Actualité Météorologie, Astronomie
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Le 31.10.2017 Octobre 2017 : chaud et exceptionnellement sec
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- Le 31/10/2017
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Octobre 2017 se caractérise sur la France par une douceur remarquable en seconde partie de mois et par un déficit de pluviométrie souvent proche des records dans le Sud.
Les températures ont été très douces hormis un pic de fraîcheur du 6 au 8 octobre. En milieu de mois, la France a connu des températures dignes d'une fin d'été. De plus, les 25 et 26, sur une grande partie du pays, les maximales ont souvent atteint des valeurs jamais mesurées si tardivement dans l'année, comme le 25 avec 27,5 °C à Tulle et le 26 avec 24,4 °C à Nantes, 27,7 °C à Clermont-Ferrand ou 28,2 °C à Toulouse. En moyenne sur le mois et sur le pays, la température devrait être supérieure à la normale* de 1,4 °C.
Les passages perturbés ont été peu fréquents et peu actifs sur l'ensemble de l'Hexagone, épargnant la région Provence-Alpes-Côte d'Azur où les cumuls mensuels de pluie dépassent rarement 1 mm. Le déficit*, supérieur à 50 % sur la moitié nord du pays, a été le plus souvent supérieur à 70 % sur la moitié sud, hormis sur l'ouest du Languedoc-Roussillon concerné par un épisode méditerranéen les 18 et 19. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur connaît une sécheresse record depuis le début des mesures. En moyenne sur la France et sur le mois, le déficit pluviométrique, supérieur à 60 %, est proche des valeurs records avec octobre 1969, 1971, 1978 et 1985.
L'ensoleillement, proche de la normale** de la Bretagne aux frontières du Nord, a été généreux sur le reste du pays avec un excédent le plus souvent supérieur à 20 %. Sur le quart sud-est et la Corse, de nombreux records devraient être enregistrés. D'ores et déjà, l'ensoleillement a dépassé les valeurs records pour un mois d'octobre à Ambérieu (Ain), Bastia (Haute-Corse) et Nice (Alpes-Maritime).
*Moyenne de référence 1981-2010.
**Moyenne de référence 1991-2010.
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Le 31.10.2017 Quel temps pour la Toussaint ?
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- Le 31/10/2017
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Sous l'influence des hautes pressions bien établies sur le pays, la Toussaint 2017 devrait se dérouler dans une atmosphère calme et lumineuse, plutôt douce pour la saison.
Depuis quelques années, le temps est souvent clément pour la Toussaint, surtout en 2014 et 2015, où l'on avait battu de nombreux records de douceur pour la période. En 2016, la journée de la Toussaint avait également été souvent ensoleillée et assez douce en journée. Cette année semble donc s'inscrire dans cette séquence récente avec un soleil simplement voilé qui devrait briller généreusement sur la plupart des régions, seulement contrarié par des entrées maritimes autour du golfe du Lion, et quelques passages nuageux plus nombreux dans le Nord-Ouest l'après-midi.
Pression au niveau de la mer, de la température à 850hPa du mardi 31 octobre 2017 à 12hUTC au dimanche 5 novembre 2017 à 12hUTC © Modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, développé en partenariat avec Météo-France
(Cliquer sur la carte pour l'agrandir)
Côté températures, la fraîcheur matinale devrait être moins marquée que la veille (mardi 31), avec des gelées plus rares et qui ne devraient concerner que quelques stations, du Massif Central aux frontières de l'Est. En journée, à la faveur d'un ensoleillement bien présent, les températures en hausse devraient atteindre autour de 15 degrés au nord, et souvent près de 20 degrés au sud, des valeurs légèrement supérieures aux normales de saison.
Belle fin de semaine avant une dégradation le week-end
Jeudi 2 et vendredi 3, toujours sous influence des hautes pressions, le temps devrait rester calme et généralement sec et doux, mais avec de nombreux nuages jeudi au nord de la Loire, qui devraient laisser place à un soleil souvent présent vendredi. Sur la moitié sud, excepté autour du golfe du Lion, où les entrées maritimes seront toujours présentes, le soleil brillera généreusement dans une atmosphère douce.
Samedi 4 et dimanche 5, le temps devrait progressivement se dégrader, y compris sur le Sud-Est, qui pourrait ainsi bénéficier de pluies bienvenues. Après un samedi doux, la fraîcheur devrait faire son retour sur le pays dimanche.
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Le 31.10.2017 Gaz à effet de serre : nouveaux records de concentrations en 2016
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- Le 30/10/2017
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Lundi 30 octobre 2017, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a publié son bulletin annuel sur les gaz à effet de serre. Celui-ci fait état d'une nouvelle hausse sans précédent des concentrations atmosphériques de CO2 entre 2015 et 2016. Les causes principales sont encore les activités humaines et aussi un puissant phénomène El Niño en 2016.
(d'après le Bulletin de l'OMM n°13 sur les gaz à effet de serre, le 30 octobre 2017)
Des concentrations records
En 2016, la concentration de CO2 dans l'atmosphère a représenté 1,45 fois ce qu'elle était à l'époque pré-industrielle. La teneur annuelle moyenne à l'échelle du globe a été de 403,3 ppm*. Le seuil symbolique des 400,00 ppm avait été atteint en moyenne annuelle, et à l'échelle du globe en 2015. Le taux d'augmentation du CO2 atmosphérique sur les 70 dernières années est environ 100 fois plus élevé qu'à la fin de la dernière période glaciaire. Durant les derniers 800 000 ans jusqu'à l'ère pré-industrielle, la concentration de CO2 n'avait pas dépassé les 280 ppm*.
La concentration en méthane, deuxième plus important gaz à effet de serre, a également atteint un nouveau pic en 2016, avec environ 1853 ppb**, soit près de 2,6 fois le niveau préindustriel.
La concentration en protoxyde d'azote a atteint quant à elle 328,9 ppb, soit 1,22 fois son niveau d'avant 1750.
Des conséquences sur le climat mondial
Depuis 1990, le forçage radiatif, qui a pour effet de réchauffer le climat, a augmenté de 40 %. Le dioxyde de carbone est, à lui seul, responsable de 80 % de la progression constatée.
La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c'était il y a 3 à 5 millions d'années : la température était alors de 2 à 3 degrés plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel.
*ppm : partie par million
**ppb : partie par milliard -
Le 30.10.2017 D'où viennent les comètes longues ?
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- Le 30/10/2017
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La majorité des comètes longues périodes seraient extrasolaires
Il y a sept ans, un groupe de chercheurs avait publié les résultats d'une simulation numérique intrigante. Selon elle, la majorité des comètes longues périodes issues du nuage d'Oort, comme Hale Bopp, ne se seraient pas formées dans le Système solaire. L'étude prend un nouveau relief avec la découverte en cette fin octobre 2017 de A/2017 U1 ou C/2017 U1, astéroïde ou comète manifestement interstellaire.
Article publié le 17/12/2010
La nature des comètes n'a commencé à être comprise qu'à partir des travaux de Newton et Halley. Tycho Brahe avait cependant déjà découvert qu'elles évoluaient entre les planètes, et n'étaient donc pas des phénomènes météorologiques. Mais il a fallu attendre le début des années 1950 pour que Fred Whipple propose son modèle de la « boule de neige sale ». De nos jours, les missions Stardust et Deep Impact (rebaptisée Epoxi) ont fourni des images spectaculaires des comètes Wild 2, Tempel 1 et Hartley 2.
Des modèles ont été développés, expliquant l'origine des comètes et la liant à celle du Système solaire. Ces modèles, basés aussi bien sur la cosmochimie que la mécanique céleste, tiennent compte des paramètres des orbites des comètes observées. S'il existe des comètes à courtes périodes, comme celle d'Encke qui revient tous les 3,3 ans, il en est d'autres dont la périodicité est supérieure à 200 ans. Dans les catalogues cométaires, ces astres à longues périodes possèdent un numéro précédé de la lettre C. Ainsi, la comète Hale-Bopp y est désignée par C/1995 O1.
Un réservoir de centaines de milliards de comètes
En 1950, l'astronome hollandais Jan Hendrik Oort a publié le résultat de ses travaux sur les comètes à longues périodes dans un article qui fut l'acte de naissance de la découverte de ce que l'on nomme maintenant le nuage de Oort.
Dans cet article, Oort se basait sur le fait que les orbites des comètes à longues périodes connues en 1950 avaient leurs aphélies à des distances de l'ordre de 20.000 à 100.000 unités astronomiques (UA) du Soleil. Il en concluait qu'il existait, entre ces distances du Soleil, un ensemble de comètes tournant sur des orbites grossièrement circulaires. Les inclinaisons de leurs orbites étant quelconques, ce réservoir de comètes devait présenter une symétrie sphérique.
Jan Oort. © Jan Oort
Une année-lumière correspond environ à 60.000 UA. Les étoiles les plus proches sont à un peu plus de quatre années-lumière, donc à 250.000 UA. Cela signifiait que certaines comètes se promenaient à une distance du Soleil de l'ordre de grandeur de la distance entre les étoiles. Un calcul simple montrant que la vitesse orbitale, à cette distance, est de quelques mètres par seconde seulement, alors que la vitesse des étoiles proches par rapport au Soleil est de l'ordre de 20 km/s, il fallait en conclure que les comètes du réservoir du nuage de Oort devaient être particulièrement sensibles aux perturbations gravitationnelles des autres étoiles proches. Au cours de ses pérégrinations autour de la Voie lactée, notre Soleil devait se rapprocher suffisamment des autres étoiles pour que des comètes de ce nuage changent d'orbite pour se diriger vers le Système solaire interne, sous l'effet de ces perturbations.
Une genèse problématique
D'après les modèles de formation du Système solaire, on en avait déduit que ces comètes étaient des vestiges des stades précoces de cette formation et qu'elles avaient en fait été éjectées sur des orbites longues par l'influence des planètes géantes, en particulier Jupiter. Chaque comète était donc un fossilecontenant la matière primitive du disque protoplanétaire, mise ainsi au frigo pour des milliards d'années.
D'après une simulation numérique conduite il y a quelque temps par Harold Levison et ses collègues, exposée tout récemment dans un séminaire, c'est une tout autre image du nuage de Oort qu'il faut désormais avoir.
Des comètes (points verts et bleus) se déplacent au hasard dans un jeune amas d'étoiles (orange et rouge) au début de cette simulation sur ordinateur. Lorsque des explosions de supernovae et de forts vents stellaires dissipent l'amas ouvert, les comètes (en bleu) se déplaçant dans la même direction que l'étoile rouge vont devenir membres du nuage d'Oort de cette étoile. © Harold Levison
En effet, si les comètes du nuage d'Oort sont bien des corps célestes éjectés sur des orbites longues périodes, mais s'étant formés relativement proche du Soleil, les simulations conduisent à estimer que le nuage ne pourrait contenir que quelques milliards de ces objets. Cette estimation se révèle très insuffisante pour rendre compte des observations qui conduisent à un nombre de plusieurs centaines de milliards de telles comètes. En revanche, si l'on tient compte du fait que notre Soleil s'est formé avec beaucoup d'autres étoiles dans un amas ouvert, par fragmentation d'un nuage de poussières et de gaz, alors le désaccord entre théorie et observations peut être éliminé. Ainsi, le Soleil aurait volé des comètes aux autres systèmes planétaires évoluant en formation parallèlement avec lui.
Cette conclusion stupéfiante ouvre également de nouvelles perspectives pour l'exobiologie et l'étude de la formation des exoplanètes, puisqu'on disposerait d'un moyen d'échantillonner directement la matière primitive d'autres systèmes planétaires. Si ces simulations étaient bel et bien le reflet de la réalité, qui sait leurs implications pour la panspermie et les origines de la vie ?
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Le 29.10.2017 La planètes naines Haumea
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- Le 29/10/2017
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Surprise : la planète naine Haumea a un anneau ! Planète naine assez étrange, Haumea a une forme de patate aplatie. Située au-delà de l’orbite de Neptune, elle possède deux lunes, mais également... un anneau. C’est une première pour ce type d’astre. Une vraie surprise pour les astronomes, heureux de découvrir pareille diversité dans le Système solaire !
Haumea est une planète naine transneptunienne, c'est-à-dire située au-delà de l'orbite de Neptune. Figurant dans la ceinture de Kuiper, elle est aussi considérée comme un plutoïde. L'objet est presque aussi grand que la célèbre Pluton.
La forme de (136108) Haumea n'est pas sphérique mais ellipsoïdale. L'astre ressemble en effet à un ballon de rugby. La longueur de ses trois axes est estimée à quelque 2.320 km, 1.705 km et 1.025 km. Sa forme oblongue résulte probablement de sa rotation rapide : environ 4 heures. Les astronomes ne connaissant d'ailleurs pas, à ce jour, d'objet de plus de 100 km qui tourne aussi vite sur lui-même que celui-ci dans tout le Système solaire. Cette caractéristique témoigne d'un passé tumultueux.
Haumea possède deux petits satellites : Hi'iaka et Namaka. Ils sont vraisemblablement nés d'une collision. C'est cet impact violent qui a sans doute provoqué la rotation rapide de la planète naine
Haumea a une rotation très rapide : environ 4 h. © Stephanie Hoover, Domaine public
Haumea, une planète naine brillante
Le plan orbital d'Haumea est incliné d'environ 28°. Son orbite est elliptique. Au périhélie (le point de son orbite le plus proche du Soleil), l'astre est à 35 unités astronomiques, soit 35 fois plus loin que la Terre l'est du Soleil. La prochaine fois qu'il l'atteindra sera en 2133. Au plus loin, à l'aphélie (la dernière fois, c'était en 1991), la plaine naine est à 51,5 UA. En moyenne, il lui faut 285 ans pour boucler son orbite autour du Soleil, soit une quarantaine d'années de plus que Pluton.
La surface d'Haumea est assez brillante. Les observations de l'objet tendent à montrer qu'il est recouvert en grande partie de glace d'eau, avec quelques zones plus sombres qui seraient plus riches en minéraux.
VOIR AUSSI :La glace couvrant la planète naine Haumea ne serait pas amorphe
En 2017, une équipe emmenée par son codécouvreur José Luis Ortiz découvrit que la planète naine est entourée d'un anneau de 70 km de large, à 2.287 km de sa surface. Une première. Haumea est à la seule planète naine à en posséder.
Découverte d'Haumea et origine de son nom
La découverte d'Haumea est sujette à controverse. Elle fut officiellement déclarée par l'équipe de José Luis Ortiz, le 29 juillet 2005. Le chercheur la remarqua sur des clichés datant de mars 2003. Mais une autre équipe, dirigée par Michael Brown, qui connaissait son existence et la suivait depuis plus d'un an et demi, revendique aussi sa découverte. La planète naine apparait sur de nombreuses observations antérieures, dont les plus anciennes datent de 1955.
Son premier nom donné par le Minor Planet Center (MPC) était 2003 EL61. L'équipe de Mike Brown qui repéra l'objet le 28 décembre 2004 le surnomma « Santa » en référence à Santa Claus alias le père Noël. L'Union astronomique internationale qui exigeait que le nom du corps céleste soit celui d'une divinité d'un mythe de la création adopta Haumea, en référence à la déesse hawaïenne de la fertilité et de la naissance. Ses deux satellites furent baptisés Hi'iaka, née de la bouche de la déesse, et Namaka, un esprit de l'eau issu du corps d'Haumea.
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Le 29.10.2017 Demain : dégradation, de la fraîcheur
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- Le 29/10/2017
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L'anticyclone des Açores se replie sur le proche Atlantique. Une perturbation descendant des îles britanniques en profite pour traverser les ¾ de la France. Mais en raison de pressions qui restent assez élevées, les pluies sont faibles.
FRANCE
De la Bretagne aux Charentes à Rhône-Alpes en remontant vers le Grand-Est, la journée est grise avec quelques faibles pluies éparses. Au nord de la Seine, une amélioration se met en place en cours de journée. Enfin sur les régions du sud, le soleil se maintient des Pyrénées à la Méditerranée où mistral et tramontane se renforcent.
REGIONS
Dans le nord-ouest, la journée se déroule sous la grisaille et quelques bruines ou gouttes éparses. Quelques éclaircies reviennent par la Normandie l'après-midi.
Dans le nord-est, la matinée se passe sous la grisaille et quelques pluies éparses. L'après-midi, une tendance aux éclaircies s'amorce par les Hauts-de-France.
En Île-de-France, après une matinée grise et humide, de timides éclaircies se développent en cours d'après-midi par le Val-d'Oise.
Sur le Centre-Est, le temps est gris pluvieux toute la journée de l'Auvergne Rhône-Alpes au Jura jusqu'en Bourgogne. Il neige en Savoie au-dessus de 1200 mètres en fin de journée ainsi que sur le nord du Massif-Central, le Jura et les Vosges.
Dans le sud-ouest, les éclaircies dominent des Landes aux Pyrénées. Les nuages sont plus abondants au fil des heures des Charentes au Limousin et laissent échapper quelques bruines en fin d'après-midi.
Enfin dans le sud-est, le soleil brillera toute la journée. Mais mistral, tramontane et vent d'Ouest en Corse souffleront très fort, jusqu'à 110 km/h, ce qui accentuera le risque d'incendies de forêt.
TEMPERATURES
Le matin, c'est dans le sud qu'il fera le plus frais en raison de l’absence de nuages, avec 2 à 7°C des plaines du sud-ouest à Rhône-Alpes, jusqu'à 12°C près de la Méditerranée. Dans le nord, les nuages de la nuit limiteront la baisse des températures vers 9 à 13°C. L'après-midi, les maximales s'échelonneront de 12°C en plaine d'Alsace et en Auvergne jusqu'à 20°C sur le pays basque et 25°C dans l'arrière-pays provençal en passant par 14 à 17°C des bords de Manche aux Charentes.
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Le 29.10.2017 Semaine prochaine : entre brouillards, gelées et douceur
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- Le 28/10/2017
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La semaine prochaine sera marquée par un temps le plus souvent calme et brumeux avec quelques pluies faibles dans le nord-est et le maintien de la sécheresse près de la Méditerranée.
La France se situera le plus souvent sous l'influence de l'anticyclone des Açores avec un temps sec dans l'ouest. En marge de dépression circulant de la Scandinavie à l'Italie, des averses se produiront au nord-est.
Temps sec sur les 3/4 du pays
Lundi, le temps sera humide au pied des Pyrénées. Ailleurs, après la dissipation parfois lente des nuages bas, les éclaircies s'imposeront. De mardi à jeudi, quelques averses se déclencheront des Hauts-de-France au Grand-Est. Partout ailleurs, on conservera un temps sec, fréquemment brumeux le matin puis plus ensoleillé ensuite. Autour de la Méditerranée, mistral et tramontane souffleront fort. Vendredi, une perturbation pourrait traverser les ¾ du pays mais cette dégradation est à confirmer.
Températures contrastées, gelées le matin, douceur au sud l'après-midi
Les températures seront contrastées. Sous les nuages du nord-est, elles seront généralement comprises entre 12 et 15°C. Dans le sud-ouest, il fera encore très doux l'après-midi avec 16 à 22°C en milieu de semaine prochaine du sud de la Bretagne au pays basque et à la Méditerranée. Partout ailleurs, le thermomètre affichera entre 13 et 16°C. Mais ce sont les gelées qui seront de retour : à la faveur de nuits calmes, le risque de gelées sera bien présent des vallées d'Auvergne Rhône-Alpes à l'Alsace. Aussi, l'amplitude des températures s'annonce remarquable avec 0°C le matin en Aquitaine et près de 20°C l'après-midi par exemple à Aurillac.
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Le 29.10.2017 Y aura-t-il de la neige en montagne cet hiver ?
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- Le 28/10/2017
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Alors que la neige reste absente de nos massifs, voici les prévisions saisonnières de Météo Consult pour cet hiver dans nos massifs. Peut-on craindre un hiver aussi sec que le dernier?
Pour la première fois depuis 40 ans, les pistes de ski sur glacier n'ont pas pu ouvrir pour ces vacances de la Toussaint. Hormis quelques flocons tombés en début des vacances, le temps reste sec sur nos massifs. Outre le manque d'or blanc dans les stations, un nouvel hiver sec serait lourd de conséquences pour la recharge des nappes phréatiques.
Voici, en vidéo, nos prévisions pour l'hiver en montagne : il s'agit d'une tendance globale pour l'ensemble des massifs français préparée et présentée par notre météorologue Régis Crépet. Cette tendance ne reflète pas les disparités régionales qui peuvent être très marquées d'un massif à un autre selon l'orientation des versants.