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Demain 162

  • Ouragan José : restez informés

     

    Quelques jours après le passage dévastateur de l'ouragan Irma sur St-Martin et St-Barthélémy, un nouvel ouragan, baptisé José, va concerner les Antilles au cours du week-end.

     

    L'incertitude est encore forte sur l'évolution de sa trajectoire et le fait qu'il puisse toucher ou non des terres. 

     

    L'ouragan Irma, quant à lui, poursuit sa route vers Cuba puis la Floride.

     

    Un troisième système cyclonique, nommé Katia, concerne aussi actuellement le Mexique.

     

    Pour suivre l'évolution de la situation, consulter le site Antilles-Guyane de Météo-France et celui du Centre américain de prévision des cyclones (NHC).

     

    Image du  satellite GOES13 le vendredi 7 septembre 2017 à 13h30 UTC - Les ouragans Katia et José encadrent Irma
    Image du  satellite GOES13 le vendredi 7 septembre 2017 à 13h30 UTC - Les ouragans Katia et José encadrent Irma © Météo-France

  • Ouragans Irma et José

     

     

    L'ouragan Irma, qui a frappé le nord de l'arc antillais ce mercredi, avec des vents records sur cette région, est toujours un ouragan très puissant de catégorie 4 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui comprend 5 niveaux. Il poursuit sa route ce vendredi sur le sud des Bahamas et va aborder Cuba vendredi ce soir, avant de concerner la Floride durant le week-end. L'ouragan José, à l'arrière, s'est nettement renforcé en catégorie 3 et se rapproche du nord des Petites Antilles, qu'il pourrait toucher à la marge.

     

    Pour suivre l'évolution de la situation, consulter le site Antilles-Guyane de Météo-France et celui du Centre américain de prévision des cyclones (NHC).

     

    Des vents d'une rare intensité 

    Les petites Antilles ont été touchées par des pluies intenses et des vents très violents, le paroxysme de l'évènement se situant entre 1h et 9h locales 

    A Gustavia, par exemple, située sur l'île de Saint-Barthélémy, la pression a brutalement chuté au passage de l'œil de l'ouragan, générant de fortes précipitations et des vents extrêmement forts. On a mesuré des valeurs de vent de 244 km/h en rafales, 30 minutes avant le passage de l'oeil, ce qui permet d'estimer les rafales maximales à plus de 300 km/h.  

    La marée de tempêtes associée a provoqué en outre de fortes submersions marines sur les côtes. La surélévation du niveau de la mer a dépassé 3 m en certains points du littoral. 

     

    Animation du satellite GOES13 entre le mercredi 6 septembre à 00h00 UTC et le vendredi 8 septembre 2017 à 09h00 UTC
    Animation du satellite GOES13 entre le mercredi 6 septembre à 00h00 UTC et le vendredi 8 septembre 2017 à 09h00 UTC © Météo-France

    Un phénomène sans précédent sur les petites Antilles

    Classé en catégorie 5 au moment de son passage, avec des vents moyens maximum de 295 km/h, Irma est l'ouragan le plus puissant jamais observé sur les petites Antilles depuis les premiers enregistrements météorologiques réalisés sur la zone. Par ailleurs, on estime qu'il a maintenu cette vitesse de vent pendant 33 heures consécutives, un record mondial depuis le début de l'ère satellitaire, détrônant celui établi par le typhon Haiyan, aux Philippines en 2013.

    Les phénomènes cycloniques les plus forts à avoir touché l'archipel étaient jusqu'ici les ouragans Hugo, qui avait frappé la Guadeloupe en 1989, et Luis, qui avait touché Saint-Martin en 1995. Tous deux étaient alors des phénomènes de catégorie 4, avec des vents moyens maximum de 220 à 230 km/h.

     

    Des prévisions pour anticiper l'activité cyclonique

    Les modèles météorologiques de Météo-France, du NHC et du Centre européen de prévisions avaient permis d'anticiper dès le mercredi 30 août la trajectoire probable de l'ouragan et son intensité. 

    Ils permettent également de suivre l'évolution d'un nouveau phénomène cyclonique, José, dans le sillage d'Irma. Les dernières prévisions indiquent que ce dernier s'est renforcé au cours des dernières heures et atteint à la catégorie 3, avec des vents moyens de l'ordre de 200 km/h. Il pourrait se situer à proximité de la moitié Nord de l'arc antillais ce week-end et toucher ces îles très vulnérables après le passage de l'œil d'Irma. A cette échéance, les incertitudes sont encore toutefois importantes. Irma a quant à lui rétrogradé ce vendredi à 9 h UTC en catégorie 4, avec des vents moyens de 250 km/h et les prévisions indiquent qu'il devrait rester très puissant lors de son passage sur le nord de Cuba dans les prochaines heures, puis sur la Floride à partir de la nuit de samedi à dimanche.

     

    Pour suivre l'évolution de la situation, consulter le site Antilles-Guyane de Météo-France et celui du Centre américain de prévision des cyclones (NHC).

     

    Une saison cyclonique précoce et active en Atlantique Nord 

    La saison cyclonique en Atlantique nord s'étend habituellement entre le 1er juin et le 30 novembre. En moyenne par saison, 12 systèmes sont nommés dont 6 atteignent le stade d'ouragan. Cette année, la saison cyclonique a commencé très tôt, le 19 avril, avec la tempête Arlène. Fin août, l'ouragan Harvey, premier ouragan majeur de la saison 2017 du bassin Atlantique Nord/Caraïbes, avait fortement touché la région de Houston, provoquant notamment de graves inondations. 

    Début août, la NOAA, l'agence américaine en charge du suivi de l'atmosphère et des océans, avait revu à la hausse ses prévisions de l'activité cyclonique sur ce bassin, notamment à cause de la présence d'eaux particulièrement chaudes en surface, propice au développement des phénomènes cycloniques. 

     

    Pour en savoir plus sur la formation des cyclones et le lien entre cyclone et changement climatique, consulter notre dossier

  • Un trou noir géant de plus au cœur de la Voie lactée, et autres rendez-vous astronomiques

    Des astronomes annoncent la possible découverte d’un nouveau trou noir géant au cœur de notre galaxie : repérez son emplacement à l’œil nu dans le ciel.


    Avec une masse estimée à 100 000 fois celle du Soleil, le trou noir géant que des astronomes japonais pensent avoir récemment détecté pourrait provenir d’une galaxie naine absorbée par la Voie lactée dans le passé. Il est caché dans les profondeurs d’un nuage moléculaire situé à moins de 200 années-lumière de Sagittarius A*, le gigantesque trou noir de près de 4 millions de masses solaires qui occupe le centre de notre galaxie, et il a fallu toute la puissance des antennes paraboliques d’ALMA (Chili-ESO) pour le débusquer. Le centre de notre galaxie est relativement aisé à repérer à l’œil nu depuis un site offrant un ciel suffisamment protégé de la pollution lumineuse. Il se situe dans le Sagittaire, à près de 6° au sud-ouest de la nébuleuse de la Lagune, non loin de la frontière avec les constellations d’Ophiuchus et du Scorpion ; le centre galactique, Sagittarius A* et CO-0.40-0.22* sont confondus à l’échelle de cette image. Dans un ciel sombre, la nébuleuse de la Lagune forme un petit grumeau plus clair dans la Voie lactée, bien visible sans instrument. Sur ce gros plan réalisé au Chili par l’astronome amateur français Stéphane Guisard, la Lagune arbore la belle coloration rougeâtre caractéristique des nuages interstellaires essentiellement constitués d’hydrogène. Juste au-dessus, la plus petite nébuleuse de la Trifide est, elle aussi, bien visible avec des jumelles. Sur la droite de l’image, les étoiles Antarès du Scorpion et Rhô Ophiuchi illuminent des portions des vastes nébuleuses sombres qui les entourent.
    © ESO/Stéphane Guisard

    Sagittarius A*, un trou noir géant de près de 4 millions de masses solaires, est l’objet le plus massif de notre galaxie et il est totalement invisible à l’œil nu ! C’est en détectant les déplacements rapides des étoiles capturées par son gargantuesque champ gravitationnel que les astronomes sont parvenus à le situer dans la constellation du Sagittaire, au cœur de la Voie lactée. L’ensemble de plusieurs centaines de milliards d’étoiles auquel appartient le Soleil à la forme d’une immense galette avec un renflement central, le bulbe ou noyau, au centre duquel est tapi ce trou noir gigantesque. Il est extrêmement difficile d’observer cette région depuis notre belvédère terrestre car le Soleil est situé en périphérie de la galaxie, près du bord de la galette, et des myriades d’étoiles, de nébuleuses et de poussières s’accumulent sur notre ligne de vision et jettent un voile pudique sur le cœur galactique. Vous pouvez remarquer sur les images voisines que la zone qui abrite le trou noir géant est effectivement l’une des plus sombres de la Voie lactée.


    Sous les tropiques, le cœur de la Voie lactée peut passer à proximité du zénith et la forme aplatie de notre galaxie devient apparente sur la voûte céleste avec son magnifique renflement central. Cette image panoramique réalisée à La Réunion va d’un horizon à l’autre et la lueur visible en biais en haut à droite est la lumière zodiacale ; lisez ce billet pour en savoir plus sur la lumière zodiacale.
    © Guillaume Cannat

    Pour sonder le cœur de notre galaxie il faut utiliser des radiotélescopes comme ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), construit au Chili par l’observatoire européen austral (ESO). En étudiant les très rapides mouvements internes du petit nuage moléculaire CO–0.40–0.22 situé à moins de 200 années-lumière de Sagittarius A*, donc confondu avec lui à l’échelle des images de ce billet, des astronomes japonais pensent avoir mis en évidence la présence d’un objet extrêmement compact et massif, plus de 100 000 masses solaires, qui pourrait être un trou noir géant (Nature, 4 septembre 2017). Blotti dans ce nuage moléculaire et probablement inactif, c’est-à-dire qu’aucune matière ne tomberait actuellement sur lui, CO–0.40–0.22* serait ainsi le deuxième trou noir de la Voie lactée par ordre de masse, puisque l’autre candidat trou noir géant découvert dans la région IRS 13 au centre de notre galaxie il y a plus de 15 ans serait plutôt proche de « seulement » 1 300 masses solaires. Bien trop massif pour provenir de l’évolution d’un amas stellaire, CO–0.40–0.22* pourrait avoir été le trou noir central d’une galaxie naine capturée puis absorbée par notre galaxie il y a quelques centaines de millions d’années. Si son existence se confirme, son avenir sera peut-être de fusionner avec Sagittarius A*, ce qui engendrera une onde gravitationnelle colossale qui parcourra la galaxie comme un tsunami.


    En Europe, à la fin de l’été, la Voie lactée est magnifique en début de nuit au-dessus de l’horizon sud-sud-ouest lorsque la Lune est absente. Depuis un site correctement protégé des lumières artificielles, vous pouvez repérer à l’œil nu le centre de notre galaxie dans la constellation du Sagittaire et imaginer les monstres cosmiques qu’il abrite.
    © Guillaume Cannat

    Source : Millimetre-wave emission from an intermediate-mass black hole candidate in the Milky Way

  • Résumé le 7.09.2017 des incendie au moi d’Août

    Incendies au Portugal: plus de 2.000 pompiers toujours mobilisés

     

    Incendies au Portugal: plus de 2.000 pompiers toujours mobilisés

    Une baisse d'intensité des vents a permis, dans la nuit de jeudi à vendredi, de réduire les nouveaux incendies qui se sont déclarés après deux semaines d'accalmie au Portugal, mais plus de 2.000 pompiers restaient mobilisés et les autorités soulignaient des risques toujours élevés.

    Environ 1.600 pompiers appuyés par 500 véhicules luttaient toujours contre 11 incendies hors de contrôle dans le centre et le nord du pays, selon le site internet de la protection civile.

    Environ 800 soldats du feu étaient également mobilisés sur 38 autres foyers qui étaient maîtrisés ou en passe de l'être.

    Le plus gros foyer, situé près de la ville d'Abrantes (centre), dans la région de Santarém, était en grande partie sous contrôle jeudi soir, a déclaré à la presse la maire Maria do Ceu Albuquerque.

     

     

    Des pompiers à l'oeuvre à Abrantes, au Portugal, le 10 août 2017 © PATRICIA DE MELO MOREIRA AFP

    Des pompiers à l'oeuvre à Abrantes, au Portugal, le 10 août 2017 

     

     

    "Il y a encore deux fronts actifs qui sont inquiétants. Mais il n'y a pas de vent et les conditions sont réunies pour une nuit plus calme et pour permettre de venir à bout de ce feu demain", a-t-elle ajouté.

    Cet incendie qui a atteint un parc industriel dans les environs d'Abrantes a débuté mercredi et mobilisé quelque 800 pompiers appuyés par 250 véhicules.

    Les villages de Pucariça, Braçal, Medroa et Amoreira ont été évacués jeudi dans l'après-midi, alors que plusieurs habitants tentaient de prêter main forte aux secours à l'aide de simples seaux ou de tuyaux d'arrosage, selon des images retransmises par les télévisions portugaises.

    "Cela a brûlé toute la journée", a raconté à l'AFP Matilde Simao, une habitante du village évacué de Pucarica.

    D'épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel des alentours d'Abrantes, couvrant pratiquement tout l'horizon face à des habitants inquiets dont les villages étaient cernés par les flammes, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Les autorités ont pris la décision d'interdire l'accès à l'A23 et à plusieurs routes nationales face à un brasier qui a déjà détruit plusieurs résidences secondaires appartenant à des personnes qui vivent à l'étranger ou à Lisbonne, a précisé Maria do Céu Albuquerque.

     

     

    Un pompier à l'oeuvre à Abrantes, au Portugal, le 10 août 2017 © PATRICIA DE MELO MOREIRA AFP

    Un pompier à l'oeuvre à Abrantes, au Portugal, le 10 août 2017 

     

     

    A Grândola (sud), dans la région de Setubal, un autre incendie a forcé les autorités à suspendre le trafic ferroviaire de la Ligne Sud, assurant la liaison entre Lisbonne et la région touristique de l'Algarve.

    D'autres brasiers importants avançaient dans les régions de Vila Real (nord), où un homme de 61 ans suspecté d'avoir mis le feu près de la commune de Lordelo a été arrêté, et Castelo Branco (centre).

    Les autorités restaient préoccupées par la situation météorologique attendue au cours des prochains jours.

    De fortes températures (39 degrés Celsius) associées à des vents forts, favorisant les incendies, sont prévus jusqu'à dimanche, a déclaré une porte-parole de la protection civile, Patricia Gaspar.

    En réponse à cette situation, toutes les régions du Portugal ont été placées en alerte orange du risque d'incendie, le deuxième échelon le plus élevé.

    Le dispositif bilatéral avec l'Espagne a été activé avec notamment l'envoi de deux Canadair, et un Canadair marocain a également été mis à disposition.

    A la mi-juin, un gigantesque incendie à Pedrogao Grande avait fait 64 morts et plus de 200 blessés, ravageant pendant cinq jours le centre du Portugal avant d'être maîtrisé.

    Après ce drame, le Portugal a adopté une réforme des forêts visant à réduire à terme le nombre d'eucalyptus présents en masse sur son territoire, cette essence étant particulièrement inflammable.

     

    Aude: Un incendie a dévasté 700 hectares de végétation dans les Corbières maritimes​ le 7 septembre 2017.

    117 pompiers et trois canadaires sont mobilisés pour éteindre un incendie de forêt dans l'Ain. (illustration). Près de 30 hectares ont brûlé.

    117 pompiers et trois canadaires sont mobilisés pour éteindre un incendie de forêt dans l'Ain. (illustration). Près de 30 hectares ont brûlé. 

    Trois incendies se sont déclarés mercredi dans l’est de l’Aude. Ce jeudi matin, un seul était encore actif par endroits, selon la préfecture du département, celui qui a déjà ravagé 700 hectares de végétation entre les communes de Roquefort, La Palme et Port-la-Nouvelle. Aucune habitation n’est menacée et aucune victime n’est à déplorer.

    L'incendie ravage 80 hectares, des habitations touchées

    Quatre-vingt touristes avaient été évacuées préventivement de deux campings mercredi, à Port-la-Nouvelle et La Palme. Ils ont réintégré leurs emplacements ce jeudi matin.

    L'épaisse colonne de fumée est visible à des kilomètres à la ronde.

    L'épaisse colonne de fumée est visible à des kilomètres à la ronde. 

    Personne n’a pu échapper à cette épaisse colonne de fumée qui a envahi le ciel mercredi à Montpellier. En milieu d’après-midi, un feu de garrigues s’est déclenché pour une raison inconnue au niveau de Grabels, au nord de la capitale de l’Hérault.

    Des avions bombardiers d’eau, et quelque 320 pompiers, dont certains sont venus du Gard en renfort, ont lutté contre les flammes. Présenté comme « particulièrement virulent » par les services de secours, l’incendie a touché des habitations, d’autres ont été évacuées, des routes bloquées (RD 102 et RD 986).

    200 hectares menacés

    Selon un dernier bilan, les flammes ont parcouru 80 hectares entre les communes de Combaillaux et de Grabels, malgré l’intervention sur la zone de quatre canadairs et d’un avion gros porteur Dash. « Quelque 200 hectares sont menacés, indiquait à en début de soirées à 20 Minutes René Revol (FI), le maire de Grabels, sur le pont pour suivre les opérations. L’incendie est en partie circonscrit, mais il n’est pas encore maîtrisé. Deux maisons et un appartement ont été touchés par les flammes. Mais il n’y a aucun blessé. »

    Cent logements avaient été évacués à Grabels en début de soirée, certaines familles s’apprêtaient à passer cette nuit dans la salle polyvalente de la commune. Mercredi matin, les sapeurs-pompiers de l’Hérault avaient alerté la population d’un risque « très sévère » d’incendie dans les forêts du département, notamment en raison du vent fort, attendu jusqu’à ce jeudi soir (avec des rafales pouvant aller jusqu’à 60 km/h) et de la situation particulièrement alarmante au niveau de la sécheresse.

    Soyez vigilant:Eviter de jeté vos mégot de cigarette part la fenêtre de vos voitures car cela peut provoqué un départ de feux,de jeté des bouteille en verres car cela peut avoir un effet loupe avec le soleil et déclenché un départ de feux et de faire des  feux de camps car actuellement nous sommes dans une périodes de sécheresse a causes de la chaleur intenses les bois et herbes sont très sèche et sont hautement combustibles surtout dans le Sud est de la France et sur la Corses qui sont touché part la canicules actuellement.​

     

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  • Vers une semaine mitigée, de plus en plus perturbée Le 4.08.2017

    Dans la continuité des premiers jours de septembre, le temps restera souvent un peu frais cette semaine avec quelques passages nuageux. Jusqu'à jeudi, l'anticyclone replié sur les Açores empêchera le passage de perturbation réellement active, mais pas celui d'incursions atlantiques faiblement perturbées. En fin de semaine, le temps se dégradera nettement à cause d'une baisse plus franche des champs de pression, et pluie et vent seront au rendez-vous le week-end prochain. 
     

    Lundi et mardi : temps calme et doux, voire chaud mardi

    La semaine débute avec un temps globalement doux. Les températures sont de saison cet après-midi et légèrement supérieures à la normale mardi, journée la plus chaude de la semaine. Côté ciel, les nuages domineront au nord et à l'ouest, avec toutefois des éclaircies possibles. Sur les régions du quart sud-est, le soleil l'emportera et, compte-tenu des températures chaudes, l'ambiance sera estivale.
     

    Mercredi et jeudi : plus frais mais avec des éclaircies dans la traîne

    Un front froid très peu actif va se positionner des Pyrénées aux Alpes mercredi. Il sera à l'origine de quelques pluies faibles essentiellement sur le relief, mais surtout d'un rafraîchissement de la masse d'air, les maximales passant sous les normales de saison d'environ 2 degrés. Sur la majeure partie des régions de l'ouest et du nord, les nuages alterneront avec les éclaircies. Près de la Méditerranée, mistral et tramontane se renforceront au cours des deux jours pour atteindre des pointes à 80 km/h jeudi. 

     

    Animation de la pression réduite au niveau de la mer, de la nébulosité de basse couche (en ocre), et des précipitations simulées en 6 h, du lundi 4 septembre à 12 h UTC au dimanche 10 septembre 2017 à 18 h UTC

    Pression réduite au niveau de la mer, nébulosité de basse couche (en ocre), et précipitations simulées en 6 h, du lundi 4 septembre à 12 h UTC au dimanche 10 septembre 2017 à 18 h UTC .

    Vendredi à dimanche : nette dégradation du temps

    Une nette baisse des champs de pression, en lien avec le creusement d'une dépression en mer du Nord, devrait amener une perturbation pluvieuse active sur les régions proches de la Manche en journée vendredi. Le vent de sud-ouest devrait se renforcer en Manche. Ailleurs, le temps devrait rester calme avec des températures de saison ou légèrement inférieures à la normale. 

     

    Samedi, on devrait retrouver cette perturbation active des Pyrénées au nord-est, avec un fort passage pluvieux à la clef. À l'arrière, les régions du nord-ouest devraient connaître un ciel de traîne active avec des averses, dans un air un peu plus frais. 

     

    Dimanche une nouvelle perturbation active devrait concerner la totalité du pays avec un nouveau passage pluvieux et potentiellement très venteux. Les thermomètres devraient afficher des valeurs basses pour un début septembre, renforçant une ambiance très automnale.

     

  • 2017 : 2e été le plus chaud depuis 1900


    L'été* 2017 a débuté par un mois de juin très chaud marqué par une vague de chaleur précoce du 18 au 22. La chaleur a persisté sur l'ensemble du pays durant les trois premières semaines de juillet avec deux pics de chaleur du 5 au 8 et du 17 au 19, suivie d'un rafraîchissement généralisé. Un épisode de canicule a ensuite concerné les régions méditerranéennes ainsi que la région Auvergne - Rhône - Alpes du 1er au 6 août et la Corse du 30 juillet au 7 août. Durant cet épisode, les températures, supérieures à 20 °C la nuit, ont souvent dépassé 35 °C et localement 40 °C. Des records datant de 2003 ont été battus. Sur la façade atlantique en revanche, la fraîcheur s'est maintenue une grande partie du mois d'août. Fin août, la France a connu une vague de chaleur tardive du 26 au 29, puis des températures automnales le 31.

    En moyenne sur la saison, la température a été supérieure à la normale** de 1.5 °C, plaçant 2017 au 2e rang des étés les plus chauds, à égalité avec 2015, loin derrière 2003 (+ 3.2 °C).

    La pluviométrie a été en moyenne sur le pays et sur la saison déficitaire* de près de 10 %. Cet été a marqué par une quasi-absence de pluie sur les régions méditerranéennes et un déficit record sur la Corse. Ce déficit associé aux fortes températures a ainsi contribué à une 
    sécheresse des sols superficiels exceptionnelle en Provence – Alpes – Côte d'Azur et en Corse.

    L'ensoleillement a été très généreux en juin sur l'ensemble du pays puis plus contrasté en juillet et en août. Sur l'ensemble de l'été, la Corse a bénéficié d'un ensoleillement proche des records de 2003. Sur le reste du pays, l'ensoleillement a été conforme aux valeurs de saison**, avec toutefois un léger déficit sur la moitié ouest.


    * Eté météorologique : juin – juillet - août
    ** Moyenne de référence 1981-2010

    Températures et précipitations en France en été de 1959 à 2017

    Températures et précipitations en France en été de 1959 à 2017 - © Météo-France

     

    Pourquoi les saisons météorologiques diffèrent-elles des saisons astronomiques ?​

     

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    Si les saisons astronomiques ou calendaires débutent avec les équinoxes (printemps et automne) et les solstices (été et hiver), en météorologie, elles débutent plus tôt et correspondent à des périodes de trois mois pleins (voir les dates ci-dessous). Pourquoi un tel décalage ?

    Prenons comme exemple l'été. En météorologie, l'été correspond à la période de l'année la plus chaude. La durée d'ensoleillement maximale se situe autour du solstice d'été (20 ou 21 juin). Mais en raison de l'inertie de l'atmosphère, ce n'est qu'environ trois semaines plus tard que la température moyenne est généralement à son maximum, c'est-à-dire à la mi-juillet. On considère que ce moment correspond au milieu de l'été. Ainsi, en météorologie, l'été commence début juin et s'achève fin août.
    Avec le même raisonnement, l'ensoleillement est minimal au solstice d'hiver (21 ou 22 décembre). Mais avec l'inertie de l'atmosphère, le pic de l'hiver se situe plutôt mi-janvier. Ainsi l'hiver météorologique commence début décembre et s'achève fin février.

    Dans l'hémisphère Nord, la plupart des pays ont adopté cette règle et les saisons météorologiques sont ainsi les suivantes :
    •    Printemps : du 1er mars au 31 mai (mars, avril et mai)
    •    Eté : du 1er juin au 31 août (juin, juillet et août)
    •    Automne : du 1er septembre au 30 novembre (septembre, octobre et novembre)
    •    Hiver : du 1er décembre au 28 ou 29 février (décembre, janvier et février)

    Les saisons sont inversées dans l'hémisphère Sud.​

    (source Méteo France)
     

  • Une astéroïde passe prés de la terre le 1 Septembre 2017

    C'est le plus gros depuis un siècle : l'astéroïde (3122) Florence va "frôler" la Terre ce vendredi

     

    C'est le plus gros depuis un siècle : l'astéroïde (3122) Florence va "frôler" la Terre ce vendredi

    ESPACE - Baptisé (3122) Florence, le plus gros astéroïde géocroiseur découvert depuis 1890 passera tout près de la Terre ce vendredi 1er septembre. Seulement sept millions de kilomètres sépareront notre planète du corps céleste.

    Le plus gros caillou depuis plus d'un siècle à s'approcher de la Terre passera au plus près de nous, le 1er septembre, à une distance de sept millions de kilomètres, sans danger pour notre planète, a indiqué la Nasa ce jeudi. Cet astéroïde de 4,4 kilomètres de diamètre, baptisé (3122) Florence, a été découvert en mars 1981.  "Il s'agit du plus grand objet céleste à passer aussi près de notre planète depuis la découverte du premier astéroïde dans le voisinage terrestre il y a plus d'un siècle", précise l'agence spatiale sur son site internet.

     

    "Alors que de nombreux astéroïdes connus ont croisé la Terre à une distance plus faible que ne le fera Florence vendredi 1er septembre, tous étaient plus petits", a indiqué Paul Chodas, le responsable du Centre de la Nasa pour l'étude des objets à proximité de la Terre. (3122) Florence - en référence à Florence Nightingale, célèbre infirmière britannique et pionnière des soins infirmiers modernes - ne devrait pas revenir dans le voisinage terrestre avant octobre 2024 et ne repassera pas aussi près de notre planète avant cinq cents ans.

    VIDÉO - Comme dans un film, la NASA veut dévier un astéroïde potentiellement dangereux pour la TerreLe scénario catastrophe d'un astéroïde frappant la Terre de moins en moins fictif selon des scientifiques

    "Environ tous les 2000 ans, une météorite de la taille d'un stade de football frappe la planète, dévastant la zone d'impact et les environs", indique la Nasa.L'Agence spatiale américaine, sur son site internet

    Les scientifiques vont profiter de ce passage rapproché pour étudier le corps céleste plus en détail à l'aide de puissants téléscopes installés en Californie et à Porto Rico. "Les images obtenues devraient permettre de déterminer les dimensions précises de l'astéroïde et pourraient aussi révéler des détails de sa surface avec une précision de dix mètres", estime la Nasa.

     

    Les collisions entre de gros astéroïdes avec la Terre sont des événements rares. "Environ tous les 2000 ans, une météorite de la taille d'un stade de football frappe la planète, dévastant la zone d'impact et les environs", indique la Nasa.

     

    Un astéroïde menace la Terre une fois tous les quelques millions d'années, selon la Nasa

    Quant à des objets célestes capables d'anéantir la civilisation humaine - à l'instar de celui qui a provoqué la fin des dinosaures, il y a 66 millions d'années-, ils menacent la Terre une fois tous les quelques millions d'années. Tout aussi rare, le météore qui avait provoqué d'importants dégâts et fait un millier de blessés à Tcheliabinsk (Russie) en février 2013 avait un diamètre de 15 à 17 m et une masse de 7.000 à 10.000 tonnes. Il a libéré une énergie estimée à environ 30 fois la puissance de la bombe d'Hiroshima.

    (sources TF1)

  • Temps frais et pluvio et orageux a partir du 31.08.2017

    Temps frais et pluvio et orageux a partir du 31.08.2017

     

    Après un été très chaud et sec, retours d'un temps beaucoup plus frais avec les retours aussi des orages et de la pluie.​Part endroit les températures vont baisser j musquai 10 degrés,voir en dessous des normales cessionnaires.L' été va laisser place a l'autonne qui va s installé définitivement sur la France.​Après la sécheresse de sais derniers jours,le risque d'inondation risques d'être importants.

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    Cartes du modèle GFS Europe

     

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