Actualité Météorologie, Astronomie
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Petit rappel et résumé,prévention contre les incendies du 9.10.2017 en Occitanie
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- Le 09/08/2017
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Hérault : 500 hectares brûlés par un incendie à Saint-Pons-de-Mauchiens, 500 personnes évacuées
Occitanie
D'importants moyens sont déployés par les pompiers de l'Hérault mais aussi de l'Aude pour lutte contre un incendie à Saint-Pons-de-Mauchiens. Le camping de Villeveyrac a notamment dû être évacué par mesure de sécurité. Une maison a été détruite par les flammes.
Dans l’Hérault, ce sont au moins 500 hectares de pinède et garrigue qui ont brûlé ce mercredi 9 août, à 20h, près de Saint-Pons-de-Mauchiens, à l’ouest de Montpellier. Et le feu n'était toujours pas fixé alors que le vent se lève.
Le camping de Villeveyrac a dû être évacué, de même que l’abbaye de Valmagne et certaines habitations alentour, dont une qui a brûlé.
Au total, 500 personnes environ ont dû quitter les lieux. La salle des fêtes de Villeveyrac a été ouverte pour leur accueil.
Le maire de Villeveyrac décrit le feu comme "vraiment impressionnant, il y a une fumée blanche épaisse (...) et le feu se propage rapidement".
Christophe Morgo rappelle également que "l'an dernier, un feu était parti du même endroit, mais il avait été arrêté par les vignes. Là, le vent a malheureusement tourné du mauvais côté".
Saint-Pons-de-Mauchiens (34) : 500 personnes évacuées
Un incendie a contraint à l'évacuation de 500 personnes, notamment les clients du camping de Villeveyrac.
300 hommes sur le terrain et 8 avions bombardiers d'eau sont mobilisés
L’incendie s’est déclenché vers midi. Un très gros dispositif a été déployé : 10 groupes d’intervention des sapeurs-pompiers, soit 300 hommes environ, 39 véhicules et 8 avions bombardiers d'eau. L’un des deux Dash 8 de France – un bombardier capable de transporter huit tonnes d’eau – a également été envoyé sur le terrain.
Hérault : 300 hectares brûlés par un incendie à Saint-Pons-de-Mauchiens
500 personnes ont dû être évacuées. -
Tempête tropicale Franklin au Mexique
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- Le 09/08/2017
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La saison cyclonique est bien entamée sur la zone Atlantique nord. Une tempête tropicale*, Franklin, affecte actuellement le Mexique, en particulier la province du Yucatan.
Atlantique nord : une activité cyclonique précoce en 2017
La saison cyclonique en Atlantique nord s'étend habituellement entre le 1er juin et le
30 novembre. Cette année, le premier phénomène cyclonique, la tempête Arlene, est apparu très tôt, le 19 avril, sur le centre de l'Atlantique, avant de se dissiper rapidement. Franklin, est le 7e phénomène de la saison (6 ont été nommés). En moyenne par saison, de l'ordre de
12 systèmes sont nommés sur ce bassin dont 6 deviennent des ouragansPour en savoir plus sur la saison 2017, consulter le site de Météo-France Antilles-Guyane.
Le Yucatan et l'est du Mexique en alerte cyclonique
Franklin a pris naissance il y a quelques jours en mer des Caraïbes. Il s'est rapidement structuré et est passé du stade de dépression tropicale à celui de tempête le 7 août. Il s'est alors engagé en direction du Yucatan, qu'il a touché mardi vers 3 h 45 UTC, avec des vents proches de 100 km/h. Le centre de la tempête se situait alors à proximité de la localité de Pulticub, à 250 km au sud de Cancun.
Après son passage sur la province du Yucatan mardi, Franklin retrouvera les eaux chaudes du sud du golfe du Mexique, au niveau de la baie de Campèche. Il devrait alors rencontrer à nouveau des conditions favorables à son intensification et pourrait atteindre, mercredi, le stade d'ouragan de classe 1, avec des vents dépassant les 100 km/h, une pression au centre de
995 hPa et de fortes pluies.Pour suivre l'évolution de la situation, consulter le site du Centre américain de prévision des cyclones (NHC).
Le Mexique : un pays régulièrement affecté par les ouragans
Le Mexique est régulièrement touché par les ouragans, à la fois sur sa zone orientale (avec des phénomènes prenant naissant sur l'Atlantique et la mer des Caraïbes) mais également sur ses côtes pacifiques.
En 2007, après les Antilles, le très puissant ouragan Dean (catégorie 5, pression au centre à 906 hPa) avait notamment frappé le Yucatan entre le 21 et le 22 août, avant de se diriger vers les côtes orientales mexicaines entre le 22 et le 23 août, avec des vents et des pluies dévastateurs.
En 2016, l'ouragan Earl (catégorie 1, 02-06 août) s'était engouffré sur le sud du pays avec des vents dépassant les 100 km/h.
Image satellite (GOES 13) entre le lundi 7 à 22 h TU et le mardi 8 août 2017 à 09 h TU.
© Météo-FranceCliquer sur l'animation pour l'agrandir
Pour en savoir plus sur les cyclones, consulter notre dossier.
* Le stade de tempête tropicale est atteint lorsque la vitesse des vents moyens est supérieure ou égale à 34 nœuds (63 km/h), soit force 8. Lorsque la vitesse des vents est supérieure ou égale à 64 nœuds (118 km/h), soit force 12, celui d'ouragan est atteint.
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Épisode de fraîcheur cette semaine
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- Le 08/08/2017
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Après la canicule remarquable qui a touché le Sud-Est la semaine dernière, avec comme point d'orgue des températures records ce dimanche sur la Côte d'Azur (jusqu'à 38,3 °C à Cannes, nouveau record absolu pour une station ouverte en 1949), un air plus frais a gagné l'Hexagone. Ce lundi, les températures restent néanmoins largement estivales avant une baisse brutale demain sous une dégradation pluvio-orageuse. Le temps restera instable en cours de semaine avec des températures fraîches, en dessous des normales de saison.
Encore estival ce lundi
Le soleil domine largement encore cet après-midi avec des températures légèrement au-dessus des normales, avant une dégradation par le sud-ouest ce soir. Le régime perturbé progresse en effet dans le golfe de Gascogne et organise, à l'avant, des remontées instables à l'origine d'orages localement violents (grêle, rafales) dès ce soir et cette nuit entre les Pyrénées et le Massif central.
Pour suivre l'évolution de la situation, consulter les prévisions et la carte de vigilance de Météo-France.
Les températures s'échelonnent de 20 à 25 °C sur le littoral de la Manche jusqu'à 34 °C sur le pourtour du golfe du Lion, soit en général 1 à 5 degrés au-dessus des normales de saison. Les 30 °C sont régulièrement atteints sur la moitié sud et c'est en basse vallée du Rhône qu'il fait le plus chaud, avec 35 °C localement dépassés entre la plaine du Vaucluse et la Drôme provençale.
Animation du modèle du CEP, entre ce lundi à 12 TU et samedi à 12 TU : températures à
850 hPa et géopotentiels à 700 hPa. © Modèle du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, développé en partenariat avec Météo-France.
Cliquez sur l'animation pour l'agrandirPluies soutenues, orages et fraîcheur mardi 8 août
La dégradation s'étendra demain sur l'Est, avec des pluies localement orageuses, toujours soutenues. L'activité sera particulièrement marquée dans le Centre-Est. Piloté par une goutte froide d'altitude en provenance des îles Britanniques, un air frais instable s'engouffrera par l'ouest sur la moitié nord, avec des averses orageuses fréquentes : les températures y évolueront entre 18 °C et 22 °C, jusqu'à 24 °C en Alsace, soit des températures plutôt dignes d'une fin mai. Du Sud-Ouest aux régions du Centre, les températures resteront également bien fraîches en journée mais sous un ciel plus clément. Les températures estivales résisteront encore entre la Corse et le continent.
Frais et instable sous la goutte froide mercredi et jeudi
La goutte froide perdurera mercredi 9 et jeudi 10 sur le pays, en se comblant progressivement. Les averses resteront donc fréquentes avec des températures trop fraîches pour la saison sur une grande partie du pays, particulièrement au Nord, où les 20 °C seront timidement approchés en journée. Les averses seront moins fréquentes du Sud-Ouest aux frontières de l'Est, avec là aussi des températures nettement en deçà des normales. Près de la Méditerranée, le soleil brillera largement et l'atmosphère sera un peu ventilée par des courants sensibles de nord-ouest.
Vers une hausse des températures à partir de vendredi 11
Avec une goutte froide qui s'évacuera vers l'Europe centrale, le temps devrait sensiblement s'améliorer vendredi. Les températures entameront leur remontée et des averses ne devraient plus concerner que la façade est. Samedi 12 et dimanche 13, les températures remonteront nettement, avec un franc soleil très probable au Sud, mais des passages nuageux porteurs de quelques petites pluies possibles sur la moitié nord, en marge du régime perturbé sur le Nord de l'Europe.
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Sécheresse : situation au 3 août 2017
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- Le 07/08/2017
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La situation de sécheresse établie sur la France depuis ce printemps persiste avec néanmoins des évolutions différentes selon les régions au cours du mois de juillet (lire le bilan de suivi hydrologique de juillet).
Deux éléments sont à l'origine de ces conditions défavorables au regard de la ressource en eau :
- une sécheresse hydrologique** liée à un déficit de précipitations durant l'automne et hiver derniers n'ayant pas permis une recharge satisfaisante des nappes;
- une sécheresse des sols superficiels** remarquable dans plusieurs régions, notamment Provence – Alpes - Côte d'Azur et Corse due à une combinaison de températures élevées et de faibles précipitations depuis le mois d'avril.
Des effets toujours sensibles du déficit de précipitations durant la période de recharge
La période de recharge (septembre à mars) contribue de façon prépondérante à l'alimentation des nappes phréatiques. De septembre 2016 à mars 2017, la pluviométrie a été fortement déficitaire sur la France, à l'exception du Massif central, des régions méditerranéennes et de la Corse. Les précipitations qui se sont ensuite produites n'ont pas permis d'améliorer la situation. Ainsi, une sécheresse hydrologique perdure sur de nombreuses régions.
Une sécheresse des sols superficiels marquée sur plusieurs régions et exceptionnelle sur le Sud-Est et la Corse
La sécheresse des sols superficiels qui a débuté fin avril, persiste en ce début de mois d'août sur les Hauts-de-France, la Haute-Normandie, l'Orne, la Haute-Saône et l'Alsace ainsi que sur le quart sud-est. Les précipitations du mois de juillet ont en revanche permis une amélioration de la situation sur la Bretagne, la Lorraine et la Champagne-Ardenne ainsi que sur les Alpes du Nord.
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En revanche, en Provence – Alpes - Côte d'Azur et en Corse, la très faible pluviométrie et les températures élevées du mois de juillet ont contribué à accentuer la sécheresse des sols superficiels, qui approche les valeurs records de 2003 et 2006. En Corse, des valeurs records sans interruption sont même observées depuis le 22 avril.
L'évolution de l'humidité des sols dans le département du Var, représentée sur la figure 2, est représentative de cette situation : le déficit de pluviométrie associé aux températures élevées depuis juin est responsable d'une sécheresse persistante, atteignant des valeurs records début août.
Indice d'humidité des sols agrégé dans le Var
Évolution de l'humidité du sol superficiel depuis le 1er janvier 2017.
Les zones colorées décrivent l'enveloppe des valeurs observées et permettent de les comparer aux normales climatologiques. Les valeurs comprises entre les records secs et les normales s'étendent du rose foncé au rose clair. Les valeurs comprises entre les normales et les records humides s'étendent du bleu clair au bleu foncé. Les records sont calculés sur la période 1947-2017.
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** On distingue plusieurs types de sécheresses.
- La sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations.
- La sécheresse des sols, dite "agricole", se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations et de l'évapotranspiration des plantes. Cette notion tient compte de l'évaporation des sols et de la transpiration des plantes (l'eau puisée par les racines est évaporée au niveau des feuilles). La sécheresse agricole est donc sensible aux précipitations, à l'humidité et à la température de l'air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols.
- La sécheresse hydrologique se manifeste enfin lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas. Elle dépend des précipitations mais aussi de l'état du sol influant sur le ruissellement et l'infiltration. Le réseau hydrographique et les caractéristiques des nappes déterminent les temps de réponse aux déficits de précipitations observés sur différentes périodes.
Ces "différentes" sécheresses peuvent intervenir à différents moments, non forcément concomitants et ne sont pas forcément systématiques.
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Articles Astronomie du 06.08.2017
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- Le 05/08/2017
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Observer les étoiles : quels sont les meilleurs endroits en France ?
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Températures contrastées ce week-end
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- Le 04/08/2017
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Participer à la cagnotte en ligne
(Mise à jour le 04 août 2017)
De vendredi à dimanche, les conditions resteront très ensoleillées et caniculaires sur le Sud-Est. Les très fortes chaleurs régresseront en cours de journée de dimanche 6 à la faveur d'un épisode venteux dans les domaines du mistral et de la tramontane. Elles demeureront cependant élevées sur l'extrême Sud-Est et la Corse. Ailleurs, le soleil alternera avec les nuages d'un front de très faible activité qui progressera sur le pays. Les températures y seront bien plus supportables, proches des normales de saison*.
Pour suivre l'évolution de la situation, consultez nos prévisions et la carte de vigilance.
Vendredi : canicule sur le Sud-Est, nuageux sur le Nord-Ouest
Vendredi, le pays reste sous l'influence d'un flux de sud-ouest. Sur la moitié sud du pays, le soleil sera très généreux, omniprésent même du Sud-Est au golfe du Lion où les très fortes chaleurs se maintiendront, gagnant même le Languedoc et le Roussillon. De la basse vallée du Rhône à l'arrière-pays languedocien et varois, après une nuit déjà excessivement douce (températures minimales nocturnes comprises entre 22 et 26 °C, avec par exemple 26,6 °C relevés à Leucate, 24,1 °C à Aigues-Mortes, 23,6 °C à Montélimar ou encore 23,1 °C à Nice), le mercure atteindra des valeurs caniculaires dans l'après-midi, jusqu'à 38 ou 40 °C. Il fera également très chaud de la moyenne vallée du Rhône au Lyonnais et au Dauphiné, avec des valeurs atteignant 33 à 38 °C. L'épisode de chaleur se poursuivra sur la Corse, les températures maximales s'échelonnant de 35 à 40 °C. Ailleurs, des régions situées de l'Ouest au Centre, à l'île-de-France jusqu'aux Hauts de France, la Champagne et les Ardennes, le passage d'un front très faiblement actif apportera quelques précipitations éparses mais surtout de nombreux nuages, ne laissant que peu de places aux éclaircies. Celles-ci seront cependant plus généreuses l'après-midi sur une frange côtière allant de la pointe du Cotentin à la Côte d'Opale. Douces au petit matin sous la couverture nuageuse, les températures de l'après-midi, comprises entre 20 et 27 °C, y accuseront un léger déficit par rapport aux normales*.
Évolution des températures maximales prévues sur le France métropolitaine de vendredi à dimanche. Prévisions issues des modèles météorologiques ARPEGE (Météo-France) et CEP (ECMWF) après traitement statistiques (AS). © Météo-France
Samedi : toujours très chaud sur le Sud-Est
Samedi 5 août, le front faiblement actif poursuivra lentement sa route vers le sud et l'est et concernera à la mi-journée un axe s'étendant du pied des Pyrénées au plateau lorrain. Les nuages y seront assez nombreux, parfois accompagnés de petites pluies éparses. Des averses se déclencheront par ailleurs dans l'après-midi sur les massifs, plus nombreuses et parfois orageuses sur les Pyrénées et la chaîne des Puys. À l'arrière, sur le quart nord-ouest, un temps variable avec de belles éclaircies s'installera dans une atmosphère un peu fraîche, avec des maximales comprises entre 19 et 24 °C. Soleil et chaleur perdureront du quart sud-est à l'Alsace, avec toujours de très fortes chaleurs en journée, du Languedoc à la basse vallée du Rhône et à l'arrière-pays varois (températures maximales de 36 à 40 °C) après une nuit au cours de laquelle les températures minimales seront encore élevées (22 à 26 °C).
Dimanche : bien ensoleillé, fortes chaleurs en recul
Dimanche 6 août sera une journée bien agréable avec le développement de belles éclaircies sur la majeure partie du territoire. En montagne, quelques averses pourront toutefois se manifester en journée sur les massifs des Pyrénées et des Alpes, avec même un orage isolé possible vers la frontière italienne. Mistral et tramontane se renforceront et souffleront assez fortement, avec des rafales atteignant 80 km/h le long de la vallée du Rhône. Les vents d'ouest seront également sensibles sur l'ouest des côtes varoises. Cet épisode venteux mettra fin aux très fortes chaleurs sur le quart Sud-Est, le mercure retombant à un niveau normalement estival. Toutefois, les températures resteront encore élevées sur l'extrême Sud-Est, du Var aux Alpes-Maritimes et en Corse avec des températures maximales pouvant encore atteindre 32 à 36 °C. Ailleurs, les températures seront généralement proches des normales*, le nord-ouest conservant encore un peu de fraîcheur.
*Normales calculées sur la période de référence 1981-2010.
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Juillet 2017 : très sec sur les régions méditerranéennes
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- Le 03/08/2017
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La France a connu une alternance de fraîcheur et de chaleur, un ensoleillement peu généreux et des précipitations très contrastées. Le pourtour méditerranéen et la Corse ont en revanche bénéficié de conditions estivales ; l'absence de précipitations et les températures élevées y sont responsables d'une sécheresse des sols superficiels exceptionnelle.
Sur la quasi-totalité du pays, après deux pics de chaleur du 4 au 9 et du 17 au 19 juillet, les températures ont été ensuite plus proches des normales* voire un peu fraîches notamment dans le Sud-Ouest. Les régions méditerranéennes ont connu des valeurs souvent plus estivales. En moyenne sur le mois, la température a dépassé la normale de 0,9 °C. La température moyenne de 21,7 °C en juillet a ainsi été à peine plus élevée que celle du mois de juin (21,2 °C).
Les passages perturbés ont été le plus souvent orageux, s'accompagnant quelquefois de pluies intenses comme le 9 dans les Pays de la Loire et en région parisienne et le 19 sur le Sud-Ouest. Le cumul de précipitations a été un des plus faibles mesuré en Provence – Alpes – Côte d'Azur ainsi que dans le Gard et en Corse. Il est tombé moins d'1 mm (1 L/m2) à Nice comme à Marignane, Bastia, Ajaccio, Toulon, Digne-les-Bains, Avignon ou Sète alors qu'on a relevé 100 mm à Paris, soit près de deux fois le cumul mensuel normal*. Les pluies ont été également très déficitaires sur la Normandie, le Nord – Pas-de-Calais ainsi qu'en Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne et dans l'Hérault. La pluviométrie a été localement excédentaire en Champagne et en Lorraine comme sur les Landes, les Pyrénées-Atlantiques et la Haute-Garonne. Sur l'ensemble du pays, le déficit pluviométrique atteint 10 % en moyenne.
L'ensoleillement a été peu généreux sur la quasi-totalité du pays, avec un déficit** généralement supérieur à 10 %, excepté sur les régions méditerranéennes. Le déficit a souvent dépassé 20 % dans le Sud-Ouest.
* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
Indicateurs quotidiens des températures minimales et maximales
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Fait marquant
Sécheresse des sols superficiels exceptionnelle dans le Sud-Est et en Corse
Sur le littoral de l'Hérault, le Gard, le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes, la très faible pluviométrie et les températures élevées depuis début juin ont contribué à un assèchement remarquable des sols superficiels, qui approche les valeurs records de 2003 et 2006. Par ailleurs, la Corse a dépassé ses valeurs records de sécheresse sans interruption depuis le 22 avril.
Cumul des précipitations du 1er juin au 31 juillet 2017
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Indice d'humidité des sols agrégé en PACA du 1er janvier au 31 décembre 2017
Indice d'humidité des sols agrégé en Corse du 1er janvier au 31 décembre 2017
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