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Un orage cévenol, épisode cévenol ou pluies cévenoles, désigne un type particulier de pluie qui affecte principalement les Cévennes et le piémont cévenol, dans le sud de la France. Ces épisodes violents provoquent souvent de graves inondations.
Le « véritable épisode cévenol » se caractérise par l'accumulation de masses nuageuses en provenance du golfe du Lion, souvent dans un régime de vents de sud à sud-est très humides, provoquant dans un premier temps des pluies orographiques sur les massifs qui finissent par s'étaler en général jusqu'en plaine. Un épisode cévenol se déroule normalement sur plusieurs jours et donne en moyenne des quantités d'eau comprises entre 200 et 400 mm sans que cela revête un caractère exceptionnel pour ces régions montagneuses (plus rarement jusqu'à 600 ou 700 mm au cours d'épisodes vraiment intenses). Ces dernières années, le terme d'« épisode cévenol » a été souvent improprement employé pour désigner les orages qui ont notamment touché les plaines du Languedoc, pour lesquels les phénomènes entrant en action sont différents comme expliqué plus bas.
Départements concernés
Carte schématique expliquant le phénomène d'épisode cévenol et méditerranéen.
Les principaux départements affectés par ces pluies sont ceux ayant une partie de leur territoire dans les Cévennes : l'Ardèche, le Gard, l'Hérault et la Lozère.
À proximité, l'Aude subit un phénomène proche au pied de la Montagne Noire. Les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse sont affectés indirectement lorsque le Rhône déborde de son lit vers l'est sous l'effet du débit augmenté de ses affluents de sa rive droite. D'autres événements peuvent affecter tous les départements méridionaux mais on parlera plus volontiers d'épisode méditerranéen
Le Système solaire ne se serait formé qu'en 200.000 ans !
Nathalie Mayer
Journaliste
Publié le 17/11/2020
Modifié le 18/11/2020
Notre Système solaire s'est formé il y a environ 4,5 milliards d'années. Des chercheurs nous apprennent aujourd'hui que le processus a été étonnamment rapide. Il n'a fallu que 200.000 ans pour voir des planètes se mettre à orbiter autour de notre Soleil.
De l'effondrement d'un nuage de gaz et de poussière à l'allumage d'une étoile, il faut en principe entre un et deux millions d'années. Mais combien exactement pour former un système planétaire ? Des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL, États-Unis) annoncent qu'il n'a fallu à notre Système solaire que 200.000 ans pour voir le jour.
200.000 ans ? Une éternité ! Non. Loin de là. Cela fait déjà plus de 200.000 ans -- possiblement même 300.000 ans -- que Homo sapiens foule la terre de notre belle Planète. Et « si nous ramenons cela à une durée de vie humaine, la formation du Système solaire serait à comparer à une grossesse d'environ 12 heures au lieu de 9 mois », précise Greg Brennecka, astrochimiste au LLNL, dans un communiqué.
Les plus anciens minéraux du Système solaire ont parlé
Pour en arriver à cette conclusion surprenante, les astronomes ont étudié des inclusions minérales riches en calcium et en aluminium (CAI) que l'on trouve dans les météorites chondrites carbonées. Ces minéraux, les plus anciens du Système solaire, se sont probablement formés à proximité du Soleil avant d'être transportés vers la région où se sont formés les météorites et où ils se trouvent encore aujourd'hui.
En mesurant les compositions isotopiques en molybdène de nombre de ces CAI dans des météorites, les chercheurs se sont aperçus qu'elles couvraient la gamme complète des matériaux formés dans le disque protoplanétaire. Ils suggèrent donc que les CAI se sont formés durant la transition de notre Soleil de sa phase protostellaire à sa phase préséquence principale. Ainsi la majeure partie de la matière qui a formé notre Système solaire a dû s'accumuler au même moment que se formaient les CAI, sur une période qui a duré moins de 200.000 ans.
Pour en savoir plus
Le Système solaire se serait mis en place plus vite qu’on le pensait
La structure de notre Système solaire peut s'expliquer par une période d'instabilité orbitale vécue par les planètes géantes. Et, alors qu'ils pensaient qu'elle s'était produite relativement tardivement, des chercheurs estiment aujourd'hui que cette instabilité s'est produite dans les cent millions d'années qui ont suivi la formation du Système solaire.
Notre Système solaire s'est formé à partir d'un immense nuage de poussières et de gaz. Parmi les astronomes, cette hypothèse fait depuis un moment déjà consensus. Et jusqu'à il y a peu, les chercheurs imaginaient qu'il avait fallu quelque 700 millions d'années pour que la configuration que nous connaissons aujourd'hui se mette en place. Mais des chercheurs de l'université de São Paolo (Brésil) avancent aujourd'hui que tout aurait pu se jouer bien plus vite.
Les astronomes expliquent que les quatre planètes géantes de notre Système solaire -- Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune -- ont d'abord émergé sur des orbites plus compactes. Au-delà de l'orbite actuelle de Neptune et d'Uranus, se trouvaient une grande quantité de planétésimaux. Et ce sont ces petits corps de roche et de glace qui ont commencé à perturber l'équilibre gravitationnel établi. Le début d'une période d'instabilité, de chaos au cours de laquelle les planètes géantes ont éjecté de la matière dans leurs environs. Pluton et les planétésimaux ont été poussés dans ce que les astronomes appellent aujourd'hui la ceinture de Kuiper, une région située entre 30 et 50 fois la distance entre notre Terre et le Soleil. En parallèle, toutes les planètes ont migré vers des orbites plus éloignées du Soleil.
Jusqu'à récemment, les astronomes imaginaient que cette période d’instabilité s'était produite tardivement. Notamment, parce que la datation des roches rapportées de la Lune par les missions Apollo l'avait laissé penser. Mais, désormais, la chronologie établie semble ne plus être aussi certaine.
“La clé se cacherait dans la distance entre Neptune et le disque des planétésimaux“
Selon les chercheurs de l'université de São Paolo, la période d'instabilité n'a pu se produire tardivement que si la distance entre le disque de planétésimaux et l'orbite de Neptune était grande. Et donc l'influence gravitationnelle de ces roches était faible. Et pour en avoir le cœur net, ils ont choisi de modéliser ce disque de planétésimaux en remontant, pour la première fois, à une époque où Neptune et Uranus en étaient encore au stade de leur croissance.
Jupiter et Saturne étaient formées mais, à la place de Neptune et Uranus, on trouvait alors cinq à dix super-Terres. Des corps jusqu'à cinq fois plus massifs de notre planète. Et ceux-ci ont fini par entrer en collision pour donner naissance aux deux dernières planètes géantes. Une partie du disque de planétésimaux a également été utilisée pour construire Neptune et Uranus et une autre partie a été éjectée vers l'extérieur. Ce serait donc bien la croissance ces deux planètes géantes qui aurait défini la limite de ce disque.
Pour résumer, l'interaction gravitationnelle entre les planètes géantes et le disque de planétésimaux a produit des perturbations dans le disque de gaz qui se sont propagées sous forme d'ondes. Ces ondes ont été à l'origine de systèmes planétaires compacts et synchrones. Lorsque le gaz s'est épuisé, l'interaction entre les planètes et le disque de planétésimaux a perturbé la synchronicité et a déclenché la phase chaotique.
“L’instabilité s’est produite au cours des cent premiers millions d’années
Compte tenu de tout cela, les chercheurs de l'université de Sao Paolo estiment que les conditions n'existaient tout simplement pas pour que la distance entre l'orbite de Neptune et la limite intérieure du disque de planétésimaux devienne suffisamment grande pour soutenir l'hypothèse d'une instabilité tardive. Selon eux, l'instabilité s'est produite au cours des cent premiers millions d'années et peut avoir eu lieu avant la formation de la Terre et de la Lune.
Les grisailles matinales sont encore nombreuses au nord et à l’est avec parfois des brouillards givrants. Dans l’après-midi, le soleil s’impose en général avant qu’une perturbation n’aborde la Bretagne avec quelques pluies.
A retenir
Gelées matinales à l’est : jusqu’à -4°C
Brouillards givrants à l’est
Températures globalement de saison
Contexte météo
Le pays est toujours protégé par une dorsale anticyclonique empêchant les perturbations d’évoluer plus à l’est. Les grisailles matinales sont donc fréquentes sous ces hautes pressions et ont du mal à se dissiper à l’est l’après-midi. Le soleil s’impose près des côtes atlantiques et en Méditerranée avant l’arrivée de nouveau nuages et pluies sur la pointe bretonne et près du Golfe du Lion.
Détail par régions
De la Bretagne à la Normandie, les nuages bas sont fréquents en matinée puis se dissipent au fil des heures, laissant la place à un ciel voilé. La pointe bretonne se chargera à nouveau en nuages dans un flux de sud avec l’arrivée de pluies faibles en soirée.
Une certaine douceur règne encore, en particulier près des côtes. Ailleurs les températures sont globalement de saison. Les maximales évoluent de 8 à 14°C.
Des Pays de la Loire au Centre-Val de Loire, les grisailles matinales sont nombreuses avec souvent des brouillards au nord de la Loire. L’après-midi est très ensoleillée même si parfois voilée.
Il fait parfois encore un peu froid le matin avec quelques faibles gelées puis les températures regagnent les normales de saison l’après-midi avec 8 à 12°C.
De l’Île-de-France aux Hauts-de-France, les nuages bas sont très présents et parfois doublés de brouillard mais ces grisailles se dissipent souvent avant la mi-journée contrairement à ce lundi. Le soleil domine durant votre après-midi même si l’aspect du ciel est brumeux.
Les minimales sont en baisse avec 1 à 5°C en moyenne puis les maximales affichent 8 à 11°C.
Du Grand-Est à la Bourgogne-Franche-Comté, les brouillards sont fréquents en-dessous de 500 mètres d’altitude. Ils restent tenaces l’après-midi dans le Val-de-Saône et en plaine d’Alsace. Ailleurs, le soleil s’impose ou continue de briller.
Des inversions thermiques sont en place dès le matin avec des gelées dans les plaines et vallées et des températures positives en montagne. L’après-midi, les températures affichent de 1°C à Dijon à 10°C à Gérardmer ou Brassy.
De la Nouvelle-Aquitaine à l’Auvergne-Rhône-Alpes, quelques bancs de brouillards sont possibles, notamment dans la vallée de la Garonne puis le soleil s’impose de partout.
On observe encore quelques gelées en matinée puis la douceur s’impose, notamment de l’Auvergne au Pays Basque. Les maximales affichent de 8°C à Lyon à 17°C à Bayonne.
De l’Occitanie à la Corse, en passant par PACA, le soleil s’impose dès la matinée malgré quelques brouillards sur la plaine Toulousaine. Dans l’après-midi, le vent marin se lève sur le Golfe du Lion et ramène quelques entrées maritimes alors que le soleil domine ailleurs.
Les températures sont globalement de saison avec de 12°C à Orange à 16°C à Marignane.
Surpris par un orage, nous ne savons pas toujours quoi faire. Que ce soit en plein air, en voiture ou même chez soi, savez-vous quels sont les bons comportements à adopter ?
Chaque année, en France, plus d’une centaine de personnes sont foudroyées, et une trentaine succombent aux suites de leurs blessures. Le foudroyé subit une électrisation (passage de courant à travers le corps) qui peut entraîner des perturbations cardio-vasculaires et neurologiques graves, parfois mortelles.
En France, les foudroiements de personnes se produisent généralement en plein air (campagne, montagne, sur des plans d’eau…), souvent au cours d’activités sportives et de loisirs. Voici 20 affirmations, élaborées avec l'association Protection Foudre, qui vous permettront de clarifier vos connaissances sur les précautions à prendre.
Dans un espace ouvert
Ce qu'on peut faire :
On doit s’écarter de toute structure métallique.
On risque une électrocution si l’on touche un objet conducteur lui-même touché par la foudre.
On peut s'abriter sous un édifice en pierre.
Si l’édifice ne dispose pas d’un paratonnerre, il faut s’abstenir de toucher un mur ou un pilier, ou de s’y appuyer.
En l’absence d’abri, on doit se pelotonner au sol.
Pour éviter les risques de foudroiement, on ne doit ni marcher à grandes enjambées, ni se tenir debout jambes écartées. La meilleure position consiste à se pelotonner au sol, jambes repliées sous soi.
Une voiture constitue parfois une bonne protection contre la foudre.
Si elle n’est pas décapotable, et si son toit n’est pas en plastique, une voiture constitue une cage de Faraday : elle forme une enceinte métallique close permettant d’isoler une portion d’espace contre les champs électriques. Les passagers sont ainsi protégés de l’électrocution. Bien sûr, la voiture doit être à l’arrêt, et il faut penser à rabattre l’antenne radio s’il y a lieu.
On peut se servir de son téléphone portable.
Tout au moins lorsque l’antenne ne dépasse pas de la tête, ou très peu. Même s’il est métallique, son volume reste insuffisant pour attirer la foudre.
Ce qu'on ne doit pas faire :
En groupe, il ne faut pas se serrer les uns contre les autres.
On doit s’écarter d’au moins 3 m, le foudroiement d’une personne pouvant se propager aux autres par un éclair latéral.
On ne doit pas s’abriter sous son parapluie.
Aucun objet ne doit émerger au-dessus de la tête, surtout s’il est métallique. Tout élément conducteur d’électricité (parapluie, fourche, faux, club de golf…) doit être abaissé, ou mieux, déposé à côté de soi.
On ne doit pas s’abriter dans une cabine téléphonique.
Si la ligne aérienne est touchée par la foudre, même loin, la surtension se propage, atteint la cabine et risque de commotionner la personne qui s’y trouve. A fortiori, on évite de téléphoner.
On ne doit pas s’abriter sous un arbre ou un groupe d’arbres.
Sous un arbre ou un groupe d’arbres, on court cinquante fois plus de risques de se faire foudroyer. En forêt, il faut s’écarter au maximum des troncs et des branches basses.
En montagne
On peut parfois se réfugier sous une corniche.
La corniche doit dominer d’au moins cinq fois la hauteur d’un individu. Et il faut éviter de se plaquer contre une paroi.
On peut s’abriter au fond d'une petite grotte.
Il ne faut pas rester debout près de l’entrée mais se tenir accroupi à l’intérieur le plus loin possible du plafond, des parois et du fond.
On ne doit pas rester sur les crêtes.
Les sommets et les arêtes exposent particulièrement aux risques de foudroiement.
Au bord de l’eau
On ne doit pas se baigner sous un orage.
Il faut sortir de l’eau dès les premiers signes avant-coureurs de l’orage. Si l’on n’a pas le temps de sortir, mieux vaut attendre l’accalmie en restant le plus possible immergé.
Les campeurs ne doivent pas rester sous leur tente.
Il est préférable d’aller se réfugier dans les sanitaires ou les abris en béton. S’il n’y en a pas, il faut s’éloigner de la tente et se recroqueviller sur le sol.
On ne doit pas se promener sur la plage.
La proximité de l’eau accroît les risques de foudroiement, surtout si l’on marche les pieds dans l’eau.
Dans une maison
Il faut débrancher l’antenne de la télé.
En l’absence de parafoudre, il est vivement recommandé de débrancher le câble d’antenne ainsi que le cordon d’alimentation électrique du téléviseur, car exposé à une forte surtension, il peut imploser.
Le paratonnerre d’un clocher ne protège pas les alentours.
La zone de protection d’un paratonnerre reste très limitée. Pour une pointe placée à 30 m de hauteur, la zone protégée correspond à un cercle d’environ 60 m.
Couper le courant au compteur ne protège pas complétement.
Couper l’alimentation électrique ne garantit pas totalement contre les surtensions, mieux vaut faire installer un parafoudre.
On doit éviter de toucher les pièces métalliques.
En l’absence de parafoudre, il est déconseillé de toucher les tuyaux d’eau et les robinets, de prendre un bain ou une douche, de se servir des appareils électroménagers.
On ne doit pas téléphoner.
Un téléphone fixe ne doit être utilisé qu’en cas d’urgence, on peut en revanche utiliser un portable.
Protéger ses installations domestiques
Les appareils électroniques (ordinateur, modem, hi-fi…) sont très sensibles aux surtensions.
La meilleure protection est assurée par un parafoudre installé par un professionnel sur le tableau électrique. Ces travaux reviennent entre 300 et 500 €. Si les appareils electro-ménagers se situent à plus de 30 m du compteur, il est prudent d’ajouter des prises 'parafoudre'. Utilisées seules, sans parafoudre au compteur, elles n’agissent pas durablement.
Veillez à acquérir un modèle de parafoudre conforme à la norme NF/EN 61643-11.
La saison cyclonique 2017 dans l'océan Atlantique nord devait s'étendre officiellement du 1er juin au 30 novembre 2017 selon la définition de l'Organisation météorologique mondiale. C'est la première année que le National Hurricane Center américain a commencé à émettre des avis et avertissements pour des « cyclones tropicaux potentiels », des perturbations qui n'ont pas encore atteint au moins le stade de dépressions tropicales mais qui ont une probabilité élevée de le devenir et qui peuvent causer des effets importants aux terres dans le 48 heures suivantes. Les avis pour ces tempêtes potentielles auront le même contenu que les avis normaux mais incluront la probabilité de développement.
La prévisions d'activité des ouragans sont émises avant chaque saison des ouragans par des experts des ouragans comme Philip J. Klotzbach, William M. Gray et leurs associés de l'Université d'État du Colorado (CSU), par le National Weather Service de la NOAA, le Met Office et d'autres services spécialisés. Une saison est définie comme supérieure à la normale, près de la normale ou au-dessous de la normale par la combinaison du nombre de tempêtes nommées, le nombre ayant atteint la force d'ouragan, le nombre d'ouragans majeurs et l'indice de l'ACE.
La première prévision pour l'année a été émise par TSR (Tropical Storm Risk) le 13 décembre 2016 et prédisait une saison presque moyenne avec 14 tempêtes nommées avec 6 ouragans dont 3 atteignant le stade d'ouragan majeur. L'ACE prévu était de 101 unités2. Le 14 décembre, le CSU publia une discussion qualitative détaillant cinq scénarios possibles pour la saison 2017, en tenant compte de l'état de l'oscillation atlantique multidécennale et de développement d'un El Niño pendant la saison3.
Le 1er avril, le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et Météo-France publièrent leur première prévision cyclonique. Avec un El Niño possible, une phase positive de l'oscillation nord-atlantique (ONA) et un cycle multi-décennal d'activité cyclonique faible, leurs résultats anticipent une saison cyclonique 2017 modérée, un peu en dessous des normales des 30 dernières années et bien inférieure à l’année précédente à 9,7 tempêtes nommées et un ACE de 72,84.
TSR abaissa ses chiffres de prévisions le 5 avril 2017 à 11 tempêtes nommées, avec 4 ouragans dont 2 majeurs, en fonction des tendances récentes favorisant le développement d'un épisode El Niño5. Le lendemain, le CSU mis à jour sa prévision, prédisant également un total de 11 tempêtes nommées avec 4 ouragans dont 2 majeurs6. Le 18 avril, c'était au tour de l'université d'État de Caroline du Nord (NCSU) d'émettre sa prévision, soit une saison près de la normale avec un total de 11 à 15 tempêtes nommées, dont 4 à 6 ouragans et de 1 à 3 atteignant le stade majeur7.
Le 25 mai, le National Weather Service américain a fait la présentation de ses prévisions saisonnières. Mentionnant que la présence d'un faible événement d'El Niño, ou même sa non existence, le service prédit une probabilité de 70 % d'une saison au-dessus de la normale avec 11 à 17 systèmes tropicaux nommés, dont 5 à 9 ouragans et 2 à 4 atteignant le seuil majeur8. Le lendemain, TSR mettait à jour ses chiffres à jour, revenant à ses valeurs de décembre et rehaussant l'index d'énergie cumulative des cyclones tropicaux (ACE) à 989.
Le 1er juin, le Met Office britannique a publié sa propre prévision de 70 % de probabilité que le nombre de cyclones tropicaux dans l'Atlantique se situerait entre 10 et 16, dont 6 à 10 ouragans et un indice ACE de 92 à 19810. Le même jour, le CSU mit à jour ses prévisions pour inclure 14 cyclones nommés, dont 6 ouragans et 2 ouragans majeurs, incluant la tempête tropicale Arlene11. Les chiffres des deux études étaient basées sur le statut à ce moment de l'oscillation nord-atlantique qui tendait vers une phase négative, favorisant un plus grand développement de systèmes tropicaux, et une phase d'El Niño significativement plus faible et incertaine.
Le 8 juin, CEPMMT/Météo-France a mis à jour sa prévision en l'ajustant à la hausse. Concluant comme les autres institutions que l'épisode El Niño 2017 serait moins fort et plus incertain qu'initialement anticipé et qu'un réchauffement de l'océan atlantique tropical au cours des deux derniers mois avait été noté, CEPMMT/Météo-France anticipa une saison cyclonique proche ou légèrement supérieure aux normales des 30 dernières années avec 12 tempêtes nommées dont 8 ouragans12.
Le 9 août, Le NWS a publié une mise à jour de ses prévisions pour la saison des ouragans de 2017 qui augmentait la probabilité d'une saison supérieure à la normale à 60 %. Celles-ci étaient basées sur une température de la mer supérieure à celle prévue antérieurement et au fait que la formation d'un El Niño, restreignant la formation de cyclones, ne s'était toujours pas matérialisée ce qui à cette date avait déjà donné 6 systèmes nommés. Les prévisionnistes mentionnèrent alors la possibilité de 14 à 19 cyclones tropicaux nommés, dont 5 à 9 ouragans et 2 à 5 des ouragans majeurs13.
Prévisions de l'activité tropicale pour la saison 2017
La liste des noms utilisée pour nommer les tempêtes et les ouragans pour 2017 sera la même que celle de la saison cyclonique 2011 sauf pour Irene qui a été retiré et sera remplacés par Irma en 2017. Les noms utilisés en 2017 ensuite retirés, si c'est le cas, seront annoncés lors du printemps 2018 lors de la réunion de l'Organisation météorologique mondiale.
Un cyclone extratropical s'est formé le long d'un front avant froid au sud-ouest des Açores le 15 avril, produisant des vagues jusqu'à 12 m16. Le système a montré de la convection sporadique le 17 avril. Ce processus a continué avec la formation de bandes orageuses près du centre le 19 avril, incitant le National Hurricane Center (NHC) à le reclasser en dépression subtropicale Un à 15 heures UTC ce jour-là alors que le système était à 1 435 km au sud-ouest de Açores17. La convection est devenue plus concentrée pendant les premières heures du 20 avril et le système a évolué vers un cyclone complètement tropical à 15 heures UTC. Six heures plus tard, malgré les prévisions prédisant une dissipation, la tempête se renforça de manière inattendue dans pour devenir la tempête tropicale Arlene18. Arlene a de nouveau défié les prévisions et atteint une intensité maximale de 85 km/h à 15 heures UTC le 21 avril19. Douze heures plus tard, Arlene est redevenu extratropicale et fut absorbée dans une plus importante dépression.
Après avoir été nommé le 20 avril, Arlene est devenue la deuxième tempête tropicale à se former au mois d'avril, l'autre étant Anaen 2003. Son développement formation en cyclone subtropical le 19 avril marquait seulement le sixième cas de ce genre en mois d'avril, après Ana en 2003, une tempête subtropicale en avril 1992 et trois dépressions tropicales en 1912, 1915 et 197320,nb 1. Il a également marqué la troisième année consécutive où une tempête de pré-saison s'est formée dans l'Atlantique nord, avec des tempêtes de pré-saison se formant respectivement en 2015 et 2016. En outre, il s'est formé à une latitude exceptionnellement élevée, étant désigné à environ 37° N, l'une des formations les plus septentrionales pour une tempête au début de l'année. Finalement, c'était la plus forte tempête tropicale de l'Atlantique nord enregistrée au mois d'avril, avec une pression centrale de 993 hPa, dépassant le record précédent d'Ana à 994 HhPa21.
Une onde tropicale quitta la côte de l'Afrique occidental le 13 juin et le National Hurricane Center commença à la suivre peu après22. Son développement fut lent en raison de sa faible latitude et de son mouvement relativement rapide vers l'ouest. Un signe de meilleur organisation eut lieu le 18 juin, lorsqu'une zone orageuse s'est formée près du centre de la perturbation et le NHC déclara à 21 h UTC que le système avait le potentiel de devenir la dépression tropicale Deux. L'organisation s'accélérant tout au long de la nuit, le NHC en fit la tempête tropicale Bret le 19 juin à 21 h à 200 km au sud-est de Trinidad23. Passant juste au large du Venezuela, le système a perdu de son intensité et est redevenu une dépression tropicale. Le dernier massage du NHC à son propos fut émis le 20 juin à 21 h UTC. Le système était alors désorganisé et se trouvait à 190 km à l'est de Curaçao, se dirigeant rapidement vers l'ouest-nord-ouest24.
À Trinidad, une personne est morte indirectement de la tempête après être tombée d'un pont de fortune alors que la pluie l'avait rendu glissant25,26. Selon Phil Klotzbach de l'université d'État du Colorado, Bret fut le cyclone tropical s'étant formé le plus tôt dans les annales le long de la trajectoire des ouragans capverdiens, dépassant la date de la tempête tropicale Anna de 197927. Bret fut aussi le système nommé en juin se formant le plus près de l'équateur, à 9,4 °N, depuis un ouragan de 193328.
Une perturbation s'étant formée dans la mer des Caraïbes est devenu le cyclone tropical potentiel Trois en fin d'après-midi 19 juin à 490 km au sud de l'embouchure du fleuve Mississippi et des alertes cycloniques furent envoyées pour la côte de la Louisiane29. À 17 h UTC le 20 juin, le système fut reclassé tempête tropicale par le NHC, et nommé Cindy, alors qu'il faisait du surplace30. Le 21 juin, Cindy commença à se déplacer lentement vers le nord-ouest à une dizaine de kilomètres par heure et les alertes furent étendues vers le Texas.
Malgré la présence d'air sec et d'un fort cisaillement des vents avec l'altitude, Cindy a atteint un pic de vents de 95 km/h31. La tempête a touché terre entre Port Arthur (Texas) et Cameron (Louisiane) tôt le 22 juin et perdit graduellement son intensité en se digireant vers le nord-est32. Le 23 à 21 h UTC, le NHC a émis son dernier bulletin alors que Cindy était devenu post-tropical et se trouvait sur le Kentucky mais était toujours associé avec une large zone de pluie et fut absorbé la nuit suivante par un système frontal se dirigeant vers la côte atlantique33.
Un garçon de 10 ans est mort des blessures subit lors du mauvais temps à Fort Morgan (Alabama)34. Un autre décès s'est produit à Bolivar (Texas)35. Le National Weather Service rapporte des quantités de pluie allant jusqu'à 9 pouces (229 mm) en Alabama, 4,86 pouces (123 mm) en Arkansas, 10,7 pouces (272 mm) en Floride, 7,15 pouces (182 mm) en Géorgie, 10,49 pouces (266 mm)en Louisiane, 18,74 pouces (476 mm) au Mississippi et 5,36 pouces (136 mm) dans l'ouest du Texas33.
Tôt le 29 juin, le NHC a commencé à suivre une onde tropicale associée à une vaste zone nuageuse sur le littoral de l'Afrique de l'ouest36. Deux jours plus tard, elle montra un potentiel pour devenir un cyclone tropical. Le 3 juillet, l'organisation des nuages en passant au milieu de l'Atlantique tropical s'améliora, mais ses chances de développement diminuèrent deux jours plus tard alors que le système se fut déplacé vers un environnement plus stable.
Ayant déjà une circulation bien définie, le développement d'une région persistante d'orages vers 3 h UTC le lendemain, incita le NHC à reclasser le système en dépression tropicale Quatre. Celle-ci était situé à environ 2 485 km à l'est des Petites Antilles37. Bien que la cisaillement des vents fut faible, la dépression naissante eut du mal à s'intensifier, une couche d'air sec provenant du Sahara étant injectée dans la circulation d'est. Les restes de Quatre furent ainsi absorbée dans un creux barométrique tard le 7 juillet.
Le 15 juillet, une perturbation tropicale s'est formée à mi-chemin entre la côte africaine et les Antilles. Le 17 à 21 h UTC, à la suite du rapport du rapport d'un avion de reconnaissance, le NHC classe le système comme la tempête tropicale Don alors qu'il était à 780 km à l'est-sud-est de la Barbade et que son mouvement franc ouest le dirigeait vers les îles du Vent38.
Entrant dans une zone de fort cisaillement des vents en altitude, Don s'est rapidement désintégré le 18 juillet et le NHC a émis son dernier bulletin à propos du système à 3 h UTC le 19 juillet. Le creux barométrique restant était à ce moment à 90 km à l'ouest-sud-ouest de la Grenade et se dirigeait rapidement vers les &ici
Ouragans, typhons et cyclones sont un même phénomène météo dont l'appellation dépend de leur localisation. La tempête tropicale, elle, a des vents moins forts.
Mais quelle est la différence entre un typhon et un ouragan? En quoi se différencient-ils des cyclones? Derrière ces différents termes se cache en réalité le même phénomène météorologique. Ce qui les différencie: leur emplacement géographique. Pour la tempête tropicale, c'est une question de vitesse des vents.
A l'origine, une dépression tropicale
"Les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité: ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds c'est-à-dire 118 km/h (soit une force 12 sur l'échelle de Beaufort)", explique Météo France.
Tempêtes, ouragans, typhons et cyclones sont donc des phénomènes météorologiques similaires. Ils se forment à partir d'une dépression tropicale. Ils naissent ainsi au-dessus des océans, lorsque la température de l'eau à la surface est élevée (plus de 26°C), ce qui entraîne une évaporation intense et des transferts d'humidité de l'océan vers l'atmosphère.
Tempête tropicale entre 63 et 117 km/h
Ce qui différencie la tempête tropicale des ouragans, typhons et cyclones, c'est la vitesse des vents. Entre 63 km/h et 117 km/h, on parle de tempête tropicale, au-delà, d'un ouragan, d'un cyclone et d'un typhon.
Pour savoir si on a affaire à un cyclone, à un ouragan ou à un typhon, ce n'est plus la vitesse des vents qu'il faut regarder mais où l'endroit du globe. Ainsi, dans l'Atlantique, on parle d'ouragans, du mot "Hunraken" du nom du dieu maya de la tempête. Dans le Pacifique sud et dans l'océan Indien, on parle de cyclones, du grec "kuklos" qui signifie "cercle". Enfin, dans le nord-ouest du Pacifique, on parle de typhons, du mot chinois "t'ai fung", qui signifie "grand vent".
L'échelle de Saffir-Simpsons pour les classer
Les cyclones, typhons et ouragans possèdent donc les mêmes caractéristiques. Ils peuvent s'étendre sur 500 à 1000 kilomètres et se déplacer à environ 30 km/h. Ils sont formés en spirales, autour d'un centre qu'on appelle l'oeil, où les vents et les pluies sont les plus faibles. Ils tournent dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère sud et dans le sens inverse dans l'hémisphère nord.
Depuis 1969, les météorologues ont créé une échelle pour les classer: l'échelle de Saffir-Simpsons. Elle se divise en cinq catégories, la dernière étant celle des super-cyclones avec des vents dépassant 249 km/h. C'était notamment le cas de l'ouragan Irma qui a touché les Caraïbes et les Antilles en septembre 2017.
Pour votre dernier week-end de novembre (samedi 28 et dimanche 29), le temps restera anticyclonique sur les 3/4 du pays mais les grisailles seront assez tenaces. Le froid s'accentuera avec des températures d'un mois de décembre. C'est à nouveau près de la Méditerranée que le temps s'annonce le plus instable, notamment en Corse.
Pour votre prochain week-end (samedi 28 et dimanche 29 novembre), la France connaîtra un temps calme, sauf près de la Méditerranée en raison de la présence d'un système dépressionnaire entre les Baléares et l'Italie qui est susceptibles de générer de fortes pluies sur les régions méditerranéenes jusqu'en Afrique du nord.
Temps calme mais nuageux, risque de forts orages en Corse
Samedi, les hautes pressions s'imposeront sur la majeure partie du pays. Mais nous arrivons à une période de l'année où "anticyclone" ne rime pas toujours avec "soleil". Ainsi, les nuages bas et les brouillards seront nombreux. Ils auront parfois du mal à se dissiper. Près de la Méditerranée, le temps sera beaucoup plus instable, avec des pluies soutenues en Roussillon et parfois orageuses en Corse.
Dimanche, l'anticyclone devrait plus facilement résister que prévu sur les 3/4 de la France avec le maintien d'un temps calme mais souvent très nuageux, voire brumeux. Près de la Méditerranée, les pluies devraient disparaître en Languedoc-Roussillon. Seule la Corse demeurera sous la menace d'orages.
Températures de saison, de la fraîcheur sous les nuages
Le matin, le risque de gelée en plaine sera quasiment inexistant en raison d'un ciel nuageux. Mais l'après-midi, en raison de la persistance des nuages sur de nombreuses régions, les températures afficheront des niveaux de saison, entre 8 et 13°C du nord au sud.