertes « dans tous les domaines de l'astronomie ». À cela s'ajoute que si le télescope Hubble atteint ses limites quand il s'agit d'observer des objets formés seulement quelques centaines de millions d'années après le Big Bang, « c'est vraiment là que le JWST va montrer toute l'étendue de ses capacités et apporter énormément à la connaissance de cette période charnière de l'histoire de l'Univers, seulement quelques centaines de millions d'années après le Big Bang ».

    Le « Webb » sera tout simplement le plus grand télescope astronomique jamais lancé dans l’espace

    Les dimensions du James-Webb sont difficiles à appréhender. Rendez-vous compte, avec une taille de plus de 20 mètres, un miroir primaire de 6,5 mètres et un bouclier thermique (pare-soleil) aussi grand qu'un cours de tennis, le « Webb » sera tout simplement le plus grand télescope astronomique jamais lancé dans l'espace. Avec de telles dimensions, son lancement ne peut se faire que plié pour le faire tenir à l'intérieur de la coiffe du lanceur Ariane 5. S'il surpasse évidemment tous ceux précédemment lancés dans l'espace, il fait jeu égal avec certains observatoires terrestres et surpasse tous les instruments terrestres qui fonctionnent dans l'infrarouge, avec un gain de 10 à 100 !

    Des images iconiques qui seront revisitées

    Si auprès du grand public les images d'Hubble, dont certaines sont devenues iconiques comme celles de la Nébuleuse de l'Aigle ou les champs profonds, ont énormément aidé à la popularité de l'astronomie, à ne pas en douter le James-Webb accentuera cette tendance. D'ores et déjà, on sait que ces images iconiques seront revisitées par Webb, avec à la clé de nouvelles informations.

    La nébuleuse de l'Aigle, une des images iconiques d'Hubble. © Nasa, ESA, STCI, ASU

    La nébuleuse de l'Aigle, une des images iconiques d'Hubble. © Nasa, ESA, STCI, ASU 

    Avec le retour en vol d'Ariane 5 prévu dès le mois de juillet, le James-Webb sera lancé d'ici la fin de l'année, au mieux fin novembre, début décembre.

    Les premières images sont prévues en juin 2022

    Si un mois lui sera nécessaire pour rejoindre sa position au point de Lagrange L2, situé à 1,5 million de kilomètres de notre Planète, soit environ quatre fois plus loin que la Lune, six mois seront nécessaires aux responsables de la mission pour le mettre en service. Les premières images sont prévues en juin 2022. Le déploiement du miroir sera réalisé tout au long du voyage qui le mènera à L2.

    VOIR AUSSIDes pannes sur Ariane 5 pourraient reporter le lancement du télescope spatial James-Webb

    Un promontoire exceptionnel pour observer l’Univers

    Ce point de Lagrange 2 n'a évidemment pas été choisi au hasard. C'est un promontoire exceptionnel pour observer l'espace lointain, à l'écart du Soleil et de la Terre, qui doit permettre au James-Webb d'atteindre des objectifs scientifiques très ambitieux. À cette distance, le télescope et ses quatre instruments (dont deux sont fournis par l'Europe), à l'ombre d'un bouclier thermique, fonctionneront en permanence à -253 °C, une température proche du zéro absolu, fixé à -273,15 °C.

    Le miroir segmenté du James-Webb et son bouclier thermique en cours de repliement pour être embarqué à bord d'Ariane 5. © Nasa, Chris Gunn

    Le miroir segmenté du James-Webb et son bouclier thermique en cours de repliement pour être embarqué à bord d'Ariane 5. © Nasa, Chris Gunn 

    Vous l'aurez compris, le principal intérêt de L2 c'est que le Soleil, la Terre et la Lune seront constamment « derrière » le pare-soleil, de sorte que le télescope et ses instruments seront constamment dans le froid et le noir. Au fur et à mesure que le JWST va accompagner la Terre autour du Soleil, tous les endroits du ciel vont devenir observables sur des périodes d'au moins 50 jours. La totalité du ciel sera donc accessible aux astronomes au cours de l'année, à l'exception du Système solaire interne, c'est-à-dire le Soleil, MercureVénus et la Terre.

    Cet observatoire spatial doit fonctionner pendant au moins cinq ans. Il a suffisamment de « carburant » pour fonctionner pendant 10 ans.

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/telescope-spatial-telescope-spatial-james-webb-promet-bond-avant-astronomie-87757/?utm_content=buffer404eb&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR3cXaByIx-loNZXb5Szh4WWr9ewFxsInJwgAjw9LCCpOv_TtufdEyaImqA

  • Actualité de l'astronomie du 03.06.2021 / Perseverance a déjà passé 100 sols sur Mars.

    Perseverance a déjà passé 100 sols sur Mars

     

     

    Marie Origas

    Journaliste

     

     

     

     

    Publié le 02/06/2021 à 18h05

    Vie sur Mars : retour sur les grandes étapes de l'exploration martienne | Futura

     [EN VIDÉO] Vie sur Mars : retour sur les grandes étapes de l'exploration martienne  La quête de la vie sur Mars est une histoire fascinante et pleine de rebondissements, témoignant de l'attrait inéluctable que nous possédons pour cette planète au mille visages. Retour sur quelques grandes étapes de l'exploration martienne. 

     

    Depuis le 1er juin, cela fait 100 sols (jours martiens) que la mission Perseverance a commencé. Le rover et l'hélicoptère Ingenuity ont bien travaillé, depuis qu'ils ont atterri le 18 février à l'intérieur du cratère Jezero de Mars, après un voyage de sept mois dans l'espace. Mais ce n'est que le début. La mission doit durer au moins une année martienne -- 687 jours sur Terre, donc environ 2 ans.

     

     Kevin M. Gill

    @kevinmgill

     

    A pan across Jezero Crater using a wide panoramic view taken by @NASAPersevere Mastcam-Z on Sol 96. Rendered sorta slow. Take your time will all that detail!

    4:20 AM · 1 juin 2021 depuis Santa Clarita, CA

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    Panorama de l'intérieur du cratère Jezero.

    Pour l'occasion, voici une petite rétrospective des exploits réalisés sur la planète rouge : 

    Test des six instruments du rover 

    Plus de 75.000 images capturées par les caméras 

    Premier son martien (bourrasque de vent) enregistré 

    Déploiement d'Ingenuity

    Fabrication d'oxygène, avec l'air martien pour seul ingrédient, grâce à l'instrument Moxie

    Analyse de la composition chimique et minéralogique de la surface martienne avec le laser de la SuperCam 

     

    NASA's Perseverance Mars Rover

     

    @NASAPersevere

     

    100 days (sols) on Mars, and feeling productive:

     

    Tested all cameras & instruments

     

    Returned 75,000+ pics

     

    Deployed #MarsHelicopter & captured its flights

     

    GIF

    4:53 PM · 1 juin 2021

     

     

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    En attendant, les prochaines découvertes, l'exploration de Mars continue : « Comme il n'y a pas encore de carte martienne, je construis la mienne au fur et à mesure. Il y a beaucoup d'endroits que je veux explorer, et cartographier pendant que je conduis m'aidera à voir et à faire plus. Que le road-trip commence » avait tweeté le Rover de Perseverance. 

    Affiche montrant le SkyCrane débarquant Perseverance sur Mars. © Nasa

    Affiche montrant le SkyCrane débarquant Perseverance sur Mars. © Nasa 

     

     

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/perseverance-perseverance-deja-passe-100-sols-mars-4451/?utm_content=bufferc0695&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1ogzaoevs6DZHWntWKTVJ82cKDZmKoWQYqd144-YUl4K_hFhOz0IEx0UU