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Actualité Météorologie, Astronomie

Demain 162

  • Le 21.09.2017 Porto Rico dévasté par l'ouragan Maria

    Ouragans maria aujourd hui

    Le 20 septembre à San Juan (Porto Rico), après le passage de l'ouragan Maria. 

     

    Alors que le jour se lève sur l'île des Caraïbes, les dégâts semblent colossaux. L'ensemble du territoire américain est placé en état d'alerte aux inondations. Les 3,4 millions d'habitants sont privés d'électricité.

     

    Les premières images en provenance de Porto Rico témoignent de la violence avec laquelle l’ouragan Maria s’est abattu mercredi sur l’île caribéenne. Maisons détruites, routes jonchées de débris, arbres arrachés, poteaux électriques à terre : aucune région de ce territoire américain grand comme la Corse n’a visiblement été épargnée. Toute l’île et ses 3,4 millions d’habitants demeurent privés d’électricité, et les autorités locales ont prévenu que rétablir le courant pourrait prendre de quatre à six mois.

     

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    Alerte maximale aux innondations

    Après avoir survolé Porto Rico du Sud au Nord, l’ouragan Maria poursuit sa route dans l’océan Atlantique. A 11 heures jeudi (heure de Paris), le cœur de la tempête se trouvait au nord-est de la République dominicaine, placée en état d’alerte. L’ouragan continuait de déverser des pluies torrentielles sur l’est de Porto Rico, nourrissant la crainte d’inondations massives. Peu après minuit (heure locale), la totalité de l’île a été placée en alerte maximale aux inondations. Signe de l’intensité de Maria : entre 8 heures et 9 heures du matin, mercredi, un pluviomètre situé à Caguas, au sud de la capitale San Juan, a enregistré plus de 36 centimètres de pluie, un record mondial. Le précédent record, établi à 30,5 centimètres par l’Organisation météorologique mondiale, datait de 1947.

     

    «Le Porto Rico que nous connaissions hier n’existe plus»

    Face à l’ampleur de la tempête et au risque majeur posé par les inondations, le gouverneur de Porto Rico avait décrété dès mercredi un couvre-feu de 18 heures à 6 heures du matin. «Quand nous serons en mesure d’aller dehors, nous allons découvrir que notre île a été détruite», a confié le directeur des opérations de secours, Abner Gomez Cortes. Interrogée par la chaîne NBC, la maire de San Juan, Carmen Yulin Cruz, n’a pas caché sa détresse. «Le Porto Rico et le San Juan que nous connaissions hier n’existent plus. Nous allons devoir reconstruire, réinventer, et être résilients. Nous devons aller de l’avant. Je crains simplement que nous ne puissions pas atteindre à temps tous ceux qui ont besoin de nous», a-t-elle déclaré, refoulant ses larmes. Pour l’heure, un bilan très provisoire fait état d’une victime mortelle, un homme ayant été tué par des débris projetés par le vent.

     

     

  • Le 20.08.2017 L'astéroïde Florence, qui vient de frôler la Terre, a deux lunes

    L'astéroïde Florence, qui a frôlé la Terre le 1er septembre 2017, est triple, comme l'ont révélé les images radar de l'antenne de Goldstone. Mesurant quelque 4,5 km de diamètre, le géocroiseur est le plus gros observé depuis la naissance du programme spécialisé de la Nasa.

     

     

    Interview : la Terre menacée par des astéroïdes ?  Depuis quelques années les scientifiques étudient la menace possible des géocroiseurs pour notre Planète. À l’image du scénario de l’extinction des dinosaures, ces astéroïdes sont-ils une menace pour la vie sur Terre ? Futura-Sciences a interviewé Jean-Pierre Luminet, astrophysicien de renom, afin d’en savoir plus. 

     

    Vendredi 1er septembre, l'astéroïde 3122 Florence, aussi grand que le mont Blanc — sa taille est désormais estimée à 4,5 km de diamètre —, a croisé l'orbite de la Terre sans nous menacer, ainsi que l'avait annoncé la Nasa. Le géocroiseur découvert en 1981 n'est passé qu'à 7 millions de kilomètres de nous, soit environ 18 fois la distance qui sépare notre planète de la Lune.

    Astéroïdes : un risque accru de collision avec la Terre ?

    « Florence est le plus grand astéroïde à passer près de notre planète depuis que le programme de la Nasa pour détecter et suivre les astéroïdes proches de la Terre a commencé [en 1995, NDLR] »,déclarait le directeur du Cneos (Center for Near Earth Object Studies), Paul Chodas. C'est son passage le plus proche depuis 1890 — la pionnière des soins infirmiers modernes, Florence Nightingale (1820-1910), née à Florence, qui lui a donné son nom, vivait encore à ce moment-là — et jusqu'à 2500.

     

    Surprise : un astéroïde triple

    Cette visite fut bien sûr une excellente occasion pour les astronomes d'en apprendre plus sur cet astéroïde potentiellement dangereux, membre de la famille Amor. Les images obtenues avec l'antenne de 70 m de Goldstone, en Californie, ont permis de découvrir qu'il n'est, en réalité, pas seul : il se balade dans le Système solaire accompagné de deux petites lunes. Une surprise ! Sur les 16.400 géocroiseurs connus, ils ne sont que trois.

     

    Le saviez-vous ?

    Si un corps céleste de la taille de 3122 Florence (4,5 km) entrait en collision avec la Terre à la vitesse de la météorite de Tcheliabinsk (2013), il créerait un cratère d’environ 55 km de diamètre et d’un kilomètre de profondeur. L’impact provoquerait des dégâts planétaires sur les écosystèmes.

     

    Il est probable que ces deux satellites, dont les tailles sont approximativement 100 et 300 mètres, soient des débris d'un impact sur Florence (le géocroiseur arbore un grand cratère). Ils mettent 22 et 27 heures pour faire le tour de l'astéroïde, dont la période de rotation est de 2,4 heures.

    VOIR AUSSI :Astéroïdes : l'apocalypse demain ?

    Le prochain rendez-vous avec un astéroïde de grande taille sera en 2027, avec 1999 AN10 (découvert en 1999). Mesurant approximativement 800 mètres, il ne passera qu'à 380.000 kilomètres de la Terre, soit à peu près autant que la distance qui nous sépare de notre satellite.

     

    À quoi ressemble l'astéroïde qui vient de frôler la Terre ?

     

    Cet après-midi, à 14 h 24 heure de Paris exactement, l'astéroïde 2014 JO25 est passé à quelque 1,8 million de km de la Terre. Certes, le terme « frôler » est peut-être un peu exagéré — sa distance représente tout de même 4,6 fois celle de la Terre à la Lune — mais, à l'échelle du Système solaire, on peut dire que c'est très proche. Son passage du mercredi 19 avril fut le plus proche depuis quatre siècles et devrait le rester jusqu'à l'horizon 2500, selon les calculs de son orbite. Pour les astronomes, c'est le premier astéroïde de grande taille — il mesurerait plus de 600 m de long — à passer si près de nous depuis Toutatis en 2004.

    De par ses dimensions (en attente de précisions) et sa trajectoire qui croise celle de notre Planète à moins de 8 millions de km, 2014 JO25, découvert il y a seulement trois ans, est donc classé parmi les astéroïdes potentiellement dangereux. Qu'on se rassure, les risques de collision sont pour l'instant — et, semble-t-il, pour longtemps — très faibles. Cependant, c'est pour cela, et aussi pour en débusquer d'autres comme lui qui demeurent cachés (selon leurs tailles, ils peuvent occasionner des dégâts à une échelle régionale ou planétaire), que la communauté scientifique continue de garder un œil sur lui... Il s'agit bien entendu de prévenir d'éventuelles modifications de son orbite (perturbations gravitationnelles, dislocations, etc.) qui pourraient nous nuire...

     

    Animation de l’astéroïde 2014 JO25 qui nous a frôlés le 19 avril à 14 h 24. Les images ont été obtenues avec l’antenne de Goldstone dans le désert de Mojave, en Californie, le 18 avril. Sa période de rotation est de 5 heures

     

    Un astéroïde brillant en forme de cacahuète

    Pour les chercheurs, la visite d'un de ces corps, véritables reliques de la formation de notre Système solaire, est une aubaine pour mieux les connaître. Aussi, plusieurs observatoires ne le quittent pas des yeux. L'antenne de 70 m de diamètre du complexe de Goldstone, en Californie, et celle, fameuse, d'Arecibo (Porto Rico) sont notamment sur le coup. L'astéroïde, traqué depuis plusieurs heures déjà, le sera jusqu'au 21 avril prochain.

    La Nasa vient de partager ses premières images acquises à Goldstone. Surprise : cet astéroïdeprésentant une surface deux fois plus brillante que celle de la Lune ressemble beaucoup à... une cacahuète ! Il fait même furieusement penser à la comète Tchouri, que la sonde Rosetta avait suivie entre 2014 et 2016.

    « L'astéroïde a une structure de binaire à contact — deux lobes reliés par une région en forme de cou —, a commenté Shantanu Naidu, du JPL, en charge des observations à Goldstone, ajoutant que « les images montrent des faces plates, des concavités et une topographie angulaire ». Le plus grand des deux lobes mesure environ 620 mètres de diamètre. Il est possible que, dans sa plus grande longueur, le corps céleste fasse 1,3 km. Sa période de rotation est estimée, quant à elle, à 5 heures. De nouvelles précisions devraient nous parvenir dans les prochains jours.


    Un gros astéroïde va frôler la Terre le 19 avril

     

    Un astéroïde plus gros que d'habitude passera dans le voisinage de la Terre le 19 avril. Mesurant environ 650 m, il s'approchera à seulement 1,8 million de kilomètres de nous. Le même jour, mais un peu plus loin, une comète fera aussi une visite au plus près de notre Planète.

    Le 4 avril dernier, un petit astéroïde a littéralement frôlé la Terre. De la taille d'une voiture, le géocroiseur 2017 GM (c'est son nom) n'était alors passé qu'à 16.000 km de la surface de notre Planète, ce qui est vraiment très proche. En réalité, nous croisons souvent de semblables petits objets sans que cela ne nous menace (plusieurs fois par semaine).

    Le 19 avril prochain, c'est un astéroïde beaucoup plus gros qui va passer dans les parages de la Terre. 
    2014 JO25, qui, comme son nom nous l'indique, a été découvert en mai 2014, passera alors à environ 1,8 million de kilomètres (ce qui correspond à 4,6 fois la distance moyenne entre la Terre et la Lune). La Nasa assure que ce corps céleste de quelque 650 mètres de diamètre (selon les premières estimations) n'est pas sur une trajectoire de collision.

    C'est la première fois depuis le passage en 2004 d'Apophis, un petit monstre potentiellement dangereux de 5 km de diamètre, qu'un astéroïde de cette taille nous frôlera. Pour 2014 JO25, il s'agit de son passage le plus proche de la Planète bleue depuis quatre siècles, et ce sera encore le cas pour les cinq siècles à venir, d'après les calculs.

    Une belle comète à guetter à l’aube le même jour

    Pour les chercheurs, cette visite est bien sûr une belle opportunité pour l'étudier et mieux décrire son orbite. Les premières observations, en 2014, avaient montré que l'astre était deux fois plus réfléchissant que la Lune. Les radiotélescopes de Goldstone, en Californie, et d'Arecibo, à Porto Rico, l'attendent de pied ferme.

    Les astronomes amateurs, et aussi tous les curieux qui possèdent un instrument, pourront le guetter au cours des deux nuits qui précédent son approche. De magnitude 11, il sera cependant faible et guère visible à l'œil nu.

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    La comète C/2015 ER61 PanSTARRS photographiée le 6 avril 2017. © Gerald Rhemann, Spaceweather

    La comète C/2015 ER61 PanSTARRS photographiée le 6 avril 2017.  

    Le même jour, la Terre a aussi rendez-vous avec une comète : C/2015 ER61 PanSTARRS. Découverte récemment, elle passera à 175 millions de kilomètres de nous, soit une distance supérieure à celle qui nous sépare du Soleil. À la faveur de son incursion récente dans le voisinage du Soleil, des sursauts d'activité ont considérablement accru sa luminosité, si bien qu'elle est actuellement visible avec une simple paire de jumelles à l'aube. Une belle surprise comme savent si bien le faire les comètes.


    2004 BL86, un géocroiseur qui nous a frôlés le 26 janvier 2015

     

    Le soir du 26 janvier, l'astéroïde 2004 BL86 croisera l'orbite terrestre. Il passera à seulement 1,2 million de kilomètres de nos têtes sans pour autant nous menacer. Le géocroiseur, qui mesure entre 500 et 680 m, devrait être visible dans une paire de jumelles ou une lunette astronomique lors de sa traversée de la constellation du Lion, en direction de l'Est, non loin de Jupiter.

    Les astéroïdes de relative petite taille sont nombreux à croiser l'orbite terrestre. Voici bientôt deux ans, le géocroiseur 2012 DA14 (environ 45 m) s'aventurait à seulement 27.700 km de la surface de notre Planète, sans pour autant nous menacer. Toutefois, ce même jour, le 15 février 2013, restera marqué par l'intrusion inopinée et l'explosion d'une météorite en Russie, au-dessus de la ville de Tcheliabinsk.

    Sans qu'il n'y ait de relation directe entre les deux événements (qui se sont produits à plusieurs heures d'intervalle), ceux-ci nous rappellent notre vulnérabilité et notre intérêt à évaluer les risques des géocroiseurs. À cet égard, la Nasa montrait dans une étude publiée en novembre dernier que les visiteurs de ce type de plus d'un mètre, sont légions : au minimum une météorite toutes les deux semaines, partout à travers le globe terrestre.

    Loin de trois fois la distance Terre-Lune

    Le 26 janvier prochain, c'est 2004 BL86 qui viendra nous rendre visite sans danger, à 1,2 million de kilomètres, soit un peu plus de trois fois la distance Terre-Lune. Comme son nom l'indique, il a été découvert le 30 janvier 2004, par un télescope du programme Linear (Lincoln Near-Earth Asteroid Research). Avec une taille estimée entre 500 et 680 m, 2004 BL86 devrait être le plus gros astéroïde potentiellement dangereux (en anglais PHA, potentially haszardous asteroid) à se promener près de chez nous avant le passage de 1999 AN10 (entre 800 et 1.800 m) en 2027, à seulement 388.960 km.

    Bien sûr, des spécialistes de la Nasa ne manqueront pas le rendez-vous pour mieux cerner et caractériser cet objet, notamment avec l'antenne Deep Space Network à Goldstone (Californie) et celle, immense, d'Arecibo à Porto Rico. « Actuellement, nous ne savons presque rien de cet astéroïde, déclare Lance Benner qui dirigera cette campagne d'observations,  donc, il y aura forcément des surprises. »

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    Trajectoire de l’astéroïde 2004 BL86. Son périple de 1,86 ans le conduit à croiser l’orbite terrestre, le 26 janvier 2015. Ce jour-là, à 16 h 20 TU, le géocroiseur ne sera qu’à 1,2 million de kilomètres de la Terre, soit trois fois la distance moyenne Terre-Lune. © Nasa, JPL-Caltech

    Trajectoire de l’astéroïde 2004 BL86. Son périple de 1,86 ans le conduit à croiser l’orbite terrestre, le 26 janvier 2015. Ce jour-là, à 16 h 20 TU, le géocroiseur ne sera qu’à 1,2 million de kilomètres de la Terre, soit trois fois la distance moyenne Terre-Lune. 

    Un géocroiseur visible avec des jumelles

    Une fois n'est pas coutume, les professionnels ou les amateurs équipés de caméras et de grands télescopes ne seront pas les seuls à pouvoir suivre l'objet céleste. En effet, le géocroiseur devrait atteindre une magnitude 9 le 26 janvier et 13 les jours qui suivent et précédent son approche, ce qui signifie qu'il sera visible avec une simple lunette astronomique voire une paire de jumelles.

    En Europe, deux heures et demie environ après le coucher du Soleil, les amateurs pourront observer l'objet traverser la constellation du Lion qui sera presque entièrement levée au-dessus de l'horizon Est, à la suite de Jupiter. Du fait de sa proximité — c'est à 16 h 20 TU, 17 h 20 en France métropolitaine, qu'il sera au plus proche —, 2004 BL86 sera une cible qui se déplace relativement rapidement dans le champ visuel de votre instrument, évoquant le passage d'un satellite artificiel, mais ralenti, progressant de quelque deux secondes d'arc par seconde, soit deux degrés (quatre fois la taille de la Pleine Lune) par heure.

    Don Yeomans, qui vient de prendre sa retraite après avoir dirigé le Near Earth Object Program(Neo) de la Nasa durant 17 ans, — programme surnommé les gardiens de l'espace (Spaceguards) — assure qu'il va prendre ses « jumelles préférées » pour observer cet intrus. « Les astéroïdes ont quelque chose de particulier, rappelle-t-il. Pas seulement parce qu'ils ont (vraisemblablement) fourni à la Terre les molécules prébiotiques et la plupart de son eau, mais parce qu'à l'avenir, ils deviendront des gisements précieux de minerais et autres ressources vitales. Ils deviendront également les stations de ravitaillement pour l'humanité tandis que nous poursuivons notre exploration du Système solaire. Il y a quelque chose au sujet des astéroïdes qui me donnera toujours envie de les regarder. »

    Avis aux curieux, placez-vous à l'abri de la pollution lumineuse et préparez-vous à guetter ce petit corps céleste qui croisera notre chemin orbital.

  • Le 20.08.2017 L’ouragan Maria a frappé Porto Rico

    L’ouragan Maria a frappé Porto Rico

     

    Le centre de l'ouragan Maria a "atterri" ce mercredi vers 6h15 locales au niveau de la commune de Yabucoa au sud-est de l'île de Porto Rico. Il était alors un ouragan majeur de catégorie 4 avec des vents soutenus maximum estimés à 250 km/h. C'est l'ouragan le plus fort à toucher Porto Rico depuis 89 ans, après l'ouragan San Felipe Segundo en 1928.

    Image du satellite GOES13 le 20 septembre 2017 à 11h UTC (6h locales)
    Image du satellite GOES13 le 20 septembre 2017 à 11h UTC (6h locales) 

    Quelques valeurs relevées

    • 220 km/h à Isla Culebrita (île à l'est de Porto Rico)
    • 187 km/h à El Negro
    • 185 km/h à Gurabo
    • 176 km/h à  à San Juan (capitale)

    Une surcôte d'au moins 1m80 a été mesurée dans le port de Yabucoa.

    Les pluies sont diluviennes, provoquant de nombreuses crues et inondations éclair, mais aucun relevé n'est disponible pour le moment.

     

    Maria s'affaiblit temporairement au passage sur les terres et dévie désormais sa trajectoire vers l'ouest.

     

    Pour suivre l'évolution de la situation, consulter le site du Centre national américain de prévision des cyclones (NHC), centre chargé de suivre et prévoir la trajectoire et l'intensité des cyclones en Atlantique nord. La trajectoire et l'intensité de Maria sont toujours susceptibles d'évoluer très rapidement.

  • Le 20.09.2017 Ouragan Maria situation actulle

    Ouragan Maria en Guadeloupe : l'état de "catastrophe naturelle" sera "signé samedi"

     

    Ouragan maria en guadeloupe l etat de catastrophe naturelle sera signe samedi

     

    Le Premier ministre Édouard Philippe a fait état de "dégâts sérieux" causés par l'ouragan Maria en Guadeloupe, où deux personnes ont trouvé la mort.

     

    La déclaration de catastrophe naturelle sera signée samedi pour la Guadeloupe après le passage de l'ouragan Maria, qui a fait deux morts et deux disparus, mais aussi des "dégâts sérieux", a annoncé mercredi soir Édouard Philippe. "L'état de catastrophe naturelle sera signé samedi. Et les procédures pourront être, à compter de cette publication, engagées conformément à ce qui est l'usage", a-t-il dit à l'issue d'un Comité interministériel pour la reconstruction de Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

    10 jours pour adresser la déclaration de sinistre. La garantie "catastrophe naturelle" prévoit la prise en charge des dommages matériels causés aux seuls biens assurés. Dès la parution de l'arrêté de catastrophe naturelle, les assurés ont jusqu'à dix jours pour adresser leur déclaration de sinistre à leur assureur. Le Premier ministre a fait état de "dégâts sérieux" causés par l'ouragan, avec "la quasi totalité des bananeraies de l'île affectée" et la "production totalement interrompue". Il a également évoqué "70.000 foyers privés d'électricité" contre "80.000 hier", signe "d'opérations (...) qui progressent", ou le "fonctionnement du CHU dégradé".

     

    "Des dégâts considérables". "Les passages d'Irma, de José et de Maria ont causé des dégâts considérables, à des degrés divers en fonction des îles", a observé le chef du gouvernement. Après avoir fait un point détaillé sur la situation à Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Édouard Philippe a assuré qu'il "n'oublie pas la Guadeloupe et la Martinique après le passage de Maria pour lesquelles nous sommes encore dans l'urgence". Il a précisé qu'un prochain Comité interministériel se tiendrait dans deux semaines.

     

    LES FAITS

     

    LIVE Maria : l’œil de l’ouragan traverse Porto Rico


     

     

    • Un couvre-feu a été instauré sur les Îles Vierges britanniques voisines, "extrêmement vulnérables", selon le premier ministre Orlando Smith. La semaine dernière, Irma y avait causé la mort de 9 personnes.

     

     

    • En Guadeloupe, deux personnes sont mortes, et deux autres ont disparu après le passage de l'ouragan. En Martinique, l'ouragan a fait des "dégâts matériels peu importants, peu significatifs" et deux blessés légers. 

     

    • La Dominique, frappée de plein fouet par des vents destructeurs atteignant 260 km/h, a "perdu tout ce qui pouvait être perdu", selon le premier ministre, Roosevelt Skerrit.

     

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    Le point à 18 heures : 

     

    • L’ouragan Maria est arrivé mercredi matin au-dessus de Porto Rico, a annoncé le Centre national des ouragans américain (NHC). 

     

    • L'ouragan continue de traverser ce territoire américain et se déplace actuellement vers le nord-ouest à 17 km/h. Il devrait passer ensuite au nord de la République dominicaine.

     

    • A Saint-Barthélemy et Saint-Martin, la situation n'avait "à ce stade rien d'alarmant", selon un premier bilan.

     

    • En Guadeloupe, où deux personnes sont mortes et deux autres disparues après le passage de Maria mardi, la vigilance grise a été levée.  

     

    • La Dominique a également était fortement frappée par l'ouragan mardi. Les secours ont le plus grand mal à accéder à l'île en en raison de vents violents. L'étendu des dégâts reste encore incertaine, mais les autorités locales ont annoncé qu'il pourrait y avoir au moins six morts.


     

     

     

     

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  • Le 20.09.2017 Séisme : à Mexico, une école effondrée

    Les images de secouristes s'activant autour d'une école effondrée ont fait le tour du monde. Le bâtiment n'a pas résisté au tremblement de terre qui a frappé Mexico (Mexique) mardi soir. Une vingtaine de personnes, élèves et professeurs, pourraient encore être coincés vivants sous les gravats.

     

    À Mexico (Mexique), la terre vient de trembler. Les élèves et leurs professeurs se pressent à l'extérieur de l'école. Une partie de l'école s'est effondrée. Des élèves entre sept et treize ans sont piégés dessous. Dans la rue, les parents accourent affolés. Sur les décombres de l'établissement, des dizaines de sauveteurs s'activent. Les premiers corps sans vie sont rapidement extraits, cinq adultes et 21 enfants. À l'extérieur de l'école, des feuilles de cahiers scolaires avec des noms sont éparpillés.

    "C'est la liste des enfants décédés"

    José, Gustavo, Claudia, l'identité des élèves. "Ça c'est la listes des enfants hospitalisés. Et là, c'est la liste des enfants décédés", explique une femme. La nuit dernière, c'est éclairés par des projecteurs que les secouristes ont fouillé les gravats. Une vingtaine d'enfants et une dizaine d'adultes manquent toujours à l'appel. Pétris d'angoisse, les proches suivent les opérations. Tout à coup, les bras se lèvent. Le silence est demandé. Peut-être un signe de vie. 24 heures après le séisme, c'est tout un pays qui retient son souffle.

     

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    Il semble qu’au Mexique, chaque génération a sa catastrophe. 32 ans jour pour jour après le tremblement qui avait fait 10.000 morts, Mexico a été touchée hier. Une semaine plus tôt, le sud du pays avait déjà subi une première  secousse… Le Mexique a beau se préparer, il est régulièrement touché. Témoignages de ceux qui ont vécu cette catastrophe, dont le bilan définitif n’est pas encore connu.

    • Katherina, étudiante mexicaine à Paris, 26 ans

    « A Paris, je fais partie d’un groupe d’amis originaires de la capitale. Deux d’entre eux étaient à Mexico hier. Ce sont eux qui nous ont mis au courant pour le tremblement de terre, pour que nous contactions nos familles. J’étais mal.

    A priori, tout va bien de notre côté. Mais tous n’ont pas pu être rassurés tout de suite : toutes les communications étaient coupées. Moi, j’ai eu très peur, mais j’ai pu entrer en contact très vite avec ma sœur, grâce à Whatsapp. Elle est prof dans un lycée, elle m’a dit que cela tremblait tellement qu’il fallait se tenir, qu’il était impossible de bouger. Il fallait aussi rassurer les enfants, alors qu’elle avait elle-même très peur.

    Sur les réseaux sociaux, on peut voir que les autorités semblent débordées. Un ami a partagé sur Facebook une demande d’aide pour enlever les décombres d’une école qui s’est effondrée. Il y avait toujours les enfants à l’intérieur…

    Mexico est très exposée aux tremblements de terre, mais pas de cette force. J’en ai vécu, plus jeune, ce n’était jamais la folie, c’était même amusant. Il y a très régulièrement des simulations, avec un protocole bien précis : quand j’habitais là-bas, il fallait faire les exercices et être dans les temps.

    Les bâtiments sont équipés d’une alarme qui doit se déclencher vingt secondes avant l’arrivée du séisme, pour que les gens puissent évacuer. Apparemment, hier, elle s’est déclenchée après. »

     

     

    • Luis, 24, assistant manager dans un hôtel de Mexico
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    « Le quartier de mon hôtel, Santa Fé a été peu touchée, comparé au centre-ville, où les bâtiments sont très fragiles, à cause de l’humidité. Il n’empêche que quand les secousses arrivent, je suis au troisième sous-sol du parking, bien loin de la sortie de secours. Le pire, c’est qu’une heure ou deux avant, il y avait eu un exercice pour commémorer le grand tremblement de terre de 1985. Je me dis « Sérieusement ? C’est pour de vrai ? ». En me dirigeant vers la sortie, je pensais être calme. Mais je me rends compte que je marche beaucoup plus vite que d’habitude.

    Une fois dehors, il n’y a plus de circulation, la ville est arrêtée. Les murs n’ont pas trop souffert, mais il y a des vitres cassées. Evacuer l’hôtel a été difficile : il y avait de la panique et des gens qui ne voulaient pas abandonner le matériel qui coûte cher : ordinateurs, caméras…

    Les premières informations que j’ai eues venaient de la télévision colombienne, avant que les radios locales ne prennent le relais. Il y a des quartiers où le gaz et l’électricité ont été coupés. L’école Enrique Rebsamens’est effondrée avec les enfants à l’intérieur… Les personnes dont les maisons se sont effondrées sont abritées dans les écoles qui ont été réquisitionnées. A priori, seuls les banques et les supermarchés devraient être ouverts aujourd’hui. On m’a dit de ne pas venir au travail. Je ne sais pas quand je reprendrai… »

    • Ian Depauw, 27 ans, instructeur de plongée à Mexico :

    « J’espère que mon témoignage réveillera la solidarité qui sommeille en chacun de nous. J’ai heureusement la chance d’avoir été épargné. J’étais au travail quand cela s’est passé. J’apprends la nouvelle en regardant mon téléphone : des amis me demandent si je vais bien. Je ne comprends pas tout de suite de quoi il s’agit. C’est lorsque je regarde les infos que je me rends compte du drame. À mon tour, j’envoie des messages aux personnes que je connais qui vivent à la capitale et à Puebla.

    Une amie m’explique qu’elle est bloquée sur la route, qu’elle ne peut pas rentrer chez elle. Les rues sont impraticables, des milliers de personnes sont immobilisées durant des heures. Elle n’arrive pas à joindre sa famille et ne peut pas savoir si elle va bien, car le signal est coupé. Elle me dit qu’à ce moment-là, les bâtiments continuent de tomber, que les voitures s’entrechoquent, qu’il y a des fuites de gaz. L’atmosphère est triste, me dit-elle.

    Petit à petit, mes amis me rassurent. Ils vont bien, leur entourage aussi. Ce n’est, hélas, pas le cas de tout le monde.

    Je note sur les réseaux sociaux une immense solidarité entre les Mexicains. Au-delà des simples messages de soutien, les gens tiennent à agir, à se rendre utiles. Beaucoup de groupes de jeunes étudiants organisent des collectes de fonds pour venir en aide aux premiers touchés par la catastrophe. Les récoltes servent à acheter des biens de première nécessité comme de l’eau, du pain, du gaz. Même ceux qui n’ont pas d’argent trouvent des moyens pour apporter leur grain de sable en offrant des minutes de leur abonnement téléphonique pour permettre aux gens d’appeler leurs proches.

     

     

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  • Ouragans Maria,Alertes rouges:Communiqué special

     

     

     

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     3201*

    Liste des départements concernés ▼

    Vent

    972 - Martinique 

    Vent

    971 - Guadeloupe 

    Ouragan Maria : alerte maximale en Guadeloupe

    Du lundi 18 septembre à 16h00 au mardi 19 septembre à 18h00.

    Situation :

    Au départ simple tempête, Maria  a pris naissance vendredi à 2000 km au sud-est des Antilles. Elle s'est rapidement renforcée et a atteint lundi matin le stade d'ouragan de catégorie 1/5 selon l'échelle de Saffir-Simpson.

    Observation :

    La température de l'eau, facteur important du développement des ouragans.

    Maria se dirige actuellement vers le nord-ouest à environ 25 km/h de moyenne. Situé à 250 km des Caraïbes, l'ouragan touchera les Antilles dès ce soir. Son passage de simple dépression tropicale au rang d'ouragan en moins de 24h s'explique par les eaux très chaudes (30°C) autour des Caraïbes sur lesquelles il se déplace et qui permettent de l'alimenter en énergie.

    Évolution :

    La Guadeloupe et la Martinique frappées dès ce lundi soir 

    Les modélisations météo font passer la trajectoire de Maria au-dessus de la Guadeloupe, qui sera la plus touchée, entre la Martinique, les îles Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Jusqu'à 400 mm de précipitations sont attendus près des reliefs.
    Sur le littoral de la Guadeloupe, les vents pourront approcher 200 km/h, et 150 km/h en Martinique. Des vagues de 8 à 10 mètres sont attendues en raison de la forte houle cyclonique et jusqu'à 6 mètres au large de la Martinique.
     
    St-Martin et St-Barthélémy plus épargnées qu'avec Irma

    Ces îles, déjà frappées par l'ouragan Irma, sont à nouveau menacées par Maria, qui devrait passer à 150 km au sud en se renforçant. L'intensité de l'ouragan Maria sera moins importante qu'Irma mais sa trajectoire et son renforcement très rapide sont sous surveillance par nos services d'autant qu'après son passage sur l'arc antillais en mer des Caraïbes, et en s'approchant de Porto-Rico puis de la République Dominicaine, Maria pourrait devenir un ouragan majeur, c'est à dire atteindre la catégorie 3 à 4/5 selon l'échelle de Saffir-Simpson.

     

     

    Trajectoire estimée de l’ouragan Maria selon les prévisions de Météo France et du Centre national des ouragans américain.

    Trajectoire estimée de l’ouragan Maria selon les prévisions de Météo France et du Centre national des ouragans américain. Service infographie « Le Monde »

    La Martinique a été placée en alerte « violette » cyclonique, le niveau maximal, lundi 18 septembre à l’approche de l’ouragan Maria, une dizaine de jours après le passage ravageur d’Irma à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Ce niveau d’alerte, le plus élevé, entraîne le confinement de la population. Maria est passé en catégorie 3 et est désormais considéré comme un « ouragan majeur », d’après le Centre national des ouragans (NHC) américain.

    Avec des vents soufflant jusqu’à 195 km/h, Maria, qui n’est plus qu’à 95 kilomètres à l’est de la Martinique s’est rapidement renforcé. Le NHC l’avait classé en catégorie 2 seulement trois heures avant qu’il ne devienne un ouragan majeur.

    Maria « sera au plus près » des côtes martiniquaises « vers la mi-journée », ont annoncé les autorités locales, soulignant que l’ensemble des services de sécurité et de secours étaient « pré-positionnés, prêts à intervenir ». Le NHC a mis en garde contre de « dangereuses marées de tempête » accompagnées de « vagues destructrices » dans le sillage de Maria, avec une montée des eaux qui pourrait atteindre jusqu’à 2,7 mètres au-dessus de la normale.

    Quant à la Guadeloupe, elle a été placée en « alerte rouge cyclonique » à partir de 12 heures, heure locale (18 heures à Paris). Saint-Martin et Saint-Barthélemy, qui devraient voir passer Maria entre 100 et 150 km au sud de leurs côtes « dans la nuit de mardi à mercredi », selon Météo France, ont été placées en vigilance orange.

    • Renforts militaires et fermetures des administrations

    La préfecture de la Martinique a précisé que « l’activité économique [devait] être stoppée », les transports en commun « interrompus », et les grands rassemblements « annulés ». Elle a également décidé la fermeture de tous les établissements scolaires et des crèches lundi.

    A 12 h 30, 10 000 personnes étaient déjà privées d’électricité, soit 5 % des foyers martiniquais, a signalé EDF. L’ensemble des services de sécurité et de secours est « prêt à intervenir », a assuré la préfecture, soit 600 sapeurs-pompiers, 200 policiers, 200 gendarmes et 500 militaires. Les autorités ont demandé aux communes de « mettre à l’abri » les populations situées en zones sensibles (submersion marine, zones inondables, zones à risque, glissements de terrain...).

    En Guadeloupe, d’importants moyens ont été déployés. Le gouvernement, accusé par une partie de l’opposition et des habitants sur place d’avoir tardé à envoyer secours et renforts policiers dans les deux îles où l’ouragan Irma a fait 11 morts et des centaines de millions d’euros de dégâts, a annoncé l’envoi de 110 militaires de la protection civile sur l’île.

    Météo France prévoit « des creux pouvant aller jusqu’à 10 mètres, des vents violents de 150 km/h à 180 km/h, avec des rafales jusqu’à 200 km/h, de fortes pluies pouvant aller jusqu’à 400 mm par endroits et qui se poursuivront sur toute la journée de mardi », a prévenu la préfecture de Guadeloupe, qui craint des « inondations sur les parties basses de l’archipel ».

    Comme en Martinique, le préfet a ordonné la fermeture des écoles à partir de lundi matin et des administrations et des entreprises à partir de midi, heure locale. Il a demandé « à chacun de ne plus se déplacer, de se mettre à l’abri, soit dans son habitation, soit dans un abri sûr ». A cela s’ajoutent des consignes usuelles d’autonomie pour plusieurs jours : préparer des réserves d’eau, de nourriture…

    « Nous sommes rodés à la préparation », a déclaré la présidente du conseil départemental de la Guadeloupe, Josette Borel-Lincertin. « Nous avons une culture du risque, nous savons ce qu’il y a à faire. »

    • Une cellule de crise interministérielle

    Depuis la Guyane, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, s’est dite « inquiète et vigilante » dans un tweet. Une cellule interministérielle de crise est prévue lundi après-midi.

    « Nous aurons des difficultés importantes », a reconnu le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, rappelant que « la Guadeloupe était le centre logistique à partir duquel nous pouvions alimenter l’île de Saint-Martin et organiserl’ensemble des rotations aériennes et des approvisionnements ».

    Air France, Air Caraïbes et Corsair ont déjà annoncé qu’ils reportaient des vols à destination ou en provenance de Pointe-à-Pitre et Fort-de-France prévus lundi. Tous les vols ont été annulés à l’aéroport de Fort-de-France depuis 7 heures du matin, heure locale, et pour 24 heures ; tout comme à l’aéroport de Pointe-à-Pitre à partir de 14 heures, heure locale.

    « Dans les prochaines heures nous projetons de pouvoir envoyer jusqu’à 400 à 500 personnes pour venir encore en renfort » si besoin, a toutefois ajouté Gérard Collomb.

     

     

  • Grand final de Cassini : les derniers moments

    Cassini s'est bien désintégrée dans l'atmosphère de Saturne. Fin d'une longue mission autour de la planète aux anneaux et de ses lunes, débutée il y a 13 ans. Découvrez ses dernières images. Nicolas Altobelli, le responsable scientifique pour l'ESA de la mission Cassini, nous explique les raisons de ce suicide dans la planète géante.

    Adieu Cassini et merci ! La mission partie de la Terre il y a 20 ans, vient de s'achever officiellement. La sonde spatiale fait désormais partie de Saturne. Seul reste entier le petit module Huygens, descendu sur Titanen janvier 2005.

    À 13 h 55, heure de Paris, quelque 83 minutes après que le vaisseau soit entré dans l'atmosphère de Saturne, le dernier signal émis est arrivé sur les écrans du centre de contrôle de la Nasa. La destruction est confirmée.

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    La disparition du pic au centre a signé la fin de la mission Cassini. © Nasa

    La disparition du pic au centre a signé la fin de la mission Cassini. © Nasa 

    L’héritage de Cassini

    Cassini nous laisse un héritage immense. Toutes les données que la sonde a collectées durant ses 13 années d'exploration de Saturne et de ses lunes sont loin d'avoir été toutes étudiées. Bien des découvertes attendent encore les chercheurs en plus de celles, pour beaucoup surprenantes, qui ont déjà été faites.

    Jusqu'au bout, Cassini a travaillé. Huit instruments fonctionnaient encore jusqu'à sa désintégration. Des données inédites attendent les scientifiques de la mission.

    Encore bravo à toutes les équipes de cette mission qui rappelons-le, a été imaginée au début des années 1980.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    Dernière image de Saturne avant le grand plongeon

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 13 h 45

    Voici la dernière image de Saturne prise par Cassini. L'image brute a été traitée.

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    Dernière photo de Cassini. L'image brute a été traitée par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major

    Dernière photo de Cassini. L'image brute a été traitée par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major 

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    Cassini a plongé dans Saturne

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 12 h 51

    À 12 h 31, Cassini a plongé dans l'atmosphère de Saturne. La sonde doit être détruite à présent. Le dernier signal émis par Cassini devrait arriver sur Terre vers 13 h 54, heure de Paris, après un voyage de quelque 83 minutes à la vitesse de la lumière.

    Revivez le plongeon de Cassini dans Saturne dans cette simulation de la Nasa. © Nasa, JPL

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    Position actuelle de Cassini

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 12 h 08

    Position de Cassini au-dessus de Saturne, quelques minutes avant sa destruction. Voici la vue qu'elle avait à ce moment précis. Son antenne est dirigée vers la Terre. Elle a été reconfigurée pour qu'elle transmette immédiatement les données recueillies. Celles-ci sont très précieuses étant donné sa proximité avec l'atmosphère de la planète géante. Il lui reste moins de 77.000 km à parcourir. La vitesse du vaisseau varie entre 104 et 110.000 km/h.

    Cassini se rapproche de plus en plus de Saturne. © Nasa, JPL

    Cassini se rapproche de plus en plus de Saturne. © Nasa, JPL 

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    Dernier portrait de Saturne

    Mise à jour le 15 septembre 2017 à 11 h 43

    Portrait de Saturne réalisé à partir des images brutes de Cassini prises le 13 septembre. La sonde était alors en route pour son plongeon dans l'atmosphère de la planète géante.

    En route vers Saturne pour son grand plongeon. Images de Cassini prises le 13 septembre, traitées et assemblées par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major

    En route vers Saturne pour son grand plongeon. Images de Cassini prises le 13 septembre, traitées et assemblées par Jason Major. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Jason Major 

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    Cassini : dernières images de Titan

    Article initial publié le 15 septembre à 10 h 25

    La grande mission de Cassini va s'achever dans moins de 3 h 30. La sonde qui explore Saturne est ses mondes depuis 13 ans et deux mois est désormais à moins de 180.000 km de la géante gazeuse, où elle va se désintégrer, ce vendredi 15 septembre 2017, après 12 h 30, heure de Paris, à environ 1.900 km au-dessus des sommets des nuages. On imagine la fierté et l'émotion que doivent ressentir les équipes qui ont participé à cette grande aventure spatiale commencée il y a plus de deux décennies.

    Une des toutes dernières images de Titan prise par Cassini. © Nasa, JPL-Caltech, SSI

    Une des toutes dernières images de Titan prise par Cassini. © Nasa, JPL-Caltech, SSI 

    Parmi les toutes dernières images que nous envoie le vaisseau qui est sur sa trajectoire suicide, Titan à qui il a fait ses adieux le 11 septembre. À venir dans les prochaines heures, les ultimes photos et mesures de Cassini. Dans sa ligne de mire : Saturne.

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    À quoi va servir le plongeon de Cassini dans Saturne ?

    Article de Rémy Decourt publié le 8 septembre 2017

    Le plongeon dans Saturne de la sonde Cassini est dangereux pour le vaisseau spatial mais la décision a été mûrement réfléchie. Nicolas Altobelli, le responsable scientifique pour l'Agence spatiale européenne de la mission Cassini, nous explique les raisons de ce choix et le retour scientifique attendu.

    Le 15 septembre, il en sera terminé de Cassini. Ce plongeon dans Saturne a été « décidé par l'ESA et la Nasa pour se débarrasser proprement de la sonde de façon à nous conformer aux règles de la protection planétaire », nous explique Nicolas Altobelli, le responsable scientifique pour l'ESA de la mission Cassini. Ces règles stipulent de ne pas contaminer d'autres mondes d'une façon qui compromettrait de futures études scientifiques sur d'éventuelles traces de vie, actuelles ou éteintes.

    C'est pourquoi les deux agences spatiales ne veulent pas risquer de perdre le contrôle de Cassini qui risquerait de s'écraser sur la surface d’Encelade ou celle de Titan« deux lunes dotées d'une habitabilité potentielle ». Et ce risque est bien réel. De façon surprenante, les sondes spatiales n'ont pas de jauge pour mesurer la quantité de carburant restante. Le niveau des réservoirs est toujours estimé à partir de calculs et les opérateurs au sol ne le connaissent jamais précisément. Le défi est donc de terminer la mission avant que le risque d'une panne sèche ne devienne trop important

    Vue d'artiste de la sonde Cassini lors de son entrée dans l'atmosphère de Saturne à 3.000 kilomètres de la surface de référence, où règne une pression de 1 bar. © Nasa, JPL

    Vue d'artiste de la sonde Cassini lors de son entrée dans l'atmosphère de Saturne à 3.000 kilomètres de la surface de référence, où règne une pression de 1 bar. © Nasa, JPL 

    Cassini devrait émettre durant une minute pendant son plongeon

    Cette fin de mission qui se terminera par un plongeon dans Saturne, les responsables « la préparent depuis plusieurs mois ». Jusqu'aux derniers instants de la sonde, « les orbites ont été optimisées pour garantir un retour scientifique important ». Lors de sa toute dernière orbite, Cassini pointera son antenne vers la Terre pour envoyer ses données « lorsqu'elle entrera dans l'atmosphère et durant sa descente ». Le dernier survol de Titan (le 127e !), à plus de 100.000 kilomètres, doit permettre aux contrôleurs au sol de mesurer assez précisément la duréede la communication avec la Terre dès que la sonde aura débuté son plongeon final.

    Le point d'entrée de Cassini dans l'atmosphère se situe à 3.000 kilomètres d'altitude au-dessus d'une surface de référence, arbitrairement choisie, où la pression atmosphérique est d'un bar (celle qui règne sur Terre au niveau de la mer). « Ce bar de pression est la surface de référence pour une planète gazeuse. » D'après les derniers calculs, la Nasa et l'ESA s'attendent à recevoir des données pendant « au moins une minute » et pensent que Cassini descendra jusqu'à environ 1.500 kilomètres au-dessus de cette surface de référence avant que le signal ne soit perdu.

    À ce moment-là, la caméra ne fonctionnera plus, elle aura acquis ses dernières images quelques heures auparavant. Seuls le magnétomètreet les analyseurs de gaz, de plasma et de micro-météorites fonctionneront, pour mesurer « le champ magnétique de la planète » et renseigner sur « la composition des couches atmosphériques traversées ».

    Après cette dernière émission de données, le pointage de l'antenne grand gain vers la Terre sera rapidement perdu. À cause de sa vitesse, 35 kilomètres par seconde, et du frottement de l'atmosphère sur la structure de l'engin spatial (pas du tout aérodynamique), « la sonde va très vite se déstabiliser puis finira par se désintégrer dans l'atmosphère ».


    Grand final de Cassini : les 5 derniers tours de la sonde autour de Saturne

    Article de Jean-Luc Goudet publié le 15/08/2017

    Lundi prochain, la sonde Cassini va entamer une série de cinq orbites rapprochées, les dernières avant le grand plongeon final du 15 septembre qui la verra disparaître au cœur de Saturne. En s'approchant très près de la haute atmosphère et des nuages, elle va l'observer comme elle ne l'avait encore jamais fait. L'engin spatial, qui a quitté la Terre en 1997, utilise son carburant jusqu'à la dernière goutte pour travailler...

    Le dernier chapitre du « Grand final », dernière phase de la longue mission Cassini-Huygens, débutée en avril, s'ouvre ce week-end avec la première des cinq dernières orbites rapprochées autour de Saturne. Lundi 14 août, à 18 h 22 heure de Paris, la sonde de la Nasa, inscrite sur une trajectoire elliptique, passera à seulement 5.990 km du bord interne de l'anneau et survolera les plus hauts nuages de la géante gazeuse, à une hauteur comprise entre 1.630 et 1.710 km.

    À cette faible distance, l'atmosphère est très ténue, mais présente. L'engin spatial devra allumer ses propulseurs pour maintenir sa route. Il lui reste encore un peu de propergol (de l'hydrazine), ce qui permet ces ultimes survols avant le plongeon final dans Saturne, le 15 septembre prochain.

    La sonde Cassini va frôler Saturne avant son suicide

    Cassini au plus près de l’atmosphère de Saturne

    Durant ce Grand final, troisième extension de la mission commencée autour de Saturne en 2004, Cassini poursuit ses observations. Pour les scientifiques, c'est un bonus : il n'était nullement certain, au lancement de la sonde en 1997, qu'elle travaille jusqu'en 2017. Elle est même en pleine possession de ses moyens. Le sous-système d'imagerie (ISS, pour Imaging Science Subsystem) va scruter dans l'anneau D de curieux « traits », comme ceux déjà observés et résultant de l'impact de petits astéroïdes.

    La haute atmosphère sera l'objet d'attentions particulières. Le spectromètre infrarouge (CIRS, Composite Infrared Spectrometer) mesurera les températures et du gaz sera prélevé. Le spectromètre de masse INMS (Ion and Neutral Mass Spectrometer) l'analysera, comme il l'avait fait pour les panaches d’Encelade, tandis que, simultanément, le radar, en mode passif, observera l'atmosphère, notamment pour y repérer des concentrations d'ammoniac.

    Photos : Les plus belles images du monde de Saturne vu par Cassini

    La petite Peggy deviendra-t-elle une lune ?  Sur cette image saisie par Cassini le 15 avril 2013, on distingue sur le bord de l'anneau A la possible formation d’une petite lune que les astronomes ont surnommée Peggy. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Daphnis fait des vagues dans les anneaux de Saturne  Bien que minuscule — 8 km de longueur —, Daphnis a une force d’attraction suffisante pour perturber les petits grains qui composent les anneaux au milieu desquels elle se fraie un chemin. La petite lune se balade dans l’espace de Keeler, à l’intérieur de l’anneau A de Saturne. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne à l’approche de l’été  L’hémisphère nord de Saturne le 25 avril 2016, à l’approche du solstice d’été pour le « seigneur des anneaux » en mai 2017 (l’année de Saturne dure 29 années terrestres). Au cours de ses 13 années d’exploration, la sonde Cassini a pu voir la planète géante passer de l’hiver au printemps, dans l’hémisphère nord et de l’été à l’automne, dans l’hémisphère sud. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne et ses anneaux, portrait rapproché  Le 19 janvier 2007, l'orbite de Cassini l'a éloignée de Saturne. De ce lointain poste d'observation, la sonde, arrivée depuis près de deux ans et demi, prend un cliché de la planète aux anneaux devenu célèbre. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    La Terre, Vénus et Mars vues de Saturne  Le 19 juillet 2013, la sonde spatiale Cassini profita d’un passage dans l’ombre de Saturne pour photographier à contre-jour les anneaux, quelques satellites naturels, Mars, Vénus et la Terre. Notre planète apparaît comme un « pâle petit point bleu » selon l'expression de l’astronome Carl Sagan. Il faisait jour et beau en Europe ce jour-là : vous êtes sur la photo. © Nasa, JPL-Caltech, SSI 

    Le grand panorama des anneaux de Saturne  Saturne doit principalement sa renommée et sa beauté à ses anneaux de glace. Innombrables, ils se distinguent en cinq principaux groupes séparés par des vides plus ou moins importants. Cette image mosaïque en couleur naturelle fut prise par Cassini le 26 novembre à une distance de 1,1 million de km. La composition embrasse les anneaux sur une largeur de 65.700 km. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Dans les anneaux de Saturne, l'hélice Blériot  Des structures évoquant une hélice bipale, invisibles depuis la Terre, ont été observées au sein des anneaux. Ici, l'une des plus célèbres, baptisée Blériot, en l'honneur de l'aviateur français connu pour avoir réussi la première traversée de la Manche en avion en 1909. Ce sont des perturbations parmi les minuscules particules formant les anneaux, comme des vagues. Plus ou moins stables, elles mesurent plusieurs centaines de kilomètres. En leur centre doit se trouver un tout petit satellite, dont la dimension doit être comprise entre 1 et 2 km, invisible sur la photographie. © Nasa, JPL-Caltech, SSI 

    Gros plan sur les anneaux de Saturne  Voici une partie des anneaux de Saturne, situés entre 98.600 et 105.500 km de la géante gazeuse, dans le groupe de l’anneau B. Ils sont composés d’une multitude de particules (notamment de glace d’eau) de petite taille. Leur densité est variable. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    D'étranges frises sur le bord des anneaux  À l’approche de l’équinoxe en 2009, l’éclairage solaire dévoile des structures insoupçonnées en marge de l’anneau B. Les reliefs s’élèvent jusqu’à 2,5 km au-dessus du plan des anneaux. Il est probable que de minuscules lunes circulant entre les anneaux A et B en perturbent régulièrement les bordures. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Au-dessus de Saturne  Magnifique portrait de Saturne, deuxième plus grosse planète du Système solaire, photographiée le 10 octobre 2013 lors d’un survol polaire de la sonde Cassini. L’image mosaïque fut retravaillée par un grand fan de la mission et astronome amateur, Gordan Ugarkovic. On distingue le grand hexagone qui occupe le pôle nord. La région est éclairée (c’est alors le printemps dans l’hémisphère nord). Côté anneaux, on peut observer les principales séparations : la division de Cassini, de Hencke, Maxwell et Colombo. © Nasa, JPL, Space Science Institute, Gordan Ugarkovic 

    Le célèbre hexagone du pôle nord de Saturne  Première vue complète de l'immense structure avec six faces de courants-jets présente au pôle nord de Saturne. Surnommée l'« hexagone », elle s'étend jusqu'à 70° de latitude. L'équinoxe de printemps dans l'hémisphère nord, qui a débuté en 2009, permet au pôle nord de la planète géante d'être enfin exposé au Soleil. Ces images en fausses couleurs ont été capturées par la sonde spatiale Cassini. © Nasa, JPL-Caltech, SSI, Université de Hampton. 

    Gros plan sur l’hexagone du pôle nord de Saturne  Gros plan sur le pôle nord de Saturne. L’image a été prise par Cassini le 8 septembre 2017. La grande structure hexagonale s’étend jusqu’à 70° de latitude et ses côtés mesurent environ 13.800 km. Sa période de rotation est de près de 10 h 40. Le pôle sud, quant à lui, ne présente pas de système hexagonal. © Nasa,JPL-Caltech, SSI, Kevin M. Gill 

    Une tempête géante sur Saturne  Trois mois après son apparition remarquée dans l’hémisphère nord de Saturne en décembre 2010, la tempête provoquée par les changements de saison poursuivait son expansion dans la haute atmosphère. Cassini l'a observée jusqu'en 2011. Depuis la Terre, une tempête semblable avait été observée il y a trente ans, c'est-à-dire une année saturnienne. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Les geysers d'Encelade  Courant 2005, les scientifiques remarquent la présence de geysers sur le limbe du petit satellite naturel Encelade (environ 500 km). Les analyses ultérieures montreront qu’il s’agit de particules de glace. Surgit alors l’hypothèse qu’il existe un océan d’eau liquide sous sa surface gelée. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Premier survol de Titan par la sonde Cassini  Arrivée le 30 juin 2004, la sonde Cassini entreprit son premier survol de Titan le 26 octobre de la même année. Sur cette image mosaïque retravaillée pour réduire les effets de l’atmosphère, on distingue à droite, une région brillante nommée Xanadu. Les scientifiques n’avaient pas encore caractérisé les étendues de méthane liquide. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Première image de la surface de Titan  Développée par l’Agence spatiale européenne (Esa), la sonde Huygens qui a voyagé jusqu’à Saturne en compagnie de Cassini, toucha le sol de la lune Titan le 14 janvier 2005, après une descente de près de 2 h 30 afin d’étudier son atmosphère. Photographiés à une distance d’environ 85 cm, les blocs visibles au premier plan sont davantage des galets que des rochers. Leurs rondeurs a suggéré aux scientifiques une érosion. © Nasa, Esa, JPL, Université de l’Arizona 

    Encelade, une lune potentiellement habitable  Parmi les grandes découvertes de Cassini figurent les geysers d’Encelade (500 km de diamètre). Depuis 2005, les observations et les mesures de la sonde ont permis aux chercheurs de supposer que la petite lune abrite un vaste océan d’eau liquide sous sa surface de glace qui, comme on peut le voir, se fissure. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Encelade et ses geysers  Sur cette image capturée par Cassini le 13 octobre 2009, on peut voir une partie d’Encelade directement illuminée par le Soleil et une autre éclairée par la lumière du Soleil réfléchie par Saturne. Jaillissant du pôle sud de cette lune glacée, des geysers d’eau. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Les deux plus grandes lunes de Saturne  Les deux plus grandes lunes de Saturne alignées : au premier plan, Rhéa (1.528 km) et, à l’arrière-plan, Titan (5.150 km). Le 16 juin 2011, Cassini était alors à 1,8 million de km de la première et à 2,5 millions de km de la seconde. Les deux lunes arborent deux surfaces très différentes. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Japet, une terre de contraste  Images composite des deux hémisphères de Japet capturées par Cassini respectivement en 2004 et 2007. Cette petite lune de Saturne de 1.471 km de diamètre arbore à sa surface une indéniable dichotomie : des terrains aussi sombres que le charbon (environ 40 % de sa surface) contrastant avec d’autres aussi clairs que la neige. Le grand bassin d’impact Engelier (vue de droite, en bas) mesure 504 km de diamètre. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    L’ombre de Mimas sur les anneaux de Saturne  Cette image a été prise par Cassini le 8 avril 2009 à 1,1 million de km de distance. La petite lune Mimas (396 km) qui gravite autour de Saturne dans le « vide » de la fameuse division de Cassini, projette son ombre sur les anneaux autour d’elle. La scène a pu être possible en raison de l’équinoxe d’août 2009 (ils se déroulent tous les 15 ans) qui approchait. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    Pan, une soucoupe volante autour de Saturne  Deux vues du curieux Pan, un satellite qui tourne près de Saturne (à moins de 134.000 km du centre de la planète), au milieu de la division Encke de l'anneau A. Ce petit corps de 35 km de diamètre maximal pour 23 km de hauteur est formé de particules glacées, les mêmes que celles formant l'anneau où il se trouve, et qu'il accumule à son équateur, ce qui lui donne cette allure de soucoupe volante. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

    La petite Peggy deviendra-t-elle une lune ?  Sur cette image saisie par Cassini le 15 avril 2013, on distingue sur le bord de l'anneau A la possible formation d’une petite lune que les astronomes ont surnommée Peggy. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Daphnis fait des vagues dans les anneaux de Saturne  Bien que minuscule — 8 km de longueur —, Daphnis a une force d’attraction suffisante pour perturber les petits grains qui composent les anneaux au milieu desquels elle se fraie un chemin. La petite lune se balade dans l’espace de Keeler, à l’intérieur de l’anneau A de Saturne. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne à l’approche de l’été  L’hémisphère nord de Saturne le 25 avril 2016, à l’approche du solstice d’été pour le « seigneur des anneaux » en mai 2017 (l’année de Saturne dure 29 années terrestres). Au cours de ses 13 années d’exploration, la sonde Cassini a pu voir la planète géante passer de l’hiver au printemps, dans l’hémisphère nord et de l’été à l’automne, dans l’hémisphère sud. © Nasa, JPL-Caltech, Space Science Institute 

    Saturne et ses anneaux, portrait rapproché  Le 19 janvier 2007, l'orbite de Cassini l'a éloignée de Saturne. De ce lointain poste d'observation, la sonde, arrivée depuis près de deux ans et demi, prend un cliché de la planète aux anneaux devenu célèbre. © Nasa, JPL, Space Science Institute 

     

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