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Actualité Météorologie, Astronomie

Demain 162

  • LE 20.11.2020: Actualité de la météo/ Météo du week-end : des gelées et du soleil A 10H55

    Actu 190215 neiges g

     

    la météo de votre week-end (du 21 et 22 novembre) voit le retour d'un temps plus sec sur les 3/4 du pays grâce au gonflement d'une dorsale anticyclonique par le sud. En revanche, le temps restera plus gris près de la Manche. Le ressenti sera assez froid avec des températures de saison, et le retour de nombreuses petites gelées à la faveur des nuits dégagées.

    Une dorsale anticyclonique se rétablira entre les Açores et l'Europe de l'est, rejettant les perturbations atlantiques sur les îles britanniques. Le temps sera donc à nouveau sec et plutôt ensoleillé après dissipation des brouillards. Les nuages seront en revanche plus nombreux près de la Manche.

    Dégradé nuageux du nord au sud

    Samedi, quelques averses résiduelles devraient trainer sur l'Île de beauté et le mistral et la tramontane continueront de faiblir en Méditerranée. Le soleil finira par s'imposer sur l'ensemble de la moitié sud. Au nord, le ciel sera souvent voilé mais l'impression de beau temps devrait dominer du Val de Loire au Grand-Est. En revanche, au plus près des perturbations circulant sur les îles britanniques, les côtes de la Manche et la Bretagne devraient connaître un temps très nuageux, venté avec quelques gouttes. Une incertitude subsite toujours sur la progression plus au sud de cette dégradation. Tout dépendra du gonflement plus ou moins au nord de la dorsale anticyclonique.

    Dimanche, On retrouvera un dégradé nuageux du nord au sud avec la même perturbation ondulant sur les régions au nord de la Loire avec cependant peu de pluie en raison des pressions élevées. Au sud le soleil continuera à briller après dissipation des grisailles matinales. 

    Températures contrastées entre l'est et l'ouest

    Dans la continuité de la fin de semaine, il continuera de faire frais voire froid le matin avec des gelées généralisées sur nos régions centrales et dans l'est. Samedi après-midi, les maximales évolueront de 5 à 7°C des régions centrales au nord-est, soit des températures 2 à 4°C en-dessous des normales, et de 8 à 14°C de la Bretagne au sud-ouest et à la Méditerranée. Dimanche, quelques gelées seront encore possibles à l'est puis l'air doux progressera plus à l'est dans l'après-midi avec des maximales allant en moyenne de 8 à 15°C sauf au nord-est où il fera de 6 à 7°C seulement

     

     

    SOURCES LA CHAINE METEO

  • Actualité de l'astronomie du 20.11.2020 / La Chine s’apprête à ramener des morceaux de la Lune.

    La Chine s’apprête à ramener des morceaux de la Lune

     

     

    Par Franck Daninos le 19.11.2020 à 15h46ABONNÉS

    Plus de 40 ans après les glorieuses missions américaines Apollo, la Chine tentera elle aussi de prélever des échantillons de notre satellite naturel pour les rapporter sur Terre et les analyser en laboratoire. Les retombées scientifiques pourraient être importantes outre l’aspect symbolique. 

    Chang'e5

    Sur le pas de tir de la base de lancement de Wenchang (Chine), le lanceur lourd Longue Marche 5 qui propulsera la sonde Chang'e5.

    CNSA

    Le lanceur lourd chinois Longue Marche 5 a été acheminé et positionné le 17 novembre sur le pas de tir de la base de lancement de Wenchang, sur l’île de Hainan, au sud de la Chine. Il doit propulser la sonde spatiale Chang’e5 (ainsi dénommée en référence à la déesse chinoise de la Lune) en direction de notre satellite naturel, probablement le 24 novembre et au plus tard d’ici à la fin du mois. Initialement prévue en 2017 et plusieurs fois reportée en raison de problèmes techniques liés au lanceur lourd, Chang’e5 a pour objectif de recueillir et ramener sur Terre des morceaux de la Lune. Si cette mission réussit, “elle ferait de la Chine la troisième nation au monde à rapporter des échantillons de roches lunaires après les États-Unis et la Russie. Et la première à y parvenir depuis la mission soviétique Luna 24 et ses 170,1 grammes rapatriés en août 1976 sur notre planète”, annonce un communiqué de l’administration spatiale chinoise. 

     

    Une prouesse technologique

    Aucune nation n’a effectivement renouvelé une telle prouesse technologique depuis plus de quatre décennies. En juillet 1969, les astronautes américains d’Apollo 11 avaient été les premiers à marcher sur la Lune et ramener avec eux, dans la capsule de retour, 22 kg de roches et de fines poussières prélevées sur la surface grisâtre et inhospitalière de l’astre sélène. Cinq autres missions américaines ont rapporté par la suite des quantités croissantes de matériaux lunaires, la dernière (Apollo 17, partie en 1972) amassant 111 kg pour un stock total de 382 kg. 

    L'astronaute Gene Cernan prélevant des échantillons lunaires dans le cadre de la mission Apollo 17. Crédits : Nasa

    Des avancées décisives sur l’âge et l’origine de la Lune

    À l’aide de pinces, de marteaux, de râteaux et de petites pelles, les astronautes de la Nasa ont récolté trois types de matériaux au pied des vaisseaux, avant d’explorer des zones de plus en plus lointaines : des pierres noires volcaniques, issues des “mers lunaires”, ces zones sombres que l’on observe depuis la Terre ; des highlands, beaucoup plus clairs, qui composent les reliefs et correspondent à la croûte originelle ; et du régolithe, poussière produite par le bombardement continu des météorites et qui tapisse la surface. Soit quelque 2200 fragments qui après analyse permettront des avancées décisives sur l’âge et l’origine de la Lune, formée vraisemblablement à la suite d’un impact cataclysmique entre la Terre primitive et une protoplanète de la taille de Mars. 

    L’apport soviétique

     

    Lire la Suite. https://www.sciencesetavenir.fr/espace/exploration/la-chine-s-apprete-a-ramener-des-morceaux-de-lune_149274

  • Actualité de l'astronomie du 20.11.2020 / La carte la plus détaillée de Mars réalisée au sol a été obtenue depuis le Pic du Midi.

    La carte la plus détaillée de Mars réalisée au sol a été obtenue depuis le Pic du Midi

     

     

    Par Joël Ignasse le 19.11.2020 à 20h00

    Réalisée à l'Observatoire du Pic du Midi, elle affiche quelques unes des meilleures photographies de Mars prises depuis le sol.

    Carte de Mars

    Une carte détaillée de Mars a été obtenue lors de la dernière opposition de la planète.

    PIC DU MIDI

    En cet automne 2020, la planète Mars était au plus proche de la Terre à seulement 62,07 millions de kilomètres de nous. Un rapprochement qui se produit tous les deux ans et dont la distance varie en fonction du jeu des orbites légèrement elliptiques des deux astres. Il faudra ainsi attendre septembre 2035 pour que les deux planètes soient aussi proches.

     

    Des images très détaillées

    Durant cette opposition de Mars, des images de la planète Rouge ont été prises à l'Observatoire du Pic du Midi équipé d'un télescope de 1 mètre. Le vieil instrument qui a près de 50 ans a permis d'obtenir les images les plus détaillées de la surface de Mars prises depuis la Terre. Images qui ont permis de dresser une carte globale de la planète et même de la projeter sur une sphère de façon à la voir tourner et à la visualiser en 3D.

    Carte de Mars réalisée au Pic du Midi. Crédit : Pic du Midi.

    Carte de Mars annotée. Crédit: Pic du Midi/Bernard Bayle.

    Pour tenter d'observer Mars en 3D il faut loucher jusqu'à ce qu'une troisième planète apparaisse et rester concentrer sur celle-ci !

     

     

    "L'apparition d'une tempête dans Valles Marineris"

    Outre leur beauté et leur précision ces images "peuvent aussi servir à faire la science" souligne Jean-Luc Dauvergne, astronome amateur et journaliste scientifique à la revue Ciel & Espace. En effet si de nombreux instruments et sondes sont sur et autour de la planète, elles ne permettent pas d'en obtenir une vue globale. Une vision nécessaire pour par exemple suivre la météo martienne. D'ailleurs entre les dernières images prises (début novembre) et les vues plus récentes obtenues lors d'autres observations, "on peut noter l'apparition d'une tempête dans Valles Marineris", un vaste système de canyons près de l'équateur de la planète. 

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/une-carte-globale-de-mars-obtenue-depuis-le-pic-du-midi_149248

  • Actualité de l'astronomie du 20.11.2020 / Après l’échec de son lancement, vers un Taranis 2 ?

    Après l’échec de son lancement, vers un Taranis 2 ?

     

    Par Fabrice Nicot le 18.11.2020 à 17h37

    "Nous étudions déjà la possibilité de faire un Taranis 2" indique le responsable de la coordination scientifique du projet pour le CNRS, après l'échec de la mission qui devait mettre sur orbite le satellite chasseur d'"elfes" et de "farfadets", ces phénomènes lumineux associés aux orages.

    Taranis au CNES

    Taranis en salle blanche au Centre spatial de Toulouse (CNES).

    © CNES/PRODIGIMA/GABORIAUD ROMAIN, 2020

    Taranis, le satellite français qui devait étudier les phénomènes lumineux associés aux orages, gît désormais au fond de l’eau, victime d’une défaillance du lanceur européen Vega dans la nuit du 16 au 17 novembre 2020. Est-ce pour autant la fin d’un projet débuté en 2005, et qui a coûté d’ores et déjà près de 110 millions d’euros ? Immédiatement après l’annonce de l’échec, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, affirmait dans un communiqué son soutien aux équipes de Taranis, et sa volonté de réfléchir aux suites qui pourront être données au projet. Evidemment, du côté des chercheurs, on veut y croire.

    "Nous étudions déjà la possibilité de faire un Taranis 2"

    Jean-Louis Pinçon, en charge de la coordination scientifique du projet pour le CNRS, le confirme ce mercredi 18 novembre à Sciences et Avenir : "Nous étudions déjà la possibilité de faire un « Taranis 2 ». Les premiers retours du CNES sur ce sujet sont très positifs et nous avons commencé à réfléchir ce que cela impliquera en matière de budget et de ressources humaines. Mais il est encore trop tôt pour affirmer que la reconstruction de Taranis est acquise".

    Reconstruire à quel prix, c’est toute la question. Taranis n’avait pas de doublure. Il n’était pas non plus assuré, comme c’est le cas pour la plupart des missions scientifiques. Mais la phase de conception ayant déjà eu lieu, le coût global pourrait-il être abaissé ? Pas si simple… "Ce qui coûte, ce sont surtout les salaires, pas le matériel, détaille Francis Rocard, responsable des Programmes d’exploration du Système solaire au CNES. Reconstruire un satellite peut représenter de 70% à près de 100% du coût initial". Il y a toutefois quelques précédents, comme la mission européenne Cluster, victime de l’échec inaugural d’Ariane 5 en 1996. "Cluster a revolé [en 2000 NDLR], mais pour un montant à peu près identique, constate Francis Rocard. Et puis lorsque l’on refait, il y a toujours une volonté de faire mieux ce qui là encore à un coût".

    Concernant l'échec du tir, les regards se tournent vers le constructeur italien du lanceur Vega

    Concernant l’échec du lanceur européen Vega, le second après celui de juillet 2019, une commission d’enquête s’est mise au travail ce jour, a annoncé Stéphane Israël, directeur général d'Arianespace. Les conclusions pourraient être connues rapidement. On sait déjà que le lanceur a dévié de sa trajectoire au moment de l’allumage de l’étage supérieur. Dans un communiqué, Arianespace indique un "problème lié à l'intégration du système d'activation de la tuyère du quatrième étage est la cause la plus probable à l’origine de la perte du contrôle du lanceur". Selon plusieurs sources, dont le site spécialisé Spacenews, il s’agirait tout simplement d’une inversion des câbles contrôlant l’orientation des tuyères du moteur. Ce n’est pas un problème de conception du lanceur, comme lors du premier échec, mais de réalisation. Les regards se tournent donc vers Avio, le constructeur italien de Vega. De son côté, Arianespace déclare simplement attendre les conclusions de la commission d’enquête.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/planetes/apres-l-echec-de-son-lancement-vers-un-taranis-2_149252

  • Actualité de l'astronomie du 19.11.2020 / Enfin une explication pour la formation de la Nébuleuse de l'Anneau Bleu.

    Enfin une explication pour la formation de la Nébuleuse de l'Anneau Bleu

     

    Par Joël Ignasse le 18.11.2020 à 17h10

    Cette structure mystérieuse, située à 6300 années-lumière de la Terre, intrigue les astronomes depuis plus de 15 ans.

    Nébuleuse de l'Anneau Bleu

    La Nébuleuse de l'Anneau Bleu constitue la trace d'une ancienne fusion d'étoiles.

    NASA/JPL-CALTECH/M. SEIBERT (CARNEGIE INSTITUTION FOR SCIENCE)/K. HOADLEY (CALTECH)/GALEX TEAM

     

    La Nébuleuse de l'Anneau Bleu a été découverte il y a 16 ans par la mission GALEX (Galaxy Evolution Explorer) de la Nasa. Elle est située à 6300 années-lumière de la Terre et il s'agit d'une étoile, nommée TYC 2597-735-1, entourée d'un très inhabituel anneau qui brille dans les ultraviolets. Elle ne ressemble à rien de connu et les astronomes l'ont depuis étudiée avec une multitude de télescopes et d'observatoires spatiaux pour en comprendre l'origine. Aujourd'hui, ils ont enfin une réponse. 

     

    Une fusion cachée

    Dès sa découverte de nombreuses hypothèses ont été émises pour expliquer la présence de cette étrange nébuleuse. Toutes ont été réfutées et de nouvelles idées ont été proposées. "C'est comme cela que nous avons pu comprendre ce qui s'est produit avec TYC 2597-735-1, en excluant des choses qui ne pouvaient pas être possibles" nous explique Keri Hoadley du California Institute of Technology (Caltech) et première auteure d'une étude sur le sujet qui paraît ce mercredi 18 novembre 2020 dans la revue Nature. Il ressort de cette étude que l'histoire de l'étoile a connu des bouleversements importants il y a plusieurs milliers d'années. C'était à l'origine une vieille étoile, similaire au Soleil, autour de laquelle une autre étoile compagnon bien plus petite (d'une masse approximative atteignant 4 fois celle de Jupiter) orbitait.

    Après avoir épuisé son carburant, la plus grosse des deux étoiles s'est mise à enfler pour atteindre le stade suivant de son évolution, celui de géante rouge. Au fur et à mesure qu'elle grossissait, ses couches extérieures se sont rapprochées de l'étoile compagnon qui a commencé à siphonner une partie de son matériau, ce qui a formé un disque de poussières autour. Finalement, la petite étoile a fini par entrer en collision avec la plus grosse, un choc qui a engendré deux nuages de débris en forme de cônes s'échappant des deux côtés de l'étoile. C'est la base d'un de ces cônes que l'on a observé avec GALEX et les autres télescopes depuis.

    Parmi les hypothèses qui ont été écartées par les chercheurs et qui pouvaient correspondre à l'aspect de la nébuleuse, il y avait la possibilité d'une novæ, une explosion stellaire. "Mais dans ce cas-là on observe des vents qui soufflent à la vitesse de quelques dizaines de kilomètres par seconde. Or dans cette nébuleuse, ils atteignent 400 km/s, soit dix fois plus. Ce qui ne peut être expliqué par un mécanisme de novæ ou de vents stellaires" précise Keri Hoadley. Les scientifiques ont également supposé que c'était une planète et non pas une étoile qui avait été engloutie par TYC 2597-735-1 mais là aussi "l'énergie nécessaire pour expulser à cette vitesse autant de matériaux ne pouvait s'expliquer par un objet de taille planétaire" ajoute-t-elle.

     

     

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/univers/enfin-une-explication-pour-la-formation-de-la-nebuleuse-de-l-anneau-bleu_149241

  • Actualité de l'astronomie du 19.11.2020 / Un satellite équipé de Leds pour éviter les collisions en orbite.

    Un satellite équipé de Leds pour éviter les collisions en orbite

     

    Par Joël Ignasse le 17.11.2020 à 20h00

    Ce satellite ne sera pas visible à l'œil nu mais pourra être suivi par des télescopes.

    Logo de la mission Ledsat

    La mission Ledsat sera lancée en 2021.

    ESA

    Le Ledsat est né d'une coopération entre les étudiants du S5Lab de Sapienza à l'Université de Rome et ceux du Département d'astronomie de l'Université du Michigan. C'est un mini satellite conçu pour étudier l'intérêt et les performances du suivi optique autonome des satellites en orbite basse terrestre. 

     

     

    Lumières et réflecteurs

    Ledsat est construit sur le modèle des CubeSats, ces satellites modulaires pas plus gros qu'une boîte de céréales qui sont largement employés par les universités pour développer des programmes pédagogiques. Celui-ci aura la particularité d'être équipé de Leds (rouge, vert, bleu) et de rétroréflecteurs afin qu'il puisse être suivi depuis le sol avec des télescopes et des observatoires équipés de lasers. L'objectif de la mission est d'évaluer l'intérêt des Leds pour assurer le suivi optique des satellites pendant toute leur durée de vie, y compris pendant les moments où ils ne sont pas éclairés par le Soleil et donc quasiment invisibles depuis la Terre. De plus, les mesures optiques seront aussi utilisées pour calculer l'altitude de l'engin et vérifier si les informations obtenues sont exploitables. Enfin, le satellite servira aussi à tester un système de communication employant les Leds et qui pourrait être utilisé comme alternative de secours en cas de panne des transmissions par télémétrie. Sa présentation fait l'objet d'un article dans la revue Advances in Space Research.

     

    Le Ledsat sera mis en orbite en 2021

    Le satellite est développé dans le cadre du programme "Fly Your Satellite! de l'Agence spatiale européenne qui permet à des étudiants de présenter leurs projets lors de "Workshop". Les plus intéressants sont sélectionnés et effectivement construits. Le Ledsat sera mis en orbite en 2021 depuis la station spatiale internationale. Il a été choisi car il permet de répondre, en partie, à la problématique des déchets et des collisions spatiales qui constituent un risque de plus en plus prégnant pour les engins en orbite, vu leur multiplication. Tout récemment, c'est le télescope CHEOPS qui avait dû modifier sa trajectoire pour éviter un débris de satellite. Avec des Leds lumineuses, ces satellites pourraient être plus facilement traçables ce qui permettrait de diminuer les risques de collision.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/un-satellite-equipe-de-leds-pour-eviter-les-collisions-en-orbite_149210

  • Actualité de l'astronomie du 17.11.2020 / Vega échoue à placer le satellite Taranis en orbite

    Vega échoue à placer le satellite Taranis en orbite

     

     

    Par Sciences et Avenir avec AFP le 17.11.2020 à 04h45

     

    Le lanceur européen Vega qui devait mettre en orbite deux satellites pour le compte de l'Europe dans la nuit de lundi à mardi depuis Kourou a essuyé une anomalie, conduisant à l'échec de la mission.

    vega

    Décollage de la fusée Vega le 2 septembre 2020 depuis le centre spatial guyanais à Kourou

    EUROPEAN SPACE AGENCY/AFP/ARCHIVES - JM GUILLON

     

     

    La "trajectoire" est "dégradée", ont indiqué 8 minutes après le décollage du lanceur européen Vega les équipes en charge du suivi des opérations selon la retransmission vidéo du lancement, a constaté l'AFP. Le lanceur léger Vega, qui avait décollé à 22H52 depuis Kourou en Guyane française (02H52 heure de Paris, 01H52 GMT), a rencontré une "anomalie" et "la mission est perdue", a confirmé en direct quelques minutes plus tard depuis le centre spatial de Kourou Stéphane Israël, le PDG d'Arianespace, la société qui opère les lancements.

     

     

    Déviation de trajectoire

    "La vitesse n'était plus nominale", a ajouté le PDG d'Arianespace qui a évoqué une "déviation de la trajectoire". "Huit minutes après le décollage de la mission, immédiatement après le premier allumage du moteur du quatrième étage, une dégradation de la trajectoire a été constatée, entraînant la perte de la mission", a indiqué par la suite Arianespace dans un communiqué. "Les analyses des données de la télémesure sont en cours pour préciser les raisons de cet échec", a précisé le groupe.

    Pour son deuxième lancement de l'année, Vega devait placer à 700 kilomètres d'altitude deux satellites d'observation de la Terre et des phénomènes naturels pour le compte de l'Europe, au cours d'une mission d'une durée d'1 heure et 42 minutes. Vega emportait SEOSAT-Ingenio (750 kg), le premier satellite d’observation de la Terre espagnol pour le compte de l'agence spatiale européenne (ESA) et de l'Espagne. Le lanceur comptait également à son bord Taranis, le premier satellite conçu pour observer les phénomènes électromagnétiques radiatifs et lumineux survenant à des altitudes comprises entre 20 et 100 km au-dessus des orages.

     

    Année difficile

    Taranis (175 kg) avait été développé en coopération avec le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et le centre national de la recherche scientifique (CNRS) pour le compte du centre national des études spatiales (CNES) français. Il s'agissait de la deuxième mission de l'année pour Vega qui a connu "une année difficile" (2 lancements contre 4 prévus), avait expliqué lundi à l'AFP Mario Fragnito, directeur de Vega, en référence à l'épidémie de Covid-19 et à des météos consécutives défavorables en Guyane. Vega avait aussi connu une défaillance à l'été 2019, qui avait entraîné sa destruction, par précaution.

    Source: https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/echec-de-la-mission-vega-a-cause-d-une-deviation-de-trajectoire_149206

  • Actualité de l'astronomie du 17.11.2020 / La capsule Dragon de SpaceX s'est arrimée à la Station spatiale internationale.

    La capsule Dragon de SpaceX s'est arrimée à la Station spatiale internationale

     

    Par Sciences et Avenir avec AFP le 17.11.2020 à 06h15

    La capsule Dragon de SpaceX transportant quatre astronautes, trois américains et un japonais, s'est arrimée à la Station spatiale internationale (ISS).

    Dragon

    Une image de la NASA montre la capsule Dragon de SpaceX arrimée à la Station spatiale internationale le 17 novembre 2020

    NASA TV/AFP - -

     

     

    La première phase de l'amarrage à l'ISS, la "soft capture", s'est achevée mardi 17 novembre 2020 à 04h01 GMT, selon des images diffusées en direct sur internet par la Nasa. La deuxième phase, ou "hard capture", a eu lieu quelques minutes plus tard.

    Mission de six mois

    La capsule, baptisée "Resilience", a été lancée par une fusée Falcon 9 de la firme privée SpaceX, le nouveau moyen de transport spatial de la Nasa après neuf ans de dépendance envers la Russie. "C'est un grand jour pour les Etats-Unis d'Amérique et pour le Japon", a déclaré Jim Bridenstine, chef de la Nasa, lors d'une conférence de presse. La fusée Falcon a décollé à l'heure prévue lundi soir du centre spatial Kennedy avec Michael Hopkins, Victor Glover, Shannon Walker et Soichi Noguchi sanglés dans la capsule Dragon fixée au sommet.

    "C'était un sacré lancement", a commenté le commandant Michael Hopkins une fois en orbite. Le premier étage s'est détaché rapidement avant de revenir amerrir sur un navire-drone, la marque de fabrique de SpaceX. Douze minutes après le décollage, à 200 km d'altitude et une vitesse de 27.000 km/h, la capsule Dragon s'est détachée du second étage. SpaceX a confirmé qu'elle était sur la bonne orbite pour rejoindre l'ISS un peu plus de 27 heures plus tard.

    "Elle opère comme il faut", a confirmé la numéro deux de SpaceX, Gwynne Shotwell, lors d'une conférence de presse. Les astronautes, qui rejoignent dans la station deux Russes et une Américaine, resteront six mois dans le laboratoire orbital, filant autour de la Terre à 400 km au-dessus des océans. Ce premier vol opérationnel fait suite à la mission de démonstration réussie de mai à août, lors de laquelle deux astronautes américains ont été conduits vers l'ISS puis ramenés sur Terre sans encombre par SpaceX, première société privée à accomplir cette prouesse technologique.

     

    Deux vols l'an prochain

    Au total, SpaceX doit lancer deux autres vols habités en 2021 pour la Nasa, dont au printemps avec l'Européen Thomas Pesquet, et quatre missions de ravitaillement cargo dans les 15 prochains mois. Une mission purement privée, via le partenaire Axiom Space, est également prévue fin 2021. La Nasa a laissé entendre que l'acteur américain Tom Cruise pourrait se rendre dans l'ISS, ce qui n'a pas été confirmé. Et SpaceX pourrait également ajouter "une autre mission amusante, je vous en parlerai plus tard", a glissé Mme Shotwell.

    Il a fallu neuf ans aux Américains pour certifier le successeur des navettes, mises à la retraite en 2011. La Nasa a choisi des partenariats public-privé. Un second appareil, Starliner, fabriqué par Boeing, a pris du retard et pourrait être opérationnel dans un an. La Nasa espère poursuivre la coopération avec la Russie. Elle a proposé des échanges de sièges, mais les négociations entre la Nasa et Roskosmos traînent. La réalité est que les liens entre Washington et Moscou dans le domaine spatial, l'un des rares où ils restaient bons, se distendent.

    Rompant avec plus de 20 ans de coopération sur l'ISS, la Russie ne participera pas à la prochaine mini-station voulue par la Nasa autour de la Lune, la Gateway. Pour Artemis, ce programme américain de retour sur la Lune en 2024, la Nasa a signé des partenariats avec d'autres agences spatiales, dont le Japon et l'Europe, mais l'avenir n'est pas dégagé: elle n'a pas encore reçu du Congrès américain les dizaines de milliards de dollars nécessaires pour le finaliser. Et Joe Biden n'a pas repris à son compte l'objectif de 2024.

    SOURCE. https://www.sciencesetavenir.fr/espace/systeme-solaire/la-capsule-dragon-de-spacex-s-est-arrimee-a-la-station-spatiale-internationale_149202

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