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Actualité Météorologie, Astronomie

Demain 162

  • Eté 2017 : dans le top 5 des plus chauds

     

    Bilan provisoire au 25 août 2017


    L'été* 2017 a débuté par un mois de juin très chaud marqué par une vague de chaleur précoce. La chaleur a persisté sur l'ensemble du pays durant les trois premières semaines dejuillet avec deux pics de chaleur du 4 au 9 et du 17 au 19, suivie d'un rafraîchissement généralisé. Un épisode de canicule a ensuite concerné les régions méditerranéennes ainsi que la région Auvergne - Rhône-Alpes du 1er au 6 août et la Corse du 30 juillet au 7 août. Durant cet épisode, les températures supérieures à 20°C la nuit ont souvent dépassé 35°C et localement 40°C. Des records datant de 2003 ont été battus. Sur la façade atlantique en revanche, la fraîcheur s'est maintenue une grande partie du mois d'août.

    En moyenne sur la saison, la température devrait être supérieure à la normale** de près de 1.5 °C, plaçant 2017 dans le top 5 des étés les plus chauds, toutefois loin derrière 2003 (+ 3.2 °C).

    La pluviométrie a été proche de la normale* en moyenne sur le pays et sur la saison. Cet été a en revanche été marqué par une quasi-absence de pluie sur les régions méditerranéennes et un déficit record sur la Corse. Ce déficit associé aux fortes températures a ainsi contribué à une 
    sécheresse des sols superficiels exceptionnelle en Provence – Alpes – Côte d'Azur et en Corse.

    L'ensoleillement a été très généreux en juin sur l'ensemble du pays puis plus contrasté en juillet et en août. Sur l'ensemble de l'été, la Corse a bénéficié d'un ensoleillement proche des records de 2003.


    * Eté météorologique : juin – juillet - août
    ** Moyenne de référence 1981-2010

  • Sécheresse : situation au 24 août 2017

     

    Pluviométrie : un déficit exceptionnel durant l'été sur les régions méditerranéennes

    Sur l'ensemble de l'été (*), la pluviométrie devrait être proche de la normale à l'échelle nationale, contrairement à l'été 2016 durant lequel le déficit pluviométrique avait en moyenne dépassé 20 %. Toutefois les disparités géographiques sont importantes.

    Les précipitations durant le mois d'août ont été plutôt excédentaires sur le Nord-Ouest et localement en Rhône-Alpes. Sur le reste du pays, la pluviométrie a été déficitaire, avec des cumuls de précipitations encore extrêmement faibles en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon et en Corse. 

    Depuis avril, la Corse comme la région PACA ont connu un déficit de précipitations proche des records. 

     

    (*) été météorologique : juin-juillet-août

     

    Rapport à la moyenne saisonnière des cumuls de précipitations en France - Été 2016Rapport à la moyenne saisonnière des cumuls de précipitations en France - Été 2017

    Rapport à la moyenne saisonnière de réfèrence 1981-2010 des cumuls des précipitations sur la France, à gauche été 2016, à droite été 2017 - © Météo-France

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    Des sols superficiels extrêmement secs dans le Sud-Est

    Ainsi la sécheresse des sols superficiels, qui a débuté au printemps, s'est atténuée sauf sur les régions méditerranéennes. Les précipitations du mois d'août ont contribué à une nette amélioration de la situation de la Bretagne et de la Basse-Normandie au Loir-et-Cher et aux Ardennes. Le déficit pluviométrique persistant a en revanche accentué la sécheresse sur la région PACA et en Corse. Des valeurs records y ont été atteintes suite à la très faible pluviométrie associée à des températures caniculaires début août.

     

    Etat du sol superficiel au 23 août 2017

    Des effets toujours sensibles du déficit de précipitations durant la période de recharge 

    La période de recharge (septembre à mars) contribue de façon prépondérante à l'alimentation des nappes phréatiques. De septembre 2016 à mars 2017, la pluviométrie a été déficitaire en moyenne de 20 % sur la France. Seuls le Massif central, les régions méditerranéennes et la Corse ont bénéficié d'une pluviométrie conforme à la saison. Les précipitations qui se sont ensuite produites n'ont pas permis d'améliorer la situation. Ainsi, une sécheresse hydrologique (**) perdure sur de nombreuses régions.

     

    Rapport à la moyenne des cumuls de précipitations en France - Saison de recharge septembre 2015 à mars 2016Rapport à la moyenne des cumuls de précipitations en France - Saison de recharge septembre 2016 à mars 2017

    Rapport à la moyenne saisonnière de réfèrence 1981-2010 des cumuls des précipitations sur la France, à gauche saison de recharge septembre 2015 à mars 2016, à droite saison de recharge septembre 2016 à mars 2017 - © Météo-France
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    Une situation différente de celle de 2016

    En 2016, la pluviométrie durant la période de recharge de septembre 2015 à mars 2016 avait été conforme à la normale contrairement à 2017. En revanche, durant l'été 2016, la sécheresse des sols superficiels avait été nettement plus marquée avec un déficit de précipitations supérieur à 25 % sur la saison. Toutefois, contrairement à 2017, cette situation avait eu beaucoup moins d'impact sur la ressource en eau du fait de la période de recharge satisfaisante.

     

     

    ** On distingue plusieurs types de sécheresses 

    • La sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations.
    • La sécheresse des sols, dite "agricole", se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations et de l'évapotranspiration des plantes. Cette notion tient compte de l'évaporation des sols et de la transpiration des plantes (l'eau puisée par les racines est évaporée au niveau des feuilles). La sécheresse agricole est donc sensible aux précipitations, à l'humidité et à la température de l'air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols.
    • La sécheresse hydrologique se manifeste enfin lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas. Elle dépend des précipitations mais aussi de l'état du sol influant sur le ruissellement et l'infiltration. Le réseau hydrographique et les caractéristiques des nappes déterminent les temps de réponse aux déficits de précipitations observés sur différentes périodes.

    Ces "différentes" sécheresses peuvent intervenir à différents moments, non forcément concomitants et ne sont pas forcément systématiques.

  • Le 25.08.2017 Incendies : la situation continue de s'améliorer, une inculpation

    Incendies : la situation continue de s'améliorer, une inculpation

    VIDÉOS - Plus de 7200 hectares ont brûlé depuis cinq jours dans le Sud-Est. Un homme, soupçonné d'avoir causé accidentellement un feu dans les Bouches-du-Rhône, a été mis en examen vendredi soir. Deux adolescents de 16 et 17 ans ont été placés sous le statut de témoins assistés pour «destruction volontaire par incendie».

    La situation sur le front des incendies dans le sud-est de la France et en Corse s'améliore, alors que plus de 7200 hectares ont été détruits depuis lundi, selon le décompte du Centre opérationnel de crise de la zone sud (CEZOC).

    Dans un message sur Twitter, la préfecture du Var a appelé les habitants à la vigilance, estimant que la journée de vendredi présentait un «risque très sévère» d'incendie, en particulier dans les forêts du département. Vendredi, les enquêteurs poursuivaient les investigations pour déterminer les origines de ces divers feux.

     

    Voir l'image sur Twitter

     

    ● Le feu est «fixé» à Bormes-les-Mimosas

    À Bormes-les-Mimosas dans le Var, le feu a été fixé jeudi et les 10.000 habitants qui avaient été évacués ont pu rejoindre, dans la soirée, leurs logements.

    ● Reprise à Artigues, dans le Var

    À la Croix-Valmer, le feu est fixé et maîtrisé après 500 hectares brûlés et 200 personnes évacuées. Tous les massifs varois restent en risque incendie «très sévère» ou «exceptionnel».

     

    Le dernier foyer d'incendie important a été «fixé mais pas maîtrisé» à Artigues (Haut-Var), ont annoncé les pompiers du département vendredi, précisant qu' «environ 1700 hectares de végétation» ont été parcourus par le feu, mobilisant 480 hommes, appuyés de 150 engins et plusieurs moyens aériens (Canadair, Tracker, Dash).

     

    ● 2000 hectares brûlés en Haute-Corse, une reprise du feu jeudi

    En Haute-Corse, des incendies ont détruit près de 2000 hectares de gros maquis depuis lundi. Le feu de Biguglia a connu jeudi une «activité sur les lisières, mais ne progresse plus», selon le colonel Gérard Patimo, chef d'état-major adjoint de la zone défense sud.

    Paysage ravagé à Biguglia en Corse, mardi.

     

    ● Plusieurs enquêtes en cours

    Plusieurs enquêtes sont en cours pour déterminer les origines des sinistres dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var, des Alpes-Maritimes et en Corse. Un homme âgé de 42 ans, soupçonné d'avoir causé accidentellement un feu à Peynier (Bouches-du-Rhône, 100 hectares brûlés), a été mis en examen pour incendie involontaire et placé sous contrôle judiciaire vendredi soir, a-t-on appris auprès du parquet d'Aix-en-Provence (sud-est). «L'homme a reconnu être à l'origine du feu. Il faisait usage d'une disqueuse et des étincelles ont mis le feu à des herbes sèches», a-t-on ajouté de même source.

    Deux jeunes de 16 et 17 ans d'être à l'origine de l'incendie à Carro (163 hectares brûlés) ont été placés sous le statut de témoins assistés pour «destruction volontaire par incendie». Au cours de leurs investigations, les enquêteurs avaient retrouvé dans leur sac à dos «des allumettes et un briquet», a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Le troisième homme, un homme de 42 ans, est soupçonné d'avoir causé le feu à Peynier (100 ha) et pourrait être mis en examen pour «destruction involontaire de bois ou forêt». Selon les premiers éléments, les trois mis en cause ont nié leur implication. La justice a demandé leur mise en examen et leur placement sous contrôle judiciaire, a précisé la source judiciaire.

    » Lire aussi - De quels moyens dispose la France pour lutter contre les incendies de forêt?

    Pour venir à bout de ces feux destructeurs qui n'ont toutefois pas fait de victime, la France a sollicité en début de semaine deux avions Canadair dans le cadre de l'aide européenne. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, qui s'est rendu mardi soir en Haute-Corse, a annoncé la commande de six bombardiers d'eau de type Dash 8 supplémentaires pour lutter contre les incendies de forêt.

    Plus d'une vingtaine de secouristes ont été blessés.

    Soyez vigilant:Eviter de jeté vos mégot de cigarette part la fenêtre de vos voitures car cela peut provoqué un départ de feux,de jeté des bouteille en verres car cela peut avoir un effet loupe avec le soleil et déclenché un départ de feux et de faire des  feux de camps car actuellement nous sommes dans une périodes de sécheresse a causes de la chaleur intenses les bois et herbes sont très sèche et sont hautement combustibles surtout dans le Sud est de la France et sur la Corses qui sont touché part la canicules actuellement.​

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  • Fin de semaine: chaud, parfois orageux au nord

     

    Avec la présence de pressions plus basses sur le proche-Atlantique et de conditions anticycloniques sur une large partie de l'Europe, le flux souvent orienté au sud-ouest va maintenir des conditions estivales, parfois très chaudes sur la moitié sud, ces prochains jours. Le nord du pays devrait connaître des températures moins élevées, sous influence océanique. À l'interface entre l'air très chaud au sud et l'air moins chaud au nord, des orages devraient éclater sur la moitié nord, notamment vendredi et dimanche.

     

    Jeudi 24 : très chaud dans le Sud-Ouest, orageux à l'Est

    Le soleil va souvent briller. Il devrait cependant rester souvent voilé sur une moitié nord, tandis que la grisaille, parfois présente le matin près des côtes de Manche, laissera passer davantage d'éclaircies l'après-midi. Le ciel plus chaotique le matin sur le Sud-Est, accompagné de quelques averses orageuses, devrait gagner les régions du Massif Central aux frontières de l'Est l'après-midi, avec des averses orageuses plutôt concentrées sur le relief et localement soutenues. Le vent d'autan devrait se lever, ainsi que le vent de sud en moyenne vallée du Rhône. Les températures seront estivales, souvent supérieures à 25 °C sur la moitié nord et à 30 °C sur la moitié sud, avec des pointes supérieures à 35 °C dans le Sud-Ouest.

     

    Animation de la pression au niveau de la mer, la température à 850 hPa, et du cumul de précipitations par pas de 6 h du jeudi 24 août 0 h UTC au lundi 28 août 2017 0 h UTC 
    Animation de la pression au niveau de la mer, la température à 850 hPa, et du cumul de précipitations par pas de 6 h du jeudi 24 août 0 h UTC au lundi 28 août 2017 0 h UTC - © Modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, développé en partenariat avec Météo-France.
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    Vendredi 25 : souvent chaud et ensoleillé, orageux au nord

    Une dégradation pluvio-orageuse devrait concerner les régions du Nord, du val de Loire à la Belgique. Sur les régions d'une large moitié sud, le soleil devrait dominer, sauf sur l'Occitanie où les nuages pourraient être un peu plus nombreux, avec localement quelques gouttes, jusqu'au littoral du Roussillon. Le vent d'autan soufflera encore ainsi que le vent de sud de la vallée du Rhône au val de Saône. L'ambiance devrait rester estivale avec même des températures en légère hausse au nord, souvent comprises entre 25 et 30 °C, voire davantage en Alsace, tandis qu'il fera souvent 30 à 35 °C sur toute la moitié sud, un peu moins sur le littoral.

     

    Samedi 26 : chaleur et soleil dominent

    Sous un soleil parfois voilé, l'air chaud devrait concerner quasiment tout le pays, avec des températures très élevées sur la moitié sud, notamment du Sud-Ouest au Centre-Est, où des pointes supérieures à 35 °C sont probables. Excepté près des côtes de la Manche, à nouveau rafraîchies, ainsi que de certaines zones du littoral méditerranéen, les températures devraient être généralement comprises entre 28 et 32 °C. Le vent d'autan et le vent de sud en vallée du Rhône seront encore présents. Quelques ondées pourraient néanmoins se produire sur un quart nord-est ainsi que quelques orages sur le relief alpin.

     

    Dimanche 27 : orageux au Nord, toujours très chaud dans le Sud-Ouest

    Tandis que la moitié sud restera sous l'influence d'une masse d'air chaud, le temps devrait se dégrader à nouveau sur un axe allant des Pays de la Loire aux frontières du Nord-Est, avec des averses orageuses. Les régions proches de la Manche pourraient échapper aux orages tandis qu'une moitié sud-est du pays devrait conserver un temps très chaud (souvent 30 à 35 °C, voire davantage dans le Centre-Est) et ensoleillé.

     

    La tendance estivale pourrait se prolonger en début de semaine prochaine, avec un temps toujours très chaud sur la moitié sud, et une chaleur plus modérée au nord, proche de l'influence océanique.

  • Eclipse totale aux Etats-Unis

     

    L'éclipse de soleil du 21 août 2017 a concerné la majeure partie de l'Amérique du nord, en traversant les Etats-Unis d'ouest en est. C'est la première éclipse totale de soleil à passer sur les Etats-Unis au XXIe siècle. À son passage, des effets sur la température ont notamment été observés. 

     

    À chaque instant, l'éclipse n'a été totale que pour une petite zone géographique, la zone de totalité. Celle-ci s'est propagée sur les Etats-Unis, depuis l'Oregon vers 18h05 heure française jusqu'en Caroline du sud à 22h09 heure française. 

    L'ombre lunaire a balayé les Etats-Unis du nord-ouest au sud-est et c'est au Kentucky que la totalité a duré le plus longtemps : 2 minutes et 40 secondes.

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    Trajectoire de l'éclipse au-dessus des Etats-Unis
    Trajectoire de l'éclipse au-dessus des USA - © NASA
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    Lors d'une éclipse, la lune s'intercale entre le Soleil et la Terre et projette son ombre sur notre planète. C'est ce que l'on peut voir sur ces images acquises depuis l'espace par le satellite américain GOES-16 au cours de la journée du 21 août. 

     

     

    Animation satellite à partir des images du satellite américain GOES-16 au cours de la journée du 21 août 2017
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    Baisse de température sous le croissant solaire

    Sur Terre, lors d'une éclipse, le rayonnement solaire reçu par notre planète chute brutalement dans les zones concernées. En coupant la source de rayonnant solaire, une éclipse a sur la température un effet similaire à celui de la nuit, si ce n'est qu'il est de bien plus courte durée. Ainsi, dans la bande d'obscurité totale, on a pu observer une chute de la température de quelques degrés en une heure. 

    En théorie, la baisse du mercure est d'autant plus significative que le ciel est dégagé et que l'atmosphère est sèche. 

    Voici quelques baisses de température observées au passage de l'éclipse hier (source National Weather Service) :

    - 6°C  à Douglas, dans le Wyoming

    - 6°C  également à Hailey, en Idaho

    - 4°C  à Pocatello en Idaho et à Crossville dans le Tenessee

    - 3°C  à Little Rock en Arkansas

     

    En 1999 en France, l'éclipse totale de soleil avait concerné le nord de la France. Peu de régions bénéficiaient d'un ciel dégagé. On avait observé une baisse de température de 2,7°C à Abbeville, mais souvent moins, de l'ordre du degré seulement car le ciel était souvent nuageux. 

     

    D'autres effets sur des paramètres météorologiques

    D'autres effets sont observables comme une hausse de l'humidité relative, liée directement à la baisse du thermomètre, une diminution des brises et plus généralement une diminution de l'amplitude des fluctuations du vent. Dans le cas de l'éclipse du 21 août 2017, il a été observé une dissipation partielle des cumulus de beau temps entre la Louisiane, le Mississipi et l'Alabama.

  • Une semaine souvent estivale

     

    En marge du flux perturbé circulant plus au nord, le pays connaîtra un début de semaine estival caractérisé par un bon ensoleillement et des températures en hausse, avec un pic de chaleur attendu mardi sur le Sud-Ouest. La seconde partie de la semaine devrait se montrer plus contrastée avec toujours le maintien d'une masse d'air chaud sur le pays, mais également  le développement d'une tendance orageuse. D'abord limitée au relief jeudi, elle devrait s'étendre à une grande partie du pays vendredi et samedi, à l'exception du quart sud-est.

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    Mardi 22 août : retour de fortes chaleurs 

    Après une journée de lundi maussade au nord de la Seine, l'humidité résiduelle des premières heures se traduira par des nuages bas parfois denses, s'accompagnant localement de brouillards en Normandie. Le soleil se montrera de plus en plus présent sur ces régions au fil des heures. Quelques ondées pourront circuler sur la Bretagne en matinée puis gagneront les Charentes dans l'après-midi, sous un ciel temporairement plus chargé.

    Ailleurs le soleil brillera généreusement malgré quelques nuages côtiers du Languedoc aux Bouches-du-Rhône. En seconde partie d'après-midi toutefois, le vent d'ouest se lèvera le long des côtes aquitaines, véhiculant de nombreux nuages.

    Les températures poursuivront leur hausse et seront très souvent supérieures aux normales de saison*. Les maximales seront comprises entre 25 et 29 °C de la Normandie au nord de la Seine jusqu'en Lorraine mais également le long des rivages méditerranéens et aquitains. Ailleurs, elles culmineront entre 30 à 35 °C, les chaleurs les plus fortes se produisant de la façade atlantique au Sud-Ouest où le mercure pourra ponctuellement franchir la barre des 35 °C dans l'intérieur.
     

    Animation de la pression au niveau de la mer et de la température à 850 hPa prévues du lundi 21 août 18 h UTC au vendredi 25 août à 00 h UTC
    Animation de la pression au niveau de la mer et de la température à 850 hPa prévues du lundi 21 août 18 h UTC au vendredi 25 août à 00 h UTC - © Modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, développé en partenariat avec Météo-France .
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    Mercredi 23 et jeudi 24 : toujours agréable et chaud

    En marge d'une zone dépressionnaire stationnant sur le nord des Îles britanniques, un flux de sud-ouest en altitude se maintiendra ces deux journées. Associé à des champs relativement anticycloniques en surface, il garantira un temps majoritairement sec sur le pays. Le soleil dominera ainsi sur la plus grande partie du territoire. Les passages nuageux seront toutefois plus nombreux sur les départements du Nord-Ouest. Enfin, une activité instable se dessinera sur les massifs au cours de ces deux journées, avec un risque d'orage local en après-midi.

    Les températures conserveront une tonalité très estivale, souvent situées de 2 à 4 degrés au-dessus des normales saisonnières.
     

    Vers une fin de semaine plus contrastée

    En lien avec une vaste zone dépressionnaire plongeant sur le proche Atlantique, un puissant flux de sud devrait se mettre en place sur le pays. Il devrait véhiculer une masse d'air toujours chaude mais également de l'instabilité qui pourrait se manifester par des passages orageux. Le quart sud-est devrait rester à l'écart de cette dégradation. 

    Les températures pourraient être en légère baisse sur l'Ouest et se rapprocher des normales saisonnières alors qu'une chaleur modérée devrait se poursuivre plus à l'est. 

  • Sud-Est : des risques d'incendie encore élevés le 19.08.2017

    Les vents violents et la sécheresse sont propices à de nouveaux départs de feu. Les autorités appellent à la plus grande prudence.

     

    Le risque d'incendie est exceptionnel dans le sud-est de la France. "On fait attention parce qu'il n'a pas plu depuis trois mois. C'est ultra sec", confie un homme au micro de France 2. Aujourd'hui, il gardera un œil sur les environs. Il tient aussi à respecter les consignes des pompiers. "On n'a pas le droit de faire des barbecues au charbon de bois", affirme-t-il. Des interdits qu'il faut absolument faire respecter.

    300 pompiers en alerte

    C'est la mission de cet agent forestier, inquiet qu'il ait du vent qui souffle sur le massif.  "Aujourd'hui à peu près 80 km/h en rafales sur le littoral et 60-70 km/h à l'intérieur des terres. C'est un mauvais signe", explique à France 2 Michel Boudjadja, agent forestier. En haut des collines, le vent fait valser la végétation, alors personne ne devra se promener dans le massif aujourd'hui. A côtés des forestiers, le propriétaire de la vallée s'inquiète pour son exploitation. "Si le feu démarre, on va se trouver dans une situation très critique", explique-t-il. Le vent devrait durer toute la journée. Près de 300 pompiers ont été placés en alerte dans le département.

    Telechargement 2

     

    Les incendies ont commencé mercredi midi, dans les Bouches-du-Rhônes. Trois jours plus tard, le bilan est terrifiant. Plus de 4.000 hectares brûlés, 7 personnes blessées et des milliers de pompiers mobilisés.

    La période de sécheresse fait des ravages dans le sud de la France où plusieurs gros incendies ont brûlé plus de 4.000 hectares dans les Bouches-du-Rhônes et les Pyrénées-Orientales. Si les deux principaux feux sont fixés et maîtrisés, les autorités appellent à la prudence. Les grosses chaleurs prévues dans les jours à venir, accompagnées de vents violents jusqu'à 70 km/heures, pourraient relancer des incendies. Les pompiers sont encore présents dans les zones à risque pour éviter les reprises de feux.

    Incendie près de Marseille

    Quelque 3.300 hectares de garrigue ont brûlé dans de graves incendies mercredi dans les Bouches-du-Rhône et 200 hectares dans l'Hérault, mobilisant en tout 1.800 pompiers. Les opérations de "noyage" des braises pour éviter la reprise des incendies étaient toujours en cours vendredi matin, a-t-on appris auprès des services de secours.

    "La sécheresse de ces derniers mois et le mistral ont été un cocktail explosif", a dit Richard Mallié, le président du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis) sur France Bleu Provence. "Le feu a progressé à une vitesse phénoménale de 2.500 mètres à l'heure", jusqu'à être arrêté aux portes nord de Marseille. Vendredi matin, le vent avait considérablement baissé d'intensité rendant les pompiers optimistes pour ce département.

    Le journal La Provence a pu monter dans un hélicoptère de la sécurité civile pour faire état des dégâts.

    Les dégâts vus du ciel


    Incendie dans les Pyrénées-Orientales

    Alors que le feu de Marseille venait d'être à peine maîtrisé jeudi, un incendie s'est déclaré dans les Pyrénées-Orientales. Plus de 1.100 hectares sont partis en fumées mais le feu a été maîtrisé vendredi matin par plus de 600 pompiers mobilisés. L'incendie est parti d'un village à une trentaine de kilomètres de Perpignan.

    Les flammes se sont dangereusement approchées de Rodès, petit village de 600 habitants dont 60 d'entre eux ont été évacués et 100 confinés à domicile. "Les gendarmes sont venus frapper à nos portes et nous ont dit d'évacuer et d'éteindre le gaz", a témoigné Annie, une habitante réfugiée dans l'office du tourisme de la commune et la salle polyvalente.

    Telechargement 3

    Soyez vigilant:Eviter de jeté vos mégot de cigarette part la fenêtre de vos voitures car cela peut provoqué un départ de feux,de jeté des bouteille en verres car cela peut avoir un effet loupe avec le soleil et déclenché un départ de feux et de faire des  feux de camps car actuellement nous sommes dans une périodes de sécheresse a causes de la chaleur intenses les bois et herbes sont très sèche et sont hautement combustibles surtout dans le Sud est de la France et sur la Corses qui sont touché part la canicules actuellement.​

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  • 15 juil. - 15 août: une météo contrastée

     

    La période du "cœur" de l'été, du 15 juillet au 15 août, a été marquée par un déficit d'ensoleillement qui a concerné de nombreuses régions, particulièrement la moitié nord avec un déficit de l'ordre de 20 à 30 %. Côté températures, s'il a fait un peu plus frais sur le Nord-Ouest que la normale, elles ont été très chaudes sur le Sud-Est, légèrement supérieures aux normales sur la façade est. Les précipitations ont souvent été proches de la normale, parfois supérieures au Nord, inférieures dans le Sud-Est. Focus sur l'ensoleillement et les températures. 

     

    Ensoleillement: très faible au Nord, parfois excédentaire dans le Sud-Est

    Les régions proches de la Manche ont souvent enregistré des cumuls d'ensoleillement très faibles pour la période. On a relevé 135 heures à Brest (déficit de 28 %) et 138 heures à Rouen, soit 34 % de déficit et un record de faible ensoleillement depuis 1991. À l'image de la situation qu'ont connue les régions du Nord, on a mesuré à Paris 180 heures, un déficit de 23 %.

    Bien que très faibles, ces valeurs ne constituent toutefois généralement pas des records. Le "cœur" de l'été 2011 avait été marqué par un ensoleillement souvent plus faible.

    Le déficit a été un peu moins marqué du Sud-Ouest aux frontières de l'Est, où il s'élève souvent entre 15 et 20 %. Dans le Sud-Est, cette période a au contraire été bien ensoleillée. Conforme à la normale à Marseille (367 heures), l'ensoleillement a été remarquable en Corse. Avec 395 heures et un excédent de 7 % par rapport à la normale, Calvi a en effet connu sa période 15 juillet - 15 août la plus ensoleillée depuis 1991.

     


    (Cliquer sur le carte pour l'agrandir)

    Des températures également contrastées

    Entre le 15 juillet et le 15 août, les températures ont été globalement conformes à la normale à l'échelle du pays, ce qui cache des disparités régionales importantes. Le Nord-Ouest accuse en effet un déficit de 0,6 degrés par rapport à la normale. Du Sud-Ouest au Nord, on est souvent proche des normales, et légèrement au-dessus sur l'Est. À nouveau, au "cœur" de l'été 2011, il avait fait bien plus frais sur la plupart de ces régions ainsi qu'à l'échelle nationale.

    Dans le Sud-Est, cette année, la température a au contraire été supérieure à la normale de 1,1 degrés, notamment du fait de la canicule de début août. Cette période du 15 juillet - 15 août se classe ainsi parmi les plus chaudes depuis 1947, loin toutefois derrière 2003.

     

    Malgré ce "cœur" de l'été proche des normales à l'échelle nationale en termes de température et à la faveur d'une semaine prochaine qui s'annonce estivale, l'été 2017 (du 1er juin au 31 août en météorologie) devrait se classer parmi les étés les plus chauds depuis 1900, loin derrière 2003, mais sans doute assez proche de 2015.