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  • Actualité de l'astronomie du 03.06.2021 / Perseverance a déjà passé 100 sols sur Mars.

    Perseverance a déjà passé 100 sols sur Mars

     

     

    Marie Origas

    Journaliste

     

     

     

     

    Publié le 02/06/2021 à 18h05

    Vie sur Mars : retour sur les grandes étapes de l'exploration martienne | Futura

     [EN VIDÉO] Vie sur Mars : retour sur les grandes étapes de l'exploration martienne  La quête de la vie sur Mars est une histoire fascinante et pleine de rebondissements, témoignant de l'attrait inéluctable que nous possédons pour cette planète au mille visages. Retour sur quelques grandes étapes de l'exploration martienne. 

     

    Depuis le 1er juin, cela fait 100 sols (jours martiens) que la mission Perseverance a commencé. Le rover et l'hélicoptère Ingenuity ont bien travaillé, depuis qu'ils ont atterri le 18 février à l'intérieur du cratère Jezero de Mars, après un voyage de sept mois dans l'espace. Mais ce n'est que le début. La mission doit durer au moins une année martienne -- 687 jours sur Terre, donc environ 2 ans.

     

     Kevin M. Gill

    @kevinmgill

     

    A pan across Jezero Crater using a wide panoramic view taken by @NASAPersevere Mastcam-Z on Sol 96. Rendered sorta slow. Take your time will all that detail!

    4:20 AM · 1 juin 2021 depuis Santa Clarita, CA

    1,7 k  36

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    Panorama de l'intérieur du cratère Jezero.

    Pour l'occasion, voici une petite rétrospective des exploits réalisés sur la planète rouge : 

    Test des six instruments du rover 

    Plus de 75.000 images capturées par les caméras 

    Premier son martien (bourrasque de vent) enregistré 

    Déploiement d'Ingenuity

    Fabrication d'oxygène, avec l'air martien pour seul ingrédient, grâce à l'instrument Moxie

    Analyse de la composition chimique et minéralogique de la surface martienne avec le laser de la SuperCam 

     

    NASA's Perseverance Mars Rover

     

    @NASAPersevere

     

    100 days (sols) on Mars, and feeling productive:

     

    Tested all cameras & instruments

     

    Returned 75,000+ pics

     

    Deployed #MarsHelicopter & captured its flights

     

    GIF

    4:53 PM · 1 juin 2021

     

     

    20,1 k

     

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    En attendant, les prochaines découvertes, l'exploration de Mars continue : « Comme il n'y a pas encore de carte martienne, je construis la mienne au fur et à mesure. Il y a beaucoup d'endroits que je veux explorer, et cartographier pendant que je conduis m'aidera à voir et à faire plus. Que le road-trip commence » avait tweeté le Rover de Perseverance. 

    Affiche montrant le SkyCrane débarquant Perseverance sur Mars. © Nasa

    Affiche montrant le SkyCrane débarquant Perseverance sur Mars. © Nasa 

     

     

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/perseverance-perseverance-deja-passe-100-sols-mars-4451/?utm_content=bufferc0695&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1ogzaoevs6DZHWntWKTVJ82cKDZmKoWQYqd144-YUl4K_hFhOz0IEx0UU

  • Actualité de l'astronomie du 31.05.2021 / Les 10 plus belles photos de la Voie lactée racontées par leurs auteurs.

    Les 10 plus belles photos de la Voie lactée racontées par leurs auteurs

     

    Céline Deluzarche

    Journaliste

    Peut être une image de ciel et texte qui dit ’La Voie lactée au-dessus d'une petite église Hunter en Nouvelle-Galle du sud (Australie). © John Rutter Ferme’

    Publié le 30/05/2021

     

    Le blog de photographies Capture The Atlas vient de publier sa liste des meilleures photos de la Voie lactée, avec de spectaculaires images de paysages nocturnes constellés d'étoiles. Les gagnants nous décrivent comment ils ont réussi leur plus belle prise de vue.

     

     

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    Galaxie : où se trouve la Terre dans la Voie lactée ?

     [EN VIDÉO] Galaxie : où se trouve la Terre dans la Voie lactée ?  Le satellite Gaia a cartographié plus d’un milliard d’étoiles. Grâce à ces données, cette vidéo de l'ESA nous transporte jusque dans notre quartier résidentiel au sein de la galaxie, à la découverte de quelque 600.000 étoiles qui nous entourent. Les plus brillantes et connues depuis le sol terrestre, telles Sirius, Betelgeuse, Véga, Aldébaran…, ont leur nom marqué. Le voyage se termine par un plongeon vers le Soleil (Sol), petite étoile à plus de 26.000 années-lumière du centre de la Voie lactée. 

     

    Le blog Capture The Atlas, spécialisé dans les photographies de ciels et de paysages, vient de dévoiler son palmarès 2021 du Milky Way Photographer of The Year, publié chaque année fin mai-début juin, la meilleure saison pour observer le ciel nocturne dans l'Hémisphère nord et sud. Ces photos magiques ont été prises aux quatre coins du globe, de la Nouvelle-Zélande aux États-Unis en passant par l'Espagne et l'Iran. Vingt-cinq photographes de 14 nationalités ont ainsi été récompensés. Ils nous racontent comment ils ont réussi leurs extraordinaires clichés. En voici une sélection.

    L’antre du dragon

    Mungo, Australie

    « Ce paysage m'a immédiatement fait penser à une scène de Game of Thrones, avec ses grands murs déchiquetés encadrant un chemin sinueux menant à une flèche centrale », raconte le photographe Daniel Thomas Gum. L'endroit est classé 1 sur l'échelle de Bortle, qui mesure la qualité d'observation astronomique d'un lieu (notamment en fonction de la pollution lumineuse).

     Dragon's lair. © Daniel Thomas Gum

     Dragon's lair. © Daniel Thomas Gum 

    Nyctophile

    Great Ocean Road, Australie

    « Ce lieu incroyable m'a toujours fasciné avant même que je ne m'intéresse à la photographie », confie José Luis Cantabrana. La route serpente la côte de Victoria où les rochers sont sculptés par le battage incessant de la mer et le vent infatigable. « J'avais apporté un nouveau traceur d'étoiles, mais hélas je n'ai pas réussi à le faire marcher. J'ai pris cette photo un peu au pif et ça a marché ! »

    Nyctophilia. © José Luis Cantabrana

    Nyctophilia. © José Luis Cantabrana 

    Voie lactée sur le Mont Taranaki

    Fanthams Peak, Nouvelle-Zélande

    « Cette photo est l'une des plus difficiles que j'ai jamais réalisées », souffle le photographe Larryn Rae. « J'ai dû escalader la montagne pendant quatre heures sous des vents de 70 km/h pour atteindre le sommet de Fanthams Peak, un volcan situé sur le côté du Mont Taranaki. J'ai attendu pendant plusieurs heures dans la neige par -15 °C et balayé par le vent pour trouver les conditions idéales. »

    MT. Taranaki milky way. © Larryn Rae

    MT. Taranaki milky way. © Larryn Rae 

    GranTeCan

    La Palma, Majorque, Espagne

    Le GranTeCan (Gran Telescopio Canarias) domine l'île de La Palma à Majorque. Il est à ce jour le plus grand téléscope optique du monde. « Durant mon dernier soir à La Palma, nous avons dîné avec ma petite amie au Roque de los Muchacho, où est situé l'observatoire. La nuit était étonnamment calme, sans aucun vent ni brume à l'horizon ». D'où cet extraordinaire ciel étoilé aux tons orange.

     GranTeCan. © Antonio Solano

     GranTeCan. © Antonio Solano 

    Le temple du Soleil

    Parc national de Capitol Reef, Utah, États-Unis

    L'aube se lève à peine au-dessus du temple du Soleil, cette formation rocheuse située dans le parc national de Capitol Reef au centre de l'Utah. Ces monolithes se sont formés à partir de boue sableuse il y a plusieurs millions d'années, lorsque la zone était recouverte par la mer. « Le Temple du Soleil ainsi que le Temple de Lune à côté s'alignent parfaitement avec la Voie lactée », témoigne l'auteur de la photo Bryony Richards.

     Temple of the sun. © Bryony Richards

     Temple of the sun. © Bryony Richards 

    Riaño

    Riaño, Espagne

    « La principale difficulté que j'ai rencontrée pour ce cliché, c'est le froid ! Il faisait -10 °C cette nuit-là dans les montagnes de Riaño, au nord de l'Espagne, se remémore encore le photographe Pablo Ruiz. L'humidité formait une couche de gel sur l'objectif et il était très difficile de maintenir un long temps de pose. » 

    Riaño. © Pablo Ruiz

    Riaño. © Pablo Ruiz 

    La Chambre de lumière

    Utah, États-Unis

    Les déserts du Sud-Ouest américain regorgent d'endroits isolés idéaux pour admirer le ciel nocturne, comme cette chambre naturelle située en dessous d'un ensemble de falaises près du Grand Staircase-Escalante, au nord-est de Las Vegas. « La lueur violette du ciel offre un magnifique contraste avec la voûte orangée », décrit Spencer Welling, auteur du cliché.

     Chamber of light. © Spencer Welling

     Chamber of light. © Spencer Welling 

    La croix et le volcan

    Villarrica, Chili

    « Dans l'hémisphère sud, on utilise la constellation de la Croix du Sud pour s'orienter, que l'on voit sur l'image juste au-dessus du volcan Villarrica, explique l'auteur du cliché Tomas Slovinsky. Cette croix pointe vers le pôle céleste Sud, et elle est facile à identifier compte tenu de sa luminosité ». À l'intérieur de la croix, on voit une zone sombre appelée « sac de charbon », qui est la région la plus sombre de la Voie lactée.

    Volcano and cross. © Tomas Slovinsky

    Volcano and cross. © Tomas Slovinsky 

    La gorge du diable

    Chutes d'Iguazu, Brésil

    Le photographe Victor Lima a obtenu une autorisation spéciale de quatre ans pour se balader à sa guise dans le parc national d'Iguazu au Brésil. « Le danger principal était le jaguar, qui arpente les lieux la nuit », se remémore-t-il. Autre défi : prendre des photos à longue exposition avec les gouttes d'eau déferlant en permanence de la chute. « Impossible de garder la lentille au sec plus de quelques secondes ! »

    Devil's throat. © Victor Lima

    Devil's throat. © Victor Lima 

    Autour des arbres morts

    Java, Indonésie

    « J'ai pris cette photo de la Voie lactée face au sud après que le soleil s'est couché à l'ouest. Au même moment, un feu bleu brûlait juste en dessous de la montagne dans la vallée, décrit le photographe Gary Bhaztara. J'ai dû me dépêcher de prendre la photo car il est interdit de rester dans le parc après minuit. »

    Around dead trees. © Gary Bhaztara

    Around dead trees. © Gary Bhaztara 

     

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/voie-lactee-10-plus-belles-photos-voie-lactee-racontees-leurs-auteurs-65696/?utm_content=buffer3362d&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1SgIoRVGFk_8LuIheInQOBVdoeBLsjeZptKwHYyXaccpswjG8VL_UpTpw

  • Actualité de l'astronomie du 29.05.2021 / Espace : aidez l'ESA a nommé son satellite de détection de tempêtes solaires.

    Espace : aidez l'ESA a nommé son satellite de détection de tempêtes solaires

     

     

    ESA

     

    Peut être une image de texte qui dit ’Des activités solaires raient s'avérer dangereuses ukszczpanski Adobe Û Stock Fermer -’

     

     

     

    Publié le 28/05/2021

     

    Une éruption solaire majeure filmée par la Nasa

     [EN VIDÉO] Une éruption solaire majeure filmée par la Nasa  Le soleil est en perpétuelle activité, il abrite en son cœur une réaction thermonucléaire qui dégage de la lumière et un vent solaire qui vient ensuite frapper notre planète. Parfois, il est le théâtre de puissantes éruptions. Le télescope à rayon X nuSTAR a pu capturer en vidéo une des plus puissantes de 2014. 

     

    L'Agence spatiale européenne lance une nouvelle mission de météorologie solaire, et vous pouvez y participer. Comment ? En lui trouvant un nom ! Le satellite aura pour but de surveiller l'activité à la surface du Soleil qui peut s'avérer dangereuse en perturbant le champ magnétique de la Terre et notre atmosphère.

     

    L'Agence spatiale européenne, l'ESA, a besoin de vous. Nous cherchons un nom pour notre nouveau satellite. Quelle est sa mission ? Repérer des tempêtes solaires potentiellement dangereuses avant qu'elles n'atteignent la Terre.

    Cette nouvelle mission de météorologie spatiale gardera un œil sur notre étoile, souvent imprévisible et indisciplinée, et enverra un flux de données constant au réseau de services de météorologie spatiale de l'ESA. Le satellite, connu pour l'instant sous le nom de « Lagrange », sera le premier de son genre. Fixé sur une position unique par rapport au Soleil et à la Terre, il aura une « vue latérale » de notre étoile. De là, il pourra voir des sources d'activité solaire dangereuses, telles que les tâches solaires, avant qu'elles ne soient visibles depuis la Terre. Il pourra aussi suivre la propagation des événements solaires qui se dirigent vers la Terre.

    Satellite surveillant le Soleil. © Baker, ESA

    Satellite surveillant le Soleil. © Baker, ESA 

    Les données récoltées serviront à alerter à temps les autorités nationales, les industries et les entreprises qui gèrent ou se fient aux systèmes technologiques modernes dont nous dépendons tous et qui sont menacées par les éruptions solaires. Cette mission nous gardera en sécurité et protégera les infrastructures civiles cruciales comme les réseaux électriques et les satellites de navigation et de télécommunication, mais nous ne lui avons pas (encore) trouvé de nom !

    L'ESA vous invite à nous envoyer vos meilleures propositions de noms pour la mission. Nous acceptons les soumissions jusqu'au 17 Octobre. Celle qui sera retenue recevra un chouette prix. Nous avons hâte de découvrir vos idées ! Lisez le règlement complet et soumettez votre proposition ici.

    Quid de la météo spatiale ?

    Fréquemment, le Soleil « rote », éjectant des milliards de tonnes de plasma chaud dans l'espace sous forme d'énormes masses de matière mélangées à des champs magnétiques, nommées « éjections de masse coronale » (ou CME pour Coronal Mass Ejection). Il émet aussi de gigantesque éruptions, des rafales de puissants rayonnements électromagnétiques -- rayons Xrayons gamma et ondes radio -- accompagnés par des flux de particules hautement énergétiques. 

     

    Qu'est-ce que la météo spatiale ? © ESA

     

    Ces violents « éternuements solaires » s'éloignent parfois du Soleil dans notre direction, amenant d'énormes quantités de rayonnements, d'énergie et de particules chargées qui altèrent et perturbent le champ magnétique protecteur de la Terre et la haute atmosphère, posant ainsi un risque d'irradiation pour les astronautes. Plus grave encore, la perturbation de notre champ magnétique crée des tempêtes géomagnétiques qui peuvent affecter les satellites en orbite, les systèmes de navigation, les réseaux électriques terrestres et les réseaux de données et de communication, pour n'en citer que quelques-uns. 

    L'importance de prévoir les impacts sur la Terre

    La météo spatial nocive a déjà affecté la Terre par le passé, mais comme nous devenons graduellement plus dépendants des systèmes et des technologies vulnérables aux éruptions solaires, des impacts solaires futurs pourraient s'avérer encore plus perturbateurs. Aussi, prévoir en avance ces événements peut faire une réelle différence, offrant aux autorités un temps crucial pour se préparer et protéger les infrastructures terrestres, ainsi que les spationautes.

    C'est précisément ce que fera cette mission en surveillant le côté du Soleil invisible depuis la Terre, ayant une visibilité sur les taches solaires -- souvent sources d'éruptions solaires -- avant qu'elles ne soient visibles depuis la Terre. Durant des évènements solaires, la mission assurera un flux constant de données vitales pour prévenir le moment où l'activité solaire pourrait affecter nos sociétés et nos économies.

    Les effets de la météo spatiale. © ESA

    Les effets de la météo spatiale. © ESA 

    Une mission provisoirement nommée Lagrange

    Jusqu'à présent, les experts de l'ESA l'appelaient « mission Lagrange vers L5 » simplement parce que son point de stationnement orbital est le cinquième point Lagrange -- une localisation gravitationnellement stable dans la même orbite que la Terre, et aussi loin du Soleil que nous, à environ 150 millions de km (comme vous l'aviez sûrement deviné, il y a 4 autres points Lagrange).

    De la position L5, à environ 60 degrés derrière la Terre, ce nouveau satellite verra une autre facette de notre étoile. D'une certaine façon, il « verra dans le futur », puisqu'il observera ce que nous ne voyons pas encore.

    Les cinq points Lagrange. Le satellite sera positionné au point L5. © ESA

    Les cinq points Lagrange. Le satellite sera positionné au point L5. © ESA 

    En tant que mission opérationnelle de transmission de données, contrairement à une mission purement scientifique, elle permettra d'alerter en temps réel. Les données du satellite seront transmises continuellement vers la surface terrestre via les antennes du réseau pour l'espace lointain de l'ESA et relayées au réseau de services de météorologie spatiale de l'ESA et à ses centres répartis en Europe. 

    Lisez le règlement complet et soumettez votre proposition ici.

    Voici un bref résumé des règles.

    En bref :

    Le concours « No-Name Mission » est ouvert du 17 Mai 2021 jusqu'au 17 Octobre 2021 à 12 h 00 (CEST)

    Le concours est ouvert aux ressortissants des États membres, coopérants et associés de l'ESA, de l'Union européenne, de l'Argentine, de l'Australie et des pays partenaires de la Station spatiale internationale (mais il y a des exceptions).

    Le concours, y compris l'acceptation des conditions générales et de la déclaration de confidentialité, se déroule en anglais

    Seulement les soumissions individuelles seront considérées valides

    Le nom gagnant deviendra le nom officiel de la nouvelle mission spatiale météorologique de l'ESA

    Pas plus d'une soumission par adresse mail

    Si plusieurs participants proposent le même nom gagnant, celui qui l'a proposé en premier sera considéré gagnant

    Le nom proposé doit réfléchir les objectifs de la mission

    Le nom doit être composé de 3 mots au maximum, sans symboles spéciaux

    Le nom gagnant deviendra le nom officiel de la nouvelle mission spatiale météorologique de l'ESA. Le gagnant recevra un bon d'achat valable dans le Space Shop de l'ESA.

    Le gagnant sera sélectionné en Octobre 2021 et notifié aussi tôt que possible ensuite.

    Lisez le règlement complet et soumettez votre proposition ici.

     

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/esa-espace-aidez-esa-nomme-son-satellite-detection-tempetes-solaires-87668/?utm_content=buffer5b37f&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR1f3L9t_NNHlC7NT6FAIj9y9fbFoLjimAY6MF5we0ajzynNyM-wBBzNQbc

  • Actualité de l'astronomie du 29.05.2021 / Des ponts cachés de matière noire entre les galaxies de l'Univers local.

    Des ponts cachés de matière noire entre les galaxies de l'Univers local

     

    Nathalie Mayer

    Journaliste

     

     

     

     

     

    Publié le 28/05/2021

     

    Qu’est-ce que la matière noire ?

     [EN VIDÉO] Qu’est-ce que la matière noire ?  La matière noire est l'une des grandes énigmes de l'astrophysique. Si les particules qui la constituent existent bien, elles devraient nous permettre de comprendre l'origine des galaxies. Mais leur nature reste un mystère. Stefano Panebianco, ingénieur de recherche au CEA, nous explique cette question très ouverte. 

     

    La matière gouverne la dynamique de notre Univers. Les astronomes le savent. Et l'intelligence artificielle vient tout juste de leur permettre de mettre à jour ce qui ressemble à des structures filamenteuses constituées de l'énigmatique matière noire. Comme des ponts cachés entre les galaxies qui nous entourent. De quoi retracer l'histoire et entrevoir l'avenir de notre Univers local.

     

     

    La matière noire, rappelons-le, est une matière insaisissable qui pourtant compose 80 % de notre Univers. Ce que l'on sait peut-être un peu moins, c'est qu'elle constitue également le squelette de ce que les cosmologistes appellent la toile cosmique. Cette structure à grande échelle qui influence le mouvement des galaxies.

    VOIR AUSSIÀ quoi ressemblerait la matière noire si nous pouvions la voir ?

     

    Comme son nom l'indique bien, la matière noire reste invisible aux astronomes. Ils ne peuvent pas mesurer directement sa distribution. Pour s'en faire une idée, ils doivent étudier son influence gravitationnelle sur les objets qui peuplent l'Univers. Les galaxies, par exemple. Et la tâche se complique lorsque les chercheurs s'intéressent à sa distribution dans notre environnement proche. Car au fil du temps, la structure à grande échelle de notre Univers s'est complexifiée.

     

    Des astrophysiciens avaient déjà tenté de cartographier la toile cosmique locale en partant d'un modèle d'Univers primitif et en le laissant évoluer pendant des milliards d'années. Une méthode gourmande en temps de calcul. Et qui avait échoué à donner des résultats détaillés. Cette fois, les chercheurs, parmi lesquels une équipe de l’université Penn State (États-Unis), ont adopté une approche totalement différente. Grâce à l'apprentissage automatique, l'intelligence artificielle, en somme, ils ont construit un modèle qui utilise des informations sur la distribution et le mouvement des galaxies pour prédire la distribution de la matière noire.

    Sur ces cartes, les galaxies sont représentées par des points noirs et la Voie lactée par un X. Les flèches indiquent le mouvement de l’univers local dû à la gravité. Ces cartes de densité — chacune présentant une coupe transversale de différentes dimensions — reproduisent les caractéristiques connues et proéminentes de l’univers (en rouge) et révèlent également des caractéristiques filamentaires plus petites (en jaune) qui agissent comme des ponts cachés entre les galaxies. © Hong et al., Astrophysical Journal

    Sur ces cartes, les galaxies sont représentées par des points noirs et la Voie lactée par un X. Les flèches indiquent le mouvement de l’univers local dû à la gravité. Ces cartes de densité — chacune présentant une coupe transversale de différentes dimensions — reproduisent les caractéristiques connues et proéminentes de l’univers (en rouge) et révèlent également des caractéristiques filamentaires plus petites (en jaune) qui agissent comme des ponts cachés entre les galaxies. © Hong et al., Astrophysical Journal 

    Reconstitué l’histoire et lire l’avenir de l’Univers local

    Les chercheurs ont ensuite appliqué leur modèle à des données réelles de l'univers local issues du catalogue de galaxies Cosmicflow-3. Il contient des données complètes sur la distribution et le mouvement de plus de 17.000 galaxies à proximité de la Voie lactée. À proximité de la Voie lactée signifiant tout de même dans un rayon de moins de 650 millions d'années-lumière.

    Cette carte de la toile cosmique locale reproduit des structures connues de premier plan comme la « Feuille locale » -- une région de l'espace contenant la Voie lactée et des galaxies voisines partageant la même vitesse particulière -- et le « Vide local » -- une région de l'espace relativement vide à côté du groupe local.

    Mais la carte identifie surtout plusieurs nouvelles structures parmi lesquelles des filaments qui relient les galaxies. Comme des sortes de ponts cachés de matière noire. Et les astronomes espèrent désormais que l'étude de ces structures les aidera non seulement à élucider la nature de la matière noire, mais aussi à tirer des informations importantes sur le destin des galaxies. Puisque la matière noire contrôle la dynamique de l'Univers, ces ponts pourraient par exemple révéler si la Voie lactée et la galaxie d'Andromède, qui se rapprochent lentement l'une de l'autre, finiront par entrer en collision.

    En ajoutant plus de galaxies à leur modèle, les chercheurs espèrent encore en améliorer la précision. Pour lire dans l'avenir de l'Univers local ou pour reconstituer fidèlement son passé.

     

    Sur cette image provenant d'une des meilleures simulations de la formation des grandes structures de l'univers, des filaments de matière noire contenant des superamas de galaxies apparaissent clairement. On note aussi la présence de grands vides que l'on appelle parfois des vides cosmiques (cosmic voids en anglais). La barre blanche indique l'échelle des distances en mégaparsecs corrigée par le facteur h lié à la constante de Hubble. On estime que h est compris entre 0,65 et 0,70, la meilleure estimation en 2014 étant de 0,68. © Max Planck Institute for Astrophysics, Millennium Simulation Project

    Sur cette image provenant d'une des meilleures simulations de la formation des grandes structures de l'univers, des filaments de matière noire contenant des superamas de galaxies apparaissent clairement. On note aussi la présence de grands vides que l'on appelle parfois des vides cosmiques (cosmic voids en anglais). La barre blanche indique l'échelle des distances en mégaparsecs corrigée par le facteur h lié à la constante de Hubble. On estime que h est compris entre 0,65 et 0,70, la meilleure estimation en 2014 étant de 0,68. © Max Planck Institute for Astrophysics, Millennium Simulation Project 

    Cette image en fausse couleurs a été obtenue en étudiant l'effet de lentille gravitationnelle faible produit par un très grand nombre de paires de galaxies situées à environ 4,5 milliards d'années-lumière de la Voie lactée. Les taches blanches représentent deux galaxies. © S. Epps & M. Hudson, University of Waterloo

    Cette image en fausse couleurs a été obtenue en étudiant l'effet de lentille gravitationnelle faible produit par un très grand nombre de paires de galaxies situées à environ 4,5 milliards d'années-lumière de la Voie lactée. Les taches blanches représentent deux galaxies. © S. Epps & M. Hudson, University of Waterloo 

    Les observations des courbes de révolution des étoiles autour du centre de leurs galaxies montrent qu'elles tournent trop vite si l'on se base sur la loi de la gravitation de Newton ou sur la masse déduite de la luminosité des galaxies. Le plus probable est qu'il y ait de la matière cachée non lumineuse, de la matière noire. © Gianfranco Bertone

    Les observations des courbes de révolution des étoiles autour du centre de leurs galaxies montrent qu'elles tournent trop vite si l'on se base sur la loi de la gravitation de Newton ou sur la masse déduite de la luminosité des galaxies. Le plus probable est qu'il y ait de la matière cachée non lumineuse, de la matière noire. © Gianfranco Bertone 

    Ce n'est pas la première fois que l'on tentait de détecter, par effet de lentille gravitationnelle faible, un filament de matière noire entre les amas galactiques Abell 222 et Abell 223. Mais c'est la première fois que les observations sont concluantes. La présence de la matière noire est représentée ici sous la forme de lignes d'isodensité reconstruites. L'image de fond a été prise dans le visible par le télescope Subaru. © Jörg Dietrich/U-M Department of Physics

    Ce n'est pas la première fois que l'on tentait de détecter, par effet de lentille gravitationnelle faible, un filament de matière noire entre les amas galactiques Abell 222 et Abell 223. Mais c'est la première fois que les observations sont concluantes. La présence de la matière noire est représentée ici sous la forme de lignes d'isodensité reconstruites. L'image de fond a été prise dans le visible par le télescope Subaru. © Jörg Dietrich/U-M Department of Physics 

     

     

     

     

    Source: https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-ponts-caches-matiere-noire-galaxies-univers-local-39938/?utm_content=bufferf3671&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=futura&fbclid=IwAR16xCM-X4_MgvpzN4A7jJ1RR-3yFHZ2SxaPgcKZQGgmIjTjAciHQf4_4Rk

  • Actualité de l'astronomie du 22.03.2021 / Thomas Pesquet dans l’ISS : suivez la conférence sur la mission Alpha.

    Thomas Pesquet dans l’ISS : suivez la conférence sur la mission Alpha

    16 mars 2021 - Conquête spatiale

     

     

    L'Agence spatiale européenne organise une conférence pour évoquer la prochaine mission de Thomas Pesquet dans l'espace, baptisée Alpha, à bord de l'ISS. Voici comment suivre cet événement en direct.

     

    Thomas Pesquet repartira dans la Station spatiale internationale en avril 2021. Pour la deuxième fois, l’astronaute français passera six mois à bord de l’ISS, lors d’une mission qui a déjà été baptisée Alpha. Cette fois-ci, il ne décollera pas dans un lanceur russe pour rejoindre la station, mais lui et ses coéquipiers effectueront le deuxième vol opérationnel habité du Crew Dragon, le vaisseau de SpaceX.

     

    Que va-t-il se passer lors de la prochaine mission spatiale de Thomas Pesquet ? L’Agence spatiale européenne (ESA) organise ce mardi matin une conférence de presse à ce sujet, qu’il sera possible de suivre en ligne.

    Quand ? Le mardi 16 mars 2021 à partir de 11h30.

    Où ? Sur la web TV de l’ESA.

    Quoi ? Le briefing de la mission Alpha, avec l’astronaute Thomas Pesquet.

    ESA France

    @ESA_fr

    A suivre en direct demain à 11h30 CET, le briefing de la #MissionAlpha avec @Thom_astro, Didier Schmitt, Kirsten MacDonell et le DG de l'@esa @AschbacherJosef. Le briefing et la session de questions-réponses se dérouleront en français et en anglais.

    http://esawebtv.esa.int

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    9:40 PM · 15 mars 2021

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    À lire : Thomas Pesquet sera le premier Français à être commandant de l’ISS

    LE PREMIER EUROPÉEN À BORD DU CREW DRAGON

    Avec cette mission, Thomas Pesquet deviendra le premier Européen à voyager à bord du vaisseau de nouvelle génération imaginé par SpaceX. Depuis l’an dernier, le véhicule spatial Crew Dragon assure la relève des équipages de l’ISS. En mai 2020, la capsule avait réalisé son premier vol avec un équipage, avec à son bord les Américains Robert Behnken et Douglas Hurley. La mission s’était déroulée comme prévu (vol aller comme vol de retour), qualifiant le vaisseau Crew Dragon pour le transport des astronautes vers la station spatiale. Une première mission opérationnelle avait été menée avec Crew-1, dont le lancement avait eu lieu en novembre. Crew-2 sera donc la troisième mission habitée dont SpaceX s’occupera.

    Au cours de sa première mission dans l’ISS, baptisée Proxima, Thomas Pesquet a passé 197 jours dans l’espace. Il a pris part à plus de 50 expériences. Son séjour dans la station a aussi été l’occasion de réaliser deux sorties extravéhiculaires, afin d’assurer l’entretien de l’ISS, le 13 janvier puis le 24 mars 2017. La première a permis de remplacer des batteries, tandis que la deuxième a consisté à réparer une fuite et entretenir un bras mécanique de la station.

    À lire : Les grandes missions spatiales à suivre absolument en 2021

    Portrait officiel de l’équipage SpaceX Crew-2. De gauche à droite : K. Megan McArthur, Thomas Pesquet, Akihiko Hoshide, Robert Shane Kimbrough. // Source : Flickr/CC/Nasa Johnson (photo recadrée)

     

    L’ASTRONAUTE DEVRAIT BATTRE UN VIEUX RECORD AVEC CETTE MISSION

    Thomas Pesquet a aussi marqué de nombreux esprits lors de cette première mission, en communiquant énormément avec le grand public, partageant de superbes images de la Terre et des anecdotes sur son quotidien à bord de l’ISS. De retour sur Terre, l’astronaute n’a pas cessé de communiquer autour de cette expérience.

    L’entraînement intensif pour la mission Alpha a déjà commencé, et Thomas Pesquet le documente sur les réseaux sociaux. Avec la mission Alpha, l’astronaute devrait battre un record vieux de plus de 20 ans : il deviendra alors le Français qui aura séjourné le plus longtemps dans l’espace, surclassant le record précédent établi par Jean-Pierre Haigneré.

     

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    Crédit photo de la une : Flickr/CC/Nasa Johnson (photo recadrée)

     

     

     

     

    Source: https://www.numerama.com/sciences/696956-thomas-pesquet-dans-liss-comment-suivre-la-conference-sur-la-mission-alpha.html